Bienvenue à l'auberge du Poney Fringant !

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 60)

Posté dans : Délire & Divers

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243976

    En gros, oui, c'est une adaptation honnête du livre, mais qui s'inscrit dans la volonté de Jackson, Boyens et Walsh d'en faire une véritable préquelle à la trilogie du SdA !
    On est donc loin du ton du livre et les Nains sont bien plus intéressants et complexes que dans l'oeuvre originale (si tu l'as lue, attends-toi à du neuf, mais toujours dans l'esprit de Tolkien) ! Personnellement, je préfère cette version à celle du livre sur beaucoup de points, mais je connais des fans de Tolkien qui n'ont pas apprécié !
    Pour ma part, comme je l'ai déjà dit, si l'oeuvre avait été adaptée telle quelle, ce deuxième opus aurait été insupportable à voir, puisque les Nains y auraient été sous-exploités !
    Bref, merci à la Jackson Team d'avoir rendu leurs lettres de noblesse aux Nains ! <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #243977

    Citation (feanor curufinwe @ 17/01/2014 00:22)
    Sinon, j'ai eu aussi à faire aux mêmes réactions en ce qui concerne La Désolation de Smaug.
    Ce n'est pas tant Tauriel qui fait polémique, comme on pourrait le croire, mais le traitement de l'histoire dans ce deuxième volet, qui se démarque effectivement beaucoup de l'oeuvre originale.
    Mais je suis persuadé à 200% que si Peter Jackson et Cie avaient adapté telle quelle cette partie de l'histoire, on aurait eu deux fois plus de plaintes à l'arrivée !


    J'ai entendu pas mal de trucs aussi sur Tauriel et sur la démarcation par rapport à l'oeuvre originale… Perso je n'ai pas lu le bouquin et ne compte pas le lire avant la fin de la trilogie de Jackson, ça m'évite de rentrer dans ces débats moisis. Ce que je sais, c'est que Jackson travaille avec des spécialistes de Tolkien, donc je suis persuadée qu'il fait les choses pour rendre hommage à l'auteur (il ne devrait d'ailleurs plus avoir à le prouver vu son travail sur LOTR).

    Ensuite, je sais que La Désolation de Smaug est un film monstrueux avec un bon scénario, un super rythme, des acteurs excellents, des décors de folie, un dragon sublime et des effets spéciaux qui t'arracheraient des larmes. Ca va être chaud (c'est le cas de le dire 😂) mais j'aimerais vraiment que La Désolation de Smaug remporte l'Oscar des SFX face à Gravity ! Et pourtant Dieu sait que j'admire Gravity, mais quand Smaug va cracher son feu, ou lorsqu'il est en version or… OMG, quel spectacle merveilleux !!! *_*

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243978

    Citation (akiko_12 @ 17/01/2014 02:27)
    J'ai entendu pas mal de trucs aussi sur Tauriel et sur la démarcation par rapport à l'oeuvre originale… Perso je n'ai pas lu le bouquin et ne compte pas le lire avant la fin de la trilogie de Jackson, ça m'évite de rentrer dans ces débats moisis. Ce que je sais, c'est que Jackson travaille avec des spécialistes de Tolkien, donc je suis persuadée qu'il fait les choses pour rendre hommage à l'auteur (il ne devrait d'ailleurs plus avoir à le prouver vu son travail sur LOTR).


    Personnellement, je regrette juste une chose à propos de Tauriel, c'est de lui avoir collé une histoire d'amour. Ce n'était vraiment pas nécessaire, mais comme je l'ai déjà dit, Jackson, Boyens et Walsh n'ont pas choisi la facilité à ce niveau ! C'est ce qui sauve le truc à mon sens !
    Autrement, oui, Ils travaillent avec de vrais spécialistes de Tolkien, et sur plusieurs niveaux, comme par exemple John Howe et Alan Lee aux dessins, qui n'ont pas attendu les films de Peter Jackson pour illustrer l'univers de la Terre du Milieu ! Ou encore au niveau des langues inventées par Tolkien (et il y en a beaucoup, pas juste de l'elfique), là encore, il s'est entouré de vrais spécialistes linguistes reconnus !

    Citation (akiko_12 @ 17/01/2014 02:27)
    Ensuite, je sais que La Désolation de Smaug est un film monstrueux avec un bon scénario, un super rythme, des acteurs excellents, des décors de folie, un dragon sublime et des effets spéciaux qui t'arracheraient des larmes. Ca va être chaud (c'est le cas de le dire 😂) mais j'aimerais vraiment que La Désolation de Smaug remporte l'Oscar des SFX face à Gravity ! Et pourtant Dieu sait que j'admire Gravity, mais quand Smaug va cracher son feu, ou lorsqu'il est en version or… OMG, quel spectacle merveilleux !!! *_*


    Tout est dit !
    Personnellement, j'aimerais que Peter Jackson, Philippa Boyens et Fran Walsh soient récompensés pour l'ensemble de leur travail sur la Terre du Milieu ! Non seulement parce qu'ils ont livré un travail exemplaire en tout point, mais aussi parce qu'humainement, ce sont de grandes personnes ! Et là, je te renvoie aux documentaires accompagnant la version longue du premier Hobbit (si tu as l'occasion de le prendre, jette-toi dessus !) ou même ceux de la première trilogie !

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #243979

    Citation (feanor curufinwe @ 17/01/2014 15:58)
    Autrement, oui, Ils travaillent avec de vrais spécialistes de Tolkien, et sur plusieurs niveaux, comme par exemple John Howe et Alan Lee aux dessins, qui n'ont pas attendu les films de Peter Jackson pour illustrer l'univers de la Terre du Milieu ! Ou encore au niveau des langues inventées par Tolkien (et il y en a beaucoup, pas juste de l'elfique), là encore, il s'est entouré de vrais spécialistes linguistes reconnus !


    J'ai aussi lu dans Illimité (le mag qu'ils donnent à dans les cinéma UGC) que Philippa Boyens était exégète de Tolkien à l'université avant d'être appelée à travailler sur le scénario du Seigneur des Anneaux.
    C'est clair qu'avec un tel staff, ils ne se fichent vraiment pas de l'oeuvre de Tolkien !

    Citation (feanor curufinwe @ 17/01/2014 15:58)
    Personnellement, j'aimerais que Peter Jackson, Philippa Boyens et Fran Walsh soient récompensés pour l'ensemble de leur travail sur la Terre du Milieu ! Non seulement parce qu'ils ont livré un travail exemplaire en tout point, mais aussi parce qu'humainement, ce sont de grandes personnes ! Et là, je te renvoie aux documentaires accompagnant la version longue du premier Hobbit (si tu as l'occasion de le prendre, jette-toi dessus !) ou même ceux de la première trilogie !


    J'aime beaucoup mon édition (la steelbox avec Bilbon) mais il est bien possible que je craque pour la version longue 3D ! <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />
    Pour cette année hélas, le Hobbit n'est nominé qu'en montage son, mixage son et meilleurs SFX – cf la liste ici. A mon avis ça va être très dur, Gravity va sûrement tout rafler ! Même pour les SFX ça va être tendu vu la beauté des images de l'espace, et les effets de Iron Man 3 étaient aussi très réussis.
    Mais, comme toi, j'espère que Jackson, Boyens et Walsh recevront l'année prochaine une récompense pour tout leur travail sur le Hobbit ! Et puisqu'ils n'ont pas nominé “I see fire” en chanson, je suis à 100% pour “Let it go”. 😂

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243980

    Citation (akiko_12 @ 18/01/2014 16:00)
    J'ai aussi lu dans Illimité (le mag qu'ils donnent à dans les cinéma UGC) que Philippa Boyens était exégète de Tolkien à l'université avant d'être appelée à travailler sur le scénario du Seigneur des Anneaux.
    C'est clair qu'avec un tel staff, ils ne se fichent vraiment pas de l'oeuvre de Tolkien !


    C'est vrai qu'elle appelle toujours Tolkien “Professeur Tolkien” lorsqu'elle fait référence à lui dans les interviews !

