Les manga culturels

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Posté dans : Manga & BD

  • Veggie11
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    Veggie11 le #503684

    Excellent tome 5 pour Isabella Bird, la scène où apparaît le vieux médecin de Cour est très intéressante sur les mœurs de l’époque et la culture médicinale traditionnelle. L’approche que préconise le médecin est finalement très universelle : ce qui compte avant tout pour ne pas tomber malade, c’est de prendre soin de son corps et préserver sa santé dans la mesure du possible.

    Pour la coiffure d’Itô justement, dans le tome précédent il parlait de l’interdiction de la coiffure traditionnelle japonaise depuis la Restauration Meiji. Du coup, à quoi devrait ressembler sa coupe de cheveux si l’on voulait respecter l’époque ? Quelque chose plus proche de celle qu’il a lorsqu’il est employé aux chemins de fer ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans et 2 mois par Veggie11 Veggie11.
    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #503687

    Content que tu l’aies apprécié aussi, chère Veggie !
    Oui, le médecin “vieux style” est marrant, mais l’ère Meiji en découvrant la médecine occidentale a quand même sauvé bien des vies de vrais malades. A commencer par le béri-béri, une saloperie induite par le culte du riz blanc (et non complet), nourriture supposée à tort “riche” dans les élites du pays. Heureusement pour lui, le petit peuple y avait très peu accès. L’Histoire réelle est bourrée de ces paradoxes.
    La coiffure des hommes Meiji de 1880 / 1890 était à l’image de celle des Occidentaux : gominée, séparée par une raie centrale ou sur le côté, surtout pas ébouriffée ! et la moustache ou la barbe était de rigueur, ainsi que Stefan Zweig le rappelle dans “Le monde d’autrefois”. Quand un jeune homme ne pouvait rien en faire pousser, c’était une “femmelette”. Comme ce n’était pas facile aux Japonais, ils usaient de postiches… Mais bon, ce n’est pas grave, j’adore quand même ce manga.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505227

    Komikku vient de sortir un manga historique assez original :
    Marion.
    C’est l’histoire d’une toute jeune fille, une orpheline qui mène une bande de petits voleurs de marchés à Montmartre au début de 1940 ! Bien sûr l’ombre de l’occupation allemande menace déjà. Une troupe de music-hall cherche désespérément une “Jeanne d’Arc” pour une pièce et le jeune régisseur tente de convaincre Marion, qui chante divinement, mais deux ans plus tôt elle a failli être livrée à la prostitution de mineure et se méfie de tous les hommes comme de la peste…
    Le manga n’aura que deux volumes, ce qui me surprend un peu vu la durée de l’occupation allemande ! Bien dessiné et documenté, avec une héroïne attachante. A découvrir !
    Le titre en japonais est bien surprenant aussi : “Gohyaku nen me no Marion”, soit “L’oeil de 500 ans de Marion”. Allusion à Jeanne d’Arc, probablement…

    Le tome 2 et final de Marion vient de sortir.
    Un manga qui se laisse lire mais qui n’est pas à classer dans le top. D’abord, contrairement à ce que je disais plus haut, on y repère des maladresses de dessin. Puis, le scénario laisse perplexe. Il y a de bonnes idées pourtant.
    Camper une sorte de Gavroche de 15 ans au féminin et qui comme lui vient en aide aux plus jeunes enfants des rues dans un Montmartre de 1940, c’est original et cool. La montrer deux ans plus tôt à deux doigts d’être violée dans une maison close (il y avait plus de 5000 de ces établissements dans Paris, sans compter évidemment les filles du trottoir), c’est réaliste et tristement d’époque.
    Malheureusement la narration mêle difficilement un beau et gentil musicien blond, un autre beau bad boy brun, un ahurissant plan de trafic de drogue monté par ce dernier, une Jeanne d’Arc fantasmée et une Espéranza sosie de Marion, tout cela fleurant le shojô à plein nez et ne tenant pas la route. Le plan secret pour sauver le théâtre Doelion semble même absurde.
    Enfin le manga s’achève le 11 Mai 1940, soit à la rupture du front français par l’armée allemande. Du coup on saisit mal comment Marion pourrait échapper au destin de chanteuse pour les troupes d’occupation, alors qu’elle est censée réincarner Jeanne d’Arc dont le boulot serait à coup sûr de les chasser ? La mangaka Yuu Hikasa prévoyait-elle de faire entrer Marion dans la Résistance ? De trop faibles ventes ont-elles conduit l’éditeur à forcer son auteure à conclure, malgré ses louables efforts pour camper Montmartre et certaines des conditions de vie de l’époque ? Bref, un manga avec une héroïne mignonne et courageuse… et c’est tout !

