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Xanatos le 25 mai 2018 à 8 h 39 min #495265

Vous le réclamiez, vous l’avez, le voici, le voilà: le topic dédié aux animés de la décennie 2010 ! 😀

Une décennie, qui, tout comme les précédentes, a vu son lot de séries animées marquantes: Tiger and Bunny, Shingeki no Kyojin/L’Attaque des Titans, Kill la Kill, Les Chroniques <b>d’Arslan</b> (la série TV)  et plus récemment Violet Evergarden…

Cette décennie a vu aussi le come back en séries télévisées d’oeuvres cultes des manga l’animation Japonaise: Cobra via la série TV de Cobra the Animation, Lupin III via Une femme nommée Fujiko Miné et L’Aventure Italienne, Saint Seiya via Saint Seiya Omega et Saint Seiya Soul of Gold, la série TV de Jojo’s <b>Bizarre Adventure</b>, Dragon Ball via Dragon Ball Super…

 

C’est un topic où nous pourrons parler de tous les animés Japonais, aussi bien dans le domaine des séries télévisées que des long métrages animés cinématographiques…

Cette décennie a toutefois vu le déclin et la quasi disparition des OAVs, ces animés sortis directement en vidéo qui permettaient aux scénaristes et aux animateurs d’avoir plus de liberté et de s’affranchir de la censure télévisuelle.

A bien y penser, les seules OAVs qui me viennent en tête sont la deuxième saison de Saint Seiya the Lost Canvas ainsi que les derniers épisodes de Hellsing Ultimate.

 

Heureusement, cette décennie fut riche également en films exceptionnels et mémorables: Les enfants Loups Ame et Yuki ainsi que Le Garçon et la Bête de Mamoru Hosoda, Le conte de la Princesse Kaguya l’ultime chef d’oeuvre du très regretté Isao Takahata, Le Vent se Lève de Hayao Miyazaki, Your Name de Makoto Shinkai, Lou et l’île aux sirènes de Masaaki Yuasa…

Allez trêve de présentation, n’hésitez pas à parler ici de tous les animés de cette période que vous avez adoré, détesté où laissé mi figue mi raisin !

Enjoy! 😀

 

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Akiko_12 le 26 mai 2018 à 9 h 26 min #495306

Ah, en voilà une décennie qu’elle est bonne ! 😀

Chacune a ses qualités bien sûr, mais celle-ci a donné naissance à des anime ultra-marquants. Grâce aux progrès techniques, certaines productions atteignent des rendus visuels quasi hollywoodiens ! Je pense à Shingeki no Kyojin, bien sûr, mais aussi à des séries comme Knights of Sidonia de Polygon Pictures (mélange d’anim 2D, 3D et motion capture).
Dans les années 2000, l’intégration de la 3D dans la 2D se remarquait souvent et n’était pas très heureuse. Maintenant, elle permet des prouesses que l’on n’aurait pu imaginer.

De même, je trouve que les décors ont beaucoup gagné en détails grâce aux possibilités qu’offre le numérique. Les machines sont plus puissantes, les outils beaucoup mieux maîtrisés. On n’aurait pas pu réaliser des décors aussi beaux que ceux de Shinkai (couleurs, effets de lumières) en 2001 !

J’ai l’impression qu’il y a aussi eu un certain souffle créatif au niveau des scénarios durant cette décennie.
Bien sûr, Shingeki a ouvert la voie à toute une tendance de récits sombres, humanité déchue du sommet de la chaîne alimentaire, menacée et/ou prisonnière… S’ajoute à cela la tendance zombie (un peu dans la même veine), les deux ayant été synthétisés dans Koutetsujou no Kabaneri par exemple.
Peut-être que tout ceci traduit une certaine angoisse (fondée) de notre société vis-à-vis de l’avenir du monde, et plus particulièrement de l’espèce humaine ?

Cette décennie a aussi fourni des anime originaux excellents et très sérieux comme Psycho-Pass ou Fate/Zero (tous deux signés Gen Urobuchi). La franchise Fate a pris une dimension autrement plus importante que l’anime de Fate/Stay Night du studio Deen en 2006 !

