Bienvenue à l'auberge du Poney Fringant !

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 60)

Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243936

    Tout est dans l'énoncé, j'aime à penser que tout le monde a son mot à dire sur le sujet, expert ou novice, parcequ'à divers degrés, nous avons tous un jours ou l'autre, nous fans de japanimation, regardé, apprécié, aimé, adulé une oeuvre de Fantasy, un livre, un film, un jeu vidéo, un manga, un animé s'y rapportant.
    Alors je vais commencer en parlant de ma propre expérience, et si besoin se fait sentir pour moi de détailler une oeuvre en particulier, je le ferai ultérieurement, ce que je vous invite à faire ici également!

    Bon, je commence sans filet, je vais improviser en allant, tiens voilà ce que je vais faire, on va partir de l'enfance à aujourd'hui, donc mon premier sujet sera…Ah bien sùr ! L'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243937

    Autant que je me souvienne, ma première expérience avec la Fantasy a eu lieu avec le cinéma, en colonie de vacance (la si la sol) où l'on nous projetait certains soirs des films plus ou moins récents…J'avais alors 5 ou 6 ans quand je découvris ce qui allait devenir l'un de mes films cultes, L'Histoire Sans Fin de Wolfgang Petersen (je signale son nom parceque seul le premier film fut réalisé par ce grand homme, évitez les autres), une oeuvre qui n'a rien perdu de son charme aujourd'hui encore.Je me souviens des larmes que j'ai versées à la mort du cheval d'Atreju, emporté par un marécage fatal. Essayant de me résigner à sa mort inéluctable et lente, tout comme le faisait Atreju, l'empathie ressentie ne fit que s'amplifier devant le regard impuissant et désemparé du jeune guerrier.
    Je me souviens aussi de cette terreur qui s'empara de moi face aux yeux de Gmork, le Loup noir agent du Néant, antagoniste de notre avatar, fondu dans l'obscurité prêt à bondir sur notre héros pour accomplir sa mission de héraut.Le desespoir et l'espoir, la peur et le courage, j'eus l'impression qu'on me demanda de choisir mon camps. Mais comme pour tous les enfants de l'époque, le choix était vite fait. Et puis les épreuves attendaient Atreju, si lui ne renonçait pas, si lui avait choisi entre le bien et la facilité, pourquoi devrais-je hésiter?
    Je me souviens de mon estomac noué par la tension ressentie lors de la scène du passage des Sphinx (tu doutes,tu meurs), tout à coup, leurs yeux s'ouvrent, serait-ce ma faute, aurais-je par mes craintes et mes hésitations fait s'ouvrir les yeux des géants? Atreju mourra-t-il par ma faute? Non, le héros n'hésite pas, il fonce, bille en tête face à la menace.
    Et puis arrive la dernière épreuve, le mirroir, Atreju se voit, il voit Bastien, Bastien se voit, il nous voit, la princesse nous regarde, et tous nous les voyons, tous nous avons participé à l'histoire.

    Je ne connaissais évidemment pas l'expression à l'époque, mais je venais pourtant d'assister à la première mise en âbime de ma vie (alors courte,6 ans je vous le rappele).Le film s'est adressé à moi seul, comme il l'a fait avec tous les autres enfants. Chacun d'entre nous a eu pendant environ 1h30 l'impression d'écrire une histoire, de la voir défiler devant ses yeux, de converser avec les héros, et finalement de sauver ce monde.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243938

    Mon premier film d'Heroic-Fantasy était une adaptation, bien que je n'en sus rien à l'époque, très libre du Seigneur des Anneaux, Willow de Ron Howard.Et comme avec l'Histoire Sans Fin, dans une configuration différente , je me mis à réver de ce monde de Trolls (des singes effrayants dans ce contexte) de sorcières, de nains et de guerriers.
    J'avais à peine sept ans et déja deux films cultes.