    Xanatos
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    Xanatos le #505240

    Merci de ta critique sur Marion mon cher Yupa.

    C’est vraiment dommage, le synopsis de base mêlant fiction et réalité historique semblait prometteur, cependant, si,  à l’exception de l’héroïne, les personnages sont des clichés ambulants et que le récit fasse trop de raccourcis, c’est franchement dommage, encore plus si l’oeuvre a été écourtée prématurément, faute de ventes…

    Sur le sujet de la seconde guerre mondiale, j’avais adoré la série animée française Les Grandes Grandes Vacances qui était poignante et dénonçait sans concessions les horreurs de la guerre et comment des enfants faisaient face à un tel conflit…

    Et puis chaque fin d’épisode interviewait des octogénaires qui étaient justement des enfants à l’époque du conflit.

    Sinon pour en revenir aux manga culturels, excellente nouvelle: le tome 9 de Arte sort le 25 avril prochain ! 😀

    Je suis impatient de découvrir les nouvelles aventures de l’adorable Arte ! 😀

    Pour ma part, c’est clairement mon manga préféré du moment !

    Veggie11
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    Veggie11 le #505244

    À noter pour ce mois la sortie d’un nouveau manga historique chez Vega : ”Le Bateau de Thésée”, que j’ai retenu sur ma liste !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505291

    À noter pour ce mois la sortie d’un nouveau manga historique chez Vega : ”Le Bateau de Thésée”, que j’ai retenu sur ma liste !

    Ah oui, ça pourrait être très intéressant, Veggie ! D’autant que récemment des historiens ont pu reconstituer le voyage de l’Argo.

    Je reviens tout juste d’un tour à la Fédération Nationale d’Achat des Cadres (aka FNAC), et en ai rapporté d’une part le troisième “Emanon”, Mirages d’Emanon, et d’autre part le 1er tome de La Lanterne de Nyx, qui se passe exactement au temps du voyage d’Isabella Bird, en 1878. mais à Nagasaki. Une jeune fille, Miyo, trouve un premier travail chez Momotoshi, un marchand excentrique qui revient de l’Expo internationale de Paris avec force objets occidentaux décoiffants pour la jeune employée. A noter que la France après la retentissante Exposition Universelle britannique de 1851 décida d’en créer à son tour à peu près tous les onze ans, 1855, 1867, 1878, 1889, 1900 mais celle de 1911 fut en Italie, à Turin, sans compter d’autres pays qui en organisèrent aussi. Baudelaire a copieusement ridiculisé celle de 1855, mais celles de 1867 et de 1878 firent découvrir le Japon au monde occidental. Ce manga va nous montrer en retour l’impact de l’Occident sur le Japon.
    Dépourvu de cet organe de façon innée, je n’ai pas acheté Adieu mon utérus de Yuki Osada, mais ce manga autobiographique de l’ablation de ses ovaires par l’auteure semble très instructif médicalement. Sujet grave, mais présenté avec humour et dessins très mignons !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505347