Autre tendance démarrée par Sword Art Online, la tendance issekai, ou mondes alternatifs. Je ne me souviens pas que .hack//SIGN ait initié un tel phénomène en 2000. Il faut croire qu’avec les progrès des jeux vidéo (en réseau, en HD, toujours plus impressionnants visuellement), l’intrusion du numérique dans nos vies au quotidien et le développement des technologies (le cinéma en 3D, puis la réalité virtuelle), ce genre de récit a trouvé dans notre époque un fort écho.

Il faut dire que la société a évolué. Cela se ressent, même (et surtout) dans des récits plus réalistes ! Qui aurait pu imaginer un Yuri!!! on Ice il y a quinze ans, avec ses personnages ultra ancrés dans leur temps, ses références aux réseaux sociaux ? A travers le côté international des personnages, le traitement égal des hétéros et des LGBT+, on a là quelque chose d’ouvert, de tolérant et de joyeux. Ça donne envie de faire progresser notre monde dans ce sens, et finalement, on peut se dire que nos temps ne sont pas si pourris.

A savoir ce que les deux années restantes nous réservent encore ! 🙂

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benjamin le 26 mai 2018 à 13 h 24 min #495308

il y a deux animes qui m’ont marqué en 2016 et 2017 et donc je conseille fortement le visionage
tout d’abord re zero anime isekai avec un héros donc la psychologie est intéresante j’avais fait une critique dans j’ai vu … et enfin made in abyss sortie en 2017 qui est un excellent anime …
sinon sortira cet été une adaptation de banana fish …
un thriller qui devrait plaire aux fans de yuri on ice …

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Veggie11 le 26 mai 2018 à 20 h 09 min #495309

Pour ma part, cette décennie reste avant tout concentrée sur les films d’animation. Alors que la décennie 2010-2009 a donné lieu à de nombreuses séries animées devenues cultes – je citerai pêle-mêle ”Seirei no Moribito”, ”Gankutsuô”, ”Gurren Lagann”, ”Gundam Seed”, Gundam 00”, ”Ailes grises”, L’Odyssée de Kino” – la décennie 2010 est surtout (je pense) une réussite pour les films d’animation et l’ascension de plusieurs jeunes réalisateurs de talents (Mamoru Hosoda, Keiichi Hara, Sunao Katabuchi, etc.). Côté Ghibli également, autant je trouve la production 2000 assez moyenne (sans être mauvaise, avec quelques exceptions comme l’adorable Ponyo), autant celle des années 201x, bien que moins nombreuse, a su retrouver une certaine richesse et permis la mise en œuvre de deux films exceptionnels par les cofondateurs du studio.

S’il y a aussi un point que je retiendrai de la décennie 2010, c’est d’avoir permis la production de remake (ou d’adaptation récente) de qualité pour deux séries animées cultes, à savoir Lupin III (La femme nommée Fujiko Mine et L’Aventure italienne) et Yamato. On pouvait craindre une trop grande infidélité aux œuvres d’origine et un résultat oubliable, il n’en est rien, en particulier la série sur Fujiko, à la fois riche sur le plan narratif mais aussi visuel. Un véritable coup de maître de la part de Sayo Yamamoto, qui fera plus tard preuve du même talent sur ”Yuri on Ice”.

Bien sûr, ça n’a pas empêché la production de séries animées récentes non issues d’anime antérieurs : ”l’Attaque des Titans” ou encore ”Yuri on Ice” sont par exemple deux très belles réussites. J’ai également beaucoup apprécié des séries plus sombres et complexescomme ”The Perfect Insider” ou à l’inverse des séries rigolotes et chaleureuses comme ”Barakamon”, sorte de vitamine animée pour les jours de pluie. J’attends également beaucoup de ”You lie in april”, qui s’annonce très intéressant. Néanmoins, je regrette qu’avec l’arrivée des années 2010 s’est aussi généralisé la tendance à réaliser une première ”saison” de 13 épisodes et attendre ensuite en fonction du succès la poursuite de la série (je peux toujours espérer un jour une adaptation complète de l’excellent ”Silver Spoon”). Donc j’avoue, j’y trouve beaucoup moins mon compte niveau séries animées, mais celles qui me passionnent existent bel et bien et entre-deux je profite largement des films d’animation annuels !

