Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules

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Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #532204

    The Batman

    The Batman

    Réalisation : Matt Reeves

    Aaah ce nouveau film live exclusivement sur Batman… Un projet de longue haleine qui a été à maintes reprises remanié.

    A l’origine, il devait être réalisé par Ben Affleck qui devait aussi reprendre le rôle de l’homme chauve souris, mais l’échec critique et artistique de cette boursouflure de Justice League sabotée par Joss Whedon et les producteurs mirent un terme à ce projet (heureusement pour Zack Snyder, il put proposer la vraie version du film l’an passé). Affleck reprendra cependant le rôle dans le futur film de The Flash.

    Ce nouveau film de Batman donc a été mis entre les mains de Matt Reeves à qui l’on doit deux des trois opus de la superbe trilogie de La Planète des Singes des années 2010.

    Et c’est Robert Pattinson qui endossa le rôle du super héros de Bill Finger et Bob Kane.

    Je l’ai donc vu hier soir en VOSTFR et… je suis ressorti de la séance totalement abasourdi, tétanisé… et époustouflé !

    OUI, MILLE FOIS OUI, ce nouveau film de Batman s’est clairement montré à la hauteur des espérances que j’ai placé en lui ! 😀

    Alors au sujet du ton du long métrage, on sent que Matt Reeves a été fortement influencé par des histoires majeures des comics telles que Batman : Broken City  de Brian Azzarello et Eduardo Risso, Batman : Un Long Halloween de Jeph Loeb et Tim Sale ou encore La Cour des Hiboux de Scott Snyder et Greg Capullo.

    En tout cas, si vous aimez l’ambiance policière de certains récits de Batman, vous serez servis, car nous somme face à un véritable polar urbain avec Batman.

    L’intrigue met parfaitement bien en avant l’aspect détective de notre héros où celui-ci doit avoir recours à son sens de l’analyse et son esprit de déduction pour résoudre plusieurs mystères auxquels il sera confronté, l’enquête étant vraiment bien menée et passionnante.

    Au sujet de Gotham City, jamais la ville natale de Bruce Wayne n’a paru aussi sombre, glauque et poisseuse que dans ce film. Par ailleurs, les trois quarts du temps, l’histoire se déroule exclusivement la nuit.

    Pour ce qui est du casting, il y a beaucoup à dire (en bien ! ).

    Robert Pattinson est tout bonnement MONUMENTAL dans le rôle de Batman, on a littéralement l’impression qu’il est “habité” par le personnage, tant il s’est totalement investi corps et âme. Il a cerné à la perfection le caractère sombre et torturé du justicier de Gotham, consumé par la haine et la vengeance et déterminé à purger le mal qui gangrène sa cité.

    Il est également extrêmement impressionnant dans les nombreuses scènes d’action où Batman frappe et met KO ses ennemis : les combats sont très réussis et ils sont d’une brutalité inouïe. On ne voit certes pas de sang, mais les combats sont parfaitement bien orchestrés et on en a presque mal pour les bandits se faisant mettre au tapis par notre héros !

    D’ailleurs, ce film est un peu le miroir inversé de Batman Begins et The Dark Knight Rises qui mettait en avant Bruce Wayne, ici on voit Batman les trois quarts du temps.

    Pattinson est également convaincant en Bruce Wayne et il y a certains passages intimistes axés sur lui qui sont très touchants.

    Et fait intéressant, Bruce/Batman évolue psychologiquement considérablement au fil du récit mais je n’en dis pas plus.

    Les autres comédien(ne)s sont à l’avenant : Zoë Kravitz est très convaincante en Selina Kyle/Catwoman et on comprend aisément ce qui pousse la féline voleuse à agir ainsi, Jeffrey Wright est excellent en commissaire Gordon incorruptible et passionné et Colin Farrell est impeccable dans le rôle du Pingouin. Au sujet de ce dernier, on est proche de la version actuelle du personnage dans les comics où il dirige l’Iceberg Lounge et se fait passer pour un homme d’affaires respectable alors qu’il se livre à des trafics peu scrupuleux dans l’ombre.

    Pour ce qui est de Paul Dano, il est absolument terrifiant dans le rôle du Riddler.

    Oui en effet : le maître des énigmes n’a jamais paru aussi sinistre et effrayant que dans cette adaptation et son intelligence diabolique conjuguée à sa folie meurtrière concourent à faire de lui un ennemi digne de ce nom de Batman.

    Je ferai également un concert de louanges sur les MAGNIFIQUES musiques composées par Michael Giacchino <span style=”color: #050505; font-family: system-ui, -apple-system, BlinkMacSystemFont, .SFNSText-Regular, sans-serif;”><span style=”caret-color: #050505; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;”>qui sont véritablement envoûtantes et inoubliables.</span></span>

    Le dernier film de Batman dont la BO m’a autant subjugué et marqué fut Batman contre le Fantôme Masqué de Bruce Timm où Shirley Walker composa une BO enchanteresse et divinement belle inoubliable.

    Même The Dark Knight de Christopher Nolan où Hans Zimmer composa de très belles musiques ne m’avaient pas autant marqué alors que la BO était pourtant très réussie.

    Enfin Matt Reeves arrive véritablement à iconiser Batman, certaines scènes sont visuellement sublimes et sont touchées par la grâce.

    The Batman est un grand film de Batman, un grand film de super héros et un grand film tout court.

    Il est entré directement dans mon TOP 5 de mes films cinématographiques favoris de Batman avec Batman, Batman le Défi de Tim Burton, Batman contre le Fantôme Masqué de Bruce Timm et The Dark Knight de Christopher Nolan.

    Après, tout n’est pas parfait : 

    Spoiler

    il y a quelques petites longueurs au milieu du film et certaines scènes sont tirées par les cheveux comme le fait que des explosions amochent à peine Batman et Alfred Pennyworth

    [collapse]

    … Mais ces rares défauts n’entachent nullement l’ensemble qui est de haute tenue et magistral, n’ayons pas peur des mots.

    Foncez voir The Batman, il est à découvrir absolument au cinéma sur écran géant ! 😀

     

    Xanatos
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    Xanatos le #532377

    Super Héros Malgré lui

    Super Héros Malgré lui

    Réalisation : Philippe Lacheau

    Cédric caresse l’espoir d’endosser le rôle de Bad Man, le “premier film de super héros” français. Il passe les essais, tout s’annonce de bonne augure afin qu’il soit engagé… Hélas pour lui, des publicités dans lesquelles il a tourné dissuade la productrice de lui confier le rôle titre.

    Heureusement, le destin se montrera bienveillant et charitable envers Cédric, étant donné que l’autre acteur ayant été choisi pour incarner Bad Man… s’est pris un panneau en pleine poire et est trop amoché pour interpréter ce personnage !

    C’est donc par un concours de circonstances que Cédric décroche ce rôle tant espéré !

    Cependant, suite à un accident malencontreux, Cédric devient amnésique et est persuadé d’être vraiment un super héros ! Sa soeur Eléonore ainsi que ses amis Adam et Seb pourront-ils l’aider et le sauver à temps avant qu’il ne se fasse trop mal ?

    Auréolé par le succès (amplement mérité! ) et la réussite de Nicky Larson et le parfum de Cupidon , Philippe Lacheau s’est essayé à un autre genre qu’il affectionne tout particulièrement : les super héros.

    Cependant, si Nicky Larson est une oeuvre mi sérieuse mi comique (au même titre que le manga original de Tsukasa Hôjô et l’animé de Sunrise) Super Héros Malgré Lui est une véritable parodie et un film comique à 100% .

    Comme on pouvait légitimement s’y attendre, le long métrage regorge de références faites à des super héros : Batman (évidemment 😉  ), SupermanSpider-Man mais aussi Joker de Todd Philipps , les X-Men ou encore Les Avengers (à ce titre le climax du film qui tourne en bourrique ces super héros de Marvel et pastiche le célèbre thème musical de Alan Silvestri est à se tordre de rire ! 😆 ).

    Toutefois , j’ai tout de même l’impression que Philippe Lacheau a tenu compte des critiques (constructives) formulées par certains spectateurs au sujet de son précédent film : en effet Nicky Larson et le parfum de Cupidon regorgeait à ras bord de clins d’oeil et de références à des classiques du manga et de l’animation japonaise des années 80 et 90 mais aussi à des sitcoms de AB que beaucoup de gens avaient trouvé trop envahissant (ce n’était personnellement pas mon cas, mais je comprends tout à fait que cet aspect du film ait pu en gaver certains).

    Ici les références aux super héros bien que très présentes ne sont pas omniprésentes et sont employées avec parcimonie et judicieusement 🙂 .

