Les oeuvres de Shôtarô Ishinomori

20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 144)

Posté dans : Manga & BD

  • Mauser91
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    Mauser91 le #290071

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    Car le combat est une affaire de vrais mecs, pas vrai ? Les filles sont juste bonnes faire le ménage et s'occuper des enfants et des malades

    Manquerais plus qu'elles fassent la cuisine (“”Encore du dieu nordique ? J’arrête pas de te dire que je les digère pas !” 😂 ).

    L'histoire de Flora telle que tu la décrit rappelle un peu celle d'un des films animés de City Hunter.

    Veggie11
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    Veggie11 le #290072

    Citation (Mauser91 @ 02/01/2014 12:22)
    Manquerais plus qu'elles fassent la cuisine (“”Encore du dieu nordique ? J’arrête pas de te dire que je les digère pas !” 😂 )

    Note qu'il existe dans le manga un chapitre où l'on apprend que Françoise, ayant repris ses cours de ballet, a laissé la charge des repas à Joe, ce que Gilmore regrette amèrement ! 😂

    Veggie11
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    Veggie11 le #290073

    Avant de revenir sur la 2e série (qui s'améliore !), j'aimerai m'attarder sur un titre toujours inédit en France mais qui est à l'origine du sentaï culte ''Kamen Rider'' ! Je veux bien sûr parler du one-shot ''Skullman''

    Prépublié entre 1969 et 1970, ce titre est de loin le plus violent et le plus pessimiste de l'auteur. L'histoire raconte la vengeance cruelle que réserve le jeune Tetsuo Kagura, 17 ans, aux anciens ennemis de son père. Il y a quinze ans de ça, l'enfant qu'était encore Tetsuo a vu ses parents se faire assassiner par un inconnu. Il en a réchappé grâce à Garo, un mutant qui peut prendre diverses formes animales et qui depuis l'aide à accomplir sa vengeance. Sous l'identité de Skull Man, Tetsuo dissimule ses traits grâce à un masque évoquant un crâne humain. Il élimine sans concession ses adversaires, y compris des innocents, estimant qu'il n'a plus rien à perdre. Mais sa vengeance va prendre un tout autre sens le jour où il apprend la véritable identité de l'assassin de ses parents et surtout les raisons de cet acte…

    Skullman est un manga court, mais la lecture ne laisse pas indemne. Les actes de cet antihéros sont fortement condamnables, mais en même temps on peut comprendre son geste et espérer que cette vengeance trouve une fin raisonnable. Le genre de titre difficilement critiquable, puisqu'il dépendra de la sensibilité de chacun, mais suffisamment accrocheur pour que l'on s'interroge à la fin de l'histoire. Bref, un manga qui pousse à la réflexion et qui mériterait de sortir en France. Au moins une fois…

    A noter que l'oeuvre, bien trop violente pour un jeune public, n'a finalement pas été adaptée en série télévisée comme c'était envisagé au départ, mais Ishinomori a en remplacement réalisé Kamen Rider (le début sent d'ailleurs le travail de commande puisqu'il reprend exactement le contexte de Cyborg 009), bien plus adéquat pour une adaptation Tv. Le graphisme de Kamen Rider est d'ailleurs très similaire à Skullman, notamment dans le physique des deux protagonistes.

    Veggie11
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    Veggie11 le #290074

    Episode 10

    Après la (trop) longue saga des dieux nordiques, on entame une direction totalement inédite, de loin ma préférée sur les 35 premiers épisodes. Ces épisodes qui vont jusqu'à l'épisode 20 environ ont la bonne idée de se concentrer sur les cyborgs à tour de rôle. Dans ce premier épisode, c'est Geronimo (005) qui s'y colle. Le cyborg d'origine amérindienne rentre au pays après une très longue absence. Mais à son arrivée, les Blancs qui jusque là s'entendaient plutôt bien avec lui commencent à le rejeter. Il apprend bien vite que Cochise, un de ses amis issu de la même tribu, a déclaré la guerre aux Blancs et sème la terreur dans la région. Avec l'aide de Joe et de Françoise, Geronimo, un temps rallié à la cause de Cochise qui l'a hypnotisé pour qu'il s'en prenne à ses amis, décide de mettre un terme à ses agissements. Un épisode sympa, mais pas excellent. Le problème principal : parler de la situation des Indiens d'Amérique alors qu'on ne connaît le contexte qu'au travers des films et de certains documentaires. En gros, la situation est dépeinte de façon assez caricaturale, proche du Western, et encore une fois on se dit qu'il vaudrait mieux pour les Japonais de se concentrer sur des contextes qui leur sont familiers (cf. Master Keaton d'Urasawa qui souffre des mêmes défauts…). Par contre le développement de Geronimo durant l'épisode est superbe ! L'épisode se concentre vraiment sur ses anciennes relations avec Cochise mais aussi le racisme qu'il a subi autrefois avant de devenir cyborg (il perdait constamment son travail à cause de ses origines). Dommage que Françoise passe pour le boulet de l'équipe : prisonnier des mains puissantes de Geronimo qui s'apprêtent à l'étrangler, Joe est en danger de mort mais Françoise reste plantée comme un piquet sans envisager la moindre solution (je veux bien que pas mal de filles sont plus facilement émotives, enfin c'est ce que j'ai pu observer à plusieurs reprises, mais bon…) ! Il faut encore que ce soit Joe, au bord de l'asphyxie, qui trouve la bonne solution pour qu'elle intervienne enfin. Le réalisateur de la série serait-il à ce point misogyne ?