    De la lecture de La Lanterne de Nyx on retire beaucoup de plaisir en plus du contenu culturel, et on attend les prochains volumes (chez Glénat) avec impatience.
    L’adolescente Miyo, orpheline, va être “placée” par sa tante au magasin “Vingt”, et si Ganji l’adjoint du boss, personnage hirsute et rustique, effraie d’abord notre vendeuse débutante, il s’avère plutôt gentil, ainsi que le boss lui-même. Sept chapitres présentent les innovations occidentales, renversantes pour les Japonais : souliers, robes à volants et tournure, machine à coudre, phonographe, lanterne magique, lunettes, bottines… Le jeune patron Momotoshi, original, audacieux, ouvert, ne manque ni de charme ni d’un certain mystère aux yeux de Miyo. Arrive au magasin une couturière experte, Tama, ex-apprentie geisha libérée par la loi de Meiji 1872 qui effaçait leur dette d’un demi-esclavage sexuel. A la fin de chaque chapitre, Kan Takahama dessine une page de “Cabinet of Takaham” sur le mode de vie japonais de 1878 et sur l’arrivée des objets étrangers, ceci avec une belle érudition et non sans humour.
    Le dessin est de bonne qualité, mais valorise surtout les mimiques et expressions des visages. La mangaka ne s’intéresse que très peu au décor urbain de Nagasaki, et c’est le seul bémol à propos de ce manga.
    L’ambiance est plutôt optimiste et l’on s’instruit beaucoup sur ce choc des civilisations.
    Une oeuvre à la fois plaisante et culturelle, oui !

    Veggie11
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    Veggie11 le #505438

    Finalement, je me suis gourée dans le titre : ”Le Bateau de Thésée n’est pas un manga historique comme je le pensais, mais un polar (très prenant par ailleurs). En revanche chez le même éditeur Vega sortira le mois prochain ”The Red Rat in Hollywood” qui là se rapproche plus d’un titre culturel en prenant place durant ”la chasse aux sorcières” sous la commission anti-communiste dirigée par McCarthy.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505576

    HA ! Yatta ! Le tome 14 de Golden Kamui vient de sortir !

    Xanatos
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    Xanatos le #505617

    Ah super ! Merci de l’excellente nouvelle Yupa ! 😀

    Je serai en vacances à la fin de la semaine prochaine: je pense que je l’achèterai lors de mes congés et bien sûr, je ne manquerai pas d’en faire une critique et d’en parler avec toi ainsi que les autres pingouins qui l’auront lu. 😉

    Sinon aux dernière nouvelles, le tome 9 de Arte devrait sortir le 22 avril prochain.

    Vivement ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #505979

    Pline 7
    Le clou du spectacle dans le début du tome 7 est bien sûr le très attendu Grand Incendie de Rome de l’an 65, où Tori Miki montre toute la force de son talent. Selon ce qu’il raconte dans la postface où il dialogue avec Mari Yamazaki, il a visionné quantité de “péplums” montrant l’incendie pour pouvoir le dessiner au mieux. Bravo !
    Mari Yamazaki le dit, elle n’imagine pas un seul instant Néron s’exclamer : “Youpi ! Rome est en train de cramer !”, toutefois et très habilement, elle laisse planer l’hypothèse qu’après la catastrophe le sournois “promoteur immobilier” Tigellin sous couleur de lutter contre son abattement arrive à le convaincre de reconstruire tout à neuf, y compris un magnifique palais, la fameuse Maison Dorée. Néron était très cultivé à son époque (“mais loin du niveau d’Hadrien” signale Mari), toutefois son intelligence semble avoir été très limitée. Il ne réalise nullement à quel point à cause de cela l’incendie va paraître intentionnel, et expropriations aidant lui faire perdre sa popularité, immense avant 65. Au fond assez vulgaire, il a toujours été en conflit avec les élites, dont les plus égoïstes lui reprochaient l’institution d’impôts sur le revenu (une grande première dans l’Histoire !) et une réelle sympathie pour le petit peuple.
    Pline cependant depuis Carthage rejoint l’Egypte par la terre, exploit assez incroyable et qui le serait encore aujourd’hui avec tout un équipement moderne ! Je ne suis pas sûr que les chameaux étaient déjà utilisés comme montures, il me semble avoir lu que cela n’arriva qu’au 2eme siècle avec l’avancée constante du désert.
    Je regrette un peu le côté ridicule de Félix, pourtant légionnaire et garde du corps du gouverneur Pline ; Mari en fait un souffre-douleur plutôt couard, peut-être par besoin d’un personnage de détentes comiques.
    Mais bon, ce volume reste très agréable à lire.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #507279