    Ensuite, on ne va pas se mentir : il y a aussi (beaucoup) de gags en dessous de la ceinture et sexuels… Mais ils ne constituent pas l’essentiel de l’humour du film, dieu merci nous sommes loin du calamiteux Scary Movie des frères Wayans qui se complaisaient dans l’humour graveleux et racoleur lourd et pas drôle. Ici, Lacheau privilégie avant tout l’humour absurde rendant par conséquent ses gags très drôles ! ^_^

    On a aussi énormément de gags cartoon (à ce titre, le vrai braquage que tente d’arrêter “Bad Man” est plein à craquer de gags slapstick à se tordre de rire !) et animaliers (il y en a un avec un canard qui m’a valu un énorme fou rire pendant deux minutes non stop !  😆 ).

    Philippe Lacheau tourne aussi joyeusement en dérision les sponsors qui veulent à tout prix inclure leurs produits dérivés au sein des films dont ils font la pub, donnant lieu à un moment absolument désopilant à la fin du récit ! ^^

    A noter que le personnage de Alain Belmont alias “Le Clown” (interprété par George Corraface) est à la fois une parodie de Alain Delon et Jean-Paul Belmondo (l’éditeur Konami s’étant inspiré de Jean-Paul Belmondo pour créer Simon Belmont, le héros de sa saga de jeux vidéos cultes Castlevania ) ainsi que le Joker, cela va de soi.

    L’histoire est également bien construite et ne se résume pas exclusivement à une succession de gags, et j’ai même l’impression que ce film est l’oeuvre la plus personnelle de Philippe Lacheau. En effet le personnage qu’il interprète Cédric aime de tout son coeur son père qui est commissaire de police et qui est déçu que son fils soit devenu acteur plutôt que policier. Cédric cherche avant tout à gagner l’affection et l’estime de son père et ce dernier évolue beaucoup au fil de l’histoire, donnant lieu à des passages somme toutes assez émouvants…

    L’un des points forts du film est le méchant principal du film qui est vraiment charismatique, dangereux et constituant une vraie menace pour Cédric, Eléonore, Seb et Adam.

    Enfin, on a une EXCELLENTE scène d’action au milieu du film véritablement impressionnante et efficace démontrant une fois de plus le talent de metteur en scène de Philippe Lacheau. Si on exclue ce qui précède et succède à celle-ci, on aurait pu croire d’avoir en face de nous un film de super héros “serious business”.

    On voit en tout cas que le réalisateur a consolidé les qualités de réalisateur dont il a fait preuve dans Nicky Larson.

    Super Héros Malgré Lui est un concentré de folie, de fantaisie, d’humour délirant et de bonne humeur qui m’a beaucoup fait rire et fait un bien fou ! 😀

    Si vous êtes réceptifs/réceptives à l’humour de Philippe Lacheau et ses ami(e)s, je vous le recommande chaudement ! 😀

    C’est quand même amusant que la semaine dernière, j’ai vu cette chouette parodie de super héros avant de voir un authentique film de super héros, celui dont j’ai fait la critique élogieuse plus haut The Batman !

     

    Xanatos
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    Xanatos le #532531

    Voici une vidéo se livrant une analyse aussi originale que fascinante du Joker interprété par Heath Ledger dans The Dark Knight de Christopher Nolan 🙂 :

    Sotelo
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    Sotelo le #532589

    À mon tour de donner mon avis sur The Batman !

    J’ai aimé même si j’ai tout de même 2/3 petites choses à lui reprocher.

    Les points positifs :

    – visuellement c’est magnifique. Gotham n’a jamais été aussi belle au cinéma, sombre, mélancolique, crépusculaire, parfaitement dans le ton du film.

    – le film est un vrai polar, jouant à fond la carte de l’enquête policière, c’est d’ailleurs assez surprenant de voir Batman si présent aux côtés des policiers sur les scènes de crimes. Chez Nolan par exemple, Batman agit dans la clandestinité et à l’abri des regards. Ici il est beaucoup plus présent dans la lumière, aux côtés de la police donc, mais on le voit aussi faire une petite visite au Pingouin dans un Iceberg Lounge bondé. Intéressant.

    – l’intrigue liée au Riddler et donc au passé des Wayne, est plutôt cool.

    – un casting globalement très réussi. Zoë Kravitz est parfaite (clairement la meilleure Catwoman vue au cinema jusqu’à présent), Colin Farrell est méconnaissable, Paul Dano est un Riddler glaçant, Andy Serkis est comme d’habitude impeccable.

    – un Gordon très présent (j’adore ce perso). ^_^

    – une séquence de poursuite avec le Pingouin tout simplement superbe.

    – les musiques sont tout simplement magnifiques.

    – je n’ai pas vu les 3 heures passer.

    – Batman présent 80 % du temps, un choix assez intéressant, surtout que Robert Pattinson est très bon dans le costume. Choisir de mettre en scène un Batman encore inexpérimenté est une bonne idée aussi…

    Les points négatifs :

    – …un Bruce Wayne très peu présent. 2/3 scènes avec Alfred, une autre avec Falcone, la séquence dans l’église est c’est tout. Personnellement ça me déçoit un peu car j’aime la dualité entre les 2 facettes du personnage. Ici on a l’impression que Bruce Wayne n’a pas de vie, il n’y a pratiquement aucune mention sur sa société, le manoir Wayne ressemble à un musée abandonné. Et de plus je trouve Pattinson moins convaincant en Bruce Wayne, mono-expressif, en faisant un peu des tonnes dans le côté dépressif du personnage.

    – un Alfred trop peu présent (j’adore ce perso aussi). ^_^

    – je trouve qu’il n’y a pas assez d’action. Hormis le final et la séquence de poursuite évoquée plus haut, je trouve le film assez discret de côté-là. Après c’est un parti-pris de la part de Reeves, qui joue vraiment à fond la carte du polar, mais j’en aurais bien voulu un peu plus.

    Spoiler

    – le Joker qui nous est teasé à la fin du film n’est pas celui de Joaquin Phoenix. J’étais pourtant sûr d’avoir reconnu son visage dans le peu que l’on voit du personnage, mais j’ai vu sur le net qu’un autre acteur est crédité pour le rôle. Et ça me déçoit beaucoup car non seulement Phoenix est excellent dans le rôle mais aussi parce que trop de Jokers tuent le Joker. 4 Joker au cinéma, je trouve que c’est déjà bien assez pour ma part, et surtout tout le travail de caractérisation avait déjà été fait ! Je suis néanmoins curieux de voir ce qu’ils vont nous concocter pour la suite.

    [collapse]

    Au final, The Batman est un très bon film, bien sombre et torturé, avec d’excellentes trouvailles, mais personnellement je le place en dessous de la trilogie de Nolan pour le moment. Je serais néanmoins impatient de voir la suite, qui devra encore plus marquer les esprits ! ^_^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 ans et 1 mois par Sotelo Sotelo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 ans et 1 mois par Sotelo Sotelo.
    Sotelo
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    Sotelo le #532592

     

    À mon tour de donner mon avis sur The Batman !

    J’ai aimé même si j’ai tout de même 2/3 petites choses à lui reprocher.

    Les points positifs :

    – visuellement c’est magnifique. Gotham n’a jamais été aussi belle au cinéma, sombre, mélancolique, crépusculaire, parfaitement dans le ton du film.

    – le film est un vrai polar, jouant à fond la carte de l’enquête policière, c’est d’ailleurs assez surprenant de voir Batman si présent aux côtés des policiers sur les scènes de crimes. Chez Nolan par exemple, Batman agit dans la clandestinité et à l’abri des regards. Ici il est beaucoup plus présent dans la lumière, aux côtés de la police donc, mais on le voit aussi faire une petite visite au Pingouin dans un Iceberg Lounge bondé. Intéressant.

    – l’intrigue liée au Riddler et donc au passé des Wayne, est plutôt cool.

    – un casting globalement très réussi. Zoë Kravitz est parfaite (clairement la meilleure Catwoman vue au cinema jusqu’à présent), Colin Farrell est méconnaissable, Paul Dano est un Riddler glaçant, Andy Serkis est comme d’habitude impeccable.

    – un Gordon très présent (j’adore ce perso). ^_^

    – une séquence de poursuite avec le Pingouin tout simplement superbe.

    – les musiques sont tout simplement magnifiques.

    – je n’ai pas vu les 3 heures passer.