    Episode 11
    Youpi, un épisode consacré à Albert (004), l'un de mes cyborgs préférés ! 😃 Un autre retour au pays, cette fois en Allemagne, où Albert part à la rencontre d'une jeune fille, apparentée à un ancien ami du professeur Gilmore. L'ambiance dans cet épisode est très romantique, rappelant un peu l'épisode 49 de ''Shin Lupin III'' (à la différence que la jeune fille en question n'est pas perfide comme Le Cobra). Bon y a des pseudos nazis qui apparaissent à un moment de l'histoire, mais on s'en débarrasse assez vite et on ne s'en souviendra pas bien longtemps. Mais sinon un très bon épisode !

    Veggie11
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    Veggie11 le #290075

    Humanoid Kikaider

    Incroyable ! Cette série réalisée en 2000, un an avant celle de ''Cyborg 009'', était donc bien sorti en France ! Chez Dybex plus exactement. Vous savez, les pros en matière de mise en avant des licences délicates, qui sont parvenus à nous pourrir la licence des téléfilms Lupin… Un point négatif bien regrettable, car d'habitude j'aime bien les licences qu'ils choisissent et leurs prix sont corrects. Autant dire que je suis passé complétement à côté de cette sortie anecdotique, tant la publicité a été importante, c'est dire… Il a fallu que je relise mes Animeland période 2007 pour remarquer la sortie de cette production récente, ''Jinzo Ningen Kikkaider'', le manga d'origine, n'ayant jamais été adapté en anime auparavant. En revanche, sa version Tokusatsu est devenu culte au Japon et reste apparemment très populaire.

    Bon passé la (dés)abondance – oui j'aime inventer de nouveaux mots qui ne veulent rien dire – de publicité sur ce titre, autant profiter de cette édition. Parce que oui, faut quand même un peu les remercier : grâce à Dybex, on a l'intégral de cette production en DVD, même si un doublage n'aurait pas été de trop. J'aurai bien vu un jeune comédien prometteur sur le héros, quelqu'un qui aurait déjà doublé les justiciers tourmentés par leur condition… Ou alors Christophe Hespel, mais il double en Belgique.

    Kikkaider donc conte la quête de Jiro, un androïde construit par un scientifique obnubilé par la robotique, pour devenir humain, tel Pinocchio dans l'oeuvre de Carlo Collodi (lisez-le ! Il est largement meilleur que le film de Disney pour qui j'ai pourtant beaucoup de respect). Contrairement à ces semblables, Jiro possède une sorte de conscience, le Gemini, qui lui permet d'avoir des sentiments proches de ceux des êtres humains. Cependant, cette ''conscience'' n'est pas au point et il suffit à Jiro d'être manipulé par le Pr. Gill, ancien ami de son concepteur mais désormais son pire ennemi, pour commencer à tout détruire sur son passage. En compagnie de Mitsuko et du jeune Masaru, les enfants de son concepteur désormais disparu, Jiro entame un long combat pour faire évoluer peu à peu cette conscience capable de le rapprocher des humains.

    Je n'ai malheureusement pas encore lu le manga, ma seule source à ce sujet étant l'article publié dans Animeland au début des années 2000 (n°77 ou 86 je crois). L'adaptation animée semble très fidèle, bien qu'elle racourcisse l'intrigue pour parvenir à une fin acceptable. Ce qu'on ne peut absolument pas leur reprocher, il aurait été plutôt frustrant d'achever cette série sur une fin ouverte, bien qu'une OAV ait été produite l'année suivante ainsi qu'en 2002.

    L'anime reprend le ton assez naïf du manga – un aspect loin de me déranger et que j'apprécie même chez Ishinomori dans ses récits de SF – ainsi qu'un design néo-rétro très agréable et proche de celui de la 3e série de Cyborg 009. La réalisation est correcte (l'animation un peu moins, surtout comparé à celle de ''Cyborg 009'' version 2001. Plus d'argent à disposition pour cette dernière ?). Bref c'est du Ishinomori tout craché avec son spitch du héros robotisé qui éprouve des sentiments – bien que moins cul-cul et incohérent que dans le ''Pluto'' d'Urasawa avec sa famille de robots (clin d'oeil à Lord Yupa si tu passes de temps à autre) – sauf que là contrairement à ''Cyborg 009'' on a affaire à un robot qui devient humain et non l'inverse.