    Citation (akiko_12 @ 18/01/2014 16:00)
    J'aime beaucoup mon édition (la steelbox avec Bilbon) mais il est bien possible que je craque pour la version longue 3D ! <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />


    Je ne sais pas si tu l'as vu, mais je parle en longueur de l'édition longue et de son contenu dans la page précédente ! ^^

    Citation (akiko_12 @ 18/01/2014 16:00)
    Pour cette année hélas, le Hobbit n'est nominé qu'en montage son, mixage son et meilleurs SFX – cf la liste ici. A mon avis ça va être très dur, Gravity va sûrement tout rafler ! Même pour les SFX ça va être tendu vu la beauté des images de l'espace, et les effets de Iron Man 3 étaient aussi très réussis.
    Mais, comme toi, j'espère que Jackson, Boyens et Walsh recevront l'année prochaine une récompense pour tout leur travail sur le Hobbit ! Et puisqu'ils n'ont pas nominé “I see fire” en chanson, je suis à 100% pour “Let it go”. 😂


    J'imagine que c'est en rapport avec Frozen, ça ! 😂
    Sinon, je ne suis pas étonné que le Hobbit ait si peu de nominations, quand on sait tout ce que Peter Jackson et son équipe ont raflé pour le Seigneur des Anneaux, surtout le Retour du Roi !
    Les gars ont du se dire que ça suffisait bien ! 🙄
    Enfin, en terme de travail et de reconstitution, y a peu de films qui atteignent le niveau du Hobbit.
    On verra ce qui arrivera après la sortie du troisième film.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243981

    Et hop !
    Le voilà enfin, le trailer du dernier film de Peter Jackson sur la Terre du Milieu !
    – Will you have peace or war ?
    – I will have war.

    THE HOBBIT: THE BATTLE OF THE FIVE ARMIES – Official Trailer (2014)
    Excellente idée d'avoir repris la chanson de Pippin (La maison est derrière) ! 😃

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243982

    Arte a commencé à diffuser un documentaire français en cinq parties (tous les dimanches, normalement) ce midi, intitulé A la recherche du Hobbit !

    "Ouvrir un livre de Tolkien, c'est ouvrir cent livres à la fois"

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, nous avons suivi le grand illustrateur John Howe (qui parle un français impeccable), spécialiste de l'univers de Tolkien, que ce soit dans les illustrations des romans du maître comme dans les adaptations cinéma de Peter Jackson, parcourant quelques régions du monde afin de trouver l'inspiration pour reproduire l'univers du créateur de la Terre du Milieu en images.
    On y découvre aussi quelques anecdotes sur Tolkien, casanier patenté et "érudit sans le sou" qui a rarement quitté son Oxford natale, ainsi que les quelques lieux qu'il fréquentait assidûment avec ses amis, son groupe nommé "The Inklings" (dont faisait aussi partie C.S Lewis).
    Enfin, c'est aussi l'occasion pour les profanes de découvrir ses sources d'inspiration !
    Un excellent documentaire, à revoir sur la page replay de la chaîne !

    Autrement, j'ai acheté le BR de la version longue de la Désolation de Smaug à sa sortie ! Si j'ai le temps j'y reviendrai !
    Je suis d'ailleurs en train de regarder les documentaires passionnants sur le tournage et tout ce qui tourne autour, mais je n'en suis pour le moment qu'à la première heure du premier BR bonus (sur deux), qui en compte cinq ! o__O
    Je n'ai pas encore regardé quelle était la durée du deuxième BR bonus, mais si elle est aussi longue, ça promet quelques nuits blanches pendant les vacances de noël !

    Et bien sûr, le troisième et dernier film du Hobbit (La Bataille des Cinq Armées) sort bientôt, le 10 décembre !
    Dernière ligne droite !

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #243983

    Je ne t'ai pas encore remercié d'avoir fait tourner le tuyau pour le docu alors je le fais maintenant, merci Feanor ! 😃
    Je me suis régalée pendant ces trois premiers épisodes, c'est bien fait, intéressant, et John Howe est un dessinateur merveilleux. *_*
    Je ne m'étais jamais penchée sur son travail alors que je l'ai toujours eu sous les yeux avec les couvertures de mon édition du Seigneur des Anneaux. Maintenant, je les contemple d'un autre œil !
    J'ai hâte de découvrir le quatrième épisode, d'autant que Siegfried et compagnie ça me rappelle Asgard dans Saint Seiya. 😂 Je connais le gros de l'histoire mais le gars qui accompagne John Howe est un formidable conteur. Il m'a presque fait redécouvrir Merlin ! J'aurais aimé l'avoir à côté le jour où j'avais traîné mes parents à la forêt de Brocéliande/Paimpol en tentant de les intéresser aux légendes arthuriennes. 😂

    Sinon, qui a été voir La Bataille des Cinq Armées ?! Perso c'est fait, et je compte bien y retourner sous peu.

    J'ai beaucoup aimé ce troisième film. Sur le moment, j'ai franchement été consternée par cette bataille, elle apparaît pour des motifs tellement idiots ! comme toutes les guerres du monde réel en fait, la faute à la convoitise et à soif de pouvoir.
    L'attitude de Thorin est détestable, mais donne lieu à une magnifique séquence où il se voit glisser dans le gouffre, rongé par le mal de Smaug. Les combats finaux m'ont surprise car je pensais que Tauriel mourrait et pas Kili, et que Thorin s'en sortirait. J'ai été assez déstabilisée par ces morts, et finalement, cela m'a laissé une excellente impression.
    Le ton du film est parfois léger (Legolas qui “monte les escaliers” !), et d'autres fois j'ai eu le sentiment que le récit était plus réaliste/plus grave que Le Seigneur des Anneaux. J'ai trouvé très bon que Thorin se reprenne et finalement ne s'en sorte pas. Ses forces et ses faiblesses le rendent très humain, très attachant.
    J'ai beaucoup aimé le traitement de la relation Tauriel/Kili, mais aussi Tauriel/Legolas, Legolas/Thranduil, Bilbon/Thorin et Thorin/Smaug (si l'on peut dire). La psychologie et le ressenti des personnages ne sont pas étalés très visiblement, mais quelques gestes et phrases font mouche. Au-delà du spectaculaire de la bataille, c'est cette finesse et cette profondeur qui m'ont plu dans ce troisième volet.
    J'en profite pour mentionner l'émouvante chanson et l'émouvant clip The Last Goodbye de Billy Boyd. Cela fait des jours que je n'arrive plus à me la décoller de la tête !

    Si je considère toute la trilogie, La Désolation de Smaug restera tout de même mon volet préféré, comme ce fut le cas des Deux Tours. Pourquoi ? Tout simplement parce que mes personnages préférés sont Bilbon et Smaug et qu'on voit moins notre petit Hobbit dans le dernier volet (pour Smaug, je ne ferai pas de commentaire 😂). La séquence au coeur de la montagne est pour moi le must absolu entre l'or, notre cambrioleur en action, et ce fameux dragon qui se dévoile dans toute sa splendeur. Et puis, je n'aime pas les fins car il faut dire adieu à un univers et ça, je n'en ai pas envie ! T_T
    Me reste plus qu'à me rabattre sur le livre, que j'avais mis de côté pour ne pas être spoilée. Il paraît que le style est bien plus accessible que LOTR, j'espère que c'est bien le cas… car LOTR m'a laissé un souvenir cuisant, et je ne l'ai plus repris depuis mon adolescence ! (je devrais retenter d'ailleurs, sait-on jamais. Si j'ai vaincu la Communauté une fois, je peux la vaincre à nouveau, non ?!).

    > Et hop je mets deux-trois photos que j'aime pour égayer. Bard vs Smaug, est-ce que c'était pas du lourd, ça ?! *_*

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243984

    Pour le docu sur Arte, pas de quoi ! ^^
    Je suis comme toi, je le trouve passionnant ! 😃
    Sinon, j'ai vu la Bataille des Cinq Armées aujourd'hui même, à 17h00 !
    Et je partage là encore ton enthousiasme ! Je finis de lire une énième fois Bilbo le Hobbit (c'est aussi accessible qu'un Harry Potter ! ^^ ) et je viens ensuite parler du film et de tout ce qui m'a fait quasiment hurler de joie (dont une certaine Elfe, aussi belle et terrible que l'aurore et aussi forte que les fondements de la terre, si tu vois de qui je parle ! 😃 ) !
    Après avoir revu ce film (je retournerai le voir, c'est certain), je compte bien me repasser tous les films et relire aussi le Silmarillion, désespérant de ne peut-être jamais avoir d'adaptation au cinéma, mais me réjouissant de bientôt voir les 6 films à la suite, sans qu'il n'y ait de délimitation entre les 2 trilogies (comme c'est le cas avec Star Wars, même si j'adore les deux trilogies de Lucas) !

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #243985

    Citation (feanor curufinwe @ 18/12/2014 02:21)
    Et je partage là encore ton enthousiasme ! Je finis de lire une énième fois Bilbo le Hobbit (c'est aussi accessible qu'un Harry Potter ! ^^ ) et je viens ensuite parler du film et de tout ce qui m'a fait quasiment hurler de joie (dont une certaine Elfe, aussi belle et terrible que l'aurore et aussi forte que les fondements de la terre, si tu vois de qui je parle ! 😃 ) !