    Un peu plus tard, j'ai découvert les Goonies, Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue, je m'en doutais déja un peu avant mais je compris vite que la Fantasy guiderait à jamais mes pas dans mes choix.Le Baron de Munchausen m'a permis de faire de beaux rêves pendant les vacances de Noël (à Eichiro Oda aussi manifestement , si on prête attention à certains de ses personnages, surtout du côté de Barbe Noire) tandis qu'à l'école je m'acharnais à huit ou neuf ans à lire Bilbo le Hobbit, mais je dois avouer qu'alors un livre de plus de trente pages, quel qu'il fût, me décourageait toujours de le parcourir…Ce fut d'ailleurs la raison qui me poussait à prendre des livres de contes d'ici ou d'ailleurs, Barbe Bleue me terrifiait, le Chat Botté me passionnait, le Petit Chaperon Rouge…J'évitais de le lire celui-là je dois dire (peut-être l'influence de Gmork, ou du Thriller de Michael Jackson, traumatisant…). Et puis je découvrais aussi des contes Indiens, chinois, russes, japonais (Urashima Tarô, Momo Tarô…).
    A partir de douze treize ans, le cinéma prit une place prépondérante, je découvrais Batman le Défi, le premier film que je suis allé voir seul, sans mes parents, et qui me fit aimer l'homme Chauve-souris plus que de raison.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Bub
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    bub le #243939

    J'ai jamais lu beaucoup d'héroïc fantasy : tolkien, un peu d'elric, et puis c'est tout je crois.
    Par contre je dévorais les livres dont on est le héros : loup solitaire, les bouquins de Livingstone, j'étais accro. Je dessinais des sortes de plans, de cartes d'explorations en fonction des options qui se présentaient au fur et à mesure de la lecture. Les dés ça me saoulait, je préférais seulement lire et aller de pages en pages. Je me souviens aussi des illsutrations dans chaque bouquin, qui bien souvent motivaient à elles seules mon achat.
    Je crois que mon préféré était les gouffres de la cruauté, où non seulement tu t'enfonçais au lus profond de la terre, mais en plus il fallait deviner l'identitée d'un traitre à la cour de ton royaume ( ceci dit je ne sais plus si c'est bien dans ce titre ). N'empêche qu'il y avait vraiment des perles. J'étais aussi très branché Hero Quest quand j'étais gamin, avant que la super nintendo entre dans notre vie d'ados. J'ai dû écrire dix mille scénarios de quêtes.

    Et sinon la petite anecdote du jour : Tolkien faillit être espion

    Bub
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    bub le #243940

    J'ai jamais lu beaucoup d'héroïc fantasy : tolkien, un peu d'elric, et puis c'est tout je crois.
    Par contre je dévorais les livres dont on est le héros : loup solitaire, les bouquins de Livingstone, j'étais accro. Je dessinais des sortes de plans, de cartes d'explorations en fonction des options qui se présentaient au fur et à mesure de la lecture. Les dés ça me saoulait, je préférais seulement lire et aller de pages en pages. Je me souviens aussi des illsutrations dans chaque bouquin, qui bien souvent motivaient à elles seules mon achat.
    Je crois que mon préféré était les gouffres de la cruauté, où non seulement tu t'enfonçais au lus profond de la terre, mais en plus il fallait deviner l'identitée d'un traitre à la cour de ton royaume ( ceci dit je ne sais plus si c'est bien dans ce titre ). N'empêche qu'il y avait vraiment des perles. J'étais aussi très branché Hero Quest quand j'étais gamin, avant que la super nintendo entre dans notre vie d'ados. J'ai dû écrire dix mille scénarios de quêtes.