    – Batman présent 80 % du temps, un choix assez intéressant, surtout que Robert Pattinson est très bon dans le costume. Choisir de mettre en scène un Batman encore inexpérimenté est une bonne idée aussi…

    Les points négatifs :

    – …un Bruce Wayne très peu présent. 2/3 scènes avec Alfred, une autre avec Falcone, la séquence dans l’église est c’est tout. Personnellement ça me déçoit un peu car j’aime la dualité entre les 2 facettes du personnage. Ici on a l’impression que Bruce Wayne n’a pas de vie, il n’y a pratiquement aucune mention sur sa société, le manoir Wayne ressemble à un musée abandonné. Et de plus je trouve Pattinson moins convaincant en Bruce Wayne, mono-expressif, en faisant un peu des tonnes dans le côté dépressif du personnage.

    – un Alfred trop peu présent (j’adore ce perso aussi). ^_^

    – je trouve qu’il n’y a pas assez d’action. Hormis le final et la séquence de poursuite évoquée plus haut, je trouve le film assez discret de côté-là. Après c’est un parti-pris de la part de Reeves, qui joue vraiment à fond la carte du polar, mais j’en aurais bien voulu un peu plus.

    Spoiler

    – le Joker qui nous est teasé à la fin du film n’est pas celui de Joaquin Phoenix. J’étais pourtant sûr d’avoir reconnu son visage dans le peu que l’on voit du personnage, mais j’ai vu sur le net qu’un autre acteur est crédité pour le rôle. Et ça me déçoit beaucoup car non seulement Phoenix est excellent dans le rôle mais aussi parce que trop de Jokers tuent le Joker. 4 Joker au cinéma, je trouve que c’est déjà bien assez pour ma part, et surtout tout le travail de caractérisation avait déjà été fait ! Je suis néanmoins curieux de voir ce qu’ils vont nous concocter pour la suite.

    [collapse]

    Au final, The Batman est un très bon film, bien sombre et torturé, avec d’excellentes trouvailles, mais personnellement je le place en dessous de la trilogie de Nolan pour le moment. Je serais néanmoins impatient de voir la suite, qui devra encore plus marquer les esprits ! ^_^

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #532593

    Bon, j’ai vu cet après-midi, le bestiau The Batman !

    Malheureusement je ne serai pas aussi dithyrambique que toi, Xanatos.

    Je vais juste aller sur mon ressenti. C’est un bon film de mon point de vue, aucun doute là-dessus, trop long pour un premier volet cependant, et qui m’a fait penser à TDK de par sa structure ainsi que certains points communs (une intrigue en deux parties, le Sphinx-Joker, la poursuite avec le Pingouin…), sans oublier surtout cette obsession pour le réalisme. Et c’est mon principal reproche, parce que ça empêche clairement un travail d’icônisation de “Vengeance” (c’est comme ça que Batou se fait appeler une bonne majorité du temps). Et j’ai beau aimer la trilogie de Nolan, honnêtement je n’ai plus envie de voir un Batman réaliste…

    Qu’il sorte de l’ombre en marchant (avec un balai dans le cul) pour sa première apparition, d’accord, mais qu’il répète la même scène deux ou trois fois de manière identique (toujours avec le fion visiblement chargé), c’est trop. J’aurais aimé le voir plus animal, plus agile, moins… terre à terre.
    Les scènes de combat sont plates et peu inventives à mon goût, et trop rares. Et je n’ai pas été impressionné par les enquêtes de “Vengeance”, trop peu développées.

    Pour les autres trucs que j’ai pas aimés :
    – le Sphinx. J’ai apprécié sa première apparition, son attaque désordonnée et sauvage. Mais dès qu’il a commencé à parler, j’ai arrêté de le prendre au sérieux. Pire, il m’a fait rire lors de l’interrogatoire de “Vengeance”, tout du long.
    – La tirade de Selina Kyle sur les “enfoirés de riches blancs”… Pitié… c’était gênant.
    – L’armure de “Vengeance”. J’aime pas ce costume.
    – Battinson. J’y arrive pas. Je vois juste Dick Grayson qui essaie de remplacer son mentor dans l’après Final Crisis, pas Bruce Wayne.
    – Ses monologues au début et à la fin du film sonnent faux. Ça passe très bien en comics (quand c’est bien fait), mais dans un film, à moins d’installer une connivence directe avec le public et de le faire régulièrement, c’est casse-gueule.
    – Alfred, très peu présent et peu d’alchimie avec Bruce.

    Et les trucs que j’ai aimés :
    – Le Pingouin. Je l’adore, j’en aurais voulu plus. Tellement plus. 😀
    – Tout ce qui concerne Un Long Halloween, en particulier l’arc de Selina Kyle.
    – Les promesses pour la suite (Hush ? No Man’s Land ? Un mélange des deux ?).
    – l’aspect très sombre de la photo, les jeux de lumière (le rouge est magnifique) et de flou. On voit peu de choses de Gotham (les plans étant souvent très serrés pour garder une sensation d’oppression et d’étouffement j’imagine), mais les jeux de lumière pallient beaucoup à ce manque. D’une manière générale le travail sur les ambiances est exemplaire, dommage que Matt Reeves n’ait pas autant appuyé sur l’icônisation.

    Je craignais par-dessus tout que ce film me laisse totalement froid (les BA ne m’ayant pas convaincu), ça n’a pas été le cas. C’était peut-être aussi, en partie, parce que je savais qu’il n’y avait pas beaucoup d’action, et donc je n’ai pas été étonné ou déçu, mais en tout cas je ne me suis pas ennuyé, je n’ai pas regardé ma montre en attendant que ça finisse. Il se passe suffisamment de choses pour maintenir l’intérêt éveillé, même si le film a des longueurs inutiles.
    J’aurais pu ajouter à mes bonnes appréciations l’évolution notable de Vengeance en Batman, mais son côté extrême mis en avant dans les BA est finalement très discret, en dehors d’une scène vers la fin où il est sous l’effet de l’adrénaline qu’il s’est injectée. L’évolution est trop peu perceptible, et c’est facile de deviner pourquoi : le peu de scènes de combat…

    Bref, pour moi, the Vengeance, c’était

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Sotelo
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    Sotelo le #532594

    À mon tour de donner mon avis sur The Batman !

    J’ai aimé même si j’ai tout de même 2/3 petites choses à lui reprocher.

    Les points positifs :

    – visuellement c’est magnifique. Gotham n’a jamais été aussi belle au cinéma, sombre, mélancolique, crépusculaire, parfaitement dans le ton du film.

    – le film est un vrai polar, jouant à fond la carte de l’enquête policière, c’est d’ailleurs assez surprenant de voir Batman si présent aux côtés des policiers sur les scènes de crimes. Chez Nolan par exemple, Batman agit dans la clandestinité et à l’abri des regards. Ici il est beaucoup plus présent dans la lumière, aux côtés de la police donc, mais on le voit aussi faire une petite visite au Pingouin dans un Iceberg Lounge bondé. Intéressant.

    – l’intrigue liée au Riddler et donc au passé des Wayne, est plutôt cool.

    – un casting globalement très réussi. Zoë Kravitz est parfaite (clairement la meilleure Catwoman vue au cinema jusqu’à présent), Colin Farrell est méconnaissable, Paul Dano est un Riddler glaçant, Andy Serkis est comme d’habitude impeccable.

    – un Gordon très présent (j’adore ce perso). ^_^

    – une séquence de poursuite avec le Pingouin tout simplement superbe.

    – les musiques sont tout simplement magnifiques.

    – je n’ai pas vu les 3 heures passer.

    – Batman présent 80 % du temps, un choix assez intéressant, surtout que Robert Pattinson est très bon dans le costume. Choisir de mettre en scène un Batman encore inexpérimenté est une bonne idée aussi…

    Les points négatifs :

    – …un Bruce Wayne très peu présent. 2/3 scènes avec Alfred, une autre avec Falcone, la séquence dans l’église est c’est tout. Personnellement ça me déçoit un peu car j’aime la dualité entre les 2 facettes du personnage. Ici on a l’impression que Bruce Wayne n’a pas de vie, il n’y a pratiquement aucune mention sur sa société, le manoir Wayne ressemble à un musée abandonné. Et de plus je trouve Pattinson moins convaincant en Bruce Wayne, mono-expressif, en faisant un peu des tonnes dans le côté dépressif du personnage.

    – un Alfred trop peu présent (j’adore ce perso aussi). ^_^

    – je trouve qu’il n’y a pas assez d’action. Hormis le final et la séquence de poursuite évoquée plus haut, je trouve le film assez discret de côté-là. Après c’est un parti-pris de la part de Reeves, qui joue vraiment à fond la carte du polar, mais j’en aurais bien voulu un peu plus.

    – des monologues caricaturaux typiques d’un polar des années 40… Heureusement qu’ils sont peu nombreux.

