Dragon Ball

20 sujets de 341 à 360 (sur un total de 438)

Posté dans : Anime & Animation

  • Cyril
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    Cyril le #491194

    Episode 42 : et on commence une série de filer, cette fois-ci avec un repas de célébration de la victoire où Goku va vouloir défier Monaka. 2-3 passages rigolos mais des scènes de combat très fades, Monaka reste peu intéressant et Goku passe pour un débile à un point assez phénoménal (un des grands défauts de DBS) ; dans le genre, ceci dit, Yamcha se débrouille également assez bien.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #491240

    Je reposte ma revue du dernier épisode de DBS, après sa disparition hier (maudite fonction “éditer”)… 🙁

    Dragon Ball Super
    Episode 126
    Kami wo Mo Koero !
    Vegeta Sutemi no Ichi Geki !!
    Surpasser un Dieu !
    L’Attaque Désespérée de Vegeta !!
    “Tu n’es qu’un minable incapable de protéger sa propre fierté ! Je ne perdrai pas contre quelqu’un comme toi !”

    Toppo a pris sa décision, afin de résister aux assauts combinés de C-17 et Freezer, il a abandonné son rôle de défenseur des opprimés au sein des Pride Troopers en acceptant de devenir le nouveau Dieu de la Destruction de l’Univers 11. En acquérant cette fonction, il se voit octroyer de nouveaux pouvoirs ainsi qu’une puissance décuplée lui permettant de dominer ses adversaires. Freezer, sur le point d’être expulsé de l’arène, est sauvé in extremis par C-17, mais reste diminué après l’assaut de Toppo sur sa personne. Quant au cyborg, sa réserve d’énergie illimitée ne lui est pas suffisante pour tenir tête à ce puissant colosse.
    Ses deux adversaires sont sur le point d’être sortis du tournoi lorsque les retombées du combat de Jiren contre Gokû et Vegeta attirent son attention, le pressant ainsi à venir aider son coéquipier en affrontant le prince saiyen.

    Passons tout de suite sur les défauts. La première partie n’est pas mirobolante techniquement. Et c’est devenu une constante dans DBS, il faut très souvent attendre la seconde partie de l’épisode pour qu’il se passe quelque chose. Si l’intention est compréhensible (contrairement à DB et DBZ, on n’essaie pas de ralentir l’intrigue principale par des histoires secondaires sur des personnages qui ne sont pas impliqués dans l’histoire en cours), la répétition presque systématique du procédé tend à lasser à la longue.
    Ensuite, dans l’épisode précédent, Toppo avait détruit l’arène en plusieurs morceaux, changeant de ce fait la physionomie des combats. Or, ici on ne ressent presque jamais ce changement, et encore moins le risque d’être sorti au moindre faux pas (en dehors d’une expulsion volontaire évidemment), ce qui est vraiment dommage.

    Maintenant, au-delà de cette déception somme toute légère, l’épisode reste néanmoins très attrayant dans l’ensemble. Malgré ses défauts, la première partie est parvenue à maintenir le suspense quant au destin de ses protagonistes. Jusqu’à l’entrée en scène de Vegeta, j’ai eu la boule au ventre sur l’issue du combat, tant Toppo paraît invincible et ses adversaires complètement dépassés. Je ne m’attendais pas à voir Freezer réapparaître aussi vite après son traitement dans l’épisode précédent, ce qui a ajouté plus d’angoisse à ce combat !

    Et puis, la seconde partie met Vegeta au premier plan face à Toppo, légitimant ce duel par la réaction du saiyen à l’évolution du Pride Trooper ayant tout abandonné de ses convictions pour devenir aussi puissant. On peut ainsi constater le parcours du rival de Gokû (jusqu’à l’utilisation de son attaque finale renvoyant à une étape antérieure de son évolution), à travers le cheminement similaire en sens inverse de Toppo, créant un effet miroir. Si l’un a tout abandonné pour obtenir une telle puissance, l’autre l’a obtenue en ne rejetant rien. Et du coup, comme dans la première partie, boule au ventre jusqu’à confirmation du résultat. De bout en bout, cet épisode m’a accroché aux tripes.

    S’il était techniquement moins bon que la semaine dernière, cet épisode 126 garde néanmoins intact le souffle épique de son prédécesseur, et propose tout de même de très belles scènes. Mais c’est surtout grâce à la confrontation des deux fortes personnalités marquées que sont celles de Vegeta et Toppo que se démarque le plus l’histoire cette semaine, l’antagonisme profond entre deux visions de la quête de pouvoir fonctionnant à fond les ballons !

    A suivre !!!

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #491451
    Dragon Ball Super
    Episode 127
    Semari Kuru Shôheki !
    Kibô wo Takushita Saigo no Barrier !!
    L’Obstacle se Rapproche !
    Le Dernier Bouclier d’Energie confiant l’Espoir !!
    “L’Univers 7 survivra.”

    L’Univers 11 ne compte désormais plus qu’un seul combattant pour le représenter au Tournoi de Puissance et espérer survivre, le puissant Jiren. Du côté de l’Univers 7, Vegeta, Freezer, C-17 et Gokû sont toujours présents sur l’arène, mais Vegeta vient de faire exploser son énergie pour expulser Toppo et Freezer ne répond plus présent à l’appel. Malgré la supériorité numérique, Jiren domine ses adversaires au propre comme au figuré, et décide de passer à la vitesse supérieure.