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geoff34 le 31 mai 2018 à 12 h 55 min #495521

3 Fiches récentes sur Planète Jeunesse sur des anime des années 2010

Jojo’s Bizarre Adventure : Stardust Crusaders, Remake de 3ème partie de la fameuse saga d’Hirohiko Araki

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3029-jojo-s-bizarre-adventure-stardust-crusaders.html

The Perfect Insider, l’adaptation animé d’un roman

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3026-the-perfect-insider.html

Digimon Appmon, qui est une “sous-franchise” de la série Digimon

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2995-digimon-appmon.html

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Lord Yupa le 1 juin 2018 à 14 h 05 min #495567

geoff34 wrote:

The Perfect Insider, l’adaptation animé d’un roman

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3026-the-perfect-insider.html

Une illo qui se réfère directement à une célèbre gravure ancienne du regretté Esher, avec des escaliers dans tous les sens gravitationnels et des gens qui errent là-dedans !

Suite à un certain succès critique de Lou et l’Ile aux sirènes, on nous offre en ce moment en France du même réalisateur Masaaki Yuasa Night is Short, Walk on Girl ainsi que Mindgame, en DVD et Blu-ray.
Oui, les longs métrages se portent bien !
Malheureusement, je suis plus pessimiste sur les séries, qui deviennent des substituts de jeux vidéos ou de séries B d’horreur… Tel est mon point de vue, et si vous ne l’aimez pas j’en ai d’autres, comme disait Groucho Marx.

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Xanatos le 22 juin 2018 à 7 h 26 min #497925

Veggie11 a publié aujourd’hui une fiche dédiée à une série animée télévisée originale et atypique réalisée par le grand Masaaki Yuasa: The Tatami Galaxy.

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3044-the-tatami-galaxy.html

Excellente fiche Veggie ! 😀

Cela fait plaisir de te voir à nouveau écrire pour le site de Planète Jeunesse. J’ai beaucoup aimé ta fiche et j’ignorais par exemple qu’à la base, The Tatami Galaxy était un roman.

Je trouve que tu mets bien en avant les caractéristiques de l’oeuvre ainsi que le fait que la mise en scène et le style de Yuasa sont uniques en leur genre.

Je prévois d’acheter la série lors de ma venue à Japan Expo et, une fois que j’aurai fini de la voir, je ne manquerai pas de te dire ce que j’en aurai pensé. 😉

 

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Arachnée le 23 juin 2018 à 19 h 56 min #498036

Idem pour moi, grâce à Veggie je compte découvrir cette série très vite ! ^^

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Xanatos le 29 juin 2018 à 9 h 51 min #498700

O.M.A.R a publié aujourd’hui une fiche sur Planète Jeunesse dédiée à la série animée de zombies Highschool of the Dead:

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3054-high-school-of-the-dead.html

Une fiche intéressante où l’on apprend certaines petites différences entre le manga et l’adaptation animée, notamment sur les origines des parents de Saya, une des membres du groupe.

Personnellement, j’ai bien aimé cette série animée qui est d’une part magnifiquement réalisée et animée et qui d’autre part défoule bien !

La mise en scène de Tetsurô Araki  (Shingeki no Kyojin/L’Attaque des Titans ) est très efficace !

Mais il est clair que ce n’est pas un titre qui plaira à tout le monde loin s’en faut, notamment à cause de son fanservice très présent !

Cependant avec la mort de l’auteur survenue l’année dernière, il est probable que le manga demeure inachevé et qu’il n’y ait jamais de deuxième saison de l’animé…

A noter que Kohta Hirano, l’otaku des armes à feu est en fait une caricature du mangaka éponyme auteur du manga Hellsing !

 

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Xanatos le 13 septembre 2018 à 12 h 32 min #500345

Pour rappel, le film d’animation Japonais Okko et les fantômes est sorti hier au cinéma en France.

J’irai peut être le voir, le film semble sympathique et attrayant.