    Spoiler

    – le Joker qui nous est teasé à la fin du film n’est pas celui de Joaquin Phoenix. J’étais pourtant sûr d’avoir reconnu son visage dans le peu que l’on voit du personnage, mais j’ai vu sur le net qu’un autre acteur est crédité pour le rôle. Et ça me déçoit beaucoup car non seulement Phoenix est excellent dans le rôle mais aussi parce que trop de Jokers tuent le Joker. 4 Joker au cinéma, je trouve que c’est déjà bien assez pour ma part, et surtout tout le travail de caractérisation avait déjà été fait ! Je suis néanmoins curieux de voir ce qu’ils vont nous concocter pour la suite.

    [collapse]

    Au final, The Batman est un très bon film, bien sombre et torturé, avec d’excellentes trouvailles, mais personnellement je le place en dessous de la trilogie de Nolan pour le moment. Je serais néanmoins impatient de voir la suite, qui devra encore plus marquer les esprits ! ^_^

    Xanatos
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    Xanatos le #533045

    Feanor et Sotelo, j’ai éprouvé énormément de plaisir à lire vos critiques passionnantes sur The Batman et je suis content que vous ayez bien aimé ce superbe film de Matt Reeves (et que, sans l’adorer, le film s’est avéré être meilleur que l’idée que tu t’en faisais Feanor !)

    J’y répondrai dans le courant de cette semaine 🙂 .

    Mais avant cela, je vais vous parler de mon dernier coup de coeur au cinéma :

     

    Sonic 2 le film

    Sonic 2

    Réalisation : James Fowler

    Feanor  a fait une critique positive sans être dithyrambique du film original en 2020 dans laquelle je je l’ai rejoint dans les grandes lignes.

    Le premier film de Sonic sans être exceptionnel, était bon et sympathique et a accompli le plus important : réussir la caractérisation de Sonic et de son ennemi héréditaire Robotnik.

    Néanmoins, j’attendais avec impatience et ferveur cette suite qui s’annonçait beaucoup plus ambitieuse et marquant l’arrivée déterminante de personnages majeurs de la saga : Miles Prower alias Tails le meilleur ami de Sonic et Knuckles l’échidné son premier grand rival.

    C’était le Blockbuster que j’attendais le plus cette année (oui, davantage encore que The Batman et Dr Strange 2 ), j’ai revu les bandes annonce un nombre incalculable de fois, j’étais impatient de le découvrir.

    Et bien vous savez quoi ? Non seulement le film ne m’a pas du tout déçu, mais en plus il m’a comblé au delà de mes espérances les plus folles ! 😀

    Je trouve qu’il est largement supérieur au premier film dans tous les domaines. Ce deuxième opus a su consolider ce qui fonctionnait dans le film original et corrigé ce qui n’allait pas.

    Déjà, les effets spéciaux sont splendides : Sonic, Tails et Knuckles sont magnifiques et leurs designs sont totalement respectés et les scènes d’action sont non seulement sublimes mais aussi beaucoup plus nombreuses ! 😀

    Elles sont virtuoses, spectaculaires et nous en mettent plein la vue !

    Pour ce qui est du scénario, le Docteur Robotnik, comme on pouvait s’en douter est parvenu à s’échapper de la planète des champignons sur laquelle il avait échoué et il est parvenu à manipuler Knuckles en quête de l’Emeraude Mère (La Master Emerald en VO) sur laquelle il doit veiller et qui est l’héritage de son peuple.

    Cependant Tails, qui admire de longue date Sonic dont il a pu suivre les exploits sur Terre a rejoint la planète bleue pour l’aider. Enfin, le hérisson bleu devra protéger sa planète d’adoption de l’infâme Robotnik qui souhaite devenir le maître du monde grâce à la puissance de l’Emeraude mère.

    Les personnages du jeu vidéo sont superbement caractérisés. Sonic demeure fougueux, cool, décontracté, bravache, fougueux et impulsif et aspire à devenir un véritable héros même si ses débuts dans sa “carrière” sont quelque peu chaotiques et il provoque quelques dégâts malencontreux !

    Cependant, il évoluera au fil du récit, non seulement grâce à l’éducation de son “père” adoptif Tom Wachowski mais aussi de ses futurs amis.

    Sa relation avec Tails est formidablement traitée. Au début, il est interloqué par l’arrivée impromptue de ce renardeau venu d’un autre monde, mais ils apprendront à se connaître petit à petit. On retrouve chez eux l’amitié fraternelle qui les caractérise tant dans les jeux vidéos ainsi que les meilleures adaptations animées et comics de la licence. Ils se serrent les coudes, sont solidaires l’un envers l’autre et sont unis à la vie à la mort.

    J’ai par ailleurs été très ému par une scène intimiste très touchante avec Tails : 

    Spoiler

    quand il était petit, il était ostracisé et méprisé par les autres enfants de sa génération en raison du fait qu’il était différent à cause de ses deux queues, il était un paria ce qui le fit beaucoup souffrir. Mais il s’est rendu compte que Sonic sur Terre était lui aussi différent des humains étant donné qu’il était le seul hérisson à être ainsi, mais lui était aimé et respecté des habitants de Green Hills qui le considèrent comme un véritable héros et notre petit renard cherche à devenir comme lui. Sonic se montre par ailleurs plein d’empathie et compréhensif envers Tails en lui déclarant qu’ils ne sont pas si différents et le prend dans ses bras pour le réconforter.

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    Pour ce qui est du tempérament de Tails il est fidèle à lui même : extrêmement intelligent, un véritable génie de la mécanique et des inventions, profondément gentil mais manquant parfois de confiance en lui.

    Pour ce qui est de Knuckles, on assiste à un retour aux sources avec lui puisque l’on retrouve son caractère originel des jeux vidéos sur Megadrive: un échidné brutal, sauvage, dur à cuire, extrêmement fort, très classe, mais également candide et ingénu.

    Le récit nous permet aussi d’en apprendre un peu plus sur son passé :

    Spoiler

    Il est l’unique rescapé de son peuple qui s’est entredéchiré avec le peuple des chouettes (celui qui a élevé Sonic quand il était enfant) et c’est pour cela que cela lui tient tant à coeur de retrouver l’Emeraude Mère, héritage de ses compatriotes et de son père. Sonic éprouve d’ailleurs beaucoup de compassion envers lui.

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    Ses confrontations avec Sonic sont de véritables morceaux d’anthologie et sont à couper le souffle.

    Au sujet du docteur Robotnik, Jim Carrey , déjà fabuleux dans le premier film, est ici totalement déchaîné et il s’est complètement investi dans son rôle.

    Il est absolument hilarant dans les moments où Robotnik fait le bouffon et le pitre (ses mimiques faciales sont irrésistibles) mais il sait aussi à plusieurs reprises rendre son personnage véritablement intimidant et menaçant. Il s’éclate comme une bête pour notre plus grand bonheur 😀 . Le comédien a laissé entendre dire qu’il prendrait probablement sa retraite après Sonic 2 (sauf si un rôle résolument original et sortant des sentiers battus lui est proposé). Si Sonic 2 est son dernier film, ce serait de superbes adieux de sa part en tant qu’acteur !

    On retrouve aussi avec bonheur monsieur Stone, l’homme de main de Robotnik qui était le seul humain qui n’était pas fade dans le premier film (avec son illustre patron !).

    Ici son rôle est un peu plus développé et ses rapports avec son patron vénéré sont toujours aussi délicieux et il se montre à plusieurs reprises absolument hilarant ! 😆

    D’ailleurs ses rapports avec le machiavélique docteur ne sont pas sans rappeler un certain Waylon Smithers avec son patron Mr Burns… 😉

    Je dirai que le seul petit défaut du film, c’est un certain ventre mou à un moment donné lors du mariage de Rachel la soeur de Maddie (la bien aimée de Tom), la plupart des humains étant peu intéressants dans le film.

    Fort heureusement, il ne dure guère longtemps et l’intrigue se focalise avant tout sur les meilleurs personnages du film : Sonic, Tails, Knuckles, Robotnik et Stone 🙂 .

    Et l’histoire est truffée de références aux jeux vidéos. Par exemple le café où travaille Stone s’appelle “Mean Bean” qui est une référence à Doctor Robotnik’s Mean Bean Machine un jeu de réflexion qui fit les beaux jours de la Megadrive, de la Master System et de la Game Gear !

    Quand Sonic fait du surf des neiges, c’est un hommage évident au 5e niveau de Sonic 3 “Ice Cap Zone”.

    Sonic, Robotnik et Knuckles se retrouvent dans un temple dont l’architecture rappelle “Labyrinth Zone” du tout premier jeu Sonic the Hedgehog.