    Cette semaine, y a du bon et du moins bon, à tous les niveaux même.
    Techniquement, certaines scènes font plaisir à voir tandis que d’autres… je n’irais pas jusqu’à dire qu’on a eu droit ici au pire et au meilleur de ce que la série a à nous offrir, parce qu’il y a eu bien mieux et bien pire. C’était moyen, autant dans le bon que dans le pas bon. Et c’est vraiment dommage au vu de ce qui s’est passé.

    Gros problème au niveau des histoires de réserves d’énergie, d’abord. Vegeta a fini l’épisode précédent en faisant exploser toute son énergie, au péril de sa vie, mais pourtant le voilà repartant au combat en Super Saiyen Blue, diminué certes, mais pas vidé de son énergie. Lorsque Gokû s’était retrouvé dans une situation similaire auparavant, Freezer lui a livré une partie de son énergie pour qu’il soit en état de combattre. Là, Vegeta nous la joue Saint Seiya, sans aide extérieure, ce qui est un non-sens dans l’univers de Dragon Ball.

    Autrement, on daigne enfin nous en apprendre un peu plus sur Jiren, sur son passé et ce qui l’a amené à sa quête de puissance ainsi qu’à la raison de son absence d’émotion. Vermoud paraît moins pernicieux et calculateur qu’il ne le semblait jusqu’ici, et l’Univers 11 et les Pride Troopers en général gagnent en épaisseur à travers cette histoire, et c’est dommage d’avoir attendu aussi longtemps pour nous en faire profiter (mais le traitement dans cet épisode est justifié, c’est déjà ça).
    Cela dit, malgré les révélations, l’épisode reste évasif sur la nature de ce qui motive Jiren à participer au Tournoi de Puissance. Rien n’est affirmé par Jiren ou Vermoud, nous ne faisons qu’entendre les hypothèses émises par C-17. Souhaiterait-il revenir dans le temps pour empêcher les meurtres ? Ou peut-être ressusciter ses compagnons et sa famille décédés ? Et a-t-il réussi à vaincre l’être responsable de ses malheurs ?

    Et on en arrive à C-17 et son sacrifice. Et c’est là que je déplore encore une fois la réalisation pas du tout à la hauteur d’un tel évènement. C’est certainement la sortie la plus dramatique de l’arc jusqu’ici, et elle méritait bien plus d’égard au niveau technique. Cela dit, au niveau du scénario, cela reste plus qu’acceptable. C-17 a toujours de bonnes répliques et son comportement a été irréprochable jusqu’au bout, apportant à cette fin de tournoi un poids dramatique indéniable. Et on finit par comprendre pourquoi c’est dans le même épisode qu’on nous révèle un peu plus qui est Jiren. L’opposition entre un être organique qui a choisi de se comporter comme un robot en abandonnant toute émotion et un être en partie synthétique qui a choisi d’exprimer son humanité en dépit de son état était pertinente et réussie.

    Bref, je suis partagé cette semaine. Autant de positif (C-17 et Jiren) que de négatif (Saint Vegeta, la réalisation souvent indigente). J’espère que l’épisode suivant sera à la hauteur de l’évènement qui conclue cet épisode-ci. Autant dans sa réalisation que son scénario, ce serait la moindre des choses.

    A suivre.

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    Cyril
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    Cyril le #491455

    Episode 43 : le début était marrant avec Goku qui perd le contrôle de ses pouvoirs à cause des contrecoups du kaïoken et se téléporte chez Arale ou chez Bulma à la sortie de la douche, à la grande fureur de Végéta. Après, il y a beaucoup de longueurs sans intérêt, notamment autour de la bande à Pilaf. Mais la mignonnitude de Pan fait pardonner pas mal de choses à cet épisode :

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    S’il y a une suite à DBS, j’espère que Pan sera mieux traitée que dans GT.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #491774
    Dragon Ball Super
    Episode 128
    Kedakai Hokori Saigo Made !
    Vegeta chiru !!
    Noble Fierté, Jusqu’au Bout !
    Vegeta Tombe !!
    “Je n’ai pas tenu ma promesse. Je ne suis qu’un crétin.”

    Face à la puissance écrasante de Jiren, Vegeta, Gokû et Freezer n’ont pas réussi à imposer leur rythme. Quant à C-17, il est allé jusqu’à faire exploser son énergie pour empêcher le justicier de l’Univers 11 de mettre ses alliés hors-jeu, sacrifiant ainsi sa vie. Vegeta se relève alors et défie Jiren, en vain. Il parvient néanmoins à donner ce qui lui reste d’énergie à Son Gokû, qui parvient à se dresser de nouveau face à Jiren.

    Avant de parler de cet épisode, je reviens un peu sur le précédent. J’avais un peu râlé la semaine dernière, principalement à cause du côté Saint Seiya donné à Vegeta, ainsi qu’à une réalisation en dents de scie. Ayant revu l’épisode, je reviens sur ce que j’ai dit, en tout cas en ce qui concerne la réalisation qui était tout de même d’un très bon niveau dans l’ensemble. Ce que je regrette surtout, c’est que la seconde partie de l’épisode n’ait pas mis suffisamment d’emphase sur le sacrifice de C-17, notamment au niveau des réactions et de la mise en scène. Par contre, en ce qui concerne Vegeta, mon avis reste le même. Heureusement, cet épisode rétablit les choses dans un style “Dragon Ballesque” ! Vegeta n’a même plus assez de forces pour se transformer en super saiyen, ce qui relativise grandement la situation de la semaine dernière, et prouve qu’on ne juge pas un arc sur un épisode ou deux, mais sur son ensemble.

