Se souvenir de moi

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Mauser91 le 26 février 2021 à 17 h 14 min #524978

Pan est un film…qui m’a laissé de marbre. Voila…

Non, plus sérieusement, c’est le genre de film que je vais regarder une fois et ne plus m’en souvenir le lendemain. Ca ne vaut pas les versions précédentes selon moi.

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Lord Yupa le 26 février 2021 à 19 h 36 min #524979

Lord Yupa wrote:

Wonder Woman 1984 : l’actrice manque de “gueule” par rapport à Gal Gadot, mais ça ne veut rien dire évidemment. Vu hier à la TV Pan de Joe Wright, que j’avais raté au cinéma car je voulais me faire une idée. Je suis déçu, ayant assisté à une longue et vague mixture entre “Oliver Twist” et “Pirates des Caraïbes”. J’en avais tellement marre d’attendre en vain que Peter s’envole ou qu’arrive Clochette que j’ai arrêté largement avant la fin. Bon les effets spéciaux, OK, Hugh Jackman pas mal, et le gamin jouait assez bien mais les espèces de sous-Han Solo / Leia (Crochet et la Princesse indienne) m’ont cassé les c… pieds. Le mythe est totalement inversé puisque le vrai Peter Pan a largué ses parents afin de ne jamais grandir et qu’ici il recherche désespérément sa mère ! Un ratage à mon avis. Déjà Disney n’était pas fameux, et Spielberg non plus avec “Hook”… J. M. Barrie, on s’y casse les dents. Du moins c’est mon avis, trop exigeant peut-être.

 

Juste pour repointer ce que j’en ai dit et ne pas obliger des curieux du film à reculer d’une page…

Bien d’accord, Mauser. Même si la version Disney a des côtés cultes, et en particulier sa Clochette, comme tout le monde l’a remarqué à cause des spin-off sur la petite fée, j’ai trouvé son Peter assez peu convaincant et très superficiel. “Hook”, je l’ai trouvé franchement sans attrait, à part Dustin Hoffmann en Capitaine Crochet. Le regretté Robin Williams faisait ce qu’il pouvait, mais comment y croire ?

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Mauser91 le 26 février 2021 à 20 h 47 min #524981

J’ai beaucoup d’affects pour Hook, qui est l’un de mes films préférés à bien des aspects (le thème de l’acceptation de l’enfant intérieur), mais je comprend tout à fait pourquoi certains ne l’apprécie point. Le fait que Spielberg ai voulu “faire son Disney” n’a sans doute pas plu à tout le monde.

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Xanatos le 4 mars 2021 à 19 h 52 min #525098

Il sera possible de voir officiellement et légalement la version Snyder Cut de Justice League le 18 mars 2021 dans les pays francophones .

Dans cet article, on apprend quelles seront les différentes plateformes où il sera possible de regarder le film:

Snyder Cut : voici la liste des plate-formes pour visionner Justice League en France

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Feanor-Curufinwe le 4 mars 2021 à 21 h 17 min #525111

À peu près toutes en fait, même sur YouTube !
Je le prendrai peut-être sur le PS Store, mais ça ne m’empêchera pas de l’acheter en version physique BR dès qu’il sortira, surtout que je ne suis pas copain avec le dématérialisé.

Sinon, Zack Snyder dévoile sur Twitter quelques répliques rapides (on y entend Darkseid, Luthor, mais aussi

Spoiler

le Joker et le Limier Martien ! 😀

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) et images nouvelles de manière thématique. Il commence avec le Batman, mais d’autres sont prévues !

#Batman #SnyderCut #ZackSnydersJusticeLeague #UsUnited #AFSP pic.twitter.com/3CHSdvLym1

— Zack Snyder (@ZackSnyder) March 4, 2021

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Mauser91 le 6 mars 2021 à 18 h 14 min #525133

Je pense que je vais le regarder aussi. J’ai pas mal d’affects pour le DCEU (bien plus que pour le MCU), et toute cette histoire de version dix fois plus longue m’intrigue au plus au point.

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Lord Yupa le 6 mars 2021 à 18 h 16 min #525134

“Tout le monde”  l’a déjà vu, mais dimanche 14 mars, Tf1 nous diffusera à 21h le Wonder Woman de Patty Jenkins, un film globalement très réussi. Je trouve un peu dommage que notre héroïne craque son hymen pour le bô Steve (ce dont se moque copieusement la série animée DC Super Hero Girls 🙂  ) ; en effet le mythe grec voudrait qu’elle reste fidèle à la “parthénomachie”, le “combat des vierges” telles Minerve/Athéna ou Diane, d’autant qu’elle EST Diane . Mais bon, le film se débarrasse de Steve, de façon à ce que Diana ne vire pas bonne épouse et bonne maman, destin fatal. Il n’est pas facile de créer une aventure épique avec une mère de famille, et bien sûr le plus simple est de lui kidnapper son ou ses enfants pour la rendre à la solitude héroïque dans sa quête. On me dira que Les Indestructibles y parviennent car toute la famille participe, mais personnellement je trouve que ce culte familial est le péché mignon, voire le poncif des Américains, comme dans Pan et dans Hook dont nous parlions plus haut sur cette page. A l’opposé, le péché mignon /poncif des films français, c’est l’adultère ! 🙂  …

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Feanor-Curufinwe le 13 mars 2021 à 21 h 53 min #525190

Y a deux films qui ont toujours été pour moi des occasions manquées de ma jeunesse, c’est-à-dire que j’ai à de multiples reprises eu l’occasion de les voir, mais à chaque fois il se passait un truc qui m’empêchait de tout voir ! Le sommeil qui m’emportait à la moitié, sans compter la lutte pour garder les yeux ouverts avant, c’était la principale raison.
Faut bien comprendre que c’était l’époque où on dépendait essentiellement de la diffusion tv, pas de magnétoscope, pas de Canal + aux multiples rediffusions dans le mois (avec le programme Canal + et sa grille de diffusion dans les dernières pages), rien que la tv du salon squattée par papa le soir, qui pouvait aussi décider de changer de chaîne, alors voilà pour le contexte. Années 80 dans la place.

Mais même depuis, ça reste des occasions manquées, mais pour d’autres raisons, comme la profusion d’activités, le temps qui manque, les choix de vie, bref.
Mais voilà, le week-end dernier je passe à la Fnac et je tombe sur une promo de quatre BR pour le prix de deux, soit trente boules. Ni une ni deux, je me laisse tenter, et je tombe sur quatre perles, deux chefs-d’œuvre absolus (Alien et les Dents de la Mer, ce dernier avec sa VF d’époque 😀 ), et ces deux films-occasions manquées dont je parlais au début, the Dark Crystal et Flash Gordon (une toute récente édition BR remasterisée chez StudioCanal).