    La relation de Mitsuko et de Jiro est particulière. Au début, la jeune fille rejette toute forme d'androïde, car elle les accuse d'être responsable du peu d'intérêt que son père portait à ses enfants. Après tout, ce ne sont que des machines, non ? (Thème très fréquent dans l'oeuvre-phare d'Ishinomori). Mais plus on avance dans l'histoire plus ces sentiments pour l'androïde évoluent… jusqu'à parvenir à une scène tellement ambigüe mais qui ne laisse quasiment aucun doute sur les intentions de la jeune fille. Je ne sais pas si cette évolution plaira à tous !

    Bref, il faut soutenir ce genre d'initiative bienvenue ! Si vous êtes amateur de SF nippone, d'Ishinomori-sensei, d'anime néo-rétro, de cyborgs, de Tokusatsu, cette série est à découvrir au plus vite ! Vous passerez un excellent moment sur ces 13 épisodes menés tambour battant et une intrigue qui en étonnera plus d'un !

    Zeupoulp-Hlm
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    zeupoulp-hlm le #290076

    Je te félicite Veggie de faire autant naître l'envie de découvrir cette sortie passée véritablement inaperçue (même si je me souviens voir de temps en temps le coffret à Japan-Expo ou certaines boutiques). Je me laisserai p-ê tenter quand je le croiserai de nouveau 😉

    Veggie11
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    Veggie11 le #290077

    Episode 12

    Magnifique ! Absolument magnifique ! Autant bon que le fameux épisode 20 (déjà chroniqué ici ! Enfin non, bien meilleur même (le 20 avait quand même pas mal de défauts). Mais je ne sais pas pourquoi, je préfère quand même le 20 ! Peut-être par nostalgie, qui sait ^^

    Bref, revenons sur cet épisode 12 : un soir de grand ennui, Joe fait la connaissance d'un jeune boxeur japonais (non désolée, Joe n'a pas croisé son cousin Yabuki ! Mais il l'a fait sur des cartes de téléphone par contre), arrogant et peu sympathique, qui déteste les prétentieux. Le jeune Takeshi ne semble aspirer qu'à la victoire, au point que le directeur d'un hôpital plutôt louche lui propose de l'aider à devenir plus fort. Sauf que Joe découvre bien vite que ce directeur est en fait l'un des anciens scientifiques ayant participé à la création des cyborgs 00 ! Joe craint le pire : pour gagner le match décisif dans sa carrière, Takeshi serait-il prêt à se laisser cybernétiser ?

    Question loin d'être anodine pour Joe, lui-même victime de la mégalomanie du scientifique en question, d'autant plus que Takeshi lui rappelle sa propre jeunesse. Quelques temps avant d'être enlevé par le Fantôme Noir, Joe avait été enfermé dans une maison de correction pour ''comportement agressif'' d'après le manga. Dommage qu'Ishinomori n'ait pas beaucoup creusé cette période de la vie de Joe dans son manga, mais heureusement (et c'est là un de ses points forts), cette série de 1979 s'en charge. On assiste donc dans cet épisode à un flashback plutôt violent où Joe est la tête de turc des leaders délinquants, ce qui rappelle le traitement que subit Joe Yabuki au début du manga, lorsqu'il est lui-même enfermé en maison de correction (je vous l'ai dit, y a certains points communs entre les deux). ''C'est parce que je n'aime pas ton regard'', lance l'un des leaders pour expliquer cet acharnement.

    Une nuit, Joe n'en peut plus de cette violence et décide de s'évader. Malheureusement, s'il parvient à échapper aux gardiens, c'est pour mieux tomber entre les mains de sbires du Fantôme Noir, partis à la recherche d'un cobaye. Lorsqu'il se réveille, tout comme dans le manga, Joe a ''perdu'' sa part humaine. Ou presque. Cette scène de réveil est particulièrement intéressante, presque meilleure que dans le manga.