    Un bon point en plus, c’est aussi le fait que le titre de cette semaine, qui semblait trop en dire sur les évènements de l’épisode (rappelant d’ailleurs ce qui se faisait à l’époque de DB ou DBZ, soit dit en passant), ne fait en fait que révèler la première partie. Alors oui, pas de grosse surprise, Vegeta était bel et bien à bout, son combat contre Toppo l’a mis à plat, et le second souffle qu’il montrait la semaine dernière à fait long feu (heureusement, encore une fois). Cela dit, sa sortie ne laisse pas indifférent, et on ressent bien toute sa frustration, mais également une évolution du personnage.
    Il savait parfaitement qu’il n’était pas de taille contre Jiren dans son état actuel, même à pleine puissance, mais il a continué de l’attaquer non pas par fierté (bon y en avait quand même un peu… Vegeta, c’est Vegeta) mais pour permettre au temps de jouer contre Jiren (le temps, une donnée pas suffisamment palpable dans ce tournoi, malheureusement, il faut le reconnaître). Vegeta a oeuvré pour l’équipe avant tout, tout en regrettant de ne pas avoir pu tenir jusqu’au bout, pensant à Cabbe et à Bulma, Trunks et Bra.

    En parlant de Bulma, j’allais donner mon avis sur la nouvelle comédienne, Aya Hisakawa, qui remplace la regrettée Hiromi Tsuru, et dont je pensais qu’elle faisait ses débuts dans cet épisode. En fait, il semble que Hiromi ait enregistré ses dialogues jusqu’à cet épisode 128, ou peut-être qu’il s’agit de sample réutilisés, les trois-quarts de ses répliques ici venant de flashback. Selon Anime News Network, Hisakawa devrait commencer à partir du prochain épisode (si jamais Bulma réapparaît d’ici là). Honnêtement, je ne sais pas si c’était bien Hiromi ou Aya, parce que j’ai entendu la voix de la comédienne remplaçante (une vétéran du doublage également), et elle fait du très bon boulot en reprenant le timbre de la comédienne décédée. Bref, retour à l’épisode.

    Les évènements se précipitent dès la seconde partie, et Vegeta sort de l’arène presque comme un prince (j’assume), passant le relais à Gokû en lui transmettant son énergie restante. Le combat reste à l’avantage de Jiren, mais peu à peu, les différences d’idéologie entre les deux combattants sont mises en lumière. Alors, certes le déroulement était prévisible, mais c’est là que la mise en scène fait le boulot. Ne nous leurrons pas, la saga Dragon Ball n’a jamais été reconnue pour la complexité de ses rebondissements. Ce n’est pas une critique, c’est un fait, l’oeuvre de Toriyama est simple d’accès (et très agréable à suivre). On vient pour le spectaculaire, on s’attache aux personnages et alors on reste pour l’aventure, l’évolution et les rebondissements. Et c’est encore démontré ici. Oui, je l’affirme, j’ai eu la chair de poule lorsque, roulements de tambour, Gokû s’est de nouveau éveillé au Migatte no Gokui, mais en maîtrisant cette fois l’aspect offensif et portant à Jiren un coup qui l’a clairement atteint. Bonne introduction aux évènements à suivre !

    Pas mauvaise dans la première partie, la réalisation passe cependant au cap supérieur dans la seconde partie, avec des cadrages sublimes, une animation au poil et une mise en scène globalement de haute volée. La musique participe également pour beaucoup au hérissage de poil. Qui l’eût cru, aux débuts de la série ? Lorsque Vegeta se relève, ou lorsque Gokû s’éveille, c’était adrénalinesque !! Et le prochain épisode semble parti pour te multiplier tout ça par 50, minimum !

    A suivre !!!

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    Xanatos
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    Xanatos le #492167

    Dragon Ball Happy Birthday

    Il y a trente ans, jour pour jour que fut diffusé pour la première fois le tout premier épisode de l’une des séries animées les plus populaires de tous les temps en France: Dragon Ball.

    Joyeux Anniversaire à cette série animée culte qui a enchanté, fait rire et rêver des millions de spectateurs français. 🙂

    Merci aussi à Planète Jeunesse pour le rappel. 😉

    L’engouement suscité par la série TV originale déboucha ensuite sur la diffusion de sa suite Dragon Ball Z qui remporta un succès encore plus grand dans notre pays ainsi que sur la publication chez l’éditeur Glénat du manga originale qui a révolutionné l’histoire du shonen.

    Dragon Ball est aussi l’un des rares classiques du manga et de l’animation Japonaise en France à avoir traversé les générations et à être très connu des enfants et des adolescents actuels.