The Dark Crystal, je m’y attendais, connaissant la réputation du film et au vu de mes propres impressions sur les quelques passages que j’avais visionnés, mais bon sang ça reste tout de même époustouflant à quel point c’est un pur bijou, d’une beauté et d’une noirceur rares encore de nos jours. Et je regrette d’autant plus de ne pas l’avoir vu en intégralité dans ma jeunesse. Je l’aurais sans nul doute inscrit dans les films cultes de mon enfance. Ce qu’on a pu être gâté dans les années 80, avec ces films qui ne prenaient pas les enfants pour des abrutis. Il y a dans ce film un rapport à la mort, au mal et au bien intimement liés, et à la vie dans tous ses aspects, absolument magnifique qui embrasse autant la Fantaisie dans ses meilleurs atours (ce sont quand même Jim Henson et Frank Oz aux manettes, et Trevor Jones à la musique) que ces thématiques de manière très crue, parfois cruelle.
C’est le plus beau spectacle de marionnettes auquel vous pourriez assister, et vous oublierez vite qu’il s’agit de marionnettes d’ailleurs.

Flash Gordon, c’est un tout autre délire, mais je pense que j’aurais aussi pu l’inscrire dans mes films cultes des années 80.
Alors, oui, je sais que le film tel qu’il existe est le résultat de nombre d’ingérences de Dino de Laurentis et qu’il s’éloigne drastiquement de ce qu’il devait être à la base pour l’anglais Nicolas Roeg (qui a travaillé un an à la réalisation du film avant d’être remplacé par Mike Hodges), à savoir, grosso modo, bien plus proche au niveau du ton d’un BvS que d’un Gardians of the Galaxy, pour rester dans le registre “comic-book movies”…
Malgré tout, le résultat est là, c’est à voir au moins une fois, tant ce film se démarque diamétralement de tout ce qui se faisait dans le genre SF à l’époque. Imaginez le truc, vous arrivez à la première demi-heure du film et vous tombez sur des Hawkmen, des samurai en armures rouge et or flamboyantes (beaucoup beaucoup beaucoup de rouge pétant dans ce film d’ailleurs, un kiff personnel de De Laurentis), des guerriers zoulous vêtus d’or, des nains en costumes aux couleurs des Bioman (ou Power Ranger, suivant votre époque), des proto-Paradémons, Timothy Dalton, un quaterback blond qui joue littéralement au football américain avec lesdits Paradémons, et l’empereur Ming et sa fille, Ornella Muti (Rhââââ lovely), le tout sous une musique de Queen !
Comment ne pas être touché par un tel ovni ? À une époque où régnait la SF qui tendait vers plus de réalisme (Alien, Star Trek, Star Wars, 2001, la Planète des Singes), voilà un film qui renoue avec le style pop surréaliste et ultra coloré des années 50-60, c’était rafraîchissant.
Un authentique film d’aventure-action pas très sérieux, qui détend et qui tape dans l’oeil, un ovni qui a fait son trou dans la pop culture, et c’est franchement mérité.

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Xanatos le 15 mars 2021 à 9 h 33 min #525192

Ah mais Dark Crystal c’est une véritable oeuvre d’art, un monument du 7e art et le meilleur film de Jim Henson.

Pourtant je me souviens que, quand j’étais enfant, j’étais réticent à le voir. L’affiche ne m’attirait pas et pour moi ce n’était ni un film live avec des acteurs en chair et en os, ni un dessin animé, ce qui me rebutait beaucoup…

Mon père m’a cependant dit “Ne te fie pas aux apparences, c’est un superbe film d’Héroïc Fantasy et tu oublieras vite que ce sont des marionnettes…”

J’ai alors écouté ses conseils et… Mon dieu qu’est ce que j’ai bien fait.

J’ai été subjugué par ce film que j’ai trouvé magnifique, épique, envoûtant et fascinant et, je te confirme qu’il est devenu l’un des films cultes de mon enfance.

Je m’étais attaché à Jen et Kira les deux héros du film et je fus fasciné par l’univers de ce long métrage d’une richesse immense.

Et, oui, on oublie totalement que ce sont des marionnettes et en voyant le film, on a la sensation de voir des êtres en chair et en os. Jim Henson était un véritable marionnettiste de génie doublé d’un metteur en scène hors pair.

Je me souviens très bien d’un prisonnier des Skèksès qui était contraint de voir un rayon lumineux qui le faisait vieillir à vue d’oeil. Ma petite soeur qui était elle aussi enfant quand je lui ai fait découvrir le film dans les années 90 avait poussé un “Whooouah… mais comment ils ont fait ?”

Les travaux de Jim Henson n’ont pas pris une ride: que ce soit pour le Muppet Show, Dark Crystal, Labyrinthe, son travail ainsi que celui de ses confrères sur les Tortues Ninja et Splinter dans l’excellent film live original Tortues Ninja de Steve Barron…

Lui et son équipe ont su insuffler une vie et une âme à ses marionnettes.

De toute manière 1982 a été une année phare pour le 7e art: c’est au cours de cette année là que l’on a eu Blade Runner, Conan le Barbare, The Thing, Brisby et le secret de Nimh, Dark Crystal, ET… plusieurs films majeurs et cultes qui ont fait date. 🙂

Flash Gordon lui est un sympathique nanar, complètement fauché mais attachant.

Et rien que pour la fantastique chanson de Queen, il vaut le coup d’être vu une fois dans sa vie 😉 .

Mais pour moi, LE meilleur film de Flash Gordon, ce n’est certainement pas le film live, mais le film d’animation éponyme de Filmation (Les Maîtres de l’Univers, Le Croque Monstres Show) qui est d’après moi le chef d’oeuvre de ce studio d’animation et qui est l’adaptation la plus respectueuse des comics originaux.

 

Et je trouve le ton du long métrage animé beaucoup plus mature que celui du film live !

Et on avait un casting en or pour la VF: Claude Giraud pour Flash Gordon, Francis Lax pour Ming, Henry Djanik pour le docteur Zarkov, Sylvie Moreau pour Aura, Michèle André pour Dave, Daniel Gall pour le chef des armées de Ming…

Du caviar pour les oreilles !