    Pour sûr je vois, elle a une p*tain de classe !!! *_*

    Citation (feanor curufinwe @ 18/12/2014 02:21)
    Après avoir revu ce film (je retournerai le voir, c'est certain), je compte bien me repasser tous les films et relire aussi le Silmarillion, désespérant de ne peut-être jamais avoir d'adaptation au cinéma


    Qui sait, peut-être qu'un jour ça se fera ? Sur la page Facebook de Peter Jackson, nombre de gens le supplient en ce sens, en tous cas.

    Hâte de lire ton commentaire !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243986

    Citation (akiko_12 @ 18/12/2014 15:49)
    Qui sait, peut-être qu'un jour ça se fera ? Sur la page Facebook de Peter Jackson, nombre de gens le supplient en ce sens, en tous cas.


    J'imagine qu'à un moment, l'oeuvre passera dans le domaine public ! Mais même comme ça, rien n'est sûr !
    De plus, Christopher Tolkien n'est pas du tout fan des adaptations faites par Peter Jackson ! Bref, ça va être un chemin semé d'embûches !
    Je suis d'ailleurs admiratif de Jackson ! Il a récemment déclaré que dans deux ou trois ans, il serait tout-à-fait d'avis de partir à l'aventure d'une nouvelle adaptation d'un livre de Tolkien ! ^^
    Lui qui en a pas mal bavé pendant la production des deux trilogies !

    Citation (akiko_12 @ 18/12/2014 15:49)
    Hâte de lire ton commentaire !


    Merci, ça devrait se faire d'ici ce week-end ! ^^
    J'adore parler de Tolkien et des adaptations de Peter Jackson, et il faut aussi que je revienne sur la version longue de la Désolation de Smaug, ainsi que les BR bonus ! 😃

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #243987
    Le Hobbit
    La Bataille des Cinq Armées

    “La bataille fut terrible. Ce fut la plus horrible de toutes les expériences de Bilbon et celle qu'il détesta le plus sur le moment _ ce qui revient à dire celle dont il fut le plus fier et qu'il aima le plus rappeler longtemps après, bien qu'il n'y eût joué qu'un rôle tout à fait effacé.”

    Pour l'histoire, pas de surprise, le film reprend au même point où il s'était arrêté l'année dernière : Smaug s'envole vers Lacville, ayant la ferme intention de brûler la ville et ses habitants avec, histoire de faire bonne mesure. Et puis on embraye sur le dernier grand évènement du livre, qui donne son titre au film, la bataille des cinq armées !

    A l'origine, le terme de “cinq armées” désigne les Hommes, les Elfes, les Nains, les Orques et les Loups (ou Wargs). Mais ici, Jackson, Boyens et Walsh optent plutôt pour deux armées d'Orques différentes : Celle qui vient de Gundabad (capitale des Gobelins) et celle qui vient d'Angmar, apportant à l'intrigue plus de suspense et de rebondissements.
    Et la bataille est véritablement épique. Et brutale, et violente. Et bien que l'on puisse par moments déceler quelques points communs visuels avec le Seigneur des Anneaux (particulièrement le Retour du Roi) dans le traitement des combats, la bataille des cinq armées se démarque totalement de ce que Peter Jackson a réalisé précédemment.
    Il me semble que Jackson n'est jamais allé aussi loin dans la représentation du chaos et de la sauvagerie de la guerre. Les morts sont brusques, sans avertissement, brutales et sans grandes cérémonies, que ce soit dans la mise en scène comme dans la couverture musicale.
    Les scènes de mêlée sont nombreuses ! Chaque cadrage de cette grande bataille est surchargé d'Elfes, de Nains, d'Orques, d'Hommes ! Et pourtant, il n'y a rien de brouillon dans la mise en scène, chaque race est facilement identifiable, que ce soit dans la façon de combattre comme dans les postures.

    Ainsi, les Nains, grands oubliés de la trilogie de l'Anneau (mais c'est aussi le cas dans les livres), sont enfin mis en avant ! Pour la première fois, le spectateur découvre à quoi ressemble une armée de Nains redoutables, menés par le terrible Daïn, qui démontre à la perfection, au cours d'une scène anthologique, que la race des Nains a été modelée dans la pierre ! Distribution de coups de boule gratuite ! 😂

    Et du côté de la compagnie de Nains que l'on suit depuis le premier volet, on n'est pas en reste, comme l'atteste cette scène où Thorïn se lance dans la bataille. On n'est alors pas très loin du “Pour Frodon” chuchoté d'Aragorn dans le Retour du Roi (même si, soyons honnêtes, rien ne surpassera jamais le “Pour Frodon” chuchoté d'Aragorn ! Rien !) !
    Remplie de moments épiques, cette bataille constitue le point central de ce troisième opus.

    Mais malgré l'évident savoir-faire dont Jackson a fait preuve dans les scènes de bataille rangée de ce dernier opus, il décide pourtant de prendre à contre-pied le spectateur, même l'habitué à ses réalisations, en faisant volontairement l'impasse sur la bataille principale à son moment le plus important, le plus décisif, pour se concentrer exclusivement sur Thorïn et quelques-uns de ses compagnons, alors qu'ils s'écartent du champ de bataille pour partir à la rencontre d'Azog.
    Dans le roman, la bataille est, il est vrai, assez vite réglée, subissant une ellipse accompagnant le malencontreux évanouissement de Bilbon, l'histoire reprenant donc au moment où le Hobbit se réveille. Si Bilbon subit quasiment le même sort dans le film ([Cépalheure]il survit à la fin ! ^^[/Cépalheure]), ce clin d'oeil permet ici de déplacer le nerf du combat vers Azog, et évidemment Bolg, dans des face-à-face attendus depuis le premier et le deuxième film, apportant au film une dimension plus personnelle, tragique, au roman de Tolkien, même si le résultat est le même !
    La mise en avant du conflit des Nains, des Elfes et des Hommes met au second plan deux des personnages les plus importants de cette trilogie. Ainsi Bilbon est plus en retrait que dans les deux premiers épisodes, à l'image du roman, mais quelques scènes mettent cependant à l'honneur le talent de Martin Freeman, comme lors de sa confrontation avec Thorïn.
    Il en va de même pour Gandalf, à l'image de cette scène de la première partie du film où il est éclipsé par Saroumane (si, si !), Galadriel et Elrond au cour d'une des scènes les plus jouissives des deux trilogies réunies, avec un aperçu du côté sombre de la Dame de Lórien ! (elle sait y faire, ma nièce ! 😎 Pour plus de détails, lire le Silmarillion !)
    Il y a d'ailleurs une scène étonnante et amusante, réunissant Gandalf et Bilbon, les deux laissés pour compte, dans un moment en complet décalage avec tout le reste du film, une scène sans paroles, de repos et de fumage de pipe (je parierais pour de l'herbe de la Comté), nous ramenant à la Communauté de l'Anneau !

    La folie de Thorïn, la relation Elfes-Nains, le côté détaché de Thranduil, le conflit de Legolas avec son père, l'héritage de Barde, le Nécromancien, tous ces aspects sont aussi développés dans le film, de manière plus ou moins détaillée, et apportent à l'intrigue autre chose qu'une simple bataille rangée. Ces moments ne servent pas seulement de respiration pour le scénario et le spectateur, ils enrichissent l'intrigue de la trilogie, lui apportent plus de subtilité que ce qui aurait pû être attendu, à l'image de la chanson de fin, The Last Goodbye chantée par Billy Boyd.
    Ils marquent non seulement une conclusion à la trilogie du Hobbit, mais ils alimentent également la trilogie précédente, appuyant certains aspects à venir concernant le background de l'univers de Tolkien !
    De fait, ce dernier épisode du Hobbit raccroche admirablement les wagons sur plusieurs points avec la trilogie de l'Anneau, d'une manière plutôt subtile, sans gros sabots et références lourdes, juste dans le subtile (le gland de Bilbon, la discussion entre Legolas et son père, le regard de Saroumane, les aigles, le déclin de Galadriel, entre autres exemples).
    Pour tenter une comparaison hasardeuse (et bien que j'en sois fan), c'est mieux amené que dans la deuxième trilogie Star Wars, qui avait pourtant su proposer de bonnes choses dans le domaine (comme le traitement de Palpatine).