    30 ans déjà, cela ne me rajeunit pas. Et il y aura d’autres anniversaires cette année de séries animées Japonaises majeures à nous être parvenues en France. 😉

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492180

    En effet, ça fait aujourd’hui trente ans que Dragon Ball est arrivé par chez nous grâce au Club Dorothée !
    A cette occasion, je reviens sur un épisode qui me tient beaucoup à coeur et que j’ai déjà évoqué dans le topic “Une Perle dans un Lamellibranche”. Pour le coup, j’ai quelque peu modifié le texte et rajouté quelques lignes !
    Et tant que j’y suis, j’en profite pour annoncer qu’après la fin de DBS ( 🙁 ) je ferai de temps en temps des revues sur des épisodes particuliers de DBZ, un peu dans le même esprit que celui-ci.

    Dragon Ball
    Episode 122
    Saigo no Kake !!
    Le dernier pari !!


    – Aucun être humain ne peut tenir tête au grand Piccolo !
    – Moi, j’ai une queue. Peut-être que je ne suis pas un humain.

    Cet épisode revêt une importance particulière à mes yeux, une importance sentimentale.
    C’est l’épisode qui m’a fait aimer Dragon Ball passionnément, c’est l’épisode qui m’a fait prendre conscience des richesses et du caractère unique de la japanimation, et c’est cet épisode qui a scellé définitivement l’amour que je porte à ce qui aujourd’hui encore me fait vibrer.
    J’ai beaucoup d’amour pour la version française, avec Philippe Ariotti et Brigitte Lecordier qui livrent ici un travail remarquable, et ce malgré les problèmes d’adaptation habituels des séries japonaises dans les années 80 / 90. Cependant, je vais baser cette revue sur la version originale, histoire de rester le plus proche du texte original.

    L’ignoble Piccolo Daimaô a fait assassiner Krilin, il a tué Chiaotzu et est responsable de la mort de Kame sennin. Et pour bien marquer le coup, une fois son souhait de jeunesse exaucé, il tue Shen Long lui-même…
    A l’époque, ce n’était pas courant de voir ainsi mourir les amis du héros l’un après l’autre, et c’était une première dans Dragon Ball, le meurtre de Krilin m’avait vraiment choqué. Et aucun moyen de les ressusciter, Toriyama avait le chic pour nous retirer tout espoir de voir la situation s’améliorer, Son Gokû s’étant pris une sévère correction par le vieux Piccolo d’alors. Que faire alors contre un Piccolo rajeuni ?
    Entre en scène un de mes personnages préférés, Yajirobe ! Je rends ici hommage, une fois de plus, à Philippe Ariotti qui rend à la perfection le côté dilettante mais débonnaire !

    Yajirobe est un vrai héros à la sauce Toriyama, comme l’atteste cette réplique mémorable. Venu assister au combat final entre Gokû et Piccolo, il s’arrête devant le cratère causé par Piccolo: “Si c’est comme ça à chaque fois, j’aurai besoin de plusieurs vies.” Visionnaire, l’ami Yaji ?

    Tous les autres boss que Son Gokû affrontera plus tard (Freezer, Cell, Bou) représentent un enjeu global. Piccolo est un enjeu personnel pour Son. Il est l’extrême opposé de Son Gokû, sa Némésis absolue, le Boss final rêvé pour notre héros. Il représente le dernier obstacle à franchir dans l’évolution de Gokû, la face obscure du héros puissant, un miroir déformant, le potentat.

    Piccolo: – Tu es un monstre !
    Gokû: – Je te retourne le compliment.

    Gokû et Piccolo sont de parfaits antagonistes, en ce sens qu’ils sont opposés aussi bien physiquement que moralement, ils représentent les deux côtés d’une même pièce, chacun opposé de l’autre. Son Gokû est petit, innocent, naïf, entier, il agit sans calcul, souvent pour ses amis.
    Piccolo Daimaô est grand, purement maléfique, à la recherche du pouvoir, de la destruction, machiavélique, il ne fait pas grand cas de ses serviteurs.
    Opposés certes, mais liés sous certains aspects. Ils sont ainsi aussi forts l’un que l’autre (c’est d’ailleurs à ce sujet le combat le plus équilibré de toute l’histoire de la saga) et leur origine est incertaine, à ce moment de l’histoire. C’est l’une des forces du récit de Toriyama, ne jamais s’appesantir sur les détails dans l’arrière-plan, aussi bien graphiquement que pour le contexte, et pourtant parvenir à laisser l’histoire se raconter à travers la mise en scène, le chara-design et les intentions.
    Bref, c’est en domptant son côté bestial, sa force obscure, que Gokû surpasse Piccolo, le Démon qui, de son côté, laisse libre cours au “ça”.


    Une fois Piccolo vaincu, Gokû crie: “J’ai gagné !“, il se réalise, il devient alors un héros. Il a surpassé le potentat en devenant le héros anonyme du peuple.

    Belle métaphore, quand il revient auprès de ses amis trois ans plus tard, il a pris un aspect plus adulte, comme le souligne alors Bulma, à la fin de la partie DB : “Son était un si petit garçon… et maintenant, il a l’air plus grand qu’une montagne.
    Mais que faire de votre héros une fois qu’il est parvenu à se réaliser ? Il ne lui reste plus qu’à remporter le Tenkaichi Budôkai, parfait final pour une série ! Et après, revenez sur ses origines, succès garanti ! 😀

    Je ne devais pas encore avoir dix ans lorsque cet épisode fut diffusé pour la première fois en France, mais je savais déjà que Dragon Ball, par la façon dont cette série m’a demandé de m’investir, de la suivre, de vibrer, d’avoir peur et de rire à ses côtés, aurait une place importante dans ma vie. Presque trente ans après, ça se vérifie, et pas seulement pour moi.
    Joyeux Anniversaire Dragon Ball !!