    Et sinon la petite anecdote du jour : Tolkien faillit être espion

    Louis-L
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    Louis.L le #243941

    Je me souviens aussi des livres dont vous êtes le héros j'aimais moi aussi beaucoup ça (mais moi j'utilisais les dés) d'ailleurs je crois qu'il en reste un paquet chez mes parents, j'ai aussi joué à Hero Quest ainsi qu'à son pendant de Science fiction Space Marine (je crois) très largement inspiré de Warhammer 40 000 (mais ça je l'ai découvert qu'après) et à un jeu de stratégie (mais de société toujours) Héroïc fantasy appellé Seigneurs de guerre

    Sebulon
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    sebulon le #243942

    Aaaah l'époque où mes amis et moi nous nous réunissions autour d'un jeu de plateau!!
    Hero quest, Space crusade ou space hulk……………. nos parties duraient des heures, des journées et nuits entières parfois!

    Rooooooo puis aussi les seigneurs de guerre:

    Je me souviens, des dizaines de chevaliers, d'orcs le tout sur un grand tapis!

    Le seul hic, c'était que les figurines, non peintes étaient assez moches. Alors mon frère et moi avons eu la bonne idée de les peindre……….. Autant dire qu'on aurait mieux fait de ne pas y toucher 😂

    Bref, ces jeux, ce ne sont que des bons souvenirs!!

    Bub
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    bub le #243943

    Raaaah oui ! Space Crusade ! J'avais même les addon ! apparemment, C'est MB qui aurait collaboré avec GamesWorkshop pour diffuser une version plus light ( et plus bourrin ? ) de Warhammer 40000 : ce qu'en dit wiki
    Je restais des heures à admirer le gros mecha qui avait de la gueule.

    *souvenir*

    edit : Question à 2 francs ( ça vaut ce que ça vaut ) : Les Warcraft et autres Starcraft aujourd'hui sur PC sont directement tirés des jeux de plateaux de GamesWorkshop ? Parce que ça ressemble quand même 'achement beaucoup !

    Sebulon
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    sebulon le #243944

    Le gros mecha, il se nommait pas le dreadnought?
    J'aimais bien joué le rôle des extraterrestres et terroriser ces pauvres petits spaces marines qui erraient dans l'obscurité spatiale ^^

    Photo boîte space hulk:

    Pour ce qui est des adaptation en jeu-vidéo:

    On voit bien sur la jaquette "Games workshop"!
    Mais pour les titres que tu as cité, starcraft et warcraft, je ne pense pas que Games workshop et blizzard collaborait ensemble jusqu'à tout récemment!

    Louis-L
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    Louis.L le #243945

    C'est ça Space Crusade, moi c'est de Heros quest dont j'avais un ou deux Add-ons et c'était bien le nom

    Bub
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    bub le #243946

    >>> sebulon : le dreadnought ! Comment j'ai pu oublier son nom ?

    >>> Louis L : je me souviens que j'avais aussi une extension pour HQ, celle-là :

    T_T boudiou que de souvenirs !

    edit : la pub pour heroquest : youpiyayyayoupiya
    On savait faire des pubs en ce temps-là pour te vendre la camelote, avec des vrais orcs.

    re-edit : la même en anglais car le premier lien a pas l'air top…

    Sebulon
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    sebulon le #243947

    Hé oui Bub, que de souvenirs…………. je me demande si mon pote a encore tout ses jeux? ^^

    Et vous vous souvenez des genestealer?
    Des créatures à quatre bras, dont il était difficile de se débarrasser:

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243948

    Je me suis mis à la TV au début des années 90, j'y découvrais les films de Conan le Barbare, Conan le Destructeur, Kalidor (en fait Red Sonja), et par là-même la Dark Fantasy. Les années 90 étant ce qu'elles furent (soit dit en passant mes plus belles années), la Fantasy n'avait pas la cote, et du coup je me consolais avec la japanim', et là niveau Fantasy c'est pas ce qui manquait, Saint Seiya (depuis la fin des années 80), Dragon Ball (puis Z), Fly (Dragon Quest), Lodoss, Slayers (en cassette évidemment), etc…, me consolèrent un temps , et puis me disant qu'après tout ça ne me tuerait pas, après avoir fini les Shining Force et autres Phantasy Star(SEGA FOREVER!), je me mis à la fin des années 90 à la lecture intensive.
    Il était temps de m'y mettre, je décidai de lire tout Tolkien (galvanisé par l'annonce de la production des films "Le Seigneur des Anneaux") en commencant par le Seigneur des Anneaux; Difficile de s'y mettre, impossible de s'arréter en chemin.Puis les films sortirent, un par an, avec à chaque fois un an d'attente avant la sortie du DVD version longue, trois films cultes s'ajoutèrent à ma liste. Maintenant que j'avais lu (et vu) ces trois chefs-d'oeuvre, je devais lire tout ce qui se rapportait à ce monde, Bilbo le Hobbit (la préquelle), Contes et légendes inachevés de la Terre du Milieu, Le Silmarillion, Tom Bombadil, et dernièrement les enfants de Hürin.
    Parallèlement à la sortie cinéma du Seigneur des Anneaux sortait une autre oeuvre adaptée de la littérature Fantasy, Harry Potter, et je dois avouer que même en n'ayant pas lu un seul des tomes de l'oeuvre de J.K. Rowling, je dénigrais copieusement ce titre. Simplement parcequ'il s'agissait alors d'une littérature assez enfantine, à mes yeux, qui ne cessait de faire parler d'elle, je n'avais alors pas totalement quitté l'âge bête, me semble-t-il aujourd'hui, avec du recul.Apparaissant à peu près au même moment au cinéma que le Seigneur des Anneaux, j'en fis fatalement un ennemi à abattre. A tort, je m'en rendis compte bien plus tard.
    Entre-temps, je cherchais désespèrement un palliatif aux Tolkien.Au cinéma, ce fut impossible (Eragon…Donjons et Dragons…mrff…Narnia…), en littérature, pas évident non plus, beaucoup de choses ont été faites et beaucoup trop ne font que copier son univers, mais avec insistance je découvris Elric de Melnibonée, de Michael Moorcock.
    Ca y est! Enfin quelque chose de différent! "Un Conan intellectuel" ai-je pu lire un jours quelquepart, je dirais plutôt un Conan sensible, l'histoire d'un homme maudit par son destin, destructeur de son royaume, en quête de vengeance, Champion Eternel, serviteur du Chaos ("Arioch!Arioch!Du sang et des âmes pour mon seigneur Arioch!"), de la sorcellerie, des invocations, des épées maudites (StormBringer, MournBlade), de la trahison, des dimensions parallèles ont fait à nouveau battre mon coeur!
    Un jours ou l'autre je devrais m'atteler aux Annales du Disque-Monde (et à l'univers de Pratchett d'une manière générale) et aux Conan du grand Robert E. Howard, j'y couperai pas.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243949