Après pour les néophytes, je conseillerai aussi bien le film live que le film d’animation: ils sont le reflet de leur époque et ont chacun une touche qui leur est propre.

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Feanor-Curufinwe le 15 mars 2021 à 12 h 20 min #525213

Plus mature que le film live, c’est pas bien difficile ! 😆
Si j’en ai l’occasion, je le regarderai, ça m’a l’air très intéressant ! ^^

Au passage, encore merci pour le renseignement sur la vf d’origine présente sur la dernière édition BR des Dents de la Mer. Ça remonte à plusieurs mois maintenant (et j’espère pas me tromper mais il me semble bien que ce soit toi qui l’ai précisé dans chais plus quel topic), mais c’est ce qui m’a motivé à le choisir.

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Autre sujet, en prévision de ZSJL, viens de revoir MoS hier soir.
Bien que je lui préfère BvS (notamment à cause des dialogues), j’ai toujours des frissons devant ce film, avec la BO, avec Faora, avec Zod, avec Henry Cavill parfait en Superman, avec Jonathan et Martha, avec Jor-El (“tu peux la sauver, Kal, tu peux tous les sauver”), bref je m’en lasse jamais.
J’adore aussi le fait que toutes les scènes de flash-back soient préparées, qu’elles se déclenchent à cause d’un détail dans le décor ou d’un évènement direct :
– Clark se retrouve dans le monde du silence, au milieu de l’océan ===> flash-back de sa mère qui lui apprend, alors jeune enfant, à se concentrer pour contrôler ses pouvoirs (“visualise ma voix comme une île en plein océan, rejoins-la”).
– Clark aperçoit un bus scolaire ===> flash-back du sauvetage de ses camarades qui se noyaient dans le bus scolaire, en début d’adolescence, et révélation de ses origines.
– Lois se rend à la tombe de Jonathan Kent lorsqu’elle souhaite savoir qui est son sauveur ===> flash-back de la mort de Jonathan, fin d’adolescence. Les deux scènes renvoient au questionnement de la révélation de Clark au monde.
– Zod cherche Kal El et l’exhorte à se rendre sous menace de représailles contre les terriens ===> flash-back des racailles qui cherchent Clark pour se battre contre lui, adolescence, questionnement personnel de Clark sur ce qu’il peut faire et ce qu’il doit faire.

C’est tout bête mais cette présence d’un liant entre flash-back et présent donne bien plus de poids à ces scènes du passé qui ne sortent pas de nulle part, en plus de donner un aperçu assez complet de l’enfance de Clark jusqu’à la fin de son adolescence.

J’aime aussi, que ce soit dans MoS ou BvS, le traitement des parents de Clark, Jonathan et Martha, qui tient en un mot, le Choix.
Le choix de se dévoiler entièrement au monde, ou pas. Ce “ou pas”, le “peut-être”, c’est toute la base de la caractérisation des Kent dans le Snyderverse, et j’adore. Parce que ce ne sont pas des parents égoïstes, ce sont des parents qui aiment leur fils, qui ont craint toute son enfance de le voir se faire embarquer par les pouvoirs en place, si jamais ses capacités extraordinaires venaient à être découvertes, et y a rien qui ne soit plus compréhensible pour un parent que cet instinct de protection et cette peur de perdre son enfant. Chaque fois que je vois la scène où Martha explique à son fils qu’il avait du mal à respirer étant bébé, qu’elle craignait pour sa vie autant qu’on vienne l’enlever, j’ai la gorge serrée. C’est à mes yeux la meilleure scène du film, parce que tout est là pour saisir l’intrigue, les craintes de Martha (et de Jonathan) sont aussi celles de Clark. Un sujet qui sera encore plus central dans BvS, merci Chris Terrio.
Les responsabilités, ils les ont enseignées à Clark toute son enfance (un exemple concret, la scène des brutes que Clark aurait très bien pu étaler), alors ils ne lui diront jamais ce qu’il devrait faire. Ils ne peuvent l’influencer sur ses choix de vie les plus importants, c’est à lui de faire ces choix.
Ils aiment et veulent protéger leur fils.

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Et enfin, justement, la dernière BA de Zack Snyder Justice League est tombée ce week-end, et aucun doute que je regarderai le film le plus tôt possible, en l’achetant sur ma box SFR (en attendant la sortie BR). J’ai le poil qui se hérisse à chaque visionnage !

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Xanatos le 15 mars 2021 à 15 h 14 min #525219

Exact, c’est bien moi qui t’avait renseigné sur le fait que le Blu-Ray des Dents de la Mer contient le doublage français d’origine 🙂 .

Ravi d’avoir pu t’aider 😉 .

Pour Justice League Synder Cut si il sera en effet disponible à l’achat digital le 18 mars 2021 il sera disponible à la location dès le 31 mars 2021.

Pour ma part, j’attendrai de le louer avant de le découvrir, je tâcherai d’en faire une critique une fois que je l’aurai vu.

En revanche, je ne livrerai  à aucun comparatif avec la version de Joss Whedon, ne l’ayant pas encore vu. Je découvrirai ce film via sa version originelle.

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Feanor-Curufinwe le 15 mars 2021 à 22 h 30 min #525224

Chanceux !
Je me rappelle encore ce déni que j’avais eu en sortant du cinéma en 2017, en disant qu’en grande majorité c’était encore un film de Zack Snyder.
Pourtant j’ai acheté le BR à sa sortie, mais il a fallu presque un an pour que je le revois ! Et plus jamais ensuite, tellement je l’avais mauvaise.

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Feanor-Curufinwe le 19 mars 2021 à 21 h 08 min #525329

Un premier avis sur Zack Snyder’s Justice League vu hier soir. Sans Sépaleurs ! ^^

Je suis sur le cul. J’ai regardé hier soir le film du début à la fin, sans pause (en dehors d’un détour rapide aux wc), et j’ai dormi à peine 4 heures. Je pense attendre un deuxième visionnage avant de donner un avis définitif (avec sépaleurs), mais globalement le film est solide, massif et ambitieux (notamment dans sa gestion de l’univers partagé), et c’est facilement, les doigts dans le nez et les mains dans les poches un des meilleurs films de super-héros existant… mais c’est aussi celui que j’ai le moins apprécié de la trilogie de Snyder.