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492219
    Dragon Ball Super
    Episode 129
    Genkai Chôzetsu Toppa !
    Migatte no Gokui Kiwamaru !!
    Les Limites ont été Transcendées !
    L’Ultra Instinct Maîtrisé !!
    “Au cours de ce Tournoi de la Puissance et de sa durée limitée, nous les saiyens avons brisé nos limites encore et encore. Et vous l’avez vu.”

    Vegeta sorti de l’arène et Freezer ayant disparu, Gokû se retrouve en duel contre Jiren. Si le soutien énergétique de Vegeta lui a permis de se relever, ce ne fut pas suffisant pour tenir tête à son adversaire. Mais au bord du gouffre, le dernier saiyen du Tournoi de Puissance a su trouver en lui les ressources nécessaires pour s’éveiller au Migatte no Gokui et répondre du tac au tac à Jiren en lui assénant un coup qui a visiblement eu un certain effet.
    Mais une fois l’effet de surprise passé, le justicier aux grands yeux ne laisse plus rien l’atteindre. Vegeta parvient néanmoins à effacer le sourire du visage de Vermoud en lui assurant que les saiyens sont capables de bien des prouesses dès lors qu’il s’agit de combattre, et ce quel que soit l’Univers d’où ils viennent. Et Gokû ne tarde pas à en faire la démonstration.

    On est à trois épisodes de la fin de Dragon Ball Super et forcément la sauce monte à son paroxysme ! Le duel est intense, et si nos deux adversaires n’ont pas grand-chose à dire, dans les tribunes c’est une autre histoire. D’une manière générale, il y a de très bons commentaires dans cet épisode, et les réflexions cliché sont quant à elles vite balayées. Ainsi, Vegeta fait “chut !” à un Vermoud trop confiant et ce moment est déjà une bonne source de satisfaction en lui-même ! Après, c’est Beerus qui calme Krilin et compagnie alors en PLS devant la posture dominante de Jiren sur Gokû, et franchement ce “fermez-la et regardez” m’a fait autant plaisir que le précédent. Tout comme ce passage étonnamment solennel, et donc fichtrement réussi, où tous les Dieux de la Destruction restants se lèvent lorsque ce qui doit arriver arrive. Oui, le Migatte no Gokui au niveau Maître, pour ainsi dire !

    Et heureusement que les dialogues sont bons ici parce que niveau réalisation, dans les tribunes, c’est un peu la foire aux plans fixes ou à l’animation très limitée, le tout réutilisé à quelques reprises, avec un chara-design moyen les trois-quarts du temps. Mais peu importe, parce que côté arène, ou du moins ce qu’il en reste, c’est un vrai feu d’artifice, comme disent les Zenô !

    Sérieusement, j’ai fait une bonne douzaine de captures d’écran de Gokû et / ou Jiren dans des poses classe pour illustrer cette revue et je vous assure que c’était duraille de faire le tri pour n’en garder que cinq. La mise en scène et l’animation font honneur à la beauté esthétique de l’ensemble, donnant à ces scènes où le temps s’est ralenti une impression de puissance sans bornes. Tout au plus on peut chipoter sur la reprise de séquences de l’Opening ou de la réutilisation d’animations à la première personne à deux ou trois reprises, mais ça reviendrait à cracher dans cette soupe aux ingrédients fort goûteux. Et une métaphore culinaire de placée, une.

    C’est définitivement l’épisode de la fête aux poses classe. Je vous le dis, vous allez changer les fonds d’écran de vos ordinateurs / consoles, et ils vous en remercieront ! Et il faut le signaler quand même, mais le véritable combat ne commence pas avant le prochain épisode. Mais pourtant il n’y a rien de frustrant ici, impossible de se sentir lésé, c’est aussi jouissif visuellement qu’au niveau narratif. Mais ce qui est horrible, c’est de se dire qu’il va encore falloir attendre deux semaines pour assister à la suite ! Gokû et Jiren livrent un combat bien équilibré et ne se battent plus que pour eux-mêmes. Ils ont oublié l’enjeu et c’est ce qui rend ce combat encore plus passionnant !

    A suivre, dites donc !!

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    Cyril
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    Cyril le #492263

    Episodes 44-46 : un mini-arc filer assez pénible, avec 2-3 moments drôles, comme dans le premier épisode lorsque Bulma engueule Végéta et surtout, dans le dernier, Végéta qui encourage alternativement Goku pour qu’il le sauve et son clone pour qu’il batte son rival.

    Mais à côté, des personnages secondaires sans intérêt et encore une fois, une énorme paresse dans la réalisation des combats : dans le dernier épisode, alors que le temps est compté et que Végéta risque de disparaître, Goku et le clone passent leur temps à se regarder ou à se battre en se retenant, alors que logiquement, Goku aurait dû y aller à fond dès le début.

    La fin de l’épisode 46 a le mérite d’annoncer l’arc Zamazu. Mais j’ai quand même assez peur : le tome 3 du manga gère assez bien les rapports de force et l’histoire se tient à peu près si on ne s’interroge pas trop sur la cohérence des voyages dimensionnels et temporels. Je crains que ça ne soit pas le cas pour le DA, d’après ce que j’ai pu lire.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492267

    Lu Dragon Ball Super tome 3.

