[i]Le grand retour du topic des trucs bizarrement étranges.[i]

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Posté dans : Manga & BD

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Nicolas Penedo le 20 octobre 2011 à 9 h 51 min #286581

Bien vu, Bub ! Je ne sais pas ce qui s'est passé puisque le nouveau prix était intégré sur les précédentes fiches. C'est corrigé ! Merci à toi.
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Sharbett le 1 novembre 2011 à 23 h 39 min #286582

Des fois, ça va pas dans ma tête, parce que tout le monde cause en même temps.

"Je vais pas emprunter ce truc, c'est tout rose!
-Oh, quel joli rose! et si on empruntait ce truc?
-Ce dessin enfantin est débile!
-Quelle joliesse de l'image dans ce graphisme doux et naïf!
-Cette poésie en prose est complètement mièvre!
-Oh, ces délicats portraits d'amoureux sont d'une suprême élégance!"

Vous l'aurez compris, j'ai eu du mal à décider ce qu'il fallait que je pense de

Et comme cette BD chinoise ne ressemble à rien de connu, je la classe ici, chez les curiosités.

Le bonhomme à chapeau voyage et rencontre des gens. Ces personnes lui confient leur histoire d'amour, leur chagrin d'amour, leurs espoirs. Il commente le récit. Puis, chacun reprend sa route. Chaque récit fait ensuite place à un autre, entièrement en texte. Le bonhomme à chapeau avance, mais lui, à qui pense-t-il?

Je suis un peu ralentie du neurone, j'ai donc besoin de deux lectures en ce moment pour saisir les choses. Le premier réflexe (ou l'un des premiers, du moins), en lisant "My way" fut le suivant: "Mais c'est quoi cette niaiserie sans nom?" Puis, en relisant plus lentement, j'ai fini par piger que chacune des histoires est une réflexion sur l'amour et la difficulté d'entretenir des relations, trop parasités qu'on est par son caractère infernal, par ses propres désirs ou attentes. Ce n'est pas si débile que ça, j'irai même jusqu'à dire que les leçons de vie sont assez fines et, en ce qui me concerne, résonnent quelque peu avec des anecdotes personnelles. C'est une BD qui fait un peu lecture-thérapie, une jolie méditation sur l'amour et le sens de la vie (mais non, pas le film des Monthy Pythons) avec un dessin extrêmement doux. Surprenant.
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bub le 28 décembre 2012 à 22 h 47 min #286583

PALEPOLI – Usamaru Furuya
One Shot

Je ne connaissais pas Usamaru Furuya avant d'ouvrir les pages de ce Palepoli.
Renseignements pris, cet auteur a été publié plusieurs fois chez nous, que ce soit dans les collections plutôt sophistiquées de Sakka, ou bien parmi quelques uns des meilleurs titres de Panini, Furuya est un auteur très largement recommandable.

Toutefois, je suis franchement heureux de l'avoir abordé par son côté le moins mainstream !
A la différences des autres titres cités précédemment, Palepoli est en fait une compilation d'histoires en 4 cases initialement publiées dans la revue avant gardiste Garo à compter de 1994. Il s'agit d'ailleurs de la toute première oeuvre du mangaka.

Le résultat obtenu est un vrai bijou de créativité débridée qui vous explose à la figure à chaque planche.
Impossible à résumer car trop dense dans son contenu, on peut néanmoins faire ressortir plusieurs catégories de créations : humour absurde; gore philosophique; parodie de mangas cultes; dessin expérimental; illustration; pur truc indescriptible.
On y trouvera même des planches louchant avec bonheur entre hommage à des célébrités et illusion d'optique.
Certaines histoires constituent un "ensemble" en mettant parfois en scène un héros récurrent.

exemple de ce que j'appelle "gore philosophique"

Le dessin varie lui aussi complètement d'une page à l'autre. Tantôt ultra réaliste, tantôt "cartoon", tantôt "Tezukien" ou 50's, tantôt parodique, l'auteur nous éclabousse de son talent incontestable.
Il joue aussi avec le format qu'il s'est imposé : 4 cases bien carrées, pas plus, pas moyen de sortir "du cadre". Il ne cesse de chercher de subtiles variantes à cette contrainte (?). Ce qui donne à la fois une grande diversité à ses planches tout en conférant une cohérence formelle à l'ensemble qui évite de partir trop loin en sucette. Résultat, malgré l'explosion de créativité, le lecteur n'est aucunement perdu ou gavé. Au contraire, on en redemande.

Que retenir de tout ça ?
Tout d'abord saluer le tour de force d'avoir réussi à pondre quelque chose d'aussi inventif tout en restant parfaitement digeste : parvenir à un niveau constant de qualité via des strips, faut le faire. Il réussit à concentrer à travers quatre petites cases plusieurs pistes narratives et/ou de réflexions. Mieux : il fait appel à une espèce de culture pop pour nous faire vivre de nouvelles expériences de lectures en détournant des symboles et figures universels (célébrités, religions, icônes pop, etc.).