Et je me suis posé la question cette nuit et aujourd’hui sur le pourquoi je ressens ça. Je crois que c’est à cause de l’absence de ce côté posé et terre à terre de MoS et BvS, qui prenaient le temps de confronter Superman et Batman aux gens et au monde de tous les jours, et à leur impact sur celui-ci. Ici, même si on a une présentation des nouveaux qui est bien plus riche, intéressante, passionnante et complète que le JL de 2017, j’ai eu l’impression que ça restait compartimenté dans leur case “origin story” et une fois la chose abordée on passait à la menace, en dehors de Cyborg cela dit, qui a un développement continu jusqu’au bout.
Et il me semble que c’est la seule chose qui m’a gêné durant tout le visionnage. Une seule chose mais c’était l’une des choses les plus importantes dans mon amour des films du DCEU de Snyder. Enfin, ça et la mise en retrait de Batman, même si le scénario du film sous-entend (sans l’extrême lourdeur de la version Whedon) qu’il est au bout du rouleau physiquement parlant.

Mais en terme de blockbuster, c’est solide, mythique, métal, sombre et aussi optimiste, et les scènes d’action sont ahurissantes (le combat de Diana en début de film, cette nervosité, ce rythme !). Les vilains sont crédibles et pèsent toujours dans les enjeux, l’arrière-plan est dantesque, et pour une dernière comparaison avec la version cinéma, rien que la scène du début avec la fin de BvS et les boîtes-mères envoie le film de 2017 sur les cordes avec un KO technique.
La BO, raaah, j’aurais voulu l’aimer autant que celles de MoS et BvS, mais je l’ai trouvée en deçà, malgré des morceaux qui resteront en tête comme celui de Wonder Woman, actualisé avec de superbes choeurs féminins, et certaines chansons. Les chants nordiques qui accompagnent le départ d’Arthur du village au début du film, ou la musique lors de la scène où ce même Arthur se trouve face à une énorme vague après avoir sauvé le marin (“respecte la mer”), ces frissons !
J’ai adoré la caractérisation d’Arthur d’ailleurs, et bien que je sois fan du film de James Wan, cet Aquaman-là m’a bien plus plu que celui du film éponyme.

J’en garde sous le coude pour la prochaine séance, mais voilà mon premier avis. Y a une petite déception, je préfère Mos et BvS, mais le plaisir était là. Là tout de suite, j’ai déjà envie de le revoir. J’ai pris un pied grandiose, mais pas autant que je l’espérais.

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Mauser91 le 21 mars 2021 à 9 h 47 min #525336

Je plussoie pour Dark Crystal et Flash Gordon ^^

Justice League, tout comme Xanatos, je n’ai pas vu la version Whedon, donc ce sera une découverte totale pour moi.

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Feanor-Curufinwe le 21 mars 2021 à 12 h 41 min #525337

Je pense que c’est la meilleure condition pour voir Zack Snyder Justice League sans être parasité par une inévitable comparaison entre les deux films. Si l’intrigue générale est évidemment la même, c’est le jour et la nuit en terme de réalisation, et surtout de narration. Si vous en avez l’occasion regardez ensuite la version de Joss Whedon après, vous ne comprendrez pas pourquoi Warner a autant charcuté une poule aux oeufs d’or pareille en sortant un truc aussi indigeste et dégueulasse en 2017, à part pour en faire un clone rapiécé des films de Marvel Studio.

De mon côté, même si mon avis peut sembler assez dur et critique, je vous assure que ça ne reflète pas le plaisir immense que j’ai eu en voyant cette véritable version. C’est juste que ça ne correspondait pas à ce que j’attendais du film. Mais un deuxième visionnage débarrassé de ces attentes devrait amplifier ce plaisir ressenti, parce qu’en y réfléchissant, c’est somme toute logique que ZSJL n’aborde pas des thèmes déjà largement explorés dans MoS et BvS. Ça aurait été très redondant. Et puis c’est tout de même encore présent (sans rien dévoiler) de manière moins frontale avec Aquaman, Flash et surtout Cyborg. Mais les thèmes principaux du film, ce sont le deuil, les relations père-fils (ou père-fille dans le cas de Zack Snyder qui a perdu sa fille d’une horrible manière, et qui lui dédie d’ailleurs le film) et la résurrection dans le sens le plus général du terme. Et surtout c’est un bon dieu de film de super-héros au sens mythologique du terme ! Les héros DC sont des équivalents des héros de la mythologie grecque, des demi-dieux, et ça Zack l’a très bien compris. À ce niveau, y a AUCUN autre film DC qui ait aussi bien retranscrit à l’écran la démesure des héros DC, et je parle de film DC au sens le plus large du terme. C’est d’ailleurs aussi pour cette raison que l’aspect terre à terre de MoS et BvS est autant dilué dans ce troisième film.

Enfin, voici la critique de Durendal, et pas d’inquiétude les sépaleurs sont annoncés à l’avance !

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Xanatos le 7 avril 2021 à 12 h 27 min #525627

Pour ma part, j’ai loué Justice League Snyder cut: je regarderai le film demain soir, mais assez tôt: vers 19H00 afin de ne pas m’endormir à un horaire trop tardif.

Quant au sujet du deuil dont tu parles Feanor et qui est traité dans ce long métrage, je pense que cela a été un catharsis pour Snyder de finaliser son film, une manière symbolique pour lui d’exorciser son chagrin (d’autant plus que tu confirmes qu’il est dédié à la mémoire de sa fille bien aimée).

Verdict pour moi ce week end. Je regarderai ensuite la version Joss Whedon la semaine prochaine.

Mais pour l’heure, je vais parler de la suite de l’un des films de super héros les plus appréciés du DCU.

Wonder Woman 1984

Réalisation: Patty Jenkins

Comme vous le savez, j’ai réellement adoré Wonder Woman premier du nom qui est mon film live DC préféré des années 2010: une excellente histoire épique et passionnante alternant avec brio morceaux de bravoure époustouflants et tranches de vie, un ton ni trop sérieux, ni trop humoristique, une Gal Gadot éblouissante, charismatique et merveilleuse en Wonder Woman…

En bref une franche réussite que je ne me lasse pas de revoir. 🙂

Wonder Woman 1984 devait originellement sortir au cinéma en octobre, puis en décembre, mais sa sortie dans les salles obscures fut hélas annulée, la faute à l’explosion de la pandémie mais aussi au mépris des politicards envers la culture.

J’ai donc du attendre sa sortie officielle (il était HORS DE QUESTION pour moi de me livrer au piratage) pour enfin le découvrir.

