Mindhunter
J’attire votre attention sur cette série que j’ai découverte sur Netflix il n’y a pas très longtemps. J’ai vraiment beaucoup aimé !
Mindhunter, c’est le Esprits criminels des origines, ou comment le département des sciences comportementales est né au FBI. Dans les années 70, les criminels étaient juste considérés comme des monstres, et il fallait être un “tordu” pour s’intéresser à leur vie, à leurs mécanismes, au pourquoi du comment ils avaient commis des actes horribles. La notion même de profilage n’existait absolument pas !
La série nous raconte donc (c’est basé sur une histoire vraie) comment des termes que nous utilisons tous aujourd’hui comme “tueur en série” sont nés. Le chemin d’un jeune agent visionnaire, pris pour un fou ou un débile par nombre de ses collègues, mais armé de la conviction profonde qu’étudier des psychopathes pourra permettre d’en arrêter dans le futur, voire de prévenir leurs crimes. Pour les étudier, notre jeune agent va devoir aller “au contact”, dans les prisons, écouter des horreurs en parallèle d’un travail déjà éprouvant sur le terrain. Je vous dis pas la charge psychologique !
Notez que la réalisation est hyper soignée, cinématographique, et ça n’a rien d’étonnant : elle est signée David Fincher, production par Charlize Theron. On retrouve aussi Anna Torv dans le cast principal, avec plus de classe que jamais !
Je recommande. 🙂
Seul regret, ça manquait ostensiblement d’envergure pour Pingouin dans ce final. Il est là depuis le début, il méritait plus de place et de temps d’antenne que celui qu’on lui a accordé juste pour être la “pupute” de Batman. Meilleur vilain avec Jerome / Jeremiah quand même.
Hein ??! Quelle “pupute” ? D’où il sort, ce mot ?
Dans tous les cas, je t’interdis d’associer Pingouin à la prostitution ! 😆
Alors forcément, je suis obligée de rebondir pour crier mon fanatisme pour cette série formidable et unique qu’est Gotham. J’ai trouvé la saison 5 fabuleuse de bout en bout, malgré les multiples hiatus de la Fox pour essayer de l’assassiner. Sur Twitter continue toujours le #SaveGotham pour tenter de sauver le show, ou de le transformer en série Batman ou en spin-off ! C’est maintenant que ça se passe.
C’est rageant de penser que la série était prévue pour 7 saisons à la base, et qu’on aurait notamment eu tout un développement autour du passé d’Ed Nygma (dont le rapport avec son père), ou encore que le petit Martin serait sûrement revenu ! (j’adore ce gosse !)
Mais les scénaristes ont vraiment pondu un final formidable, et un dernier épisode jouissif. Personnellement je n’ai eu aucun problème avec Bane, qui a très bien fait le job. Quel dommage qu’il n’ait pas pu être davantage développé, tout comme Nyssa, Magpie, Mother ou Ventriloquist/Scarface, et tous ces méchants qui ont jalonné cette saison 5 comme des guests ! J’ai adoré les moments avec Pingouin, Ed, la complicité Alfred/Selina, le grade et la place qu’a pris Lee, ainsi que sa réconciliation avec Barbara. Peut-on parler du panache ultime de Barb, tout au long de cette série ? Du stéréotype sexiste de la blonde femme du héros, propre sur elle qui attend gentiment à la maison en fermant bien sa g*eule, elle s’est libérée, révélée dans toutes ses facettes, sa force et sa complexité. Avec un tel entourage, m’est avis qu’une certaine petite personne ne pouvait que devenir exceptionnelle !
Conclusion magnifique pour J également, avec Cameron Monaghan magistral dans les épisodes Ace Chemicals et The Beginning. Et je dois dire que, s’ils sont souvent oubliés dans mes commentaires, les “gentils” sont tout aussi attachants que les vilains. Oui, j’adore Jim, oncle Harvey, même des gens que tu vois super peu comme Lucius. Ou Zsasz, mais il est de l’autre côté. Tous les persos sont du caviar.
J’ai du mal à croire qu’une telle série puisse se finir comme ça, dans une telle flamboyance, sans une suite quelconque. Je suis peut-être dans un total déni, mais pour l’instant, j’attends toujours une annonce !
Gotham m’aura vraiment ouvert la porte d’un univers, et je suis loin d’être la seule.
Et puis, Oswald forever.