Merci Yupa pour le rappel. 😉

 

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Lord Yupa le 13 septembre 2018 à 19 h 01 min #500351

De rien, Xan’ ! On verra à le voir s’il a une bonne aura.
N’oublions pas pour les années 2010 d’autres longs métrages de très bon niveau :
Dans un recoin de ce monde
Silent Voice, que j’ai encore plus admiré à seconde vision. A ne pas rater !
Je suis frappé par les tons pastel et la qualité du dessin de The Tatami Galaxy et vais m’empresser d’aller voir ta fiche, Veggie !

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geoff34 le 15 septembre 2018 à 14 h 03 min #500372

The Tatami Galaxy est dispo maintenant sur Netfilx

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Xanatos le 17 septembre 2018 à 13 h 18 min #500396

Okko et les Fantômes

Réalisation: Kitaro Kosâka

Okko est une jeune fille partie vivre auprès de sa grand mère qui gère une station de sources thermales. Dès que celle ci sera à la retraite, elle devra prendre sa succession.

Elle pourra compter sur l’aide et le soutien de Uribo, un gentil fantôme très attentionné qui fut l’ami d’enfance de la grand mère de notre héroïne.

J’ai pu donc découvrir ce film d’animation hier au cinéma.

Pour être franc, à l’exception des affiches, du titre du film et du cursus prestigieux du metteur en scène, je n’ai vu aucune bande annonce de celui ci et je ne savais rien de l’histoire avant d’entrer dans la salle.

Autant dire que la surprise fut pour ainsi dire totale pour moi.

Et bien sincèrement, j’ai adoré ce long métrage.

Comme le laissait supposer le graphisme, c’est avant tout un film d’animation familial ayant un côté un peu enfantin, toutefois, il ne se vautre jamais dans la mièvrerie et la niaiserie et son scénario est bien plus subtil et profond qu’il n’y paraît.

Quoi qu’il en soit, le film a été techniquement très soigné (étant donné que ce sont les studios Mad House qui se sont attelés à sa réalisation, ce n’est guère étonnant), le character design est mignon, charmant et expressif, l’animation est excellente et très fluide et les décors sont très détaillés.

Les personnages sont assez bien caractérisés.

Okko est une héroïne un peu distraite, gaffeuse et maladroite, elle est toutefois pleine de bonne volonté, courageuse et passionnée. Elle est toujours pleine d’attentions délicates tant envers ses amis qu’envers les client(e)s de l’auberge et fait le maximum pour répondre à leur besoin. Elle se liera même d’amitié avec certain(e)s d’entre elles/eux comme la très belle et sympathique Glory, qui, touchée par la gentillesse de la jeune fille, la comblera de cadeaux et s’amusera bien avec elle en faisant du shopping.

Parmi ses amis, outre Uribo, elle rencontrera Miyo, une petite fantôme très espiègle et facétieuse qui lui jouera pendant un certain temps des tours pendables avant de s’assagir, ainsi que Suzuki, un démon Oni. Celui ci a d’ailleurs des petites cornes au sommet de son crâne, faisant écho à Lamu, la célèbre héroïne de Urusei Yatsura.

Elle fera aussi la connaissance de “Miss Frou Frou” la fille d’une auberge de sources chaudes rivale. Au premier abord, elle fait penser à l’archétype de la petite peste capricieuse et hautaine, fort heureusement, au fil du récit, on constatera qu’elle n’est heureusement pas aussi stéréotypée qu’elle en a l’air et est plus sympathique qu’il n’y paraît.

 

Le film est également bourré d’humour, donnant lieu à beaucoup de situations cocasses et délirantes franchement très drôles. Okko est la seule à voir les fantômes ainsi que Suzuki le petit démon, ce qui n’est pas sans causer une certaine stupeur et perplexité parmi ses proches !

Le scénario traite aussi de sujets tristes et douloureux tels que le deuil qui suscitent beaucoup d’émotion lors de passages clés sans sombrer dans le pathos.

 

Toutefois, Okko et les Fantômes est globalement un film fondamentalement positif et optimiste, plein de fraîcheur, douceur et tendresse qui nous met le coeur en joie. 😀

De plus, il est très instructif sur les légendes et le folklore Japonais.