    Et au milieu de tout ça, subsiste un personnage inventé spécialement pour le film (même si ce n'est pas le seul, à l'image des filles de Barde ou du conseiller du Maître de Lacville), dont on pouvait légitimement s'attendre à quelque funeste destin : Tauriel, personnage au final fascinant. Sa découverte de sentiments amoureux et le côté inachevé de son histoire (sur plusieurs points de vue) lui apportent une touche mystérieuse quant à sa place dans l'univers de la Terre du Milieu ! Même si j'espère que la version longue sera plus loquace à son sujet, je dois dire que j'ai bien aimé cet aspect inachevé ! C'est tout au crédit de Peter Jackson, Philippa Boyens et Fran Walsh de ne pas avoir voulu trop appuyer sur cet aspect des choses. Ils prennent ainsi à contre-pied nombre de fans qui voyaient venir les choses gros comme une maison pour ce personnage. Excellente surprise !

    Au final, ce troisième volet clôt l'aventure en Terre du Milieu de Bilbon de manière épique, c'est une certitude ! Et bon dieu de bon sang de bois, enfin, les Nains ne passent plus pour les comiques de service (à mes yeux, le seul défaut de la trilogie de l'Anneau était le traitement de “comic relief” donné à Gimli, fils de Gloïn) !
    S'il y a aussi quelques moments d'émotions, fortes et intenses, on n'est pas sur le même niveau d'intensité émotionnelle qu'avec le Retour du Roi, s'il fallait vraiment comparer les deux trilogies, ce qui est très hasardeux, et injuste.
    La Bataille des Cinq Armées (et par extension la trilogie du Hobbit en elle-même) a sa propre signature, sa propre patte, et est suffisamment originale pour ne pas avoir à être comparée à son illustre prédécesseur.
    C'est une conclusion épique et émouvante de l'oeuvre de Jackson, Walsh et Boyens qui, quoi que l'on en pense, reste fidèle à l'oeuvre de Tolkien, à l'image d'une trilogie qui aura proposé avant tout une “préquelle” riche, divertissante, et remplie de personnages attachants, autant que d'évènements qui font honneur au cinéma moderne (et qui savent aussi rendre hommage au cinéma d'aventure du siècle dernier) autant qu'à la littérature Tolkien-esque !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #465513

    A l’occasion de l’exposition parisienne qui lui est consacrée à la galerie Arludike, le site Daily Mars propose une interview intéressante de John Howe, illustre illustrateur en Heroic Fantasy, et plus particulièrement de l’univers de Tolkien, ayant également brillamment participé à la conception graphique de cet univers à travers l’hexalogie de Peter Jackson, aux côtés d’Alan Lee.

    #Interview John Howe

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #534461

    Vu, revu et jesaiplucombien d’autres fois revu depuis un mois, Princess Bride, et j’arrive pas à croire que je sois passé à côté de ce film depuis sa sortie en 87 ! Et c’est pas comme pour Dark Crystal que j’avais eu à plusieurs reprises l’occasion de voir mais que j’ai laissé passer, non, pour Princess Bride, Je n’en ai entendu parler pour la première fois que très tardivement, et J’ai pas souvenir d’une seule diffusion télé. Donc je suis cette fois passé totalement à côté !
    Bref, vu sur Paramount Channel et en suis tombé amoureux dès le début, acteurs excellents (parmi d’autres tout aussi talentueux mais moins connus, Fred Savage, Peter Falk, André le Géant, Robin Wright totalement méconnaissable), répliques mémorables et VF excellente (“Je veux que tu me rendes mon père, fils de pute !”), écriture aux oignons, un ton unique et des situations inattendues, le film sait mélanger avec efficacité sérieux et parodie, y a pas un pet de travers, c’est un classique indémodable, un film culte, et J’ai dû attendre 35 ans pour le voir !? Mais quel con… -_-

    Et ma nièce de 9 ans adore aussi, surtout les passages au langage peu châtié.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535144

    Le Seigneur des Anneaux – Les Anneaux de Pouvoir, la série Amazon Prime du moment, a bien fait parler d’elle depuis des mois. La diffusion de la première saison a commencé, il fallait que je vois ça…

    Épisodes 1 et 2 :

    Je comprends pas cette volonté de vouloir qu’une oeuvre plus vieille que tous ceux qui ont travaillé sur cette série et qui parle de Fantasy dans un monde inventé et construit dans ses moindres recoins par un homme passionné, érudit et habité, reflète le monde actuel…
    C’est pourtant pas compliqué de trouver des oeuvres de Fantasy qui jouent bien plus la carte de la diversité, comme Conan, Elric, The Elder Scrolls par exemple. Sont-ils à ce point ignorants et prétentieux de croire que c’est grâce à leur série que des gens non-caucasiens pourront découvrir le monde de Tolkien, que jusqu’à présent ses livres et les films de Peter Jackson n’ont connu le succès qu’en occident ?
    Ça c’était la partie rage extériorisée.
    J’ai tellement voulu aimer cette série depuis son annonce, mais au fur et à mesure des annonces, des déclarations d’intention des responsables (dont la fameuse tirade sur la volonté de refléter le monde actuel, quelle absurdité), et des libertés prises avec la mythologie de Tolkien, j’ai littéralement perdu tout espoir.

    Cependant, j’ai quand même décidé de voir cette première saison, de laisser le bénéfice du doute à cette fan fiction au budget faramineux.

    Mais sous quel angle juger la série ? De l’adaptation ? Ou juste sur ce qu’elle raconte en elle-même ?
    Pour les deux visions, mon point de vue rapide. Adaptation complètement hors-sujet, catastrophique et irrespectueuse de l’oeuvre de Tolkien sur de nombreux points.
    Pour ce qu’il en est de la série en elle-même, c’est aussi chiant qu’inintéressant. Pour l’instant en tout cas.

    Après je développe un peu, mais l’idée générale est là, sur les lignes au-dessus.

    Je vais tout de même commencer par les points positifs, c’est beau, et la partie musicale est dans l’ensemble réussie, surtout lorsqu’on repompe les compo des films.

    Pour le reste, le fond donc, c’est vide, plat et ennuyeux.
    Bien sûr je vais faire l’impasse sur le casting Benetton, qui fait se poser à lui seul pas mal de questions rien qu’au niveau de la cohérence de l’univers dans ce qui est clairement un “prologue” aux deux trilogies de Peter Jackson. Ils voulaient nous livrer un monde de pure Fantasy qui “reflète le monde actuel” ils l’ont fait, aussi stupide que soit cette proposition aberrante à la base.
    Bref, une fois mis de côté ce choix casse-gueule, qu’est-ce qu’on retire de ces premiers épisodes ? Les Nains sont ce qui ressort de moins massacré du monde de Tolkien, déjà.
    Les Elfes en revanche, ça fait mal. Galadriel en particulier, transformée en une horrible Mary-Sue aussi imbue de son importance qu’irritante, méprisante et invincible. C’est une caricature de la vraie Galadriel. Celeborn, son mari depuis le Premier Âge, n’est jamais mentionné, pas plus que le fait que c’est lui et Galadriel qui ont fondé le royaume des Elfes Forgerons en Eregion, ni qu’ils se sont installés dans ce qui devint ensuite la Lothlórien. Mais je m’égare, faut pas que j’oublie, fan fiction…
    En passant je soupçonne fortement la caractérisation de Galadriel d’être à la base de l’éviction de Tom Shippey de la supervision de la série.
    Celebrimbor a une tête de vieux, ce qui est un nonsens total.
    Pour Elrond, j’attends de voir ce qu’il se passera en Eregion.

    L’histoire des hobbits (en plein Deuxième Âge, mais… ?), c’est complèteme… fan fiction-fan fiction-fan fiction, rappelle-toi… c’est très loin du travail de Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens, les personnages sont tellement survolés que je m’en foutais royalement.

    Les seuls passages qui ont retenu mon attention, c’était le moment où Galadriel était partie pour traverser l’équivalent de l’océan atlantique à la nage (LOL), en particulier l’attaque du ver, et la description du royaume de Khazad-Dûm. Pour le reste c’était relativement chiant, des transitions fades, des acteurs fades, des dialogues sans aucun sens (on prend tellement le spectateur pour un con que les personnages arrêtent pas de décrire ce qu’ils font ou ce qu’on voit déjà), pas la moindre rupture de ton dans la narration, ce monde ne vit pas, on a juste l’impression que tout le monde est constipé avant la prochaine guerre contre Sauron, même les hobbits serrent les fesses, un comble !

    Les dialogues sont tellement nuls et risibles (en particulier ceux des Elfes : “tu sais pourquoi une pierre coule et pas un bateau ?” / “l’atmosphère est si maléfique que nos torches brûlent à peine…” mais qu’est-ce qu’ils fument en salle d’écriture ?!) que je ne doute pas une seconde qu’ils vont engendrer des tonnes de gif et de memes !