    Le tome 2 de La Lanterne de Nyx vient de nous être traduit.
    C’est toujours vivement intéressant, et cette fois notre auteure se risque à quelques dessins sur le Nagasaki de 1878 / 1879, quoique traités sans détails. Il en reste pourtant des quartiers milieu 19e siècle (comme Glover Hill, cité dans le manga et que j’ai visité) et pas mal de vieilles demeures et minshuku grâce à la montagne qui a protégé le coeur de la ville de la bombe atomique : elle est tombée sur le district chrétien et la cathédrale, sur l’autre versant…
    On apprend que notre sympathique jeune importateur de modernités d’Occident va se lancer dans l’opération inverse : exporter des objets japonais vers l’Europe, notamment vers Paris. Il a d’ailleurs un ami français à Nagasaki, Victor. Mais n’y a t-il pas aussi là-bas une jeune fille blonde, à l’inquiétude de Miyo, qui se découvre amoureuse de Momotoshi ?
    Les pages intercalaires “Cabinet of Takahama” restent passionnantes sur tous les objets et références d’époque.
    On apprend que lorsque Momotoshi propose un investissement d’affaire à l’oncle de Miyo, excellent artisan, il lui verse … 100 yens, ce qui représentait 16000 à 20000 euros ! Aujourd’hui avec une pièce de 100 yens, tout ce que vous pouvez acheter c’est une canette de jus de fruit d’un distributeur. Ainsi donc lorsque dans Golden Kamui Sugimoto demande pour fournir son aide à Tsurumi la somme de 200 yens de 1906, on peut l’évaluer encore proche de 30000 euros (c’est pour faire opérer des yeux la jeune femme de son ami tué). A la différence du franc et de bien d’autres monnaies qui ont été parfois réévaluées (en 1960 le “Nouveau Franc” en valut 100 anciens), le yen a surtout subi l’érosion dévaluatrice du temps, et sa pièce minuscule n’est plus qu’un petit bout d’aluminium ; il faut plus de 100 yens pour équilibrer 1 euro, parfois 160 quand l’euro est fort.
    Pour en revenir à ce manga, il se dessine pour la suite une ellipse temporelle probable qui risque de nous mûrir Miyo, la petite apprentie dévouée, gauche et innocente. C’est un peu dommage. Loi du romantisme : les orphelines adultes sont moins émouvantes. Son amoureux Marius une fois sauvé par Jean Valjean, on s’en fout un peu de Cosette, et Hugo bâcle sur elle à la fin, peu désireux de tenir la chandelle…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #508934

    La Lanterne de Nyx, tome 3, tout juste traduit et sorti ici !
    J’en reparlerai lecture achevée, mais cela reste très intéressant, car on suit Momotoshi à Paris peu avant 1880, accompagné de son ami français Victor, et la mangaka s’est fort bien documentée sur l’époque ! Très lucide aussi sur les nécessités commerciales pour de jeunes entrepreneurs voulant jouer les interfaces Japon-France…

    Xanatos
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    Xanatos le #508935

    A propos de manga culturels, j’ai appris que le tome 9 de Arte après plusieurs reports devrait finalement sortir le 17 octobre prochain. Après plus d’un an d’attente, je serai ravi de revoir notre adorable artiste peintre ! 🙂

    Et j’attendrai patiemment ta critique du tome 3 de La Lanterne de Nyx, le synopsis de base étant fort intéressant et il est heureux que le mangaka se soit si bien renseigné sur le contexte historique de l’époque…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #508964

    A propos de manga culturels, j’ai appris que le tome 9 de Arte après plusieurs reports devrait finalement sortir le 17 octobre prochain. Après plus d’un an d’attente…

    Bonne nouvelle !