    Enfin lors de la confrontation finale où Sonic est juché sur le biplan de Tails pour combattre le robot géant de Robotnik, c’est tiré du dernier niveau du jeu Sonic 2  sur Megadrive.

    Et il y a tellement de moment qui m’ont ému et fait frissonner : 

    Spoiler

    Sonic, Tails et Knuckles qui conjuguent leurs efforts communs pour triompher de Robotnik, c’est juste magique ! 😀 Et bon sang, voir notre héros se transformer en Super Sonic après avoir réuni les 7 émeraudes du chaos, devenir invincible et terrasser le mécha de Robotnik m’avait époustouflé !

    [collapse]

    Sonic 2 m’a passionné, enthousiasmé, ému, fait rire, vibrer et rêver…

    C’est le meilleur Blockbuster que j’ai vu depuis le début de l’année.

    Certes, je ne suis pas dupe, c’est avant tout un blockbuster commercial…

    Mais c’est aussi un excellent film écrit, produit et réalisé par de vrais fans de Sonic qui ont su comprendre la quintessence, l’âme des personnages et pourquoi ils sont tant aimés de millions de joueurs de jeux vidéos à travers le monde.

    Pour moi, c’est tout simplement l’une des toutes meilleures adaptations cinématographiques d’un jeu vidéo jamais réalisées à ce jour 😀 .

    Sonic 2 s’adresse aux familles, aux enfants, mais aussi aux trentenaires et quadragénaires ayant grandi avec les premiers jeux de la saga.

    Merci James Fowler, Jim Carrey, Sega, Sonic, Tails et Knuckles d’avoir enchanté ma soirée d’hier !

    Si vous êtes fans de Sonic ou que vous avez tout simplement aimé le premier film, ne loupez pas cette suite, elle est à voir ABSOLUMENT !

    Et il y a aussi une scène post générique à ne pas louper ! 😉

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #533815

    J’avoue que pour moi, trop, beaucoup trop de Batman, ça tue Batman. Quelles que soient les qualités goûteuses de la saucisse, c’est devenu une usine à saucisses ; surtout dans la mesure où l’on s’évertue à nier son naïf héroïsme “ringard” pour en faire un névrosé plus ou moins cruel. Ce qui n’est que mon avis, pour avoir trop aimé les 3 premiers films. Pas envie de voir les trahisons du mythe.

    Hier pour la première fois, j’ai vu (à la télé) Men In Black 3 … et pas trop aimé, à la différence des 2 premiers opus que j’ai adorés. Bien moins de joyeux délire, l’année 1969 mi-ridiculisée mi-célébrée (pour la conquête lunaire), encore un de ces voyages dans le temps qui ne me plaisent pas, et un Méchant sans intérêt… Will Smith obligé de tomber dans la demi-caricature… Bof.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #533817

    En relisant cette page et ta critique Xanatos, je me rends compte que j’ai oublié de parler de Sonic 2 ici !

    Comme le premier volet, je l’ai vu avec mes neveux et ma nièce, et personnellement je l’ai trouvé un poil meilleur que le premier.
    Cela dit, je me serais bien passé des passages avec la belle-sœur qui se marie (même si je n’ai pas vu venir le retournement de situation), et qui est même plus présente dans l’histoire que sa soeur ! De plus son histoire mène nulle part et on comprend toujours pas pourquoi elle déteste autant Tom. Comme Durendal, j’espère que le troisième opus sera bien plus focalisé sur Sonic et son univers.
    En parlant du hérisson, j’ai trouvé qu’ici Sonic avait une bonne évolution et que les passages sérieux contrastaient beaucoup mieux avec les passages légers (la scène du bar est plus réussie et inattendue que celle du premier film), et surtout qu’ils étaient plus nombreux que dans le premier opus.
    De même pour Knuckles et Tails, très proches dans leur caractérisation des perso du jeu vidéo, un vrai bonheur.
    Enfin, Robotnik, je l’aimais bien dans le premier film, je l’adore dans celui-ci. Jim Carrey se lâche comme il l’avait trop rarement fait ces quinze dernières années et sans que ça n’empiète jamais sur la caractérisation du savant fou.

    Niveau humour, j’ai trouvé cette suite bien plus drôle, mieux rythmée (en dehors du mariage) et les références (à la licence) restent toujours bien placées et jamais forcées. Par exemple, la pitite référence à Dr Robotnik Mean Bean Machine est tellement bien trouvée.
    Après, ça reste un film familial, mais même en gardant ce fait en tête, Sonic 2 se démarque du tout-venant dans cette catégorie, je trouve. Ça aborde les thèmes habituels de ce genre de film (la famille, l’amitié, l’acceptation), mais ça ne dénote jamais avec l’identité de la saga. C’est la bonne ambiance et le ton est juste. Alors j’ai passé un très bon moment et mes neveux et ma nièce ont adoré (et ils n’étaient pas les seuls dans la salle). Et en ce qui concerne les révélations de fin du film, j’ai eu la chance de ne rien apprendre de plus que ce que les BA montraient. Bien sûr, je m’attendais bien à voir

    Spoiler

    Super Sonic

    [collapse]

    et je me disais qu’on aurait peut-être droit à

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    l’apparition d’Amy, Metal Sonic ou Shadow en fin de film comme ils l’ont fait avec Tails dans le premier film

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    , mais entre spéculer et savoir avec certitude pour cause de sépaleur, il y a une grosse différence. L’un de mes neveux savait ce qu’il en était, je l’ai remercié de n’avoir rien dit, ni à moi ni à sa soeur et son cousin. ^^

    Pour le doublage de Bentalha, j’oserais dire qu’il est moins énervant que dans le premier film et que j’arrivais parfois à oublier sa présence (ce qui était impossible dans le précédent), mais on reste tout de même très loin du Sonic qu’on aime entendre, surtout quand à côté on peut entendre la vraie voix de Tails, c’est horriblement frustrant.
    Pour la vf de Knuckles, on a la vf d’Idris Elba (enfin je pense, n’ayant pas vu beaucoup de ses films), et ça passe relativement bien. Et Emmanuel Curtil est hors catégorie, God-tier. Comme Jim Carrey. -_-

    Bref, comme pour le premier film, mon avis est très positif. Un peu plus même, ça marche sur moi, et surtout sur les enfants (beaucoup ont applaudi dans la salle à la fin du film), c’est efficace. Comme je l’ai déjà dit, j’espère juste que le troisième film embrassera définitivement l’univers Sonic et mettra sur le côté l’entourage humain du hérisson bleu (sans pour autant le faire disparaître totalement). Là-dessus on a fait le tour après tout. Maintenant, du Sonic à fond à fond à fond (en évitant les graviers -_- ), et on est bon. 😀

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    Xanatos
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    Xanatos le #533874

    Ravi que Sonic 2 t’ait plu Feanor et que tu l’aies davantage apprécié que le premier opus (que tu avais déjà bien aimé) et que tes neveux ainsi que ta nièce l’aient adoré 😀 .

    Très franchement, en lisant ta critique, je rejoins totalement tes propos, tant pour les défauts du long métrage que pour ses qualités.

    Pour moi l’unique vrai point faible , c’est en effet la (trop) longue scène du mariage qui avait tendance à me sortir un peu du film alors que j’étais totalement investi émotionnellement et pris dans l’histoire AVANT et APRES ce passage.

     

    Spoiler

    Je commençais à en avoir marre que lors de ce passage du récit, on se focalise autant sur Rachel alors que moi, je n’avais qu’une hâte : revoir Sonic, Tails, Knuckles, Robotnik et Stone

    [collapse]

    !

    Ce n’est pas faux ce que tu dis au sujet de Rachel, à aucun moment des deux films les scénarios n’expliquent pourquoi elle exècre autant Tom. Surtout que le shérif de Green Hill est très aimé des habitants du village : il est gentil, attentionné, professionnel, à l’écoute de ses concitoyens…

    Serait ce parce qu’elle ne veut voir aucun homme tourner autour de Maddie sa soeur ?

    Mais bon, c’était trop vague.

    Ceci dit, tout comme toi, je n’ai pas vu venir le retournement de situation comme quoi 

    Spoiler

    l’époux de Rachel était un agent du GUN et que c’était en fait un traquenard pour capturer Sonic

    [collapse]

    .

    Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait qu’il y a bien plus de passages sérieux dans ce nouvel opus par rapport au précédent (et c’est tant mieux), notre cher Sonic au fil du film finissant par avoir un caractère se rapprochant de son alter ego des jeux vidéos.