Yupa m’a d’ailleurs dit que Olivier Fallaix avait été enthousiasmé par ce film, et après l’avoir vu, je comprends pourquoi et je vais dans son sens !

Je recommande chaudement Okko et les Fantômes à tou(te)s les pingouins du forum, si il passe dans votre ville, ne le ratez pas ! 😀

 

 

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Lord Yupa le 24 septembre 2018 à 10 h 40 min #500522

Xanatos wrote:

Yupa m’a d’ailleurs dit que Olivier Fallaix avait été enthousiasmé par ce film, et après l’avoir vu, je comprends pourquoi et je vais dans son sens !

“Enthousiasmé” est peut-être un peu fort, ce que j’en sais est que lors d’une avant-première Olivier Fallaix a présenté le film, de façon très positive sans doute car on ne fait pas cela avec des films qu’on n’aime pas.

Je l’ai vu hier. Film agréable et d’excellente qualité technique comme tu l’as précisé, Xan’, mais qui me laisse un peu sur ma faim . J’ai regretté que de brillantes idées n’aient pas été exploitées à fond, par exemple l’étrange relation de Miyo, fantôme morte à 7 ans, avec celle qu’elle appelle sa “petite soeur” et protège, à savoir Masaki née après elle et qui a une dizaine d’années ! Cela reste bien fugitif dans le film. Le petit oni Suzuki ne sert pas à grand-chose, il aurait fallu lui donner un peu de poids. Etc.
Mais le film, à cible clairement enfantine, a l’audace de parler de la mort de parents très aimants, et de bien décrire l’immense nostalgie et désespoir de l’héroïne, la fillette Okko. Le rôle encourageant ou comique des fantômes et apparitions atténue ce que le récit de ce deuil à surmonter pourrait avoir de poignant. J’ai beaucoup aimé certaines vues de la bourgade thermale, la vieille auberge et ses recoins, le personnage de Glory et celui de Masaki.
Mais le suspense n’existe pas vraiment, et l’on devine dès le début que la séquence heureuse (et belle) de danse rituelle se retrouvera au final.
On n’est vraiment pas à la hauteur de Silent Voice, mais Okko et les fantômes se laisse voir sans ennui aucun, fondé comme d’habitude avec les Japonais sur une belle leçon de courage.

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Xanatos le 24 septembre 2018 à 16 h 24 min #500533

Il est vrai en effet que Okko et les fantômes vise en priorité le jeune public et que le ton est moins poignant que dans A Silent Voice…

Mais j’ai malgré tout trouvé l’ensemble charmant, rigolo et attendrissant.

Au sujet de Miyo, le personnage est très intéressant et était intriguant au début. On se demandait pourquoi elle s’en prenait systématiquement à notre héroïne et on a compris alors qu’elle est la grande soeur de Masaki et c’est son caractère protecteur et fraternel qui l’a poussé à agir ainsi en tant que soeur ainée. Il est vrai toutefois qu’il aurait été appréciable que l’on en sache davantage à son sujet, notamment sur les circonstances de son décès. On percevait tout de même de l’amertume et des regrets à travers certains de ses propos, on sent qu’elle aurait aimé grandir aux côtés de sa petite soeur…

Suzuki est en effet un personnage où l’on sait peu de choses à son sujet, juste qu’il est un peu glouton et qu’il perçoit certains évènements surnaturels comme 

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le fait que, incessamment sous peu, Okko ne verrait plus les fantômes.

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Sinon, je dirai que la scène la plus intense et la plus émouvante est celle où Okko 

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découvre que l’un des clients de l’hôtel n’était nul autre que le chauffeur de camion ayant accidentellement tué ses parents, ce qui provoqua un énorme choc chez elle. Son coeur battait la chamade, elle en voulait à cet homme d’avoir ôté la vie de ses parents, mais d’un autre côté, elle culpabilisait, car elle savait en son for intérieur que ce n’était pas un méchant homme et que jamais ô grand jamais il n’aurait voulu faire une chose pareille,et que, lui aussi s’en veut d’avoir causé un tel accident.

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Comme tu le soulignes, les décors sont très jolis et fignolés, on sent que les animateurs ont tenu vraiment à soigner les paysages.