Comme vous avez du vous en rendre compte, le web français et la presse ont littéralement incendié et démoli le film en le traînant dans la fange, le considérant comme un innommable navet à éviter à tout prix. Cette diatribe quasi unanime, loin de me dissuader de le voir, accentua mon envie de me plonger dans celui-ci, ayant déjà vu et beaucoup aimé des films récents que j’ai trouvé de grande qualité alors qu’ils furent hués et conspués (l’excellent Les Nouveaux Mutants dont Mauser91 fit une critique très élogieuse où je le rejoins en tout point ).

Alors que vaut Wonder Woman 1984 ?

Et bien, si ce n’est certes pas un grand film, ni même un excellent film, il n’est absolument pas une purge, c’est selon moi un bon film et un divertissement très agréable.

Alors on va mettre tout de suite les choses au point: contrairement à ce que prétendent les très mauvaises langues, NON Wonder Woman 1984 n’est pas un film sexiste envers les hommes ! Absolument pas !

Si il y a certes des hommes méchants (comme dans tous les films de super héros) tels que les gangsters du début du film, un poivrot obsédé ou bien l’un des antagonistes, il y a aussi des personnages masculins positifs: un policier qui tente de neutraliser des bandits, un jeune homme qui a demandé un taxi avant Diana mais qui ne voulait pas la laisser en plan et a proposé qu’ils prennent le taxi ensemble et qu’il paye, un clochard reconnaissant envers le docteur Barbara Ann de lui avoir donné un peu d’argent, un guide aidant notre héroïne… Et Wonder Woman sauve aussi bien des filles que des garçons au cours du récit !

Le film ne véhicule absolument pas de messages extrémistes tels que “Men are trash” ou des âneries de ce genre !

Au niveau des éléments positifs: Gal Gadot est toujours aussi exceptionnelle et brillante dans le rôle de Diana/Wonder Woman: elle illumine l’écran de par sa présence, son charisme, elle rayonne de mille feux et est totalement crédible aussi bien dans les scènes d’action que dans les passages intimistes. Elle aura su aussi m’émouvoir lors d’une scène clé de l’histoire.

Kristen Wiig est également très convaincante dans le rôle du professeur Barbara Ann, une femme maladroite, un peu gauche et manquant de confiance en elle, mais également gentille, sensible et cultivé. La relation que Diana Prince et elle entretiennent est très bien traitée.

J’ai aussi un véritable coup de coeur pour les scènes d’action véritablement touchées par la grâce, bénéficiant de la mise en scène efficace de Patty Jenkins, et souvent inventives.

J’ai entre autres été épaté par le moment 

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où Wonder Woman a agrippé un missile avec un lasso afin de pouvoir sauver à temps deux enfants (une fille et un garçon) sur le point d’être écrasés par des camions militaires ! Et la scène où Wonder Woman réalise qu’elle peut voler est sublime et étonnamment poétique

[collapse]

.

Au chapitre des défauts, je dirai que Pedro Pascal, est, hélas, très mauvais dans le rôle de Maxwell Lord, je trouve qu’il cabotine beaucoup trop et son jeu manque cruellement de nuance et de subtilité à l’exception de trop rares scènes.

De plus, on assiste à certaines  facilités narratives très discutables (

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pourquoi Barbara accepte si facilement que Max prenne la pierre alors qu’elle savait déjà à ce stade du récit qu’elle exauce tous ses souhaits et lui a permis d’être célèbre et estimée ? et tout cela pour un homme qui a fait un don au musée et qu’elle vient à peine de rencontrer ?

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. L’intrigue souffre aussi hélas de quelques longueurs désolantes…

Et pourtant, j’ai tout de même un avis globalement positif de ce long métrage.

Bien qu’il ait une tonalité dramatique, il ne sombre jamais dans le pathos larmoyant ou n’est jamais trop glauque. De plus la résolution du climax m’a enchanté:

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Voir Diana raisonner Mawxell Lord à sa folie des grandeurs en ayant recours à la diplomatie et en ayant su parler à son coeur afin qu’il réalise la gravité de ses actes et prenne conscience du plus important, l’amour et la sécurité de son fils est fort bien amené.

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Wonder Woman 1984 est un feel good movie qui fait du bien. Il ne traite pas par dessus la jambe ses enjeux dramatiques, évite de se fourvoyer dans la gaudriole et l’un de ses messages selon lesquels la vie est belle et vaut la peine d’être vécue fait véritablement chaud au coeur…

Un bon film qu’il est vraiment agréable de regarder, surtout vu la période particulière que nous traversons…

Quoi qu’il en soit, ne vous fiez pas aux critiques incendiaires du film, regardez le, et faites vous votre propre avis, comme toujours.

Et puis 

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l’apparition de Lynda Carter, l’actrice historique de Wonder Woman qui l’avait incarné dans la célèbre série TV fait plaisir !

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Feanor-Curufinwe le 7 avril 2021 à 18 h 18 min #525630

Un avis plus nuancé et moins négatif, ça fait plaisir à voir ! Et je t’avoue que certaines de tes remarques me rassurent. Moi aussi j’ai adoré le premier film et je n’ai pas envie de descendre sa suite, même si à ce stade je ne sais pas encore ce que j’en penserai. Après tout, j’avais pas du tout envie de descendre la saison 3 de Young Justice, après avoir véritablement aimé les deux premières, alors on verra. Mais encore une fois ton avis me rassure.

J’ai vu le steel book br / 4k aujourd’hui, je pense l’acheter le mois prochain et j’en parlerai sans problème après l’avoir vu.

De mon côté j’ai revu la Justice League de Zack Snyder. C’est exactement ce que je pensais, débarrassé du passif Joss Whedon, j’ai encore plus adoré !
De fait je n’ai même plus envie de classer les trois films de Snyder sur le DCEU, ils forment un tout cohérent et indissociable, et c’était bien ce qu’on nous avait promis ! Maintenant, #Restore the Snyderverse ! 😀

Un petit mot sur la VF, ou plutôt sur une phrase en particulier qui m’avait fait tiquer durant le premier visionnage (que j’ai fait en vf donc). Ultra léger sépaleur sur une phrase prononcée en vf et ne révélant rien d’inattendu sur l’intrigue ou les perso :

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Quand Wonder Woman affronte Steppenwolf pour la première fois, ce dernier dit : “celle-ci est à moi”, ce à quoi Diana répond : “je n’appartiens à personne”. J’avais trouvé cette réplique très cliché et pas utile dans ce contexte. Après tout Steppenwolf dit juste à ses paradémons de ne pas s’interposer.
Mais dans la VO, c’est pas du tout le même sens. Steppenwolf dit : “celle-ci sera mienne”, suivi de la même réponse de Diana qu’en VF. Et là la réplique de Diana est cette fois totalement justifiée au vu du sous-entendu très explicite de Steppenwolf.