    Donc, La Lanterne de Nyx, tome 3.
    Cela reste un manga de grande qualité, mais le ton change, dans la mesure où l’on perd un peu de vue Miyo et Nagasaki, malgré quelques beaux paysages couleurs du port. On est donc à Paris, Momotoshi et Victor montant en associés un commerce d’objets de “japonisme” dont justement la mode démarre en Europe en cette année 1880. Curieusement, la mangaka (très branchée vêtements, bijoux, laques, décoration) néglige tout un pan de cette mode : les célèbres estampes de Hokusai, Hiroshige, Kuniyoshi très activement recherchées à la même époque par les Goncourt, Monet, Van Gogh, Gauguin etc..
    Sans pudibonderie Kan Takahama nous décrit la vie des jeunes hommes du temps adonnés aux belles “lorettes” aux moeurs légères, quoiqu’elle les confonde avec les courtisanes de haut vol comme sa richissime Judith. Les lorettes étaient plutôt des jeunes filles fuyant jusqu’à Paris les moeurs féodales-religieuses de leur campagne (part non négligeable de l’exode rural) et sachant très bien ce qu’elles pouvaient échanger avec un “bourge” contre une protection sociale et alimentaire. Marie-aux-lunettes se trompe lorsqu’elle assimile les lorettes aux prostituées, en récusant Victor qui l’appelle “demi-mondaine” : elle se décrit bel et bien comme une lorette, cherchant de temps en temps un “mécène” comme elle dit. En fait ce monde du sexe était extrêmement codifié. Le quartier de ces jeunes filles aventureuses était celui de Notre-Dame-de-Lorette, d’où leur surnom. C’est justement là que se sont installés Momo et Victor, et pas par hasard…
    Un assez long flash-back final nous ramène en 1848, au temps de la jeunesse de Kei Oura.
    Bon manga certes, mais je préférais un peu les deux volumes précédents.

    Veggie11
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    Veggie11 le #509156

    Mauvaise nouvelle, Komikku commence à accumuler les dernières sorties aux Calendes grecques et leur Twitter n’est désormais plus accessible. J’espère que ce n’est que temporaire, car plusieurs de leurs séries sont toujours en cours au Japon (dont Arte).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #509466

    Mauvaise nouvelle, Komikku commence à accumuler les dernières sorties aux Calendes grecques et leur Twitter n’est désormais plus accessible. J’espère que ce n’est que temporaire, car plusieurs de leurs séries sont toujours en cours au Japon (dont Arte).

    Espérons en effet… Normalement Arte tome 9 sort dans quelques jours.

    Quant à Delcourt-Tonkam, il vient de publier en France le tome 1 de Empereur du Japon, soit l’histoire de Hirohito, empereur Showa. Comme j’ai énormément travaillé pour mon roman sur le Japon des années 1920 / 1930, je vais l’acheter. Le manga adapte un livre et je tiens à vérifier certains points.
    Tout ce qui se rapporte à l’empereur conserve certains tabous au Japon, le Bureau Impérial veille au grain, voire emm…de l’empereur lui-même : ainsi tout récemment il a essayé d’interdire à Akihito d’abdiquer. Et si vous essayez de visiter le Palais Impérial de Kyoto en dehors des 3 jours d’entrée libre au printemps ainsi qu’en automne, il faut demander à ce Bureau Impérial une autorisation par écrit en japonais, assortie de bon nombre de formalités de délai.
    Concernant Hirohito, j’espère qu’on ne cachera rien de la folie de son père Yoshihito (empereur Taisho, successeur de Mutsuhito/Meiji). Suite à une grave méningite, Taisho en effet perdit la raison ; quand il en en vint à sauter sur les tables en roulant en longue-vue les documents à signer, il fallut le cacher totalement au public. Le jeune Hirohito n’eut donc pas une enfance bien équilibrée : il se réfugia dans la passion des petits animaux marins, et l’on peut voir sa collection un peu glauque de ces squelettes dans une galerie à la villa de Hayama, en bord de mer pas loin de Kamakura. J’ai été étonné de pouvoir la visiter sans demander rien au Bureau Impérial, malgré l’interdit de photographier (courant aussi pour toute photo de Hirohito ou de la famille impériale, dans des musées par exemple).
    Et puis surtout, comment ce manga répondra t-il à la grande énigme non résolue sur Hirohito : a t-il approuvé et validé la guerre, ou bien a t-il été ligoté par l’Armée de Terre quand elle s’est emparée du gouvernement en 1936 ?