Il n’a certes pas la puissance émotionnelle de A Silent Voice, mais Okko et les Fantômes n’en demeure pas moins à mes yeux un des meilleurs films de l’année, qui, malgré certains thèmes très durs, véhicule de l’espoir et, comme tu le dis Yupa, une belle leçon de courage et à quel point il est primordial d’aller de l’avant. 🙂

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Lord Yupa le 1 octobre 2018 à 11 h 03 min #500662

Vraiment intéressés tous deux par Okko et les fantômes, nous l’avons l’ami Xanatos et moi revu en commun, en VF (je n’avais vu que la VO). J’ai regretté la voix de Matsuki, nettement adulte par rapport à la VO, mais à part cela la VF a le mérite de rendre quelques points et la fin plus explicites (les sous-titres sont contraints à des raccourcis pour pouvoir être lus vite). J’ai encore mieux apprécié nombre de visuels très réussis : on voit bien tout ce que Kitaro Kosaka doit à son assistanat chez Ghibli. L’émotion poigne le spectateur efficacement, sans abus car compensée par un retour de faits positifs ou un redressement moral venant d’Okko, courageuse gamine qu’on ne peut qu’aimer beaucoup.
En plus d’un encouragement à faire son deuil d’un être aimé (c’est le cas de deux des enfants), le film peut être perçu au final comme une métaphore du passage du monde magique de la puérilité, avec ses “fantômes” imaginaires et merveilleux que nous avons tous inventés, vers un monde plus en phase avec le réel à construire ou à protéger (la vieille auberge de la grand-mère), monde enrichi par l’amitié vraie (Matsuki, Glory, Akane) et par l’art (la superbe danse… et le beau film lui-même !).
Au total j’en ressors tout à fait séduit cette fois !
J’achèterai le DVD, alors que je ne m’offrirai pas Mirai ma petite soeur, que j’ai trouvé peu attachant et moins riche de sens, ni Mary et la fleur de la sorcière, trop peu dégagé des grands Miyazaki.
Mais cette année on n’a pas eu à se plaindre : Your Name, Lou et l’île aux Sirènes, Silent Voice, Okko et les fantômes ! La brillante créativité en longs métrages animés n’est pas en berne au Japon, sans doute parce qu’une bien meilleure distribution mondiale la rentabilise mais surtout parce que tous ces jeunes plants ont mûri éblouis dès l’enfance par le soleil (levant :-)) Ghibli !
“L’artiste le devient parce qu’il porte en lui un éblouissement envers d’autres artistes avant lui” (André Malraux).

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Xanatos le 1 octobre 2018 à 16 h 47 min #500705

Tout à fait Yupa, je suis heureux d’avoir revu ce très beau film qu’est Okko et les Fantômes en ta compagnie ! 😀

J’abonde dans ton sens au sujet de la beauté visuelle du long métrage, tant pour le design des personnages que pour les décors qui sont très détaillés.

Et puis l’animation est vraiment exemplaire.

J’ai aussi perçu quelques détails qui m’avaient échappé lors du premier visionnage.

Par exemple, quand Okko surnomme Matsuki “Miss Frou Frou”, cela cause une certaine panique auprès de ses camarades, et l’une d’entre elles emploie la même expression faciale que le personnage de la toile Le Cri de Edward Munch !

De même lors de ce deuxième visionnage

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j’ai pu constater que la grand mère avait percé à jour l’identité des derniers clients de son auberge, le père de cette famille n’étant nul autre que la personne ayant tué accidentellement les parents de Okko ! Je ne m’en était pas rendu compte la première fois.

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L’émotion est en tout cas savamment dosée comme tu le soulignes avec justesse:

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la scène où Okko apprend qu’elle est en face de l’homme responsable de la mort de ses parents, l’émotion qui l’étreignait, le choc et la tristesse qu’elle avait ressenti étaient absolument bouleversants. On se rendait bien compte qu’elle n’avait pas encore totalement surmonté la mort de ses parents bien aimés et que ceux ci lui manquent terriblement. Pourtant, elle parviendra à surmonter cela, n’en voudra pas à cette petite famille et en tant que patronne junior, continua à prendre soin de leurs hôtes. Okko est vraiment admirable.