    Et j’annonce, si le clodo c’est Gandalf, je vais exploser. De rire ou de colère, je sais pas encore, mais je vais exploser.

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    Xanatos
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    Xanatos le #535145

    Bah punaise !

    Ta critique de la série live du Seigneur des Anneaux ne donne vraiment pas envie de la voir !

    D’ailleurs pour être franc avec toi, autant j’aime beaucoup les trilogies de Peter Jackson adaptant deux des oeuvres phares de Tolkien, Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, autant la série live ne m’attirait guère.

    Pourtant, généralement, je n’ai rien contre les spin off.

    J’adore Batman la Relève qui est pour moi une excellente série animée et la digne suite futuriste de ce chef d’oeuvre qu’est Batman the Animated Series.

    J’idolâtre La Légende de Korra fantastique suite de la fabuleuse série animée Avatar le Dernier Maître de l’Air.

    Et, évidemment, j’adule Better Call Saul sûrement la meilleure série live spin off de l’histoire de la télévision américaine qui s’est avérée être aussi brillante que la série mère Breaking Bad.

    Mais une série préquelle du Seigneur des Anneaux ? Quel intérêt franchement ?

    Les films de Peter Jackson se suffisent à eux mêmes !

    Et visiblement, d’après ce que tu dis, le portrait psychologique des personnages majeurs des romans et des films est totalement aux fraises (effectivement, Galadriel est beaucoup plus sage dans les films et n’a pas le même tempérament que dans cette série).

    Après pourquoi systématiquement ancrer dans notre époque actuelle une oeuvre d’antan ? Pour “qu’elle soit en phase avec notre temps” ? Ce n’est pas toujours pertinent car au contraire cela ne contribuera à rendre cette nouvelle adaptation que bien plus “datée” dans les années à venir !

    Je ne suis pas nécessairement contre une modernisation d’une nouvelle adaptation, à condition que cela serve le propos de l’histoire.

    C’est ce qu’est brillamment parvenu à faire Masaaki Yuasa avec l’excellente série animée Devilman Crybaby où, certes, il a ancré Akira Fudô/Devilman dans notre époque actuelle, mais il n’a aucunement éludé ou dénaturé la force évocatrice puissante du chef d’oeuvre de Go Nagai, et, effectivement, certains humains emploient la technologie actuelle (les réseaux sociaux) pour satisfaire leurs bas instincts les plus primaires, rejoignant le message originel de Nagai dénonçant les pires travers de l’humanité dans son manga.

    Et comme tu l’as dis avec justesse, il y a d’autres oeuvres phares d’Héroïc Fantasy qui auraient mieux fonctionné avec une réactualisation sans galvauder l’essence de l’oeuvre d’origine comme Conan le Barbare.

    J’espère pour toi, que la série ira en s’améliora mais au vu de tes propos sur les premiers épisodes, ça semble à priori mal barré !

     

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535162

    Je voudrais pas t’inciter à ne pas la voir, j’ai lu des commentaires plus positifs sur ces deux épisodes (en général venant de gens qui n’ont pas lu les livres de Tolkien), mais si à la base tu n’es pas intéressé, et je te comprends, je ne peux que te recommander de passer ton chemin.

    On a beaucoup fustigé Peter Jackson pour sa trilogie du Hobbit (avec le recul, je pense qu’effectivement deux films auraient largement suffi, le troisième fait beaucoup dans le remplissage), notamment dans le traitement des scènes d’action qui virent parfois trop dans le sur-spectaculaire, ou encore pour l’introduction de personnages inutiles à l’intrigue et/ou inventés (Tauriel) ainsi que des intrigues rajoutées.
    Mais jamais il n’a défiguré les personnages et déformé les histoires d’origine. Là on a atteint un cap de malhonnêteté et d’irrespect incroyable. Même les jeux L’Ombre du Mordor et L’Ombre de la Guerre qui se permettaient de créer des nouvelles histoires le faisaient en respectant le lore des livres au maximum. Y avait de grosses inventions et quelques interprétations très tirées par les cheveux (notamment dans L’Ombre de la Guerre avec les Nazgûl), mais rien qui manquait véritablement de respect. Le jeu assumait de plus totalement son statut de fan fiction.

    Là on te fait croire que c’est vraiment le même univers que celui du Seigneur des Anneaux.
    Et le plus terrible c’est vraiment ce qu’ils font de Galadriel, l’un des deux Elfes les plus importants du monde de Tolkien, avec Fëanor. Un personnage connu autant pour sa force que pour sa bienveillance, qui n’a été en guerre qu’une seule fois et qui n’a jamais vécu par l’épée. Là on en fait une princesse guerrière qui n’écoute personne et qui a toujours raison, qui ne dégage pas le moindre sentiment et n’a aucune patience. C’est semble-t-il le personnage principal de la série, et c’est la pire trahison que la série opère envers cet univers.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535388

    Épisode 4 :
    «- Comment vous dites que ça s’appelle déjà ?
    – “Les Anneaux de Pouvoir”.
    – Encore un nom à coucher dehors.
    – Comment voulez-vous que ça s’appelle ?
    – Ils auraient pu se creuser la tronche pour trouver un autre nom, en rapport avec c’qui s’passe dans la série… je sais pas moi, “Chevaliérisation de Galadriel” ? Quoi, c’est déjà pris ?»

    Moitié de la première saison atteinte et pas beaucoup de changements. Une écriture médiocre, des dialogues dignes de Santa Barbara, de grosses libertés voire des contradictions totales avec les écrits de Tolkien, des scènes d’une gênance (“la tempête en Galadriel”, “les Elfes qui vont voler vot’travail”, la mère célibataire qui mène son “peuple” dans le gouffre de He… dans le camp fortifié des Elfes Sylvains, la poursuite dans les bois au ralenti, les Orques infoutus d’utiliser leurs arcs quand il le faut, Arondir qui attrape des flèches en plein vol, la fin de l’épisode qui amène la série en totale fan fiction), des acteurs au rabais, une Galadriel toujours aussi insupportable et un ennui profond. Restent une DA revue à la hausse et une BO de qualité, mais que ça manque de coeur et de vie, que c’est laborieux, que c’est chiant.

    Je donnerai mon avis définitif à la fin de la saison, mais ça risque d’être très salé.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #535756

    Nous voici arrivés au terme de la première saison de la série qui se réclame de l’univers de Tolkien, Rings of Power.
    Je vais donner ici mon ressenti personnel sur tous les trucs qui m’ont déplu et qui ne vont pas avec l’univers de Tolkien dans cette série qui était “censée être l’élue c’était toi”, et qui au final a simplement fait sa tambouille sans se soucier de la richesse du matériau d’origine qu’elle a préféré mettre sur le bas-côté.
    Prenez ceci comme ma catharsis après avoir enduré près de 9h20 des insoutenables récits de gens fort détestables.

    Mais il faut que je commence par exprimer ce que représente Tolkien pour moi, histoire qu’on comprenne que ce n’est absolument pas de la récupération ou de l’opportunisme pour simplement en faire un symbole de lutte contre le wokisme qui gangrène la culture populaire de ces dernières années. Ça pourrait, mais c’est pas ça.
    C’est simplement que l’univers de la Terre du Milieu est très cher à mes yeux depuis que je l’ai découvert au milieu des années 90, autant pour des raisons très personnelles que pour le voyage qu’il m’a offert. Pas juste dans le monde de Tolkien, mais dans celui de la littérature en général, parce que je ne trouvais aucun intérêt à lire des livres avant Tolkien, et que la passion qu’il m’a transmise s’est répandue comme une traînée de poudre, en particulier dans le monde de la Fantasy, mais aussi au-delà. Bref, ce texte à lui seul justifie la présence de ce post dans ce topic (billevesées, tout ça). ^_^

    Autant prévenir, je ne vais pas me lancer dans un texte super structuré, parce que je n’en ai plus le courage, alors ça risque d’être une litanie de ce que je considère comme les plus gros défauts de la série. Désolé d’avance ! -_-
    Et bien entendu, ça va révéler quelques intrigues (j’ai en revanche évité les gros spoilers de la série télé).
    Alors, qu’est-ce qui va pas dans Rings of Power :