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #509708

    Empereur du Japon, tome 1 : je l’ai lu, et il faut bien le dire le manga paraît étroitement “sous contrôle” du Bureau Impérial, ce qui n’a rien d’étonnant comme je le signalais dans mon post précédent. Bien des historiens japonais ont compilé des archives démontrant une participation active de l’empereur à la guerre par maintes directives, et comme dit Wikipedia s’il n’était pas à proprement parler belliciste, il était encore moins pacifiste et surtout opportuniste, très facile à convaincre de ce qu’il “fallait” pour la grandeur du Japon. On a beaucoup reproché à MacArthur d’avoir refusé sa mise en accusation au Procès de Tokyo, équivalent de celui de Nuremberg, mais presque personne ne se rend compte de sa logique (bien développée dans un documentaire de la chaîne TV “Toute l’Histoire”): peu importait la culpabilité de Hirohito, ce qui comptait c’était que l’empereur par une annonce radio avait forcé l’armée et tout le pays à déposer les armes. Autrement dit, le condamner aurait annulé cet ordre, et donc autorisé tous les nationalistes du pays à reprendre le combat et à relancer la Seconde Guerre Mondiale. MacArthur a donc négocié un deal avec Hirohito : il survivra, officiellement traité en innocent par les Américains, à la condition qu’il renonce officiellement aussi à son statut “divin” et à exercer tout pouvoir quel qu’il soit. Ce que l’empereur accepta.
    Le manga commence d’ailleurs par une erreur historique en montrant Hirohito en 1945 se rendant humblement au QG de MacArthur pour une première entrevue. Truman souhaitait d’ailleurs que l’empereur soit convoqué par son général en chef, mais celui-ci ne voulait en rien nuire aussi directement à l’image impériale : il sollicita de rencontrer Hirohito en son palais, ce que ce dernier qui se voyait déjà fusillé accepta avec empressement… tombant dans le panneau. En effet, MacArthur y compris sur la photo officielle reproduite dans tous les journaux du Japon apparut en chemise militaire sans cravate et col ouvert, les deux mains dans les poches arrières de son falzar kaki (détail dessiné dans le manga), à côté d’un Hirohito ne lui arrivant qu’à l’épaule, un peu rachitique, raide et serré dans un costume de pingouin à haut faux-col, bras ballants. Un témoin japonais racontait dans le document TV que pour lui c’avait été un choc, la démonstration de l’infériorité totale et de la non-divinité de son empereur !
    En inversant le R.-V. le manga apitoie le lectorat sur l’empereur s’humiliant…
    Puis flash-back en 1904, quand Hirohito n’a que 3 ans : portrait d’une enfance très solitaire et sous la coupe de règles multiples. Une jeune fille, Taka, est nommée sa gouvernante, et ce sera évidemment un exutoire d’affection pour le gamin. Bref, on joue et jouera sans doute jusqu’au bout cette carte de l’apitoiement sur un destin “ligoté”. Selon la thèse officielle qui sauvegarda Hirohito jusqu’au bout…
    Je ne pense donc pas poursuivre sur ce titre, archi-documenté sur une masse de détails mais sûrement dépourvu de tout esprit critique, voire un peu biaisé.

    Xanatos
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    Xanatos le #510180

    Bon, j’ai appris par Cyril sur un forum voisin (espérons qu’il pourra un jour revenir sur le forum comme ce cher Sotelo qui a fait un come back triomphal pour notre plus grand bonheur) la raison pour laquelle le tome 9 de Arte a eu de nombreux mois de retard consécutifs: l’éditeur aurait d’énormes difficultés financières et serait au bord de la faillite 🙁 :

     