Un grand moment de bande dessinée. ^^
Merci à IMHO de nous proposer ce titre !
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Lord Yupa le 6 janvier 2013 à 15 h 28 min #286584

Ha ha, très drôle, le détournement de "Golgo 13" !

Je voulais juste signaler la sortie (après très longue attente) du volume 3 du Voyage de Kuro, vous vous souvenez ? cette fille en noir qui trimbale son cercueil sur son dos et doit voyager à travers des situations plutôt décalées en compagnie d'une chauve-souris et de deux petites créatures à moitié chattes.

Sortie aussi du volume 12 du génial Dorohedoro, où Shin et Noi remontent enfin jusqu'au Boss ! en fait celui-ci ne fera qu'une bouchée d'eux !! mais sont-ils pour autant hors course ? on retrouve aussi l'inénarrable Turkey qui fabrique une marionnette de En à partir d'une pizza géante !
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bub le 16 avril 2014 à 22 h 47 min #286585

Citation

La collection Soleil Manga a beaucoup changé depuis sa création. Des changements structurels, des changements de directions éditoriales ont émaillés ses onze années d’existence. Mais un titre a traversé toute cette période. Tel un porte-étendard de notre différence et du manga “alternatif”, cette œuvre a généré passion, enthousiasme, mais aussi frustration et parfois colère.

Vous l’aurez compris, il est question de DOROHEDORO. Cet ovni de la littérature manga s’est très vite démarqué par son insolence, sa créativité, mais aussi des coûts de production exorbitant en raison d’une fabrication atypique (Format A5, pages couleurs intérieures et même effet peau de serpent sur les deux premiers tomes) !

Autant d’originalité qui a cependant permis à la série de trouver un public de fans fidèles.

Vous avez été d’ailleurs nombreux à nous demander la réimpression des premiers tomes épuisés en librairie. Nous souhaitions également pouvoir faire revivre cette série, et c’est maintenant chose faite !

Cependant en raison du marché et des coûts de productivité, nous avons dû passer par quelques compromis :

– Il n’y aura que 300 exemplaires de chaque tome. Suivant la vitesse à laquelle ils partent, nous pourrons toujours envisager une nouvelle réimpression.

– Les pages couleurs passent en noir et blanc. C’est certainement là que ce situera le principal point de mécontentement, mais il fallait y renoncer pour rendre l’entreprise possible. Cela permet également à ceux qui ont dépensé une fortune pour obtenir en occasion une première édition de ne pas se sentir lésés.

– Le prix sera de 11.95 euros pour tous les tomes, y compris le 5 qui était à 9.95 euros.

– Il n’y a pas eu de retouches sur la maquette, le lettrage est « d’origine » et les scans également. Retrouver le matériel d’origine était déjà une sacrée aventure.

Les prochains tomes continueront à sortir régulièrement avec leurs pages couleurs d’origine, donc ne tardez pas !

Nous sommes fiers de pouvoir annoncer la réimpression des 7 premiers tomes de Dorohedoro ! Nous visons une remise en vente à partir de mi-juin et vous tiendrons bien évidemment au courant !

Soleil Manga

Vous n'avez AUCUNE excuse pour passer à côté.
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Lord Yupa le 22 avril 2014 à 20 h 56 min #286586

Une sacrée bonne nouvelle, Bub !!
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bub le 22 juin 2016 à 19 h 48 min #398877

Vite fait, je signale pour les trois du fond qui suivent encore que le tome 19 de Dorohedoro est sorti ce jour !
Il est beau et il est gros (bien plus que épais de 50 pages que les 18 premiers tomes, il reste toujours au même tarif, merci Soleil !).
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Lord Yupa le 24 juin 2016 à 21 h 45 min #399252

AAAARGH !! Y mle fô !!
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Lord Yupa le 24 août 2016 à 12 h 43 min #411253

Je l’ai acheté juste avant de partir au Japon, l’ai lu, et constaté que Q. Hayashida reste très cohérente, ainsi assiste t-on au “retour” d’une tête qu’on aurait pu croire tombée aux oubliettes !
La belle Nikaido est devenue des plus déjantées (visage euphorique figé !! formidable idée visuelle !!) depuis sa diabolisation : jusqu’où ira t-elle ?? Un tout petit reproche : notre auteure s’attache un peu trop parfois à ses personnages – des plus étonnamment originaux, il faut bien le dire ! – et les liquide donc rarement de manière définitive (Dokuga, Shin, En, le Boss !). mais c’est tellement génial qu’on lui pardonne !!
Au Japon, je viens de jeter un coup d’oeil au volume 20. Comme toute nouveauté, il est montré en librairie avec le premier quart du volume sans cellophane, et donc j’ai pu y voir que ça va très mal pour Nikaido, à poil et à la merci du Boss façon zombie-fantôme. Shin cette fois a l’air cuit à jamais (?), mais il était devenu fou…
La suite, la suite !!