    Spoiler

    J’avais adoré dans la dernière partie du film quand il se comportait en véritable leader et coordonnait les futures actions que lui, Tails et Knuckles devaient accomplir pour mettre hors d’état de nuire Robotnik, étant conscient que Tails est le plus intelligent, Knuckles le plus fort et lui le plus rapide, il agissait comme un vrai chef et un bon stratège. James Fowler a réellement réussi via sa mise en scène à rendre iconiques les trois héros mythiques des premiers Sonic sur Megadrive. Ces moments là m’ont filé des frissons…

    [collapse]

    Je te rejoins sur le fait qu’ils ont réussi à la perfection la caractérisation de Tails et Knuckles ce qui m’a fait extrêmement plaisir, Tails étant mon personnage favori de la saga avec Sonic lui même et voir leur amitié fraternelle prendre de l’ampleur au cours de l’histoire m’avait vraiment ému. Et Knuckles est tellement impressionnant et classe dans le film, on ressent tellement bien le côté dur à cuire qui nous avait tant marqué chez lui dans Sonic 3 and Knuckles ainsi que les deux Sonic Adventure (entre autres !).

    Les références faites aux jeux vidéos originaux sont très savoureuses en effet, s’intègrent très bien au récit et ne semblent pas du tout avoir été mises au forceps.

    Pour Jim Carrey, oui, il est encore meilleur dans ce deuxième volet du hérisson bleu que dans le film original, c’est jouissif de le voir autant s’éclater et il a réussi avec brio à respecter le tempérament du savant fou tout en apposant sa propre patte.

    Spoiler

    Le passage attendu où Robotnik trahit Knuckles est vraiment excellent, tant Carrey parvient avec maestria à retranscrire à travers son jeu toute la perfidie et le machiavélisme du personnage

    [collapse]

    .

    Sonic 2 est bien un film familial et ton analyse très juste sur le fait qu’il parvient à combiner les thématiques et éléments inhérents au genre avec l’essence et le souffle épique des meilleurs jeux vidéos de Sonic.

    Parmi les blockbusters que j’ai vu au cinéma depuis ce début d’année 2022, c’est vraiment ce Sonic 2 qui m’a le plus passionné, enthousiasmé, ému, fait rire et rêver car il me rappelait par certains aspects et avec bonheur Nicky Larson et le parfum de Cupidon de Philippe Lacheau car on SENT que les scénaristes et James Fowler SONT des fans de Sonic et qu’ils ont voulu traiter les personnages et leur univers avec le respect qui leur est dû, et ça, ça fait chaud au coeur…

    Et que les deux sont d’excellents films et de superbes adaptations cinématographiques des oeuvres originales 😉 .

    Spoiler

    En tout cas, c’est chic de la part de ton neveu qu’il ne t’ait pas dévoilé que Shadow apparaissait dans la scène post générique. Moi aussi je l’ignorais et la surprise n’en a été que plus agréable. J’espère cependant que Amy Rose et Metal Sonic seront de la partie dans Sonic 3. Cependant, étant donné qu’il adaptera le fantastique Sonic Adventure 2 (qui a l’une des histoires les plus sombres de la saga), je me demande comment Fowler se dépatouillera si Jim Carrey prend vraiment sa retraite d’acteur comme il l’a annoncé récemment. En effet le récit de Sonic Adventure 2 est axé sur le passé de Ivo Robotnik puisque l’on découvre Gérald Robotnik le grand père de Ivo et qu’il est la créateur de Shadow.

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    Et tout comme Durendal, j’espère aussi que le film suivant reprendra encore plus fidèlement l’univers des jeux originaux et là pour le coup, je trouve ses propos plus pertinents que la critique de Fred et Seb que j’avais trouvé assez à côté de la plaque. Mais je les adore tellement tous les deux (et ils ne sont pas prétentieux pour deux sous) que je leur pardonne 😉 .

    Et pour répondre à ta question Feanor, je te confirme que c’est bien Frantz Confiac, la voix française officielle de Idris Eldba qui interprète Knuckles en version française.

    Tout comme toi, je n’ai pas vu beaucoup de films avec Idris Eldba, les seuls qui me viennent en tête sont Pacific Rim de Guillermo Del Toro, Heimdall le gardien du pont en arc en ciel des films Thor de Marvel Studios et plus récemment Bloodsport dans The Suicide Squad de James Gunn. Je l’avais vu aussi dans la première saison de la série policière Luther où il interprète le héros du même nom.

    Pour ma part, j’étais allé voir Sonic 2 en VOSTFR, Ben Schwartz est toujours aussi formidable en Sonic (fait rigolo : il interprète souvent des personnages en bleu tels que Leonardo dans Le Destin des Tortues Ninja et Riri dans le reboot de La Bande à Picsou !), Idris Eldba déchire en Knuckles à qui il insuffle une grande prestance et Colleen O’Shaughnessey est sensationnelle dans le rôle de Tails notre renardeau préférée. Je la trouvais déjà super dans la série animée Sonic Boom où elle y interprétait déjà le meilleur ami du hérisson bleu, elle est encore meilleure dans ce film, notamment dans les passages sentimentaux et émouvants mais aussi lors des moments héroïques du petit renard.

    Ah et anecdote amusante à propos de Jim Carrey/Emmanuel Curtil : dans la VO, quand Robotnik menace Sonic dans la maison de ses parents adoptifs, Jim Carrey lui dit (en français !) “Au contraire mon frère !” et dans ce passage de la VF, Emmanuel Curtil dit en anglais “On the contrary my Friend!”

    Je trouve cela particulièrement cocasse et truculent de la part de Curtil ! ^_^

    Et oui effectivement, c’est bien l’extraordinaire Marie-Eugénie Maréchal, la voix française officielle de Tails qui reprend son rôle culte dans le film et je comprends ta frustration de ne pas entendre Alexandre Gillet doubler Sonic…

    Mais tu n’es pas le seul à avoir trouvé Malik Benthalla meilleur dans Sonic 2.

    Sinon, autant le premier opus, je l’ai acheté en téléchargement sur Itunes, autant pour le deuxième volet, je l’achèterai en Blu-Ray car parmi les bonus, il y aura un court métrage inédit 

    Spoiler

    avec Sonic, Tails et Knuckles affrontant une machine de Robotnik dans une décharge

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    .

     

    Xanatos
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    Xanatos le #533878

    J’avoue que pour moi, trop, beaucoup trop de Batman, ça tue Batman. Quelles que soient les qualités goûteuses de la saucisse, c’est devenu une usine à saucisses ; surtout dans la mesure où l’on s’évertue à nier son naïf héroïsme “ringard” pour en faire un névrosé plus ou moins cruel. Ce qui n’est que mon avis, pour avoir trop aimé les 3 premiers films. Pas envie de voir les trahisons du mythe. Hier pour la première fois, j’ai vu (à la télé) Men In Black 3 … et pas trop aimé, à la différence des 2 premiers opus que j’ai adorés. Bien moins de joyeux délire, l’année 1969 mi-ridiculisée mi-célébrée (pour la conquête lunaire), encore un de ces voyages dans le temps qui ne me plaisent pas, et un Méchant sans intérêt… Will Smith obligé de tomber dans la demi-caricature… Bof.

    Pas de soucis mon cher Yupa, je comprends et je respecte tout à fait ton point de vue.

    Ta préférence demeure envers la version de Tim Burton, qui si elle était très sombre et dramatique ne se fourvoyait pas excessivement dans la noirceur non plus et savait faire preuve d’humour ainsi que la version lumineuse et enjouée où Adam West interprétait le super héros de Bill Finger et Bob Kane.

    Je comprends aussi ta lassitude sur le fait que la Warner Bros surexploite autant Batman au cinéma (alors qu’il existe tant de super héroïnes et super héros DC qui mériteraient d’être adaptés en films !), néanmoins, c’est le super héros DC le plus connu et le plus populaire auprès du grand public et il demeure une valeur sûre aux yeux des producteurs et patrons de la Warner.

    Men in Black 3 personnellement, je l’avais bien aimé. Il est certes plus sérieux, plus mélancolique que les deux films précédents et j’avais regretté que Tommy Lee Jones fasse le minimum syndical dans le rôle de K (alors qu’il était génial dans les deux premiers films !). Heureusement Josh Brolin est fabuleux dans le rôle de K jeune, à tel point que j’avais vraiment la sensation de voir un Tommy Lee Jones plus jeune, tant il est allé loin dans le mimétisme du jeu de ce grand acteur ! Non franchement, je l’ai trouvé sympa ce troisième volet, j’ai apprécié d’en avoir appris davantage sur le passé de J, notamment son père et certaines scènes m’avaient ému…

    Les deux premiers sont largement au dessus, mais ce troisième volet demeure très agréable.