    <span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Chères lectrices, chers lecteurs,</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Comme vous avez pu le constater nous avons été obligés de mettre la production en hiatus un court instant pendant l’été 2019 et le début de cet automne, non pas par choix, mais plutôt contraints. Nous en sommes sincèrement désolés.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>La réalité du marché français n’est pas si rose et nos choix éditoriaux osés, souvent salués, ne rencontrent pas toujours le succès escompté.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Mais par respect pour nos lecteurs et les auteurs, nous ne voulons interrompre aucune série. C’est un choix, mais vous devez savoir que ce choix nous met régulièrement dans une situation financière intenable.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Prenons par exemple la série Inspecteur Kurokôchi. Les lecteurs ne sont plus au rendez-vous et à peine 800 exemplaires ont été vendus pour les derniers tomes. Ce qui signifie que pour sortir un seul nouveau tome, la perte sèche est d’un peu plus de 2000 euros. Toutes les charges (achat du matériel auprès des ayants droit, traduction, correction, lettrage, impression, etc…) sont pour la plupart incompressibles.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Dans le contexte d’un marché ultra saturé, beaucoup de nos titres n’arrivent pas à rencontrer leur public. C’est par exemple le cas de quasiment toutes les séries de Nokuto Koike (Les oubliés, Firefly, Scary Town). Autres exemples : la série Dragon Seekers a terminé à environ 310 exemplaires vendus pour le dernier tome, La Petite Fille aux Allumettes a terminé à environ 600 exemplaires vendus pour le dernier tome, Le Chef de Nobunaga plafonne à 700 exemplaires sur ses derniers tomes, idem pour Monkey Peak, Les Petits Vélos atteint à peine les 500 exemplaires, les derniers tomes de Divci Valka plafonnent à 300 exemplaires et la liste pourrait encore être longue… Autant d’échecs qui multiplient d’autant les pertes sèches. C’est le jeu, un éditeur a toujours des titres qui portent son catalogue et d’autres qui ne fonctionnent pas. Nos choix sont ambitieux et tout est une question d’équilibre. Malheureusement, cet équilibre nous ne l’avions plus depuis quelques mois.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>L’autre réalité du marché est qu’il y a une érosion quasi identique pour tout le monde entre les ventes du tome 1 et celles du tome 2, puis entre celles du tome 2 et celles du tome 3, etc. Des titres qui permettent de maintenir la maison d’édition sur les rails sont de moins en moins aptes à le faire. Ainsi un titre phare comme L’Enfant et le Maudit qui est à environ 16 000 exemplaires sur le tome 1 (un best-seller) se retrouve seulement avec 3400 exemplaires sur le dernier tome sorti en début d’année. Cette courbe d’érosion est la même pour la très grande majorité des titres et voir cette courbe s’inverser tient du miracle. C’est triste, mais c’est comme ça. Des rappels promo et marketing ou encore l’invitation des auteurs pour des séances de dédicace ne changent rien à cette diminution, seule la volumétrie peut légèrement grimper, mais le tracé de la courbe reste inchangé et le niveau d’érosion reste le même.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Nous sommes fiers de nos choix éditoriaux et nous sommes fiers d’introduire sur le marché de nouveaux auteurs pour essayer de le stimuler et tenter d’atteindre un public un peu plus large. Par exemple, L’Enfant et le Maudit était un pari. Et l’accueil a été au rendez-vous pour les deux premiers tomes. Ça nous motive et nous donne envie de continuer dans cette direction.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Nous n’avons pas eu de chance depuis le début de cette année. Nous sommes une toute petite équipe et cela peut devenir très vite chaotique si nous rencontrons des difficultés. Notre assistante communication a eu de lourds problèmes de santé et était sous le coup d’un arrêt maladie longue durée. Notre directeur éditorial a également connu des problèmes personnels, et nous avons rencontré des difficultés techniques avec notre compte twitter ce qui a laissé place à tout un tas de rumeurs alors que nous essayions de sortir la tête de l’eau.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Après tout ce qui a pu se dire, nous confirmons, encore, que nous n’interromprons aucune série. Mais vous l’avez compris, tout se joue (hélas) sur la sortie du tome 1 et sa rapidité d’écoulement. Si le titre ne décolle pas rapidement, la sanction des libraires et notamment des grandes chaînes est immédiate. Vu le volume de livres en France et les rayonnages qui ne sont pas extensibles, très rapidement certaines séries ne sont plus référencées et ça devient le cercle infernal : le livre ne se trouve plus en magasin, donc ne se voit pas, donc ne se vend pas. Les fans restants se tournent vers les sites de vente en ligne ou bien le commandent chez leur libraire indépendant qu’ils soutiennent, mais la série ne recrute plus de nouveaux lecteurs.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Par ailleurs, depuis 7 ans, nous avons fait le choix de soutenir les entreprises françaises. Tous nos ouvrages étaient imprimés en France et nous étions l’un des derniers à le faire. Le niveau des cotisations sociales de notre pays est élevé et les imprimeurs français n’arrivent plus à être compétitifs. Nous avons donc dû entamer des discussions avec des imprimeurs à l’étranger qui peuvent nous offrir le même niveau de qualité à de meilleurs tarifs. Les négociations ont pris du temps. Ainsi, comme la plupart de nos confrères, nos ouvrages seront dorénavant imprimés en majeure partie en Italie.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Pour aider vos éditeurs préférés, tentez de les soutenir en achetant vos nouvelles séries rapidement. Beaucoup se disent qu’ils attendront que la série soit terminée pour tout acheter, mais c’est la meilleure façon de pousser vers l’abîme une série originale qui aurait mérité d’avoir du succès. Après, nous sommes aussi des lecteurs et nous savons aussi bien que vous que les porte-monnaies ne sont pas extensibles. C’est justement cette saturation du marché qui pose un vrai souci…</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Quoi qu’il en soit, sachez que nos sorties reprendront un rythme normal de parution dès cette fin du mois de novembre. Un planning de sorties et des annonces seront transmis très prochainement. Nous mettons tout en œuvre pour que vous puissiez rapidement retrouver la suite de vos séries préférées ainsi que de nouvelles séries qui nous aideront, on l’espère, à continuer d’avoir un catalogue éclectique et osé.</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”> </span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>Merci de votre patience pendant ces quelques mois difficiles et merci à toutes celles et ceux qui nous soutiennent depuis 7 ans !</span><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><br style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify;” /><span style=”caret-color: #282828; color: #282828; font-family: ‘Lucida Sans’, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: italic; text-align: justify; background-color: #f7f7f7;”>-L’équipe de Komikku</span>