    – L’écriture, les dialogues qui trop souvent essaient d’imiter le lyrisme de l’oeuvre de Tolkien au travers d’allégories fumeuses (dans lesquelles on apprend par exemple la différence entre un caillou et un bateau… “le caillou coule parce qu’il regarde vers le bas tandis que le bateau flotte car il a la tête haute, il regarde vers le haut” sic) ou pire, essaient de faire du Game of Thrones lorsqu’ils sortent une devise pour les Númenoriens (“la mer a toujours raison”).
    L’absence d’explications ou d’exposition (par les mots ou simplement par la présentation des habitudes et coutumes des peuples présentés), cette manie de toujours répondre à côté quand un personnage pose une question, histoire de se donner une fausse épaisseur ou une espèce de gravité. Et le fait que les personnages semblent utiliser perpétuellement l’option “voyage rapide” des Elder Scrolls pour se déplacer d’un point à l’autre de la Terre du Milieu, tout cela n’aide pas non plus à rendre ce monde crédible, cohérent et tangible. Parce que non, “refléter le monde actuel” n’est pas une justification valable pour impliquer les spectateurs, d’où qu’ils viennent.
    Les heureux hasards sont monnaie courante, et même toute la structure de la série repose sur ces coïncidences. Dans le deuxième épisode Galadriel est contrainte de traverser à la nage un océan pour revenir en Terre du Milieu. Heureux hasard, elle tombe sur un groupe de naufragés essayant de survivre sur la carcasse d’un navire attaqué par un monstre, puis, autre heureux hasard, ils finissent par croiser un navire Núménorien. C’est une situation qui arrive trop souvent : Untel est sauvé parce qu’il rencontre tel autre au bon moment, des hasards plus ou moins différents se succèdent; le jour se lève au bon moment lorsque des Orques vous poursuivent; la cavalerie arrive au bon moment lorsque les choses empirent; untel essaie de trouver une porte cachée, il se trouve que la façon de la trouver est indiquée dans une chanson d’enfants entendue quelques temps avant. C’est pas juste une ou deux fois dans ces huit épisodes, c’est un schéma récurrent dans chaque épisode.
    Les gens qui regardent cette série sans jamais avoir ouvert un seul livre de Tolkien aimeraient certainement en savoir plus sur ce Morgoth, sur le frère de Galadriel (il me semble même que son nom n’est jamais cité dans la série, ce qui est une aberration), sur l’histoire de Númenor, sur l’inimitié entre Eldar et Edain, sur la rébellion des Noldor, sur les Silmarils, mais on leur refuse ce droit en extrapolant exagérément et en restant flou sur des détails importants de l’histoire de cet univers. On les cite mais sans jamais les conter. Comment voulez-vous accrocher le spectateur lambda avec ces demi-informations ? Comment voulez-vous qu’il s’investisse de cette manière ?

    – De fait, la chronologie du Deuxième Âge est complètement foutraque et incompréhensible, et on greffe des évènements inventés qui peuvent même contredire ceux du Seigneur des Anneaux.
    J’ai pas de souci avec le fait que la chronologie soit compressée pour pouvoir raconter une histoire dans ce format, mais ça ne signifie pas qu’il faille raconter des évènements dans le désordre ou s’amuser à les changer pour qu’ils s’adaptent au récit que veulent faire les scénaristes. Un exemple, Tar-Miriel, la régente de Númenor, est née presque 2000 ans APRÈS la forge des Anneaux de Pouvoir. Ici, ils n’ont même pas encore été forgés… pas tous en tout cas. Et mieux, on commence par forger ceux qui sont normalement forgés en dernier avant la création de l’Anneau Unique…
    On pourra me rétorquer que Peter Jackson en a fait autant avec la mort de Saroumane dans la version longue du Retour du Roi, mais l’ex Magicien Blanc n’avait plus de rôle à jouer à ce moment du récit (le saccage de la Comté après la mort de Sauron n’ayant pas lieu dans le film, et malgré ça il finit de la même manière que dans le roman), alors qu’ici on bouleverse la chronologie uniquement pour une raison que je ne m’explique pas.
    Selon la Tar-Miriel de la version série télé, 6 des 7 Palantíri (les pierres de vision) auraient été perdus, ce qui est faux. C’est au Tiers-Âge, après qu’ils aient été amenés en Terre du Milieu par Elendil, que la majorité des pierres ont été perdues. Du coup, Denethor et Saroumane auraient créé de nouvelles pierres, ou celles-ci ont miraculeusement dérivé des côtes de Númenor jusqu’en pleine Terre du Milieu ?! Elles ont dû lever la tête, ce qui leur a permis de flotter comme des bateaux… -_-
    Et il y a d’autres exemples de ce style.

    – Les Hobbits sont détestables et hypocrites : Dans la série, les Pieds Velus clament à tue-tête quelque chose comme “personne n’est abandonné ou laissé sur le bas-côté” et ont un rituel de souvenir de leurs morts lors duquel à chaque citation d’un nom, tout le monde dit “nous t’attendons”, sauf qu’on apprend peu avant qu’ils abandonnent sans la moindre hésitation l’un d’entre eux à la moindre faiblesse ou anicroche (genre une roue voilée), et qu’ils ne font jamais preuve d’entraide ou de solidarité. Comment sont-ils parvenus à rendre les Hobbits détestables ?

    – Dans l’univers créé par Tolkien, on décrit très souvent les Elfes comme “les belles gens”, on les dépeint également comme des anges, or les Elfes ne dégagent ici absolument rien, aucune aura surnaturelle, et ne sont aucunement différents des Hommes en dehors de leur façon de combattre. Ils sont menteurs, manipulateurs, et je ne prends même pas Galadriel comme exemple. C’est Elrond lui-même qui dit à Durin qu’il ne faut pas faire confiance aux Elfes.
    Ils ont visiblement perdu leur vue perçante puisque même en ayant érigé une tour de garde ils n’ont jamais découvert les orques qui, à quelques kilomètres de leur position ont rasé une forêt et creusent des tunnels pour enlever des humains ET DES ELFES !
    Certains Elfes sont ici même joués par des acteurs bien marqués par les années (Celebrimbor ressemble d’ailleurs plus à un Hobbit qu’à un Elfe). Et leur façon de parler dénote plus de la parodie et de la fan fiction que des écrits de Tolkien.

    – Le personnage principal, Galadriel, est une Mary-Sue sociopathe, détestable, arrogante, menteuse, manipulatrice, hypocrite et méprisante. Elle est censée avoir plus de 2000 ans (encore une fois la chronologie est foutraque, mais peu importe, elle est née avant le Premier Âge) mais se comporte comme une prépubère pourrie gâtée. C’est certainement un des personnages les plus vieux de la série mais on choisit de la faire se comporter comme celle qui est la plus immature. Et la seule chose que cette série veut nous révéler sur elle c’est qu’elle sait se battre, et ils font tout pour que vous l’imprimiez dans votre tête parce qu’ils le rappellent constamment. Mais même en mettant de côté le fait qu’ici elle n’est jamais décrite autrement que comme une guerrière qui ne quitte jamais son arme, une Xéna sans le second degré, c’est déjà une profanation du personnage d’origine que de lui donner un caractère aussi insupportable et sans la moindre nuance.
    Je veux bien comprendre qu’il s’agisse du début de l’arc du personnage qu’ils veulent le plus développer, de montrer qu’elle finit éventuellement par devenir la vraie Galadriel que l’on voit dans les films de Peter Jackson (et qu’elle devrait déjà être, mais passons), mais alors à quel moment le spectateur peut-il créer un lien avec ce personnage qui n’est jamais remis à sa place (même dans son enfance, après avoir frappé un autre gosse qui l’embêtait), qui ne connaît pas la moindre difficulté dans sa vie quotidienne et dont les seuls combats intérieurs se résument à se retenir de traiter tous ceux qui lui parlent de pécores ou de frapper le premier qui ose lever les yeux sur elle ? Où sont les scènes qui montrent les conséquences de ses mauvaises actions, qui montrent qu’elle se comporte mal, qu’elle se trompe, qu’elle va dans la mauvaise direction ? Elles n’existent pas.
    Quoi qu’elle fasse dans cette série, elle a toujours raison et les seuls véritables problèmes qu’elle rencontre viennent des autres qui ne lui font pas confiance et minimisent ses capacités ou ses paroles, bref de ceux qui la tirent vers le bas et l’empêchent de briller aux yeux du monde comme elle devrait naturellement le faire dès le début. Elle ne gagne rien de son voyage, son potentiel de départ est déjà maximum.
    Il y a en fait un moment où l’histoire lui donne tort, lorsqu’elle découvre l’identité sous laquelle se cache Sauron. Mais elle n’en parle à personne parce que ça la compromettrait personnellement, et on se doute bien qu’il s’agit d’un arc de rédemption qui sera développé dans la prochaine saison. En gros la seule raison pour laquelle on lui donne tort c’est par souci de leurrer le spectateur sur une éventuelle évolution du personnage, et qui sera certainement accompagnée de nombreuses scènes de dialogue de ses compères masculins qui élèveront le personnage en lui disant à quel point elle est formidable et combien elle a pu les inspirer à être meilleurs, j’en suis persuadé.
    C’est pourtant étonnant qu’elle se soit fait avoir de cette façon. Dans l’oeuvre de Tolkien sa perception et la force d’esprit sont tellement fortes qu’elle pourrait lire en Sauron tandis que lui ne pourrait lire en elle (une scène de l’épisode 8 développe un poil cet aspect pourtant) !
    Bref, on nous la montre vaniteuse et méprisante pour qu’au final son orgueil lui retombe sur la gueule, ce qui lui apprendra l’humilité et la compassion j’imagine (comme si elle en était dénuée avant, mais passons bis). Mais ce n’est pas une excuse pour nous avoir servi un personnage aussi unidimensionnel, aussi extrême et sans la moindre nuance tout au long de la saison. Elendil lui demande par exemple d’enseigner un peu l’art de l’épée à ses élèves, et toute la scène de cet enseignement se résume basiquement à “Galadriel humilie des apprentis qui ne demandent qu’à apprendre” dans le simple but de montrer qu’elle est balèze… face à des élèves, quelle surprise. Alors que l’intérêt aurait dû se centrer sur ces élèves qui cherchent à s’améliorer, tout ce qu’on retient c’est que Galadriel est l’équivalent des Detroit Red Wings face aux Pee Wee de Park County dans South Park. À la différence près que dans South Park c’était intentionnel de montrer des enfants se faire tabasser par des professionnels du Hockey, c’était pour la blague. Là ça découle juste de l’incompétence des scénaristes à rendre Galadriel sympathique et bienveillante.
    Pourquoi je devrais m’investir dans son histoire si elle ne me propose rien qui me la rende sympathique ? Qu’est-ce que j’en ai à faire de son évolution, si je l’aime pas ? Pourquoi je devrais avoir de l’empathie pour un personnage qui réussit à avoir ce qu’il veut en se comportant de la pire manière possible avec les autres sans qu’il en subisse les conséquences ? Les scénaristes ont buté en touche sur toutes ces questions légitimes et ont préféré accuser les détracteurs de la série de mauvaises personnes et de sexistes.

