Topic général Leiji Matsumoto

20 sujets de 181 à 200 (sur un total de 201)

Posté dans : Anime & Animation

  • Veggie11
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    Veggie11 le #520474

    Amazon.fr - Capitaine Albator Dimension Voyage, tome 10 - Leiji ...

    La série ”Captain Harlock – Dimension Voyage” s’est finalement achevée en français le 10 juillet dernier avec la sortie de son tome 10, après pratiquement 4 ans de parution chez Kana. Un épilogue à la hauteur pour cette grande saga et pour ce manga qui a su, avec habileté, remaker la série originale tout en faisant de nombreux clins d’œil à l’univers de Leiji Matsumoto

    Cette sortie me laisse une certaine nostalgie la parution française ayant commencé au moment où j’entamais ma dernière année d’étude en septembre 2016.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 ans et 8 mois par Veggie11 Veggie11.
    Xanatos
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    Xanatos le #520476

    Ce superbe remake du manga original de Leiji Matsumoto me manquera assurément.

    J’avais commandé le tome 9 en début d’année, mais ces blaireaux de la poste l’ont envoyé par erreur à l’appartement de mes parents en Corse. Depuis Janvier, il attend sagement dans la boite aux lettres de mes parents (qui actuellement sont à Tahiti). Heureusement, je pars en vacances à Ajaccio la semaine prochaine, je pourrai donc ENFIN le lire et ensuite acheter le 10e et dernier tome dans la Fnac de cette ville. Tant mieux si le dénouement est à la hauteur, car le manga d’origine était hélas dépourvu de fin. On ne remerciera jamais assez Rintaro d’avoir su apporter une véritable conclusion à cette histoire dans la série animée Albator 78 l’ultime combat du Capitaine Albator contre la Reine Sylvidra et son armée de Sylvidres étant vraiment épique !

    Sinon, demain matin, je me regarderai les deux derniers épisodes de Space Battleship Yamato 2199 sur ADN. Une fois que j’aurai fini la série, je reviendrai sur ce topic pour en parler plus en détail, cette oeuvre majeure méritant d’être mise en lumière ! 😉

     

    Cyril
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    Cyril le #520538

    J’ai également bien aimé cette fin, et le manga dans son ensemble : on évite la misogynie de Matsumoto et il y a effectivement une vraie fin, qui rappelle le thème du cycle du temps de l’auteur mais le fait sans donner l’impression d’une facilité pour ne pas finir son manga.

    Les personnages décrits dans Dimension voyage sont vraiment réussis, que ce soient les Sylvidres ou l’équipage et les alliés d’Albator. Chacun a ses motivations pour se battre et on comprend celles des Sylvidres et de leur reine comme celles d’Albator et de son équipage. Les dessins sont également très beaux, plus fouillés que ceux de Matsumoto – même si celui-ci parvenait à donner plus de poésie à certaines scènes dans l’espace.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #520576

    Content de tes retours , Cyril ! La question de la misogynie éventuelle de Leiji (Akira de son vrai prénom) Matsumoto peut se poser, mais je ne connais pas assez son oeuvre originale pour en juger. Même la saga de Harlock contre les Sylvidres, je n’en ai vu que l’adaptation animée et peut-être modifiée diffusée en 1978, c’est pourquoi ce remake “Dimension Voyage” pourrait m’intéresser. A la base, la lutte d’Albator / Harlock, avec son équipage surtout masculin, contre la Reine des Sylvidres, espèce féminine maléfique, suggère ce préjugé ; et les grandes amitiés nobles et sublimes sont entre hommes chez notre auteur…
    Quelle superbe musique, celle qui accompagnait les surgissements de la flotte sylvidre !
    Dans le passionnant essai “Mille ans de manga” par Brigitte Koyama-Richard, on apprend qu’un des premiers mangas de Matsumoto, Midori no Tenshi (l’Ange Vert, 1959) montre une “reine impitoyable” de l’espace provoquant une guerre terrestre entre deux peuples fictifs. Il y en a eu une adaptation animée diffusée en France, que j’ai vue sans enthousiasme et n’ai pas gardée. C’était, houlà ! au temps des VHS je crois bien….

    Veggie11
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    Veggie11 le #520599

    Je connais très bien l’univers de Matsumoto et je ne l’ai jamais trouvé misogyne, sinon je ne l’aurais pas suivi aussi longtemps. Certes, Maetel se fait souvent enlever dans ”Galaxy Express 999”, mais au final on se demande si cette situation n’est pas une mise en scène pour obliger Tetsurô à évoluer par lui-même et démontrer son courage. De plus, Maetel le sauve à de nombreuses reprises.

    Il y a une tendance très forte ces dernières années de qualifier certains classiques comme ”Cobra” ou ”City Hunter” d’œuvres misogynes, alors qu’ils proposent des femmes aux personnalités et rôles intéressants, bien loin de la jeune femme en détresse. Je trouve ça dommage.

    Xanatos
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    Xanatos le #520606

    Alors quand Cyril parle de la misogynie de Leiji Matsumoto, je ne passe pas qu’il parle nécessairement de ses oeuvres majeures les plus connues telles que Galaxy Express 999 (que je ne trouve pas non plus machiste).