    Et puis finalement je me suis mis à regarder Harry Potter en DVD, après tout, après avoir vu Eragon et Donjons et Dragons (mrff…huhuhe…) je pouvais bien regarder de la "Fantasy pour enfants" me dis-je…Le quatrième film était sorti en DVD, j'ai donc vu les quatre premiers films à la suite…Et j'ai plongé…c'était inéluctable m'aurait dit l'agent Smith…J'ai accroché à l'histoire de ces trois amis, les voyant grandir à chaque nouveau film, leurs intéractions avec cet univers, leurs histoires d'amitiés, d'amours, d'emmerdes, leur courage, leurs doutes.Les deux premiers films posaient les bases de cet univers, je les ai trouvés intéressants mais je n'étais pas le public visé, mais avec le troisième film l'univers s'élargit d'un coup à quelque chose de plus noir, mais aussi de plus subtil, ce qui fut confirmé par la suite (Voldemort,la mort, la trahison, la relation Ron/Hermione "je t'aime, moi non plus"…).
    Du coup, t'es piégé, tu vas voir le sixième film trois fois au cinéma…Bah oui, c'est vrai, trois fois…Et depuis le mois d'Août, je me suis mis à la lecture des livres Harry Potter…Les trois premiers en une petite semaine, quatre nuits blanches pour le quatrième…Une semaine durant laquelle j'entendais une chouette ululer dans la rue comme seule ambiance pour le cinquième (ce qui du coup installait justement bien l'ambiance)…La lecture du sixième puis du septième se déroula dans les mêmes conditions, c'est très agréable le ululement d'une chouette à quatre heure du matin, mais au bout d'un mois de nuits blanches, on n'est plus le même homme, ça non…
    Bon et puis je finirai en disant aussi que Emma Watson y est pour beaucoup dans cet intêrét pour Harry Potter, pour être honnête…
    Donc j'ai terminé le volume sept…Je ressens la même chose qu'après avoir fini le Seigneur des Anneaux, ce vide, ce gouffre abyssal, cette étrange sensation mêlée de plaisir d'avoir terminé l'histoire, de la connaître de bout en bout, et de tristesse d'avoir terminé l'histoire, d'être comme abandonné sur le bord de l'autoroute par des amis qui vont vivre leur vie de leur côté.Et cette fois pas de palliatif, pas d'équivalent de Bilbo le Hobbit, du Silmarillion, à Harry Potter, juste un petit digestif, les contes de Beedle le Barde…
    Tant pis…'relirai les tomes…'reverrai les films (Emmaaaaa…)…jusqu'au prochain coup de foudre…comme en amour, on croit que ça ne peut arriver qu'une fois, mais on espère quand même…J'espère…

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Louis-L
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    Louis.L le #243950

    Personnellement je suis un grand fan des annales du disques-mondes que j'ai découvert au départ en jeux vidéos et dont j'adore les bouquins

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243951

    KAAMELOTT ou la valorisation des faibles

    "Des Dux Bellorum, y en a des dizaines, c'est pas difficile d'en être un…Mais une légende, un Héros, ça c'est autre chose. Le vrai Héros, c'est celui dont l'ambition est de restaurer la dignité des plus faibles."
    Voilà en substance ce que César dit à Arturus, voilà l'esprit de Kaamelott, restaurer la dignité des plus faibles."Apporter la Lumière c'est pour que tout le monde y voit, si c'est seulement pour ma pomme j'vois pas l'intérêt!" disait Arthur à Lancelot lors du troisième Livre. Kaamelott met au devant de la scène ceux qui échouent, avec plus ou moins de volonté,pas pour s'en moquer mais parce que c'est ensemble que l'on peut faire quelque chose. De Kadoc ("Elle est où la poulette?") à Arthur lui-même, lors du Livre V:
    "Pour le Graal, j'ai bâti une forteresse moi: Kaamelott ça s'appelle. J'ai été chercher des Chevaliers dans tout le Royaume. En Calédonie, en Carmélide, à Gaunes, à Vannes, au Pays de Galles…J'ai fait construire une Grande Table, pour que les Chevaliers s'assoient, ensemble. Je l'ai voulue ronde, pour qu'aucun d'entre eux ne se retrouve assis dans un angle, ou en bout de table. C'était compliqué, alors j'ai essayé d'expliquer ce qu'était le Graal, pour que tout le monde comprenne. C'était difficile, alors j'ai essayé de rigoler pour que personne ne s'ennuie. J'ai raté, mais je veux pas qu'on dise que j'ai rien foutu. Parce que c'est pas vrai."

    On pourra certainement déceler, en cherchant bien, d'autres thèmes propres à Kaamelott tout au long de la série, du plus léger (les jeux de Perceval, les non-sens et les décalages textuels, les entrainements "Unagi") au plus sérieux (la filiation, le destin, la fragilité et le caractère éphémère des choses importantes ou futiles qui rendent la vie supportable…) en passant par la récurrence numéro un de la série, la Bouffe et les discussions à la vacuité certaine qui l'accompagnent inéxorablement ("C'est pas faux!"). Jamais une série n'aura autant donné l'envie de manger copieusement!