    On voit Joe face à un miroir qui se demande pourquoi il se retrouve ici alors que dans ses souvenirs, il franchissait le mur de la maison de correction. Que s'est-il passé entretemps ? Un peu comme si le miroir reflétait ce qu'il n'est plus et le met face à son identité. Ensuite, il fait la connaissance des autres cyborgs et Gilmore s'adresse personnellement à lui : ''Es-tu prêt à racheter tes péchés ?''. Je suis assez sceptique sur cette phrase, je dois l'avouer (totalement inédite). Comment Gilmore peut être au courant du passé de Joe et surtout sait-il seulement ce qu'il a fait ? Le spectateur lui-même n'en sait rien, on ne peut que faire des hypothèses. Vol ? Bagarres ? Violence envers quelqu'un ayant entraîné la mort (comme le laissera supposer l'épisode 30) ? Voire davantage ? Pas très clair tout ça, mais intéressant. Allez un bon sujet de rédaction : je ramasse les copies dans 4 heures ! 😛

    Fin du flashback. Joe comprend enfin pourquoi il se sentait si proche du jeune Takeshi. Et décide évidemment de lui venir en aide avant qu'il ne soit trop tard. Sauf que le boxeur n'est guère coopératif et ne comprend pas pourquoi ce ''fils de riche pourri gâté'' comme il surnomme Joe, qui roule en voiture de sport et propose à un inconnu de passer la soirée dans un bar pour l'interroger sur sa vie privée, insiste autant pour le dissuader de devenir un cyborg. Mais lorsqu'il comprend finalement que Joe en est lui-même un et que c'est pour cette raison qu'il veut empêcher Takeshi de le devenir, son attitude se fait bien plus dure à son égard.


    ''Tu… Tu es donc une machine ! Disparais, sale cyborg ! Tu n'es qu'une machine créée pour faire la guerre et tuer'' hurle-t-il avant de disparaître.

    Joe tente de le retenir et lui expliquer qu'il n'a jamais demandé à devenir ce qu'il est, mais le garçon est déjà loin.

    Désemparé, il contemple son propre corps, comme le faisait le miroir du flashback. Et s'interroge sur sa mission : combat-il pour la paix ou parce qu'on l'a programmé ainsi ? Lourde et douloureuse question, qui ne trouvera pas de réponse. D'ailleurs il ne reverra Takeshi que de loin, alors que le boxeur a décidé de ne compter que sur sa force humaine, non celle d'une machine. Et il remporte la victoire. Joe est dans la foule pour l'acclamer, mais il n'ira pas le saluer. Probablement parce qu'il préfère en rester là et laisser Takeshi poursuivre sa voie.

    Un seul épisode donc aujourd'hui, mais suffisamment bon pour que je vous en parle de façon plus détaillée. L'un des meilleurs, assurément. Faudrait que je fasse l'éloge du scénariste qui nous a pondu cette petite merveille, tiens…

    PS : bon sinon j'ai reçu mes éditions italiennes du manga et c'est du pur bonheur. [MODE LANGAGAGE JEUNE ON] Ces tomes ils déchirent trop, c'est absolument génial comme l'auteur il réussit à proposer des histoires de plus en plus matures. C'est pas pour les gamins ça ! Et puis y a beaucoup de violence, le chapitre avec les zombis est super gore ! Et puis en plus à un moment on voit Joe qui embrasse Françoise, j'adore cette scène, Lol[MODE LANGAGE JEUNE OFF] Et je vais arrêter d'employer une tournure linguistique qui ne me convient pas. Bon j'espère qu'au moins j'ai été clair ? 😂

    Xanatos
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    Xanatos le #290078

    Bon et bien merci à toi Veggie11 pour cette critique très détaillée de Humanoid Kikkaider ! 😁

    Effectivement, la promotion autour de ce titre a tellement été inexistante que je n'en avais jamais entendu parler et que je ne savais même pas qu'il était sorti chez Dybex.

    Dybex a des problèmes financiers, mais s'ils ne font pas de publicité autour de beaucoup de leurs produits, qu'ils ne viennent pas se plaindre après.

    En plus, 13 épisodes ça va, c'est un format raisonnable et le prix doit sûrement être abordable.
    Et surtout, le scénario semble vraiment prenant.

    Je me prendrai sûrement cette série dans environ deux mois.

    En revanche d'ici les prochains jours je vais me regarder un coffret contenant des animés adaptant des œuvres d'un mangaka tout aussi prestigieux que Shotaro Ishinomori: Go Nagai ! 😃

    Néanmoins, certains animés datant des années 2000 tels que Mazinkaiser, j'en parlerai dans le topic des années 2000. 😎

    Bravo aussi pour ta jolie critique du 12e épisode de la deuxième série TV de Cyborg 009 qui donne bien envie de voir l'épisode en question.

    Cyril
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    Cyril le #290079

    Merci pour l'info sur Kikaider dont je n'avais jamais entendu parler. Je viens de commander le coffret chez un vendeur d'Amazon pour… 8 € (frais de port inclus).