    Arrivé à trois volumes, on peut déjà dresser un pitit bilan sur cette version alternative.
    Au niveau graphique, Toyotaro s’en tire assez bien, mais il lui manque le génie de Toriyama pour la mise en scène lors des combats, c’est indéniable.
    Je ne vais pas me lancer dans une comparaison systématique anime / manga, parce que j’estime que chaque camp a ses défauts et qualités, et jusqu’ici je n’ai aucune préférence véritable. J’aime bien les différences entre les deux versions, ça permet de contempler quelque chose de neuf quand on passe de l’une à l’autre. Cela dit, Toyotaro a pour lui de pouvoir réagir aux choix de l’anime et de passer outre certaines longueurs de ce dernier (c’est une de ses qualités évoquées plus haut). Cependant, je continue de penser qu’il y a des raccourcis trop nombreux et que ça dessert l’intrigue, comme c’est encore le cas dans ce nouvel arc basé sur Trunks du futur.

    Ainsi, je trouve le cheminement de Zamasu un peu trop vite expédié, tout comme la révélation sur l’identité de Gokû Black, mais il est évident que c’est le spectateur de la version anime qui parle ! ^^
    J’espère que les prochaines chorégraphies de combats seront à la hauteur de ce que l’anime a su nous apporter à ce stade, et le final aussi !
    Alors que rajouter ? Les ajouts sur le passé de Trunks du futur sont plutôt bons, Vegeta tient la vedette ici et… bah… après c’est pas très différent de l’autre version. Disons que ça me fait quand même bizarre de prendre autant de temps à lire un tome de Dragon Ball, le ratio combats / dialogues n’est pas très équilibré, ce qui donne certaines longueurs dans la deuxième partie du manga.

    Voilà, pas grand chose à rajouter, ce troisième tome est agréable à parcourir, mais pas encore au niveau de l’oeuvre de Toriyama, sur la forme du moins.
    Un bon point pour les pages bonus en fin de volume dans lesquelles l’auteur montre humblement une partie des corrections graphiques effectuées par Toriyama sur ses planches !

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    Cyril
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    Cyril le #492322

    Je n’ai pas vraiment vu de raccourcis pour l’arc Zamasu (contrairement aux deux volumes précédents : je trouve que l’histoire se tient bien et évite globalement les incohérences, pour peu qu’on ne cherche pas trop loin – parce que bon, les voyages dans le temps mêlés à des voyages entre les dimensions, il faut être sacrément doué pour arriver à pondre un scénario sans faille.
    Pour moi, un des gros défauts du volume, même s’il ne s’agit ici que d’une anecdote (c’est aussi présent dans le DA dans d’autres circonstances), c’est de faire passer Goku pour un gros débile, parfois pire que Luffy, alors que normalement, Goku n’est pas débile mais naïf. Il ne sait pas par exemple ce qu’est un baiser alors qu’il est marié depuis 20 ans (dont 10 de vie commune) : il aurait pu avoir cette réaction avant son mariage mais pas après, ça n’est absolument pas crédible.

    Sinon, l’épisode 47 marque le début de l’arc Zamasu. Cet épisode était plutôt smpathique, notamment pour la romance Trunks-Maï, dépeinte de façon assez touchante avec les deux personnages qui prennent chacun soin l’un de l’autre.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492334

    J’ai été assez étonné de voir que la scène du baiser / senzu de Trunks soit aussi présente dans le manga, ainsi que la réaction de Gokû. Je ne comprends pas pourquoi Trunks fait avaler le senzu à Mai de cette façon, et bizarrement peut-être, je suis bien moins choqué par la réaction de Gokû. Je trouve ça étrange mais pas impossible. Et ça passe mieux en manga, ou alors c’est parce que je m’y attendais ?
    Je ne pense pas non plus que ça fasse passer Gokû pour un débile pour autant, mais ce qui est sûr c’est que c’était une scène vraiment pas indispensable.

    Autrement, je continue de penser que c’est plus précipité que dans l’anime. J’ai par exemple beaucoup aimé le contraste apporté entre la situation précaire de Trunks dans le futur, qui doit manger de la bouffe pour chat afin de survivre, et l’abondance de nourriture dans le présent avec Gokû et Vegeta qui se remplissent la panse chez Beerus. C’était bien amené sans pathos, à la Toriyama.

    Il y a une scène similaire dans le tome 2, mais c’est trop vite expédié pour le coup.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492352

    Une annonce, une date, une première image, un (long) mot de Toriyama sensei et beaucoup de nouvelles concernant le prochain film Dragon Ball (et a fortiori la suite directe de la série), qui sera officiellement un film Dragon Ball Super, forcément ça m’empêche de dormir ! 😀 😀 😀


    C’est donc le 14 décembre que sortira le 20ème film de la licence au Japon, et pour les détails, je laisse l’équipe de DBTimes s’en charger, y a du lourd !