    Mais ce qui caractérise intrinséquement Kaamelott, dans son essence même, c'est bien sa valorisation des faibles, de ceux que l'on traite de cons, de pécores, ceux que l'on ne voit qu'en arrière-plan, au mieux, dans les grands films Hollywoodiens, ceux ou celles qui n'intéresseront jamais Angelina Jolie ou Brad Pitt, trop occupés à sauver le monde pour leur Président, leur Drapeau et la grandeur de leur Pays. En bref celles et ceux qui rendent le monde plus vivable non par leur symbole (très importante la symbolique chez les Américains mais c'est un autre débat.) mais par leurs actes quotidiens tellement banals qu'ils en deviennent insignifiants.
    Les films à spectacle ont oublié à qui ils s'adressaient, ils sont passés de modèle de personnage idéal (droit, faillible, enclin au Juste, homme ou femme du peuple) à modèle de personnage "présentable" (Belle gueule, Brun, bien habillé, bien coiffé, aisé financièrement, patriote, gachette facile, justicier). De manière générale, l'erreur ne lui est pas permise, pas l'erreur de jugement,mais l'erreur de diction, l'erreur de goût, la peau de banane, le lapsus (encore que…), le bafouillage. Et puis l'échec, donc la faiblesse.
    Si Kaamelott met en avant ce genre de personnages qui vont jusqu'à reconnaître leur "bêtise" ("Mais Sire, faut pas prendre c'qu'on dit au sérieux! Vous savez bien qu'on est des cons!" Perceval. Livre V), c'est parce qu'Astier a très bien compris ce qu'était un Héros, un vrai. Il apporte la Lumière aux faibles et restaure leur dignité, il n'agit pas pour une instance supérieure ou même une divinité, sinon il s'appellerait Méléagant et considérerait, comme Lancelot, toutes choses comme insignifiantes, allant donc jusqu'à tuer la première personne venue. Ainsi Alexandre Astier met au premier plan la Raison d'être de la quête d'Arthur, le Graal n'est qu'un instrument, un outil (un vase? Une pierre incandescente? Une corne d'abondance?), le peuple, le chaland, le pêgu, le pécore, c'est lui qui fait vivre sa quête du Graal. Puisqu'Arthur veut apporter la Lumière à tout le monde, Astier met en lumière les plus faibles, les plus faillibles, non pour la galéjade mais pour l'universalité de cet état. Le plus petit dénominateur commun inhérent à l'humanité, c'est bien la faiblesse, ou des fois la connerie. Chacun s'est un jour au moins trouvé dans une situation inconvenante, ou est passé pour un con. Et de se rappeler qu'on a "toujours besoin d'un plus petit que soi", non pour s'en moquer, mais parce que, comme disait Guenièvre, "méfiez-vous des cons, ils vont toujours plus loin qu'on ne pense."

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243952

    J'ai enfin pu m'acheter le dernier "livre" de Kaamelott,vite dévoré, et j'ai pris autant de plaisir sinon plus à le revoir que lors de la diffusion sur m6.
    Niveau bonus, les habituels bétisier et "aux origines de Kaamelott" cotoyaient un making-of de la sixième saison (de deux heures) peu loquace, laconique même, où l'on reste plus spectateur des conditions de tournage et de leurs difficultés (passages d'avions qui ruinent une scène, crises de nerf, problêmes de temps…) sans aucun commentaire, même si on comprend vite que Alexandre Astier, bien qu'étant très attentif aux jeux des acteurs, laisse une bonne marge à l'improvisation.Néanmoins, je trouve qu'il manque des commentaires audio lors des épisodes, ce qui aurait été un plus pour comprendre certaines choses, certains choix, c'est dommage qu'un homme comme Astier, qui est un amoureux des dialogues et d'Audiard, soit aussi silencieux pour sa dernière saison alors que le cinqième livre comportait une longue discussion sur la série et la direction qu'elle prenait…

    Sinon, pour en venir à autre chose, j'ai l'intention prochainement de commencer l'immense saga de Terry Pratchet, les annales du Disque-Monde, en commencant bien sùr par La Huitième Couleur.Dès que j'aurais lu quelques volumes, j'en parlerai, bon c'est pas encore pour tout de suite, quand même…