    Veggie11
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    Veggie11 le #290080

    Hé ben ! A ce rythme je vais écrire à Dybex pour leur annoncer que grâce à moi, ils auront vendu quelques exemplaires de plus 😂

    J'espère que vous apprécierez, ça vaut bien la peine pour quelques euros 😉

    Cyril
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    Cyril le #290081

    Citation (veggie11 @ 17/01/2014 13:06)
    Hé ben ! A ce rythme je vais écrire à Dybex pour leur annoncer que grâce à moi, ils auront vendu quelques exemplaires de plus 😂


    A 5 € le coffret, je doute que Dybex touche grand chose. 😂

    Pour apprécier, il faudra d'abord que je le regarde et, vu mon retard en matière de visionnage de DVDs/BR, je pense que ce ne sera pas avant quelques mois, voire quelques années.

    Veggie11
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    Veggie11 le #290082

    Episode 13

    Albert (004) et Great (007) forment ici un duo pour enquêter sur la rencontre diplomatique entre deux présidents anciennement ennemis décidés à signer un accord de paix. Seulement, cette situation n'est-elle pas propice à l'intervention des Fantômes Noirs, qui auraient tout intérêt à gâcher cette rencontre pour provoquer un nouveau conflit entre les deux états ? C'est ce que nos deux cyborgs vont tâcher d'empêcher. Un épisode sympathique, faisant la part belle à nos deux compères sans intervention du héros. Un beau développement pour 004 et 007.

    Episode 14

    Un épisode agréable : Joe et Françoise prennent la défense d'un enfant venu du fond des mers et voué à servir de cobaye aux expériences de quelque scientifique. La majorité de l'épisode se passe donc sous l'eau, avec une petite mise en avant de Pyunma (008) vers la fin de l'épisode. C'est classique, mais plutôt efficace.

    Episode 15

    Cette fois, c'est Changku (006) qui est à l'honneur. Après avoir appris aux nouvelles que l'Etat de Palneshia (vaguement situé non loin de la Chine) traverse une grave période de sécheresse, l'ancien paysan devenu cyborg décide d'enquêter sur place avec ses nouveaux amis. Ils découvrent alors qu'une usine installée non loin des champs et où est expérimentée ''l'agriculture du futur'' y est sans doute pour quelque chose. Plutôt original, cet épisode traite des manipulations génétiques sur les plantes (type OGM) sans pout autant sombrer dans le discours écologique tel qu'on le connaît à l'heure actuelle (et c'est une ancienne lectrice du magazine de la Nature ''Hibou'' qui vous le dit !). On sera quand même surpris de cet emploi de nom imaginaire pour un pays, alors que dans le manga l'environnement dans lequel évoluent nos héros est très réaliste et n'a jamais inventé le moindre Etat; y compris lorsqu'il s'agissait de défendre ou critiquer un problème social ou politique (comme la drogue).

    Je reprends donc ici mes critiques de la seconde série Tv après quelques jours d'absence. Ces trois épisodes sont assez sympas à regarder et plutôt bien menés, mais après le fantastique épisode 12, ils paraissent un peu ordinaires et classiques (à l'exception du 15).

    Veggie11
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    Veggie11 le #290083

    Kamen Rider tomes 1 et 2

    J'ai enfin pu terminer la série avec ce deuxième volume sorti en novembre ! Kamen Rider est une série intéressante, mais loin d'être son meilleur titres. Pas mal d'éléments sont repris de Cyborg 009 : le sort du héros, les premiers combats, la lutte contre une organisation criminelle qui veut envahir le monde… bref rien de nouveau. Mais ça fonctionne ! Les différents chapitres se suffisent à eux-mêmes pour le premier volume, avec de belles scènes d'action à moto bien viriles et quelques séquences plutôt glauques. J'ai trouvé le deuxième tome plus réussi, notamment les dernières pages et la conclusion. Ishinomori développe quelques thèmes assez cruels dans un style pessimiste proche de son mentor Tezuka (je pense au garçon leucémique) et on y reconnaît bien son message humaniste.

    Un bon titre de sentaï malheureusement dans une édition bien chère… Heureusement qu'elle a pu sortir intégralement !

    PS : à noter la sortie annoncée du tome 16 de Cyborg 009 pour le 16 avril ! Sept mois après le précédent ça fait beaucoup, surtout que selon mes calculs, le tome 16 contiendra l'une des meilleures histoires que j'ai pu découvrir via la série TV de 2001.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #290084

    Assez d'accord avec toi concernant Kamen Rider.
    L'histoire est agréable à suivre, mais les trois-quarts de chaque tome sont consacrés à de l'action pure et dure, si bien qu'on finit un volume (de 400 pages) en un quart-d'heure environ.
    ça reste relativement beau, même avec les standards d'aujourd'hui, parfaitement lisible (et ça ce n'est pas rien, les Yamato chez Clair de Lune sont très souvent illisibles dans leurs scènes de combats spatiaux par exemple), avec une histoire simple et une mise en scène qui fait la part belle aux plans larges.
    L'édition luxueuse rend bien sur les étagères, mais personnellement j'aurais préféré que ce traitement soit plutôt réservé à des oeuvres bien plus importantes. Mais en tant que fan de l'auteur, on prend plaisir à lire ces aventures, qui se terminent quand même un peu trop abruptement.
    Trente euros pour chaque tome, c'est effectivement excessif, et pour être honnête, je ne crois pas que Kamen Rider méritait une telle édition.