    Le site du film (sur lequel se trouve également le message de Toriyama en japonais et anglais)
    http://www.dbmovie-20th.com/

    Edith : Et pour enrober le tout, une pitite interview du staff de la série sur le site DBUltimate.com ! ^^
    http://www.dragonball-ultimate.com/news/le-staff-de-dragon-ball-super-parle-de-la-production-et-du-climax-de-la-serie-tv

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    Cyril le #492398

    Après des années de mariage et avoir fait 2 enfants, je ne trouve absolument pas crédible qu’un homme, même naïf et peu porté sur l’amour, n’ait jamais embrassé sa femme. D’autant plus que Chichi, avant d’être une harpie insupportable, était une jeune femme amoureuse. C’est un détail mais ça reste symptomatique des facilités scénaristiques dans lesquelles tombe souvent DBS, au mépris des personnages.

    Pour la débilité de Goku, si le baiser est un détail, elle apparaît surtout dans des moments importants où on voit Goku provoquer des personnages (beaucoup) plus puissants que lui, comme Beerus ou Zeno, alors que ses amis lui répètent sur tous les tons que cela pourrait provoquer un désastre. Ce n’était pas le cas dans Dragon ball où, quand il prenait des décisions douteuses (laisser Géro fabriquer les cyborgs, envoyer Gohan contre Cell), il avait le soutien de ses amis ou y avait réfléchi avant (et était capable de revenir sur une décision : il était prêt à repartir combattre Cell après le discours de Piccolo).

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492418

    On pourrait débattre longtemps sur la pertinence de ce choix de faire de Gokû un perso plus simplet qu’il ne l’était avant, c’est sûr. ^^
    C’est assez injuste de parler de mépris des perso, parce que dans ce cas-là, on met de côté les décisions douteuses de DBZ aussi. Tu cites la décision globalement approuvée de ne pas empêcher Gero de créer les cyborg, dans ce cas-là ce sont tous les perso qui sont débiles. Le truc, c’est de faire avancer l’histoire dans le ton voulu, et ensuite c’est à chacun de se faire son idée sur la pertinence ou non des choix.

    DBS a sciemment un nouveau ton qui la différencie de DBZ, bien moins sérieuse que sa grande soeur. Et Gokû étant le héros de la saga, c’est toujours sur lui que les changements s’opèrent principalement. Dans DB, c’est un enfant naïf et insouciant. Dans DBZ, c’est un jeune adulte qui se voit confier de lourdes responsabilités et doit autant protéger que guider les nouvelles générations. Dans DBS, c’est un jeune papy bien moins responsable, parce que clairement le numéro un de son univers et du coup, les dangers sont moins présents (tout au plus il doit faire avec la vengeance d’anciens ennemis tels que Freezer) et la relève est assurée. Et puis il ne faut pas oublier que la fin du manga établit clairement que le monde est en paix depuis la mort de Buu. Le gars traverse visiblement une période de régression, plus porté sur son plaisir que sur les responsabilités (à la fin du manga il abandonne quand même sa femme et ses enfants pour entraîner Uub, les bases sont bel et bien présentes dans l’oeuvre originale). Cela dit, quand le danger se fait sérieusement présent, Gokû sait aussi être sérieux, on le voit dans l’arc Gokû Black (juste la scène où Gokû Black raconte comment il s’est emparé du corps de Gokû et ce qu’il a fait ensuite, c’est édifiant) et dans l’arc de Survie de l’Univers également.
    Alors oui, il fait le con et provoque des gars qu’y faut pas provoquer, mais est-ce vraiment hors-caractère ? Quand tu es au sommet des combattants de ton univers, tu joues la prudence ou tu es relaxe ? ^^

    Pour autant, j’ai aussi été gêné par cette histoire de baiser sur la bouche, mais franchement, c’est totalement anecdotique.

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    Cyril
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    Cyril le #492645

    Face aux cyborgs, l’écart était important mais pas insurpassable avec 3 années d’entraînement. Trunks le présente ainsi :

    Je les ai affrontés mais hélas ils étaient deux… Et même à un contre un, j’ai tout juste réussi à m’enfuir…

    Il n’est donc pas absurde qu’avec un entraînement sérieux et lui étant vivant, Goku puisse penser battre les cyborgs. D’ailleurs, la défaite de la Z-team vient d’éléments qui ne pouvaient être anticipés par celle-ci (et qui viennent du fait que Toriyama a modifié ses plans en cours de route) : changement de date pour la crise cardiaque de Goku et hausse du pouvoir de C17 et C18.

    Le gars traverse visiblement une période de régression, plus porté sur son plaisir que sur les responsabilités (à la fin du manga il abandonne quand même sa femme et ses enfants pour entraîner Uub, les bases sont bel et bien présentes dans l’oeuvre originale)

    Mais ce plaisir personnel, déjà là dans DB bien avant la fin (Goku préfère rester un an dans l’espace avant de revenir sur Terre après avoir vaincu Freezer), ne menait pas jusqu’à un risque probable de destruction de la Terre ou de l’univers. DBS va beaucoup beaucoup plus loin que l’oeuvre d’origine dans ce sens au point de changer fortement la personnalité de Goku.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492655

    Je ne crois pas qu’il faille en venir jusqu’à parler de changement de personnalité, c’est juste une période dans laquelle il est plus détendu. Et puis Beerus voulait à tout prix rencontrer le super saiyen divin. Que Gokû le défie ou pas, il n’est pour rien dans son arrivée sur Terre, et vu son caractère d’alors, il ne lui faut pas grand-chose pour vouloir la détruire.
    Quant à Zenô, c’est grosso modo un gosse en apparence et dans sa façon de parler. Le courant passe très bien entre eux, et le décalage avec la façon dont les dieux de la destruction le considèrent est assez drôle.