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #510227

    Tu as très bien fait Xanatos de nous poster ce compte-rendu par l’éditeur Komikku, d’autant que je le soutiens autant que je peux en me rendant à leur boutique du 61 rue des Petits-Champs pour acheter mes mangas (alors que la FNAC St-Lazare est plus proche de mon domicile).
    Ceci dit, en dernière analyse, la malchance vient peut-être aussi de certains choix éditoriaux malencontreux. Si Arte conserve un vif intérêt au fil des tomes, ce n’est pas le cas de plusieurs autres titres que Komikku a choisi. Par exemple, j’ai longtemps aimé et acheté Le Chef de Nobunaga mais le pitch finit par être assez rabâché : invariablement notre super-cuisinier livre un fort message aux dirigeants du Japon du 16e siècle à travers ses recettes ; au volume 10 on s’en lasse, et de cette incohérence qu’il ait oublié ses origines sans que ce soit le cas des deux ou trois autres victimes de la déchirure temporelle. En tout cas c’est pour cela que moi j’ai arrêté de m’encombrer l’esprit là-dessus.
    Quant à Divçi Valka, c’était un très bon départ tant que les guerres hussites étaient l’axe principal, mais le titre tourne dès le volume 3 à des complaisances fort glauques envers les viols et tringlages de gamines de plus en plus consentantes, et là aussi on arrête ! Je n’ai pas repéré ni lu donc L’Enfant et le Maudit. Les titres avec “Monkey” ou “Dragon” sont à mon avis contre-productifs, archi-banalisés… Choix trop hâtifs ? Mais bon, ça ne m’empêchera pas de continuer à soutenir les efforts de Komikku et de sa boutique !

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