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Je suis tout à fait d’accord avec toi au sujet de Okko, c’est une fille adorable, pleine d’entrain et de bonne volonté, toujours désireuse de s’améliorer et qui sait éprouver de l’empathie envers autrui. Et là, je me suis rendu compte davantage de certains éléments de son évolution: au début, elle avait une peur panique des insectes et des lézards. Mais au fil du temps, elle s’est habituée à leur présence et a même protégé un petit lézard d’un petit garçon qui voulait l’écraser avec un caillou !

Je pense aussi acheter Okko et les Fantômes, le film est vraiment excellent et je pense le revoir plusieurs fois avec grand plaisir. 🙂

Pour Mary et la fleur de la sorcière, je l’ai trouvé bon et comme je voulais vraiment le revoir, j’ai acheté le Blu-Ray.

En revanche, tout comme toi, je ne prendrai pas Miraï ma petite soeur. Le film a de très beaux passages oniriques, certaines scènes comiques sont vraiment hilarantes, l’animation est sublime… Mais le “héros” est tellement énervant, capricieux et insupportable que je n’ai pas envie de me coltiner à nouveau ses crises de larmes et de nerfs prodigieusement exaspérantes.

2017 et 2018 nous ont offert en effet de superbes long métrages d’animation Japonais résolument novateurs, ambitieux, créatifs, passionnants et époustouflants ! 😀

La relève est en effet assurée et l’avenir de l’animation Japonaise cinématographique s’annonce radieux, pour notre plus grand bonheur ! 😀

 

 

 

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geoff34 le 16 octobre 2018 à 19 h 10 min #501218

Au Japon, Il existe une série de films avec des dinosaures adapté des livres pour enfants par Tatsuya Miyanishi, ces films ont été adapté par différents studios, avec chacun leur manière d’adapté le dessin simpliste des livres

le premier film, You Are Umasou, est sortie en 2010 et fut réalisé par le studio Aija-Do

Le second film, Anata o Zutto Aishiteru, est sortie en 2015, cette fois-ci c’est une co-production avec la Corée du Sud et se fut réalisé par le studio Media Castle

Le troisième film, Hello, Tyranno, est une co-production Japonais-Coréenne-Chinoise, le film serait déjà à l’affiche en Corée du Sud et serait pour 2019 au Japon, le studio qui s’occupe de l’animation est Tezuka Productions (la maison mère des adaptations d’Osamu Tezuka)

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Veggie11 le 29 octobre 2018 à 17 h 00 min #501537

Last Exile – Fam the silver wing (2011)

 

Hé bien franchement c’était pas mal du tout ! Après avoir moyennement apprécié la première série en janvier dernier (mais en ayant tout de même passé de très bons moments devant), je découvre donc cette ”suite” controversée. Première chose à noter, les critiques qu’on lui reproche sont assez justifiées : oui l’aspect juvénile de certaines protagonistes est quelque peu perturbant. Passons qu’une jeune impératrice règne à l’âge de 10 ans depuis son très jeune âge, c’est déjà arrivé dans l’Histoire (Louis XIV, Louis XV, Louis IX du Saint Empire germanique). Du côté des pilotes par contre, un peu plus de maturité n’aurait pas été de trop. Dans la première série, nous avions affaire à d’autres pilotes plus âgés voire adultes, qui rehaussait l’aspect plus adulte du scénario, ce qui n’est plus vraiment le cas ici (finalement, Dio semble encore le plus réfléchi parmi l’équipe). Cependant, je dois tirer mon chapeau à Gonzo de ne jamais être tombé dans le piège du fan-service Moe; j’avais pourtant des craintes durant le premier épisode où la jeune Fam s’élance en sous-vêtements dans un étrange concours de saut à l’élastique, mais le studio s’est finalement assez vite rattrapé. Oui les jeunes filles sont jeunes, un peu Moe dans leur design et leur voix japonaise, mais ce n’est pas non plus un point envahissant sur le long terme et leur jeune âge n’influence pas trop le déroulement du scénario. J’aurais tout de même préféré que certains protagonistes de la précédente série fassent des réapparitions ponctuelles pour booster un peu cette ambiance (qui par moments hélas a tendance à ressembler à une cour de récréation), je pense notamment à Alex Row ou Tatiana (bien qu’elle soit, d’une certaine manière, ”remplacée par Dyan, qui est un personnage intéressant). Néanmoins parmi cette petite cour juvénile, je n’ai pas vraiment rencontré de personnage qui soit insupportable comme dans de nombreux anime à tendance Moe. Même si toutes ces jeunes filles ne sont pas aussi mémorables ou charismatiques que d’autres intervenant dans LE 2003, j’ai apprécié le personnage de Fam, certes quelque peu stéréotypée mais à la fois drôle et touchante.