    En revanche Yupa, je te déconseille FORTEMENT le quatrième Men in Black intitulé Men in Black International car il est vraiment NUL !

    Les deux nouveaux agents principaux sont insipides, plats et inintéressants, l’humour est affligeant et vole au ras des pâquerettes, l’histoire est sans imagination, traîne en longueur et est ennuyeuse à mourir et il ne se passe quasiment rien…

    A fuir comme la peste !

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #533882

    Très bonne nouvelle ! 😀

    L’autre gros atout d’avoir la version physique du film, du moins en BR, c’est qu’on a eu droit pour le premier film au doublage québécois en plus de la VO et de la VF (l’éditeur était-il conscient des mauvais retours sur le choix de Bentalha ?) !
    Du coup, avec le premier volet, je me suis amusé à passer de la VF à la VQ chaque fois que Sonic parlait. Je restais sur la VF en majorité à cause d’Emmanuel Curtil, alors vers la fin ça devenait un peu chaud de passer d’une VF à l’autre, mais ça vaut le coup, la voix québécoise de Sonic est bien plus convaincante !

    J’espère qu’ils laisseront encore le choix pour le deuxième film ! ^^

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    Xanatos
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    Xanatos le #533909

    Ah il y a le doublage québécois sur le Blu-Ray ? Trop cool ! 😀

    En effet, pour avoir entendu des extraits du doublage Québécois, Maël-Davan Soulas est superbe dans le rôle de Sonic ! 😀

    D’ailleurs anecdote amusante: ce talentueux comédien français a doublé l’acteur Chris Evans dans Captain America First Avenger ainsi que dans Avengers. Il a ensuite emménagé au Québec et pour les films suivants, le comédien qui l’a remplacé en France pour doubler l’interprète de Steve Rogers/Captain America a été… Alexandre Gillet la voix française officielle de Sonic depuis 2004 ! 😀

    Sonic a eu droit à deux voix françaises de Captain America, trop cool ! 😀

    Sinon, je pense comme toi que c’est à cause du “backlash” de Bentalha que l’éditeur a voulu proposer en plus de la VF et la VOSTFR le doublage québécois pour leur proposer une “alternative”.

    D’ailleurs, je me doute que tu es au courant, mais des fans ont fait une version “bentaless” du film original et ils prévoient de faire de même avec Sonic 2 dont voici un aperçu avec cette bande annonce “nouvelle version” :

    Après, j’ai quand même un peu pitié de Bentalha qui en prend vraiment plein les gencives sur les réseaux sociaux et sur Youtube.

    C’est vrai que c’est ce que j’ai entendu de sa prestation ne m’a guère convaincu sur le premier film (mais sur le deuxième, il m’a à moi aussi paru meilleur), mais de là à ce que certains disent qu’il a une voix de m…

    C’est beaucoup trop cruel comme propos. Surtout que les principaux fautifs, ce sont surtout les responsables marketing et leur choix parfois douteux, moins le “star talent”.

    Sinon pour conclure sur une note plus positive, cela fait vraiment plaisir de voir que Sonic 2 bénéficie d’un tel plébiscite aussi bien auprès de tant de fans de Sonic que d’enfants et de leurs parents…

    Paramount a compris que l’on peut faire un gros blockbuster spectaculaire qui soit fidèle et respectueux de l’esprit des jeux vidéos originaux et de la psychologie de leurs protagonistes et qui soit un rentable financièrement et populaire ! 🙂

    Sinon Feanor, dans le registre des adaptations cinématographiques de jeux vidéos, as-tu vu le film Uncharted ? J’ai l’impression qu’il a pas mal divisé les avis. Mauser91 qui n’a jamais joué aux jeux vidéos de cette licence (tout comme moi) a bien aimé et l’a trouvé très sympa (il m’en a parlé par téléphone) tandis que j’ai un autre de mes amis grand fan des jeux vidéos Uncharted qui l’a détesté !

    Je n’avais pour ma part aucun à priori positif et négatif sur le film mais le temps que je me décide à aller le voir, il n’était plus à l’affiche ! ^^

     

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #533911

    J’avais aussi entendu parler de cette version “Bentaless”, oui. 😀
    Mais il ne faut pas oublier que Bentalha n’a pas aidé en affichant ouvertement son désintérêt pour la licence Sonic lors de la campagne de promotion du premier film. D’ailleurs je me demande s’il a fait la promotion du 2… je ne regarde pas trop la télé, mais j’ai pas souvenir qu’on ait parlé de lui à ce moment-là.
    De mon côté, le problème n’est pas qu’il a une voix de merde, mais juste qu’elle ne va pas avec Sonic.

    J’avais lu que le comédien sur Sonic dans la VQ avait fait la voix de Captain America, mais je pensais que c’était pour le doublage québécois, et je savais pas qu’il était français !
    Pourtant j’aime beaucoup The First Avenger et le premier film des Avengers. J’ai jamais fait le rapprochement. -_-

    Je n’ai pas vu Uncharted non plus. Je n’ai joué qu’aux deux premiers (je me suis arrêté au dernier boss du 2 que je n’arrivais pas à battre, mais j’ai pas non plus essayé beaucoup de fois), et je trouve ces jeux trop dirigistes à mon goût.
    Mais ce que j’ai vu des BA du film ne m’a pas donné envie de le voir. Je ne suis déjà pas fan de Tom Holland en Spidey, et je trouve qu’il ne va pas du tout avec le personnage de Nathan Drake, surtout qu’il y a aussi Mark Wahlberg dans le film, et lui aurait été plus crédible.