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Sebulon
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    sebulon le #243953

    J'ai déjà essayé de me lancer dans les annales du disque monde il y a de cela plusieurs années…. sans succès…. Je n'ai pas, mais alors pas du tout accroché. Tellement pas, que je n'ai pas le souvenir d'avoir fini le premier tome.
    J'ai du le laisser sur mon étagère, pensant le reprendre un jour et ben non…..
    Faudrait peut-être que je retente l'expérience ? Car je ne sais même plus pour quelle raison j'ai lâché si vite… gloups !

    Mais bonne lecture à toi quand même ^^

    Baklael
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    Baklael le #243954

    Citation (feanor curufinwe @ 11/05/2010, 15:54)
    Sinon, pour en venir à autre chose, j'ai l'intention prochainement de commencer l'immense saga de Terry Pratchet, les annales du Disque-Monde, en commencant bien sùr par La Huitième Couleur.Dès que j'aurais lu quelques volumes, j'en parlerai, bon c'est pas encore pour tout de suite, quand même…

    Le Disque-Monde pour les noobs

    Un petit lien sympa sur la série. Je te conseille vraiment d'y jeter un œil. Il y a tout : quelle édition choisir, par quel bouquin commencer (apparemment pas par les deux premiers qui seraient assez différents de ce qui se fait par la suite et ne donne pas une bonne idée de ce qu'est vraiment cette oeuvre – ce qui expliquerait pourquoi Sebulon n'a pas accroché -) et d'autres trucs.

    Au passage je compte moi aussi m'y mettre un de ces quatre.

    Baklael
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    Baklael le #243955

    Citation (feanor curufinwe @ 28/10/2009, 18:52)
    KAAMELOTT ou la valorisation des faibles

    “Des Dux Bellorum, y en a des dizaines, c'est pas difficile d'en être un…Mais une légende, un Héros, ça c'est autre chose. Le vrai Héros, c'est celui dont l'ambition est de restaurer la dignité des plus faibles.”
    Voilà en substance ce que César dit à Arturus, voilà l'esprit de Kaamelott, restaurer la dignité des plus faibles.”Apporter la Lumière c'est pour que tout le monde y voit, si c'est seulement pour ma pomme j'vois pas l'intérêt!” disait Arthur à Lancelot lors du troisième Livre. Kaamelott met au devant de la scène ceux qui échouent, avec plus ou moins de volonté,pas pour s'en moquer mais parce que c'est ensemble que l'on peut faire quelque chose. De Kadoc (“Elle est où la poulette?”) à Arthur lui-même, lors du Livre V:
    “Pour le Graal, j'ai bâti une forteresse moi: Kaamelott ça s'appelle. J'ai été chercher des Chevaliers dans tout le Royaume. En Calédonie, en Carmélide, à Gaunes, à Vannes, au Pays de Galles…J'ai fait construire une Grande Table, pour que les Chevaliers s'assoient, ensemble. Je l'ai voulue ronde, pour qu'aucun d'entre eux ne se retrouve assis dans un angle, ou en bout de table. C'était compliqué, alors j'ai essayé d'expliquer ce qu'était le Graal, pour que tout le monde comprenne. C'était difficile, alors j'ai essayé de rigoler pour que personne ne s'ennuie. J'ai raté, mais je veux pas qu'on dise que j'ai rien foutu. Parce que c'est pas vrai.”

    On pourra certainement déceler, en cherchant bien, d'autres thèmes propres à Kaamelott tout au long de la série, du plus léger (les jeux de Perceval, les non-sens et les décalages textuels, les entrainements “Unagi”) au plus sérieux (la filiation, le destin, la fragilité et le caractère éphémère des choses importantes ou futiles qui rendent la vie supportable…) en passant par la récurrence numéro un de la série, la Bouffe et les discussions à la vacuité certaine qui l'accompagnent inéxorablement (“C'est pas faux!”). Jamais une série n'aura autant donné l'envie de manger copieusement!