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C’est un détail mais cette fois ça ne m’a pas fait sortir du film.

Je suis sans voix face au travail de développement des personnages, sur la BO de Junkie XL qui envoie valdinguer celle sans aucune âme de Danny Elfman (et dieu sait que j’aime son travail sur Spider-Man et Batman) dans la version de 2017, sur l’ambiance, sur les scènes de baston dantesques (rien que la première scène de baston de WW, c’est à couper le souffle), sur les vilains, sur l’importance égale accordée à chacun des héros, sur le travail d’écriture de Chris Terrio, et ces épilogues, bon sang ces épilogues…
Mais bon dieu Warner / AT&T, réveillez-vous et #Restore !

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Xanatos le 7 avril 2021 à 20 h 37 min #525631

Tiens justement puisque tu parles de doublage, si cela t’intéresse, Mister Fox a réalisé un épisode de “Parlons VF” dédié aux doublages de Justice League (celui de la version Joss Whedon et celui de la version Zack Snyder). Bon alors, je n’ai vu que l’introduction de son épisode, et je compte bien le voir en entier après avoir vu les deux versions du film en VF.

Et au sujet de cette intro, je te préviens que Mister Fox n’est PAS DU TOUT un amateur du DCU au cinéma (et ce n’est pas une histoire de préférence pour Marvel car il aime ENCORE MOINS le MCU !) ou des films de Zack Snyder. Mais d’après celles et ceux ayant vu le film dans ses deux versions, il fait une analyse objective de ses doublages français et la vraie teneur de son propos est “Etait il nécessaire de redoubler les scènes communes entre les deux versions du film ?”

Cela m’avait fait pareil avec sa vidéo sur les doublages français des deux séries animées de Fullmetal Alchemist: autant je n’étais pas du tout d’accord avec son lynchage de la deuxième série animée Brotherhood (surtout que la préfère largement à la première, mais je respecte son avis), autant je trouve qu’il a su très bien analyser les doublages de chacune des deux séries.

Voici la vidéo en question:

Quant à Danny Elfman, mon ami Jet Black partage ton avis, il trouvait que c’était hors sujet et inadéquat de sa part de réutiliser son thème musical de Batman et celui de John Williams pour Superman pour sa BO de Justice League. 

Même en n’ayant pas encore vu le film, je suis d’accord avec vous deux. Tu imagines Batman et Batman Returns de Tim Burton avec la chanson de la série live de William Dozier avec Adam West et Burt Ward ?

Nananananananana… BAAAATMAAAAN ! 😆

J’adore le générique de la série live des années 60 mais elle aurait été totalement à côté de la plaque pour ces films ! ^^

Donc, c’est bien que la BO de Junkie XL ait été employée pour la Snyder cut.

En revanche, je ne sais pas toi, mais j’ai la sensation que Joss Whedon risque de voir sa carrière de scénariste et de metteur en scène grillée à Hollywood.

Entre Ray Fisher l’interprète de Cyborg et l’agent de Gal Gadot qui ont dénoncé son caractère tyrannique lors du tournage de Justice League, ou encore Charisma Carpenter, Amber Benson et même Sarah Michelle Gellar qui ont soutenu Ray Fisher et déclaré qu’il aurait été odieux envers plusieurs membres de l’équipe de Buffy contre les Vampires, l’image de marque de Whedon a été sacrément écornée ces derniers temps !

Pour la saison 3 de Young Justice je pensais avoir terminé la saison 3, j’ai vu les derniers épisodes la semaine dernière et je n’en avais pas encore parlé car je recevais de la famille et je manquais de temps… Je comptais en parler cette semaine… Quand je me suis rendu compte que je n’avais pas vu les épisodes 10 à 13 ! OUPS !

Ceci dit, si je n’ai ressenti aucun “trou” lors de mon visionnage, c’est que c’était peut être des épisodes de remplissage ou bien un problème de scénario.

Dès que je les aurai vu, je tâcherai de faire une critique globale de celle-ci. Mais je sais que Cyril et toi vous avez eu un avis très mitigé sur cette saison.

Sinon à propos de “restore the Synderverse” la Snyder Cut de Justice League a eu droit à un accueil positif aussi bien auprès des fans que des critiques, et, en guise de remerciement, la présidente de la Warner s’en est prise aux fans et donnait l’impression de dire “Bon vous êtes bien gentils qu’on ait cédé à vos caprices, mais faut pas exagérer, on sait ce qu’on fait alors fermez là !” Je ne crois pas qu’attaquer des fans qui vous félicitent d’avoir permis à Zack Snyder de finaliser son film soit la bonne approche !

Enfin bon, les “voies de la Warner son impénétrables”…

Ils en sont pas à leur coup d’essai, ils avaient procédé de la même manière avec Superman II de Richard Donner dont de nombreuses scènes furent retournées par Richard Lester… Sauf que là, les fans de l’homme d’acier ont du attendre 26 ans pour voir la version originelle du film !

Dommage tout de même que certain(e)s fans s’en soient pris à Godzilla vs King Kong un Blockbuster qui n’y est pour rien dans la situation actuelle du DCU.

Pour conclure sur Wonder Woman 1984 , content que ma critique t’ait rassuré.

Il n’est pas exceptionnel mais néanmoins réellement plaisant. Mais comme souvent, je trouve que les critiques exagèrent: j’ai même lu des critiques disant que c’est l’un des pires films de super héros de ces dernières années. J’ai vu mieux oui, mais j’ai vu largement pire (je pense à cette purge de Venom: Beeeerk ! moi qui adore cet ennemi de Spider-Man, cela m’a consterné de le voir saccagé dans un tel navet !).