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    Veggie11
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    Veggie11 le #534252
    House of Gucci (2021)
    Ist möglicherweise ein Bild von 2 Personen, Personen, die stehen und außen
    Très bonne surprise. Tirée d’un livre lui-même basé sur des faits réels – la relation entre Maurizio Gucci, héritier de la célèbre marque de luxe, et sa femme Patrizia Reggiani, qui finira par organiser son assassinat en 1995 – l’histoire plonge dans le milieu sans pitié de la mode et des transactions financières entre les années 70 et 90.
    Le film commence pourtant tout gentiment : après une introduction qui ne sera résolue qu’à la fin, on découvre comment le couple se serait rencontré et aurait entamé une relation. C’est mignon et on a un peu l’impression de vivre une sorte de pastorale moderne, Patrizia étant issue d’une famille plus modeste (son père n’étant ”que’’ propriétaire d’une entreprise de camions, dixit Gucci père). Toute cette période heureuse constitue – on va dire – la première partie du film. Les années passent, le couple a une fille (en réalité ils en eurent 2 : Alessandra et Allegra), tout semble bien aller en apparence. Mais la réalité rattrape vite le conte de fée : la marque Gucci ne parvient plus à vivre avec son temps, les patrons se font vieux, la nouvelle génération a des points de vue divergents, notamment Paolo, le cousin de Maurizio, qui tente de lancer sa propre ligne de vêtements, mais qui se fait à chaque fois déconsidérer car ses créations ne correspondent pas aux standards de Gucci.
    Cette seconde partie est très intéressante, car elle s’attarde beaucoup sur les mécanismes de la mode, les histoires de fraude fiscale et l’évolution d’une entreprise familiale qui doit faire face au changement. L’argent et la réputation sont au centre des débats et des tourments que traversent les personnages. Tout ça a un petit parfum d’ ‘’Univers impitoyââââble’’ comme le reconnaîtront les connaisseurs. Il n’en fallait pas plus pour que le drame survienne : le couple se retrouve en instance de divorce, contre le gré de Patrizia. La question financière entre rapidement en jeu : son avenir, celui de sa (ses) fille(s). Ce dernier point n’est malheureusement pas assez avancé dans le film, or il semble que Patrizia s’inquiétait véritablement pour ses filles, seules héritières de Maurizio. Elle craint la dilapidation des biens Gucci en cas de remariage de Maurizio ; or ce dernier a justement une nouvelle compagne. Patrizia touchait aussi une pension pour elle et ses filles (la plus jeune, Allegra, était toujours mineure au moment des faits) et avec ce remariage, cette pension aurait été revue à la baisse. Patrizia, avec l’aide d’une voyante/cartomancienne qu’elle connaît depuis des années, décide d’engager des tueurs à gages pour ”régler le problème”. Maurizio est abattu le 27 mars 1995 à Milan, d’une manière très similaire à ce qu’il s’est réellement passé. Après différentes pistes envisagées par la police (piste américaine, piste mafieuse, piste ”suisse” – Maurizio envisageait notamment d’investir sa fortune dans la construction d’un casino à Crans-Montana), les responsables seront arrêtés en 1997 puis jugés et enfin condamnés.
    Durant ce résumé, j’ai appuyé quelques détails en les comparant avec les faits réels, du moins ceux que j’ai pu retrouver grâce à des coupures de presse d’époque. En effet, il m’est venu, après avoir vu le film, l’idée de voir ce qu’il en était véritablement. Le film suit la décision juridique, à savoir la culpabilité de Patrizia, qui pourtant niera toujours avoir commandité le meurtre de son futur ex-mari (et ce malgré la présence d’un contrat). La véritable Patrizia Reggiani, ex-Gucci, n’a d’ailleurs pas apprécié que Lady Gaga (qui joue son rôle dans le film) improvise le personnage plutôt que la contacter. Je pense que cette question de culpabilité – ou non – ne sera jamais vraiment tranchée et au fond, vu le déni de la concernée, je pense que Lady Gaga a eu d’une certaine manière le flair de construire son propre personnage. Le résultat est très intéressant.
    Pour la relation entre Maurizio et Patrizia, seuls les vrais protagonistes pourraient en témoigner, mais l’un étant mort, là encore on ne s’en remettre qu’au film. Il est possible que tout ne soit pas exact, ou tout du moins très fantasmé, d’autant que le film modifie certains points : leur date de rencontre, une seule fille contre deux… bref, on est davantage dans une histoire basée sur des faits qu’une vraie reconstruction de ces derniers. Cela n’empêche pas le film de le faire très bien, sans tomber dans le pathos, ni le manichéisme. Ainsi, Maurizio n’est pas dépeint comme une victime face à Patrizia, et inversement, un peu à la manière d’un autre film que j’ai pu voir récemment, ”Marriage story”, dans lequel jouait également Adam Driver (ici Maurizio Gucci).
    Le film baigne dans une ambiance très réaliste, l’environnement est bien reproduit, on sent parfaitement le temps s’écouler, des débuts du film en 1978 (vive les chemises et les jeans serrés !) au milieu des années 90 (ah les téléphones à fil de mon enfance), et surtout les acteurs – en VF du moins, je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter la VO – font de gros efforts pour respecter le ‘’ton’’ italien. Ça parle d’ailleurs pas mal italien dans le film, sans cliché ni exagération, et plusieurs chansons en italien peuvent être entendues dans le film. Cet aspect – la prononciation et l’intonation dans une langue étrange – apparaît si peu dans de nombreux films ou séries (je garde toujours de mauvais souvenirs de la VF de ‘’Monster’’) que de voir un tel respect fait vraiment du bien. Concernant les acteurs, hormis Jared Leto que j’ai trouvé par moments caricatural dans le rôle de Paolo Gucci (le vrai Paolo était-il aussi excentrique ? À vérifier), ils son plus vrais que nature : Adam Driver est fabuleux et je découvre Lady Gaga en tant qu’actrice, j’espère d’ailleurs qu’elle persistera dans cette voie car elle a un vrai potentiel. J’ai aussi beaucoup apprécié de revoir Al Pacino dans un rôle aussi intéressant que l’oncle Aldo, il donne à la fois beaucoup de prestance à son personnage (qui rappelle bien évidemment son rôle du ”Parrain”, mais aussi beaucoup d’humanité dans ses rapports avec son neveu. Ce film m’a redonné foi envers un certain type de cinéma américain et je crois qu’il est temps que je découvre enfin la filmographie de Ridley Scott (je n’ai vu que Gladiator… en 2002).

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 10 mois par Veggie11 Veggie11.
    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #534292

    Intéressante, ton analyse de House of Gucci, chère Veggie ! Et avec Ridley Scott, tu as encore bien des belles découvertes à faire.

    Concernant Lady Gaga actrice, ton opinion est très éloignée de celle de Leonardo Di Caprio qui en la croisant à la cérémonie des Emmy Awards (je crois) s’est esclaffé bruyamment “Elle ici ??”. De fait j’ai vu (et pas aimé) A Star is Born, et elle m’a très peu marqué, bien moins que l’insupportable poivrot (mais bien joué) censé nous émouvoir. Il est vrai qu’après l’extraordinaire créature diabolique et dansante de ses formidables clips, on est surpris de ne la retrouver qu’en banale mousmé de films à divorces dramatiques. Il est vrai aussi qu’après l’ultime et déplorablement porno-soumis clip Alejandro, elle était arrivée au bout, sauf à chanter désormais à poil en suçant des zobs. D’où sa reconversion plus sage. Mais qui sait ? Elle trouvera peut-être un rôle vraiment puissant, avant d’épouser un richissime producteur émoustillé (moi je n’en voudrais pas ! Elle doit être absolument invivable !).

    Veggie11
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    Veggie11 le #534293

    Merci pour ton retour, cher Yupa !

    Concernant Lady Gaga, il faut savoir que je compare son jeu dans le film ”House of Gucci” (je n’ai pas vu ”A Star is born”) à ce que je considère comme le standard que peut atteindre un acteur américain. Oui ça peut paraître très sévère, mais j’ai une méfiance vis-à-vis des compétences d’acting dans le cinéma américain contemporain et je suis notamment récalcitrante envers les grimaces et gestes désarticulés qui n’ont aucune raison d’être (et malheureusement très fréquents dans ces films). Dans ces conditions, une actrice débutante comme Lady Gaga, chanteuse pop au départ, qui parvient à ne pas s’emballer, qui construit un personnage avec ses propres moyens (au travers de trois types d’animaux pour exprimer l’évolution des sentiments de Patrizia à l’égard de son mari) passe pour avoir un ”bon potentiel”. Elle ne sombre pas dans la caricature de la future veuve noire machiavélique, on comprend comment son comportement fonctionne et est devenu ainsi. C’est pourquoi aussi je mets Adam Driver en haut du panier, car il échappe à beaucoup de clichés de l’acting américain dans ce film (il est plus agité dans ”Marriage story”, mais c’est normal puisqu’il y joue le rôle d’un Américain moyen, par ailleurs versé dans le milieu théâtral, et qui a tendance à se laisser aller dans les émotions).

    Concernant Leonardo di Caprio, sachant que je le trouvais très mauvais à ses débuts, je ne le considère pas comme très bien placé pour critiquer le jeu d’actrice de Lady Gaga. Il a fallu quand même plusieurs films à Leonardo pour trouver le ton juste ^^

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #534331

    Tu seras contente chère Veggie de savoir qu’un article de mon mag TV juge Lady Gaga excellente dans House of Gucci.  Je vais assez peu au cinéma “live” mais j’ai une haute opinion de Leonardo di Caprio, n’ayant pas vu ses premiers films ; dans ceux plus récents que j’ai vus, il parvenait remarquablement à me faire oublier que je voyais di Caprio, au profit de son personnage fictif !

    Ce qui intéressera nos habitués de ce topic fans de fantastique, le même article annonce que prochainement Lady Gaga devrait incarner Harley Quinn dans la suite du Joker au côté de Joaquin Phoenix ! Ah voilà un rôle qui me paraît bien plus conforme à la diabolique et extraordinaire créature  dont je parlais à propos de ses décoiffants clips ! Formidable danseuse, le côté physique du rôle d’Harley Quinn ne devrait la gêner en rien, et même très bien lui correspondre.

    Xanatos
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    Xanatos le #534336

    Bon et bien félicitations pour ta superbe critique de House of Gucci Veggie11 qui, non contente d’être passionnante à lire, m’a convaincu de voir le film ! 😀

    Il me semble avoir vu qu’il est disponible à la location sur Itunes.

    Je compte le voir le week end prochain et je serai ravi d’en reparler avec toi 😉 .

    Je pense tout comme toi que Lady Gaga a eu raison de ne pas consulter la véritable Patrizia Reggiani, surtout pour une histoire aussi “délicate” et elle a pu, comme tu dis, se construire elle même le personnage.

    Au sujet de Ridley Scott, je pense que tu vas te régaler, certains de ses meilleurs films font partie des plus grands chefs d’oeuvres du 7e art.

    Je ne saurai trop te recommander Alien le 8e passager monument de l’horreur et de la science fiction qui révéla au grand public l’une des plus fantastiques actrices américaines de tous les temps (à mon humble avis) : l’immense Sigourney Weaver !

    Et évidemment, je te conseille très fortement le monumental Blade Runner adaptant l’une des oeuvres majeures du romancier Philip K. Dick. Un des plus beaux films du cinéma qui influença fortement Mamoru Oshii pour réaliser son meilleur film d’animation, le tout aussi culte Ghost in The Shell.

    Et ne passe pas non plus à côté du magnifique Thelma et Louise , un road movie extraordinaire où Geena Davis et Susan Sarandon livrent sur ce long métrage les plus belles prestations de toutes leurs carrières de comédiennes ! ^_^

     

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