    – Et au final, ce sont les Orques qui suscitent le plus de sympathie. Ils prennent soin de leurs blessés et sont solidaires dans l’adversité. Leur chef Adar est un Elfe torturé considéré comme un des premiers Orques qui s’est rebellé contre Sauron et appelle ses Orques ses enfants. Il veut leur offrir une terre à eux et est à l’origine (dans la série) de l’éveil de la Montagne du Destin. Arrivé à la fin de cette saison, je me suis rendu compte que c’était le personnage pour lequel j’avais le plus de sympathie. En fait c’est même le seul pour lequel j’ai de la sympathie. Et c’est un énorme problème en soi.
    Les Orques dans l’univers de Tolkien sont presque littéralement l’équivalent des démons. Leur seul but est de détruire et de torturer. Ils ne sont pas à la recherche d’un Éden Orque, ils n’ont pas la moindre trace de bienveillance en eux, même entre Orques. De fait, je ne devrais pas ressentir la moindre sympathie pour eux, et pire encore je ne devrais pas les considérer comme les personnages les plus sympathiques. Mais comment faire autrement, entre les Hobbits cruels, les Núménoriens incompétents et faibles, les villageois complètement cons, les Nains quasiment inexistants en dehors de Durin et Disa, et les Elfes soit amorphes soit égocentriques, c’est pas bien compliqué de faire son choix.

    – Ce qui ressort du traitement des différentes races dans les Anneaux de Pouvoir c’est qu’en fait elles n’ont pour seul différence les unes des autres que leurs caractéristiques physiques, autrement il ne se dégage aucune spécificité d’elles. Pas de grands guerriers Númenoriens, pas d’Elfes éthérés, pas de Nains commerçants et bâtisseurs, pas de Hobbits débonnaires, ce ne sont que des humains en costume. Ils parlent, réfléchissent et agissent comme le feraient des humains. Et de toute façon la série ne s’attarde pas une seule fois à dépeindre leur quotidien (hormis pour les Númenoriens, mais seulement dans le but de faire avancer l’intrigue autour de Halbrand ou de leur Isildur).

    – RoP est avant tout un rip-off du Seigneur des Anneaux, une vaine tentative de refaire la Trilogie de Peter Jackson plutôt que de vraiment vouloir raconter l’histoire de la Terre du Milieu. C’est déjà plus qu’évident avec le casting de certains personnages qui ressemblent effrontément à certains acteurs des films ainsi bien sûr qu’aux personnages que ceux-ci incarnent (les deux Hobbits qui sont des versions féminines de Frodon et Samsagace, Halbrand le Aragorn du pauvre, le Gandalf clodo), mais ça l’est aussi au travers du scénario, des situations et des dialogues qui souvent sont des scènes ou des répliques reprises des films : Galadriel qui dit à Halbrand qu’il n’a pas à porter le poids des péchés de ses ancêtres ramène à Arwen disant à Aragorn “vous êtes le descendant d’Isildur, pas Isildur en personne”; ou la scène du Palantir dans l’épisode 4, lorsque Galadriel dit que “les Palantiri montrent maintes visions dont certaines ne se sont pas encore passées”, presque mot pour mot la réplique de Galadriel à Frodon dans la Communauté de l’Anneau lors de la scène du miroir; ou lorsque Galadriel et Theo se cachent des Orques de la même façon que Frodon et ses amis se cachaient du Nazgul à cheval dans la Communauté de l’Anneau.

    – Et c’est inévitable, l’incohérence voulue de cet univers au niveau ethnique. Ce n’est pas la Terre du Milieu que les producteurs ont voulu recréer ici, ce sont les États-Unis d’Amérique. Il n’y a aucun moyen de distinguer une peuplade d’une autre puisque des Númenoriens aux habitants des terres du sud, chaque recoin de la Terre du Milieu possède les mêmes caractéristiques multi-ethniques, même chez les Nains. Il n’y a pas la moindre identité, chaque peuple ressemble à l’autre.
    Même les Hobbits, ou Pieds Velus, un peuple alors nomade (et le principe d’un peuple nomade c’est qu’il ne se mélange pas aux autres et se caractérise donc par une seule ethnie), possèdent également cette caractéristique.
    J’ose imaginer que si lors d’une saison ultérieure on nous emmène en Harad ou au Rhûn, nous aurons évidemment droit à cette même diversité pour les peuples qui les habitent, non ?
    Sans parler des renvois au monde moderne d’une subtilité à toute épreuve (les Númenoriens qui se plaignent que les Elfes vont leur prendre leur travail), tout ce brassage ethnique et cosmopolite est encore plus incohérent en comparaison avec les deux trilogies de Peter Jackson qui sont censées se dérouler des milliers d’années après et qui pourtant ne portent aucune trace de ce brassage. Le Tiers-Âge aurait connu des épisodes de nettoyage ethnique parmi toutes les races ?

    – Enfin, si on veut parler de la représentation des sexes, les personnages féminins récurrents sont toujours des personnages forts, droits ou justes et enclins à diriger, tandis que les personnages masculins récurrents sont soit corrompus et manipulateurs soit soumis et inoffensifs. Mais dans les standards des séries occidentales et a fortiori américaines, tous ces schémas sont devenus une récurrence. C’est même devenu une lapalissade aujourd’hui.

    Mais je pense qu’on peut apprécier cette série malgré tout, à compter qu’on soit pas trop versé dans l’univers de Tolkien ou tout simplement qu’on ne soit pas regardant sur le niveau de fidélité à l’oeuvre originale. Et globalement c’est assez beau à regarder. En revanche, pour l’écriture et les dialogues c’est très très très loin de ce qu’on est en droit d’attendre de la licence, et les allégories au monde actuel qui font preuve d’autant de subtilité et de discrétion qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, ce peut être un énorme repoussoir. Bref, tout dépend de votre niveau de tolérance et de votre affinité avec l’univers que Tolkien a passé littéralement toute sa vie a créer, avec ses codes, ses langages, son histoire, ses protagonistes, et qu’Amazon a décidé d’adapter à sa sauce, grossièrement, sans volonté de cohérence ou de respect.
    Ce n’est pas très commun de voir une oeuvre refléter autant la personnalité, l’âme de son auteur, parce que peu d’auteurs ont consacré leur vie à créer un univers fictif qui soit le miroir de tout ce qui constitue leur être comme l’a pu faire Tolkien. Un amoureux des langues qui a créé tout un monde pour leur donner du poids, de la vie. Un passionné de contes et légendes qui a voulu offrir à son pays une mythologie qui lui fût propre. Un ancien soldat qui a connu la guerre et côtoyé la mort de près et qui a su décrire la véritable nature du bien et du mal. Et personnellement je pense que ce genre d’auteur mérite un peu plus de respect que les autres, et qu’il faut un sacré culot pour croire qu’on peut se permettre de changer de manière aussi insolente ses écrits et les rendre meilleurs.