    Qui sait, un jour Ishinomori ou Gô Nagai seront autant reconnus que Tezuka en France et nous aurons enfin accès à leurs nombreux titres, va savoir ! 🙄

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    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    WIZARD
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    WIZARD . le #290085

    A mon avis, le problème du manga Kamen Rider provient du fait que c’est une sorte de commande ayant pour principal but d’accompagner le lancement de la série télévisée. Kamen Rider débute avec la série et ce manga n’est qu’un « bonus ». Je le précise car, lors de la sortie hexagonale, j’ai eu l’impression d’un flou volontairement entretenu afin de laisser entendre que le manga était le point de départ de la franchise.

    Ishinomori n’est pas le seul créateur et en raison de la série, il n’a peut être pas non plus pu faire ce qu’il voulait. D’ailleurs, la divergence entre la série TV et le manga lors de la transition entre Kamen Rider 1 et Kamen Rider 2 n’a pas été très appréciée des producteurs. Il faudrait vérifier mais je me demande si ce n’est pas une des raisons de la fin du manga, surtout que peu après, il a refait un titre plus en accord avec les événements télévisuels.

    Niveau genèse et pour schématiser, Kamen Rider = Cyborg 009 + Skull Man.

    Ce dernier titre n'est pas très connu et pourtant il est important. Suivant une version de l’histoire qui est communément admise et qui revient souvent sur le web, il semblerait que durant la phase d’élaboration de la série tv dont le but était de créer un nouveau héros et de concurrencer Ultraman, il y eu l’idée d’adapter ce manga. Cependant ça ne s’est pas fait en raison de sa noirceur et de sa violence. D’ailleurs, je pense que les thèmes cruels et le pessimisme ambiant du manga Kamen Rider proviennent aussi et surtout de l’influence de Skull Man.

    Pour en terminer avec Skull Man, c’est un one shot qui jusqu’en 2012 était assez obscur (peu d’info en anglais, dispo que sur des sites japonais). Maintenant il existe une version numérique légale et en anglais dispo sur le site comixology. Il y a aussi un remake de Kazuhiko Shimamoto (réalisé fin des années 90 et début 2000) également dispo en anglais. Par contre, je crois qu’on peut oublier manga et série de 2007.

    Je passe au pinaillage, Kamen Rider n’est pas un sentai. Le terme générique pour parler de toutes ces séries japonaises est tokusatsu. Cela regroupe plusieurs genres, des héros costumés (seul ou en équipe) aux monstres style Godzilla. Toutefois, magie du hasard (ou pas), Ishinomori est aussi le créateur du genre sentai avec Himitsu sentai Goranger puis JAKQ (et là aussi, on retrouve des éléments de Cyborg 009).

    Je vous rejoins sur le prix, ce n’est pas donné et c’est dissuasif. C’est une remarque qui vaut aussi pour l’ensemble des titres classiques. Malgré les critiques positifs, j’ai toujours l’impression que la majorité des lecteurs les considère comme des manga dépassés et inintéressants car graphiquement moche et datant de la préhistoire. Du coup, ils sont condamnés à s’adresser aux vieux, une niche d’un marché de niche et impossible de développer au-delà de ce lectorat de base (et le prix des éditions luxueuses vient barrer la route aux plus jeunes). Enfin, c’est peut être des clichés tout ça. En tout cas pour moi, il y a aussi un manque flagrant de pédagogie et notamment l’absence de la presse dans le processus d’éducation des lecteurs.

    Sinon, parmi les manga d’Ishinomori, il serait intéressant d’avoir Hotel (un titre sur la vie d’un hôtel et qui a donné lieu à un drama assez populaire au Japon dans les années 90) mais aussi son histoire du Japon et son introduction à l’économie japonaise. Toutefois, j’imagine que sortir de tels titres représente aujourd’hui un suicide éditorial et économique.

    Veggie11
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    Veggie11 le #290086

    Citation (WIZARD @ 06/02/2014 23:26)
    Niveau genèse et pour schématiser, Kamen Rider = Cyborg 009 + Skull Man.

    Ce dernier titre n'est pas très connu et pourtant il est important. Suivant une version de l’histoire qui est communément admise et qui revient souvent sur le web, il semblerait que durant la phase d’élaboration de la série tv dont le but était de créer un nouveau héros et de concurrencer Ultraman, il y eu l’idée d’adapter ce manga. Cependant ça ne s’est pas fait en raison de sa noirceur et de sa violence. D’ailleurs, je pense que les thèmes cruels et le pessimisme ambiant du manga Kamen Rider proviennent aussi et surtout de l’influence de Skull Man.