    Et je reposte le lien de l’interview du producteur de la série ainsi que de l’un des réalisateurs parce qu’elle prouve bien qu’ils connaissent les perso sur le bout de leurs doigts (voir le passage où ils parlent de Kame Sennin).
    http://www.dragonball-ultimate.com/news/le-staff-de-dragon-ball-super-parle-de-la-production-et-du-climax-de-la-serie-tv

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492715
    Dragon Ball Super
    Episode 130
    Kûzen Zetsugo no Chô Kessen !
    Kyûkyoku no Survival Battle !!
    Le Plus Grand Duel Final de Tous les Temps !
    L’Ultime Combat pour la Survie !!
    “Le vrai combat commence maintenant, Jiren”

    Toujours debout face à Jiren, Gokû s’éveille de nouveau au Migatte no Gokui, mais le guerrier de l’Univers 11 n’est pas à cours d’atouts et déploie toute sa puissance. Si les deux adversaires rivalisent en force et technique, Gokû prend peu à peu l’avantage pour finalement atteindre un état d’éveil total au combat instinctif, au grand ébahissement de toute l’audience divine. Alors que le combat prend un nouveau tournant et que le Tournoi de Puissance arrive à son terme, Jiren refuse de s’avouer vaincu. Sa hargne et les convictions acquises lors de la perte de ses famille et camarades réveillent en lui une force implacable très proche de celle de Son Gokû.

    Pfiou. Va commenter cet épisode maintenant.
    C’était évident, le combat entre ces deux mastodontes devait forcément se terminer en un duel de convictions. Jiren est devenu le plus fort en abandonnant tout sentiment d’attachement et de camaraderie, après avoir connu toutes ces pertes, tandis que Gokû est devenu le plus fort en cultivant ces émotions, en créant des liens. Alors que la première partie de cet épisode nous montre une baston spectaculaire, la seconde finit par opposer ces convictions, et aucun des deux adversaires ne veut les abandonner. Ce qui donne lieu à quelques scènes très fortes en émotion, en plein climax, et c’est incontestablement le point d’orgue de cet arc.

    On ressent ici pleinement leur détermination, mais aussi l’oppression que représente la possibilité de la défaite dans ce combat, dans ce tournoi. Une oppression qui va jusqu’à amener Jiren à s’en prendre au public du tournoi afin de montrer à Gokû à quel point ses convictions reposent sur quelque chose de fragile et d’absurde. Ce n’est d’ailleurs pas un combat où l’un des deux parviendra à faire comprendre à l’autre qu’il était dans l’erreur, chacun étant arrivé à ce stade grâce à ses capacités et sa volonté, et rivalisant d’un entêtement sans bornes. Et pourtant, à aucun moment Jiren n’endosse le rôle du méchant, quand bien même ses croyances l’amènent à faire un geste horrible. C’est la démonstration parfaite que les deux antagonistes sont traités ici sur un pied d’égalité, même si le spectateur soutient à fond Gokû.

    Combat physique, combat de convictions, ça suffirait déjà beaucoup à remplir un épisode de haute qualité tel que celui-ci, mais ce n’est de toute évidence même pas encore suffisant pour cette fois-ci. Il y a évidemment les coups de théâtre qui se doivent de venir épicer un peu tout ce décorum. S’il y en a bien un auquel tout le monde s’attendait, c’est loin d’être le seul !

    Loin d’être un combat à sens unique, le duel Gokû / Jiren comporte son lot de surprise, comme celle citée plus haut… mais la dernière de l’épisode, je dois dire qu’elle a été finement jouée ! Au premier abord, on pourrait la trouver un peu tirée par les cheveux, mais ce genre de rebondissement est plutôt bien amené quand il se joue des attentes du spectateur, aux dépens de qui on s’est amusé pendant plusieurs épisodes en attirant sciemment son regard dans une direction, le laissant croire ce qu’il voulait pour mieux le surprendre au moment de la révélation qu’il voyait pertinemment venir à des kilomètres, en lui en amenant une autre bien plus étonnante ! Il est possible que cela ne plaise pas à tout le monde, mais si j’attends une explication plus détaillée dans le dernier épisode, je ne peux pas non plus cacher ma grande joie à la découverte de ce retournement de situation ! Bien joué la Toei, bien joué !!

    Un ravissement pour les yeux, un ravissement pour le cigare, un ravissement pour le palpitant (toutes ces émotions), cet épisode est un régal du début à la fin. Le combat était intense, soutenu par des dialogues, des rebondissements, une BO, une réalisation et une animation au top. Le dernier épisode va être terrible à voir, rien qu’à l’idée qu’il marquera la fin de la série… avant la suite au cinéma à la fin de l’année…

    A suivre… une dernière fois… ou presque ?

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #492792

    Va chercher d’autres séries animées qui font sortir autant de monde ! 😀

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    Cyril le #492804

    Episode 48 : bon, à part le fait que Trunks arrive à repartir dans le passé, il ne se passe pas grand chose. Faut dire que ça aurait été dommage de rater Pilaf qui donne une leçon de math à Trunks, Whis, Beerus, Goku et Végéta en train de bouffer ou Karin et Yajirobe qui font du limbo ; il fallait bien leur laisser une dizaine de minutes.

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