    Mais ce qui caractérise intrinséquement Kaamelott, dans son essence même, c'est bien sa valorisation des faibles, de ceux que l'on traite de cons, de pécores, ceux que l'on ne voit qu'en arrière-plan, au mieux, dans les grands films Hollywoodiens, ceux ou celles qui n'intéresseront jamais Angelina Jolie ou Brad Pitt, trop occupés à sauver le monde pour leur Président, leur Drapeau et la grandeur de leur Pays. En bref celles et ceux qui rendent le monde plus vivable non par leur symbole (très importante la symbolique chez les Américains mais c'est un autre débat.) mais par leurs actes quotidiens tellement banals qu'ils en deviennent insignifiants.
    Les films à spectacle ont oublié à qui ils s'adressaient, ils sont passés de modèle de personnage idéal (droit, faillible, enclin au Juste, homme ou femme du peuple) à modèle de personnage “présentable” (Belle gueule, Brun, bien habillé, bien coiffé, aisé financièrement, patriote, gachette facile, justicier). De manière générale, l'erreur ne lui est pas permise, pas l'erreur de jugement,mais l'erreur de diction, l'erreur de goût, la peau de banane, le lapsus (encore que…), le bafouillage. Et puis l'échec, donc la faiblesse.
    Si Kaamelott met en avant ce genre de personnages qui vont jusqu'à reconnaître leur “bêtise” (“Mais Sire, faut pas prendre c'qu'on dit au sérieux! Vous savez bien qu'on est des cons!” Perceval. Livre V), c'est parce qu'Astier a très bien compris ce qu'était un Héros, un vrai. Il apporte la Lumière aux faibles et restaure leur dignité, il n'agit pas pour une instance supérieure ou même une divinité, sinon il s'appéllerait Méléagant et considérerait, comme Lancelot, toutes choses comme insignifiantes, allant donc jusqu'à tuer la première personne venue. Ainsi Alexandre Astier met au premier plan la Raison d'être de la quête d'Arthur, le Graal n'est qu'un instrument, un outil (un vase? Une pierre incandescente? Une corne d'abondance?), le peuple, le chaland, le pêgu, le pécore, c'est lui qui fait vivre sa quête du Graal. Puisqu'Arthur veut apporter la Lumière à tout le monde, Astier met en lumière les plus faibles, les plus faillibles, non pour la galéjade mais pour l'universalité de cet état. Le plus petit dénominateur commun inhérent à l'humanité, c'est bien la faiblesse, ou des fois la connerie, chacun s'est un jours au moins trouvé dans une situation inconvenante, ou est passé pour un con. Et de se rappeller qu'on a “toujours besoin d'un plus petit que soi”, non pour s'en moquer, mais parce que, comme disait Guenièvre, “méfiez-vous des cons, ils vont toujours plus loin qu'on ne pense.”


    Je suis tellement d'accord que je ne trouve rien à rajouter… Je considère vraiment le livre V de Kaamelott comme une des meilleures fictions que j'ai eu l'occasion de voir. J'en ai pleuré. Et j'en ai été retourné. Profondément.

    C'est en effet ce que j'attends d'une fiction. Qu'elle me retourne les sentiments. Kaamelott possède ce qu'Avatar par exemple n'a pas. Les épreuves n'y sont pas qu'extérieures. Elles sont internes, les héros sont faillibles dans leur convictions. Ils doutent. Et il y a de la profondeur dans tellement de thèmes abordés. Je me souviendrai toute ma vie du dialogue entre Arthur et Perceval dans le Livre VI. (Dans le dernier épisode celui qui fait le lien avec le lire V)

    “Toutes les baignoires sont le Graal ; tous les suicidés sont le Christ.”

    Probablement la réflexion la plus intelligente que j'ai entendu dans une fiction de divertissement pur (à la base du moins).

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