    Pour en terminer avec Skull Man, c’est un one shot qui jusqu’en 2012 était assez obscur (peu d’info en anglais, dispo que sur des sites japonais). Maintenant il existe une version numérique légale et en anglais dispo sur le site comixology. Il y a aussi un remake de Kazuhiko Shimamoto (réalisé fin des années 90 et début 2000) également dispo en anglais. Par contre, je crois qu’on peut oublier manga et série de 2007.

    Effectivement à la base Kamen Rider est une ''adaptation'' soft de Skull Man, adaptée à un public plus jeune en accord avec les créateurs de la série live. Skull Man est assez difficile à trouver en tant que manga, sauf sur Amazon Japan où on déniche quelques volumes de la réédition de 1999 (qui contient des pages couleurs), un one-shot contenant outre Skull Man les titres les plus ''adultes'' (comprenez : sexy) d'Ishinomori . C'est ce volume que je possède. Par contre, je n'ai jamais lu le manga de Kazuhiko Shimamoto, apparemment intéressant, mais assez rare à trouver et également inédit en Occident.

    Citation (WIZARD @ 06/02/2014 23:26)
    Je passe au pinaillage, Kamen Rider n’est pas un sentai. Le terme générique pour parler de toutes ces séries japonaises est tokusatsu. Cela regroupe plusieurs genres, des héros costumés (seul ou en équipe) aux monstres style Godzilla. Toutefois, magie du hasard (ou pas), Ishinomori est aussi le créateur du genre sentai avec Himitsu sentai Goranger puis JAKQ (et là aussi, on retrouve des éléments de Cyborg 009).

    Je m'en rend compte maintenant, mais oui le terme n'est pas très adapté. Malheureusement c'est un genre que je connais très mal, je ferai plus attention la prochaine fois.

    Citation (WIZARD @ 06/02/2014 23:26)
    Je vous rejoins sur le prix, ce n’est pas donné et c’est dissuasif. C’est une remarque qui vaut aussi pour l’ensemble des titres classiques. Malgré les critiques positifs, j’ai toujours l’impression que la majorité des lecteurs les considère comme des manga dépassés et inintéressants car graphiquement moche et datant de la préhistoire. Du coup, ils sont condamnés à s’adresser aux vieux, une niche d’un marché de niche et impossible de développer au-delà de ce lectorat de base (et le prix des éditions luxueuses vient barrer la route aux plus jeunes). Enfin, c’est peut être des clichés tout ça. En tout cas pour moi, il y a aussi un manque flagrant de pédagogie et notamment l’absence de la presse dans le processus d’éducation des lecteurs.

    Absolument d'accord, malheureusement c'est une situation bien délicate. Le problème en France c'est que contrairement aux USA et à l'Italie, les fans français n'ont pas de culture anime/manga pour la grande majorité. Il y a un retard de 20 ans entre les fans américains et français, retard qui ne sera probablement jamais comblé. Les Américains ont eu plusieurs longs-métrages Toei des années 60, ils ont connu les premières séries Tv en noir et blanc, ils ont commencé à rédiger des articles et à proposer des fanzines dès 1975, dès 1972 on trouvait des magasins qui faisaient de l'import avec des produits japonais… En Italie, ils ont eu 90 % de la production animée 70/80, Gundam et Yamato ont été diffusés sur les chaînes nationales, ils ont diffusé plusieurs films Toei au cinéma dès les années 70, certains mangas impensables chez nous sont édités là-bas le plus souvent intégralement, ils ont eu ''Kamui Den'' version animée et manga vingt ans avant l'édition papier de Glénat… En France, on en était encore à des diffusions sporadiques et c'est Goldorak qui a inversé la tendance. Il n'empêche que les fans français restent avant tout des nostalgiques (génération 30-40 ans) ou alors des fans plus jeunes qui s'y sont intéressés soit par curiosité soit parce que c'est tendance. Pas sûr que le succès du manga perdure avec la nouvelle génération, notamment les 18-25 ans qui sont assez réticents au style…

    Citation (WIZARD @ 06/02/2014 23:26)
    mais aussi son histoire du Japon et son introduction à l’économie japonaise. Toutefois, j’imagine que sortir de tels titres représente aujourd’hui un suicide éditorial et économique.

    ''Les Secrets de l'économie japonaise'' est sorti en 1989 chez Albin Michel, mais apparemment c'est passé complètement inaperçu, au même titre que les premières tentatives de ''Gen d'Hiroshima''. C'était encore une initiative venue des USA puisque le titre avait été édité par l'Université de Californie en 1988 pour ses étudiants en économie (une éditions impensable en France, même en 2014).

    WIZARD
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    WIZARD . le #290087

    Pour les secrets de l'economie japonaises, je savais qu'il y avait eu une edition francaise mais je pensais que ce n'etait pas une edition complete.