    Oui, cette dernière phrase est biaisée, je ne l’ai pas caché, je n’ai pas du tout aimé cette première saison, et ce depuis le premier épisode. Depuis l’annonce de la création de cette série il y a quelques années, mon enthousiasme sincère du départ n’a cessé de tomber au fur et à mesure des rumeurs puis des annonces et images officielles, jusqu’à la mise en place de cet horrible marketing qui, au lieu de vendre la série et les histoires qu’elle allait aborder n’a pointé le doigt que sur une chose : la diversité de son casting et “l’envie de refléter le monde actuel”. Et je n’ai pourtant jamais fait la moindre remarque négative avant la diffusion du premier épisode, parce que malgré tout j’avais encore envie d’y croire.
    Maintenant que la première saison est terminée… tout est dit.

    Au passage, je l’avais dit dans mon avis sur les deux premiers épisodes, je persiste et signe après avoir vu toute la saison : cette série trahit totalement l’oeuvre de Tolkien. Je ne dis pas que les showrunners ne connaissent pas l’oeuvre de Tolkien (il y a des références qui ne trompent pas), mais j’affirme qu’ils se torchent allégrement avec. Quand des fans leur ont dit que Galadriel n’était jamais allé à Númenor, ils ont quand même lancé qu’à aucun moment Tolkien avait signifié qu’elle n’y était jamais allé. C’est d’une logique imparable…

    Je ne vais pas m’étendre davantage, j’ai déjà perdu 9h20 de ma vie à espérer quelque chose qui n’est jamais arrivé.
    Dernière petite blague cela dit, les showrunner disent vouloir centrer la saison 2 sur Sauron et de le développer avec de la nuance, à l’instar de Walter White (sic)…

    Spoiler
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    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #536590

    Une toute nouvelle traduction de l’intégrale des fictions de Lovecraft, prévue en sept tomes, est sortie depuis le début de l’année aux éditions Mnémos. C’était l’occasion toute trouvée pour que je me lance dans cet univers ! 😀
    Je me suis acheté le premier tome (22€) fin avril, et après avoir mis la lecture de côté par manque de temps au début de l’été (et les grosses chaleurs n’ont pas aidé non plus), j’ai repris la lecture depuis un bon mois.

    La préface du traducteur, David Camus, insiste beaucoup sur la difficulté de traduction de l’oeuvre de l’auteur ainsi que des grosses erreurs des précédentes traductions (en citant l’exemple frappant du “Si long, Carter”, traduction très maladroite par Bernard Noël du “So long Carter” de la VO dans de très anciennes, et plus récentes éditions !), et c’est déjà en soi intéressant. Je n’avais pourtant pas encore commencé la lecture concrète des histoires et c’était déjà passionnant à lire ! 😆

    Mais voilà, ça y est, terminé le premier tome, et c’était une excellente expérience, d’autant plus agréable, et surtout prenante, que je l’ai partagée avec mon visionnage de la série la Quatrième Dimension, avec laquelle cet univers se marie à merveille. Et en définitive, ce n’est pas tant une ambiance malsaine qui caractérise ces deux oeuvres, comme mes souvenirs d’enfance pour l’une et mes a priori pour l’autre m’avaient amené à le croire, mais plutôt un monde de l’étrange, un monde de rêves et de lois différentes.

    Comme son titre l’indique, ce premier tome inscrit le monde raconté par Lovecraft dans l’onirisme, dans les rêves. La grosse majorité du livre est consacrée à des nouvelles très courtes (entre 2 et 10 pages environ) qui finissent par former un univers, une Terre parallèle définie avec sa géographie, ses villes, ses propres cultures, ses races, ses monstres, ses propres lois de la physique (on ne s’étonnera même pas d’apprendre qu’il est possible de rejoindre la lune en prenant un chemin particulier sur la mer, et que les chats s’y rendent souvent par leurs propres moyens). Et finalement son propre “héros”, Randolph Carter, avatar à peine voilé de Lovecraft. Il apparaît dans une nouvelle courte dans laquelle il devient l’héritier de son maître, mort dans d’étranges circonstances, et prend les rênes de l’histoire. Et à compter de ce moment, tous les récits ou presque se rejoignent, alors que ces derniers semblaient indépendants les uns des autres ou à peine connectés au travers de quelques références spatiales jusqu’ici.

    Le pinacle est finalement atteint dans le récit d’une centaine de pages “La Quête Onirique de Kadath l’Inconnue”, qui raconte la recherche de la cité de Kadath par Randolph Carter, qui l’amènera à faire un long voyage périlleux à travers une grande partie de ce monde pour atteindre son but. C’est à mes yeux la meilleure histoire de ce livre, en partie parce que les trois-quarts des nouvelles précédentes étaient en fait une mise en bouche servant à nous préparer à ces aventures, à nous accoutumer à ce monde étrange fait de goules chevauchant des “maigres bêtes de la nuit” (des chiroptères à taille et forme humaine sans visage) et de chats de la Terre en guerre contre les chats de Saturne. Un monde dans lequel les dieux de la Terre sont les faibles subordonnés des “Autres”, divinités gigantesques aux formes inconcevables dont le messager, Nyarlathotep le Chaos Rampant, est ici la Némésis de Carter.
    Mais je n’en dirai pas plus, cette lecture est, à l’image de la série La Quatrième Dimension, une expérience unique à tenter, un véritable voyage onirique dans ces Contrées du Rêve. Le titre est loin d’être mensonger, de ce côté-là, et l’avant-dernier récit, “À Travers les Portes de la Clé d’Argent”, est un véritable plaidoyer pour les hommes en marge de la société, les rêveurs !

    Au niveau de la forme, ça ne plaira peut-être pas à tout le monde. Lovecraft aime visiblement beaucoup les répétitions (parfois dans la même phrase), tout comme il abuse des épithètes. Les deux assemblés peuvent vite lasser.
    Mais j’ai vraiment apprécié son soin du détail, son attention portée à la cohérence du récit, qui se marie d’ailleurs parfaitement bien avec son imagination débordante et originale. À plusieurs moments dans ses histoires, je me demandais pourquoi il n’avait pas utilisé tel bidule trouvé avant qui lui aurait facilité la vie, ou pourquoi il n’avait pas tenté telle approche (je reste flou à dessein bien évidemment), ou passé par tel chemin, ou demandé l’aide de telle personne. Et à chaque fois, Lovecraft montre pourquoi son personnage a pris telle décision, a choisi tel chemin, etc. À chaque fois que c’est nécessaire, il parvient à justifier ses choix sans sortir du récit, sans se détourner de l’histoire. Au moment où je me pose la question j’ai déjà la réponse, et ce grâce au souci du détail de Lovecraft, ce même souci qui semble le pousser dans ses répétitions. Si on ressent parfois un défaut dans la forme, le fond ne déçoit jamais. En tout cas pas moi.
    Je lui pardonnerai donc sa peur de perdre le lecteur, et peut-être que cela se sentira moins dans ses récits ultérieurs.

    En tout cas, j’ai adoré cette lecture.
    Bizarrement, je connaissais un peu Lovecraft dans mon adolescence. D’un côté par l’entremise d’un de mes cousins qui adorait m’en parler fréquemment, de l’autre à cause de Mega Force, si je me souviens bien, magazine dans lequel j’ai découvert le nom “Nyarlathotep le Chaos Rampant” dans les pages des trucs et astuces. Il me semble que c’était le pseudonyme d’un des lecteurs qui avait envoyé une astuce pour je ne sais plus quel jeu. Un nom qui m’avait alors énormément intrigué (il faut reconnaître que ça claque) et que j’ai donc gardé en tête.
    Voilà pour l’anecdote inutile.

    J’ai bien l’intention de continuer ce voyage dans l’univers dérangé et étrange de Lovecraft, et cette collection des éditions Mnémos par la même occasion ! J’espère revenir parler du deuxième tome le plus vite possible (soit dans un peu moins d’un an 😆 ).

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