 

 

 

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Feanor-Curufinwe le 7 avril 2021 à 22 h 19 min #525635

J’ai vu la critique de Mr Fox sur le doublage de ZSJL lorsqu’il l’a passé le jour même en live sur sa chaîne YT, et si j’en ai pas parlé ici, c’est parce qu’il m’ a extrêmement déçu. Pas sur le fond qui est juste (comme c’est assez souvent le cas avec Mr Fox) mais sur la forme qui est tout sauf agréable. Tu le sens pendant 17 minutes qu’il n’aime pas le cinéma de Snyder et qu’il semble limite forcé de faire cette analyse.
J’ai donné mon avis sur un autre forum parce que ça m’avait mis hors de moi ce manque de recul de sa part, mais c’était une réaction sur le coup et j’ai préféré ne pas en rajouter ici. De plus je n’ai jamais été un grand fan de Mr Fox, mais je sais reconnaître qu’il fait du bon boulot la plupart du temps.
Je conçois que Snyder, ou n’importe quel autre réalisateur avec un style particulier et reconnaissable, puisse ne pas être aimé de tous (mais bon, pour sa défense, je dirai toutefois que James Cameron en personne l’a cité comme un des réalisateurs l’ayant le plus marqué parmi la nouvelle génération, et c’est pas rien). Y a aucun souci sur ce plan.
C’est juste que ressentir un tel flot de haine en un temps si restreint, c’est pas glop. Et je pense qu’il n’a pas dû se réécouter suffisamment avant de balancer sa vidéo sur YT.

Concernant Whedon, je suis principalement atteré par les déclarations de Charisma Carpenter et surtout de Michelle Trachtenberg, qui était adolescente à l’époque et qui a déclaré qu’il était contractuellement interdit à Joss de se trouver seul à seul avec elle !! Mais qu’est-ce qu’il a bien pu lui faire ou lui dire ?
Ça n’enlèvera jamais tout le bien que je pense et l’amour que j’ai pour Angel et Buffy, mais oui, là le gars est tombé dans mon estime. Et Ray Fisher a balancé d’autres info très récemment, et si tout est vrai c’est atterrant.

Pour la BO de ZSJL, par exemple, Junkie XL a repris le thème “Is she with you ?” de BvS (celui de WW) et l’a rendu encore plus épique, avec des choeurs féminins de toute beauté. Au premier visionnage on ne garde pas beaucoup de thèmes en tête, mais en revoyant le film on se surprend à être plus attentif et y a un thème absolument magnifique qui englobe tous les héros, c’est divin. D’ailleurs j’ai vu une vidéo YT de Hans Zimmer (qui s’est semble-t-il occupé de la BO de WW1984) qui a repris le même thème et en a fait également une version plus épique !

Et le thème dans ZSJL

Au passage, ce thème est désormais indissociable de Wonder Woman, au même titre que celui du Superman de Donner l’a été pour Superman et celui du Batman de Burton l’a été pour Batman (même si les thèmes de ces deux derniers dans MoS et BvS sont à mes yeux tout aussi iconiques aujourd’hui). Bref, un grand merci à Zimmer d’avoir succédé avec autant de passion et de talent à John Williams et Danny Elfman.

Pour la gestion des films DC, je garde l’espoir d’une suite au Snyderverse, peu importe sous quelle forme elle se fera. Je sais que chez Warner y a des luttes de pouvoir, mais ignorer le succès manifeste d’un film sous prétexte que certains dirigeants n’aiment pas Snyder, ça me dépasse. Une multinationale qui n’aime pas l’argent ça n’existe pas, et de toute façon le patron de Warner, Jason Kilar, qui s’occupe de HBO et est le CEO de WarnerMedia, est fan de Snyder. C’est pas Sarnoff, Emmerich ou Hamada qui auront le dernier mot. ^^

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Xanatos le 9 avril 2021 à 18 h 31 min #525685

Tu fais bien de citer James Cameron (qui est et demeure un des plus grands réalisateurs de ces quarante dernières années) et lui ainsi que Zack Snyder ont un point commun: Cameron a renoncé à son salaire pour finaliser le tournage de Titanic et Snyder a renoncé à son salaire pour finaliser son Justice League.

Justice League

Réalisation: Zack Snyder

Autant être franc: bien que j’aime beaucoup la plupart des films de Zack Snyder, si j’exclus sa belle adaptation live de Watchmen, je n’avais pas été très convaincu par ses autres films DC: Je n’ai pas du tout aimé Man of Steel (j’en ai très peu parlé ici mais j’avais fait des critiques très sévères sur ce long métrage sur des forums voisins) et je dirai que c’est principalement dû a fait que ce film ne correspond pas à ma vision du personnage.

Quant à Batman V Superman j’ai trouvé le film moyen: certainement pas un navet, mais pas un chef d’oeuvre pour moi non plus. J’ai cependant vu aussi la version longue, plus cohérente et plus intéressante.

Néanmoins, j’ai voulu laisser sa chance à Justice League mais j’ai fait l’impasse sur la version charcutée par les producteurs et Joss Whedon sortie en salles, attendant de voir la version originelle du réalisateur.

Je l’ai enfin découvert hier et…

J’ai adoré.

Vraiment. Pour moi, c’est un véritable coup de coeur, et c’est peut être le film que j’aime le plus de Zack Snyder après L’Armée des Morts que je considère comme son chef d’oeuvre (remake magistral du Zombie de Georges Romero).

Déjà, je trouve que le film est visuellement MAGNIFIQUE: c’est un enchantement perpétuel pour les yeux, tant pour les décors, variés et somptueux que pour les nombreuses scènes d’action, véritablement dantesques.

Je trouve que Zack Snyder est véritablement parvenu à retranscrire via son son long métrage le souffle épique et la démesure de comics majeurs tels que Le Quatrième Monde de Jack Kirby et Crisis on Infinite Earths de Marv Wolfman et George Pérez.

En fait, j’ai la sensation qu’il a réussi à trouver un juste équilibre: il est arrivé à diviniser les super héros légendaires de DC en les représentant comme de véritables demi dieux des temps modernes et descendants spirituels légitimes des héros de la mythologie grecque, mais sans négliger pour autant leur humanité, leur vie quotidienne, leurs sentiments…

L’un des thèmes principaux est en effet le deuil, chacun des protagonistes ayant perdu des êtres chers au cours de leur vie et tentent tant bien que mal de panser leurs blessures psychologiques, surmonter leur peine et d’aller de l’avant…

Ce que j’aime avec l’histoire c’est qu’elle laisse le temps aux héros d’exister.

J’avais lu certaines critiques négatives au sujet de la prestation de Ezra Miller qui reprochaient à celui-ci d’avoir rendu Barry Allen/Flash trop cabotin voire insupportable dans la version de Whedon. Ne l’ayant pas encore vu, je ne pourrai pas dire.