    Le manga de Kazuhiko Shimamoto est sorti aux USA. Apres, il est peut etre devenu difficle à trouver.

    Niveau histoire, je ne sais pas si tu le sais mais en france, en 70, il y a visiblement eu une retrospective sur le manga avec, par la suite en 71, un article dans la revue phénix. J'avais trouvé ça en farfouillant le web et sur ce blog.

    Veggie11
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    Veggie11 le #290088

    Oui j'ai lu ces articles ! Plutôt intéressants pour leur époque je dois dire même si on sent bien dans le fond que l'auteur insiste que ces différentes oeuvres n'ont aucune chance d'être éditées en France (différents culturels, etc.). Bien sûr il y a eu quelques articles sur le manga dans la presse occidentale avant 1978, mais c'était dans des revues assez spécialisées et surtout très peu nombreuses. A l'inverse aux USA à la même époque on voyait déjà des revues consacrées au manga dès 1975. Toutes mes sources proviennent de ''Watching anime, reading manga – 25 years of essays and reviews'', un bouquin conséquent sorti en 2004 et écrit par Fred Patten, un ''vieux'' fan de mangas qui a connu toute son évolution depuis le début des années 70. Il fut l'un des premiers à écrire des articles dans les fanzines universitaires. Un livre qui attend son équivalent français…

    Côté fanzine en France, il y a eu la première version de Mangazone en 1984, mais très difficile à trouver… Je crois que c'est bien le seul avant Animemand, Tsunami et l'Effet Ripobe.

    WIZARD
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    WIZARD . le #290089

    Merci pour la reference, je mets ça dans un petit coin de ma tete.

    Pour en revenir à Kamen Rider, niveau manga, il faut souligner Kamen Rider Spirit et sa suite Shin Kamen Rider Spirit. C'est du tout bon qui reste dans l'ambiance des séries des années 70.

    Je termine par deux questions: l'edition francaise de Cyborg 009 correspond-elle à une edition japonaise précise ?

    Veggie11 dans ta signature, tu indiques: "Soutenez le second anime à avoir été diffusé dans l'Hexagone au milieu des années 60 !" Comme je pensais que c'etait Cyborg 009 le premier, je crois que j'ai raté un episode. Si 009 est le second, quel est le premier ?

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #290090

    Je tiens quand même à modérer tes propos, Veggie, parce que tu m'as l'air bien partie pour bientôt déclarer qu'en France on n'y connaît rien en japanim' !
    Attention, je ne vais pas non plus nier qu'aujourd'hui encore le manga n'a pas la reconnaissance qu'il mérite auprès de “l'élite de la BD” (il suffit de voir les prix décernés à Angoulême), cependant tu ne peux pas affirmer qu'en France “les fans français n'ont pas de culture anime/manga”, hormis ceux que tu appelles les “jeunes hypes” et “les nostalgiques” (un terme que je trouve personnellement assez insultant, vu qu'il sonne à mes yeux comme ce qu'on peut entendre à la TV sur le “phénomène manga”, un phénomène qui ne marche soit-disant que par la nostalgie des adultes qui découvrent leur série en version papier, sauf qu'en 1993, année où j'ai commencé à m'intéresser aux manga en VO, et je n'étais pas le seul, je n'étais qu'un jeune ado qui commençais à peine à faire le distinguo entre dessins animés français, américains et japonais).

    Tu oublies de dire que la France reste le deuxième pays hors Asie consommateur de manga (en volume).
    Le phénomène manga aux états-unis est très récent, alors les fanzines ont beau être plus nombreux et exister depuis longtemps, ça ne fait pas des américains des connaisseurs absolus en matière de japanim'.
    Pour l'idée, le top 10 des ventes manga aux USA ne se partageait exclusivement qu'entre Sailor Moon et Naruto !
    De plus, le phénomène manga a atteint les Etats-Unis au début des années 2000. Le marché a explosé rapidement, mais il connaît depuis quatre ans une chute significative bien plus importante qu'en France. Ils sont où les fans américains qui ont 20 ans d'avance sur nous ? 😉 Je veux dire, je ne nie pas qu'il doit exister des fans américains qui sont passionnés par la japanim',mais ils sont si nombreux que ça, tu crois ?
    Si tu veux une véritable culture Manga/Anime, y a pas de secret, il faut une histoire éditoriale, ce ne sont pas les critiques qui forgent une culture mais les oeuvres, non ? Si personne n'achète ces oeuvres, la culture anime/manga n'existe pas, en tout cas pas plus qu'ailleurs, et certainement pas plus qu'en France, qui a quand même un passif fourni en japanim' depuis ces trente dernières années (autant qu'en Italie, même si les intérêts sont portés sur des titres différents).

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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