Inversement, j’ai une attirance beaucoup plus positive pour l’ambiance de Last Exile 2011. Là où je trouvais les couleurs de la première série assez tristes et mêmes froides, ici leur aspect plus chatoyant a remporté mes faveurs. En quelque sorte, elles apportent un certain équilibre bienheureux entre le ton plus sérieux durant les combats et les moments plus calmes, plus récréatifs. Bien sûr, il s’agit là essentiellement d’un point de vue subjectif et je me doute bien que d’autres auraient préféré retrouver l’ambiance grise (et donc plus sombre) de la série d’origine.

Enfin, cette fois-ci, la série a une fin satisfaisante et surtout une vraie fin ! J’avais raconté dans ma critique sur Last Exile 2003 combien cette fin floue et précipitée m’avait beaucoup déplu et ce ne sont pas les quelques minutes supplémentaires racontant le quotidien de Claus et Lavie après la fin de la guerre qui ont amélioré cette impression. J’avais également noté combien Gonzo avait du mal à tenir ses promesses sur les derniers promesses pour proposer une fin convenable (Gankutsuô souffrait du même problème, en moins extrême toutefois). Last Exile 2011 a certes de gros soucis de longueurs sur les derniers épisodes (bon sang comme on a hâte que les négociations aboutissent !), mais au moins le destin de chacun est clairement établi. En bref, une fin que j’estime meilleure par rapport à Last Exile 2003.

Finalement, pour conclure, cette version 2011 m’a apporté des éléments compensatoires que j’avais regretté dans la précédente version, à savoir une meilleure fin et une colorimétrie moins triste. Certes, on perd un peu en originalité – le fait qu’une grande partie de l’univers nous ait déjà été dévoilé dans l’ancienne série y est pour beaucoup – et c’est regrettable qu’en dehors de Claus et Lavie (qui font surtout office de caméos) et surtout Dio (qui bénéficie bien de son évolution constante au cours de la version 2003), l’on ne retrouve plus aucun personnage de la première série. Je ne suis toujours pas une inconditionnelle de Last Exile, mais finalement j’ai pu apprécier ces séries selon deux points de vue différents et malgré tout, Last Exile reste une licence phare de Gonzo (un studio que je connais finalement peu).

[Participant OfflineGrand maitre★★★★★]

Xanatos le 3 novembre 2018 à 16 h 04 min #501711

J’ai découvert Last Exile- Fam the Silver Wing il y a quelques années en DVD.

J’avais bien apprécié cette série, mais personnellement, j’avais davantage accroché à la série originale qui avait pour elle l’effet de la découverte de cet univers si fascinant.

Et il y a un élément qui me laisse perplexe: même si j’ai été heureux de revoir Dio qui était l’un de mes personnages favoris de la série d’origine et qui avait énormément évolué au cours de celle ci, j’ai été intrigué par son retour.

Attention SPOILERS sur la fin de la première série de LAST EXILE.

En effet, tout portait à croire qu’il avait péri dans le dernier épisode de la première série: après avoir recouvré la raison et réalisé que son meilleur ami Lucciola était décédé, tué par sa soeur machiavélique, il fut accablé de chagrin, hurla de désespoir avant de tomber dans le vide. Comment diable a-t-il survécu ?

J’aurai aimé que ce mystère soit élucidé. Ceci dit, tout comme toi, je suis content que son évolution se soit poursuivie, le personnage étant resté aussi intéressant et attachant qu’au premier jour. 🙂