Mais dans cette version ci, ce n’est pas le cas: oui, Barry n’est pas sombre comme peut l’être Batman ou renfrogné comme Aquaman, il a de l’humour… Mais il sait être sérieux et efficace quand la situation l’exige et sait prendre du recul face à certaines situations.

Pour ce qui est de  Victor Stone/Cyborg j’ai trouvé Ray Fisher remarquable dans le rôle.

On sent en tout cas que le staff s’est fortement inspiré des comics New Teen Titans de Marv Wolfman et George Pérez car, comme dans ceux-ci, Silas Stone son père lui a sauvé la vie, mais à quel prix: il a été presque complètement cybernétisé, le faisant ressembler à un “monstre” aux yeux des gens, et il en veut à son père pour cela.

Ils entretiennent des rapports conflictuels l’un envers l’autre, mais quoi qu’en dise Victor, il aime son père et tient à lui.

Dans le story arc du personnage, on peut percevoir aussi une critique de certains travers du système éducatif américain: Victor se fait sermonner par le proviseur de son lycée pour avoir trafiqué par ordinateur les résultats scolaires de l’une de ses camarades afin qu’elle ait de meilleures notes ce qui pour lui n’est pas très moral. Mais si il a fait cela, c’était pour la soutenir, car ses parents ont hypothéqué leur maison pour financer ses études, et, si elle venait à échouer, l’ensemble de sa famille finirait à la rue. Bien que les actes de Victor soient discutables, il l’a malgré tout fait pour une noble cause.

De plus il est un élement indispensable de l’équipe en raison de ses compétences informatiques inouïes ainsi que de ses facultés de mi homme mi cyborg.

Bruce Wayne/Batman a lui aussi évolué. Exit le justicier consumé par sa rage et trop borné de Batman V Superman, la perte de Superman l’a poussé à devenir plus sage, et, conscient de la menace qui plane sur la Terre, il veut créer une équipe qui sera en mesure de faire face à leurs futurs ennemis. Et en plus d’être un combattant hors pair, il est aussi un bon tacticien et chef de groupe.

Diana/Wonder Woman m’a ébloui: Gal Gadot est toujours aussi époustouflante dans le rôle de la guerrière amazone, et, la scène de l’attaque de la banque m’a époustouflé.

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On la voir combattre héroïquement les bandits preneurs d’otage et il leur flanque une raclée magistrale ! elle m’a bien plus impressionné ici que dans les films dont elle est l’héroïne (et pourtant dieu sait que le premier Wonder Woman regorge de scènes d’action virtuoses) et elle montre bien les parts d’ombre et de lumière de la valeureuse héroïne. Quand le chef des bandits menace les otages (des enfants notamment) elle déploie toute l’étendue de sa puissance et le réduit en poussière ! Néanmoins après cet acte brutal, elle terrifie une petite fille, elle s’approche de l’enfant et arbore ensuite un visage beaucoup plus bienveillant et compatissant, et même profondément humain. Je trouve que Snyder a respecté le personnage, car, du triumvirat de DC (elle, Batman et Superman) elle n’hésite pas à se salir les mains (elle a brisé la nuque de Maxwell Lord afin qu’il ne menace plus qui que ce soit !) mais elle sait être altruiste et généreuse envers les civils et les innocents.

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Jason Momoa si il ne m’avait pas emballé dans le film Aquaman où il nous gratifiait souvent de blagues balourdes pas drôles qui plombaient un peu son personnage (contrebalancés heureusement par l’intelligence de Arthur Curry et son excellente culture générale et ses connaissances sur l’histoire de l’Antiquité) campe ici un Aquaman qui est un véritable dur à cuire, très sérieux.

Néanmoins, il sait se montre sensible et empathique comme quand 

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il éprouvait de la compassion envers Cyborg qui a perdu son père

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.

Et il est majestueux et flamboyant lors de ses scènes de combat démontrant que la puissance incommensurable du roi des Océans n’est nullement surfaite.

Quant au retour 

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Superman, revenu d’entre les morts, je l’ai trouvé bien amené, pas précipité et c’était habile que ce soit Loïs Lane qui l’est ramené à la raison.

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Pour ce qui est de Steppenwolf qui est le méchant principal de l’histoire, s’il n’est pas d’un charisme exceptionnel (je préférais son apparence dans Superman l’ange de Métropolis ainsi que dans Batman l’Alliance des Héros ) il a déjà un look plus féroce que dans la version de Whedon et des motivations intéressantes.

Darkseid quant à lui s’il est magnifiquement réalisé et impressionnant est hélas sous exploité au sein de l’intrigue: le récit laisse peu l’occasion à celui-ci de faire preuve de son génie stratégique et son intelligence hors du commun.

Ce que j’ai adoré dans le film entre autres, c’est que TOUS les super héros ont leurs moments de gloire au sein de l’intrigue, aucun d’entre eux ne sert de faire valoir et chacun d’entre eux sont fondamentalement indispensables à l’histoire, et ça, ça fait plaisir.

Ce Justice League m’a enchanté, ému, fait vibrer et rêver et constitue une magistrale réussite de bout en bout. 😀

Merci à Zack Snyder d’avoir finaliser ce film et merci aux nombreux fans d’avoir permis à ce projet de de concrétiser, cela en valait la peine.

Et en dépit de sa très grande longueur (4 heures !) je n’ai pas vu le temps passer.

Je l’avais loué, car je n’avais pas la certitude absolue qu’il me plaise, mais l’ayant en fin de compte adoré et étant sûr de pouvoir le revoir plusieurs fois, je l’achèterai. 🙂

Et je suis content de ne pas avoir d’abord vu la version Whedon, m’ayant permis d’éviter de me livrer au jeu des comparaisons qui aurait pu éventuellement casser mon immersion !

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est le meilleur film de super héros de tous les temps, car c’est un jugement purement subjectif. Ceux que je considère comme des chef d’oeuvres du genre sont Superman de Richard Donner, Batman et Batman Returns de Tim Burton, Batman contre le <b>Fantôme Masqué </b>de Bruce Timm et Erik Radomski, Les Indestructibles de Brad Bird et Spider-Man into the Spider-Verse de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman…

Mais je peux déclarer que ce Justice League est devenu mon film préféré du DCU 🙂 .

Et, oui, espérons que cet univers soit étoffé et développé davantage encore.

 

PS: la VF est excellente et je trouve que Edgar Givry double admirablement bien Jeremy Irons l’interprète de ce bon vieux Alfred Pennyworth !