    En fait, je pense que l’oeuvre qui lui vient en tête quand il parle de misogynie de l’auteur, ce serait plutôt Gun Frontier mettant en avant les ancêtres de Albator/Harlock et Tôchiro: en effet il a lu cette série en entier, et d’après ce qu’il a vu, cette oeuvre montre complaisamment des femmes se faire violer et les deux “héros” s’adonnent à cette “activité” immonde !

    Cela l’avait écoeuré plus qu’autre chose et je sais que Feanor, qui attendait pourtant avec impatience et ferveur cette oeuvre est tombé de haut et l’a détesté, tant il l’a trouvé navrante.

    J’ai le souvenir aussi dans Harlock Saga qu’il y avait des scientifiques extraterrestres qui avaient violé une femme. Mais si l’acte en lui même est absolument horrible, dans le manga, c’est montré comme un acte condamnable et répréhensible et aucunement “louable”…

    Après Matsumoto a sûrement évolué avec l’âge. Je me souviens que dans Albator le corsaire de l’espace son héros a dit être tellement écoeuré par l’humanité qu’il serait capable de faire sauter la Terre. Un fan Français lui avait posé une question à ce sujet lors d’une conférence en France bien des années plus tard, et Matsumoto regretta amèrement d’avoir fait dire une chose pareille au ténébreux balafré…

    Et puis l’auteur a crée des personnages féminins fantastiques et charismatiques: Emeraldas la femme pirate, Maetel la voyageuse, Nausicaä/Kei Yuki membre émérite et talentueuse de l’Atlantis/l’Arcadia…

    Par contre, Cyril est un grand fan de City Hunter et Cobra et ni lui, ni Yupa, Veggie ou moi nous trouvons ces oeuvres sexistes.

    Malheureusement de nos jours, il suffit que l’on montre de belles femmes séduisantes et sexy pour qu’on en déduise que l’oeuvre est “phallocrate” alors que, comme tu le dis Veggie, les deux séries mettent en valeur des femmes intelligentes, charismatiques et fortes (Lady/Armanoïde, Jane, Dominique, Sandra, Kaori Makimura, Saeko Nogami, Miki…).

     

     

    Cyril
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    Cyril le #520609

    Mon message a disparu après que je l’ai édité. Je reposte donc (heureusement, je me souvenais des bugs du forum et j’avais prévu le coup) :

    Je pense effectivement beaucoup à Gun Frontier : pour prendre un exemple, dans un village, les femmes vivent sans les hommes : elles s’en prennent donc à Toshiro et à Harlock. Pour se venger, le second défie une femme en duel ; évidemment, malgré ses paroles, celle-ci s’effondre face au viril Harlock qui la force à se déshabiller et, sous la menace d’une arme, à lui faire une fellation ; quant à Toshiro, il viole toutes les femmes du village pendant la nuit.
    Morale du chapitre :
    “Gun frontier
    Là où le futur sera ce qu’il sera.
    L’endroit où les hommes vont librement pour mourir, libres et nonchalants.
    L’endroit où les vrais hommes ont combattu avec violence et orgueil en risquant leurs vies.
    La logique invite la mort.
    L’instinct provoque la victoire.
    L’époque de la gloire.
    Gun frontier, l’endroit où les hommes sont heureux par le simple fait qu’ils sont virils”

    C’est peut-être le pire passage du manga (qui a des qualités, au demeurant ; mais tout est gâché par cette idéologie puante ; parce que Matsumoto ne se contente pas de montrer cela mais, on le voit avec ses morales, le valorise) mais il y en a plein d’autres, par exemple, à la fin, avec des gamins qui veulent suivre les deux héros et disent qu’ils sont des hommes parce qu’ils savent “tirer et violer les femmes”.

    Sa misogynie n’est d’ailleurs pas présente que dans Gun Frontier, même s’il n’a probablement jamais fait pire dans le genre. Pas Galaxy Express, de mémoire, mais dans de nombreuses oeuvres, y compris Queen esmeralda et de la bouche même de celle-ci, Matsumoto place sa phrase fétiche : “les femmes ne peuvent pas comprendre le coeur des hommes”. Une ou deux fois et dans un contexte qui ne ferait pas sentir que c’est un signe d’infériorité (parce que je n’ai pas le souvenir de la phrase prononcée dans le sens inverse), ça pourrait passer. Aussi régulièrement, et y compris dans la bouche d’une femme forte comme Emeraldas (parce que oui, Emeraldas, Maetel ou Keï dans une moindre mesure sont des femmes fortes et charismatiques), c’est quand même assez révélateur.

    Et effectivement, je ne considère pas que Hojo, Terasawa ou Nagaï soient misogynes comme l’est Matsumoto. Parce que eux ne valorisent jamais les violences faites contre les femmes et que ceux qui s’y livrent sont ridiculisés ou présentés comme odieux.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #520651

    Malheureusement de nos jours, il suffit que l’on montre de belles femmes séduisantes et sexy pour qu’on en déduise que l’oeuvre est “phallocrate” alors que, comme tu le dis Veggie, les deux séries mettent en valeur des femmes intelligentes, charismatiques et fortes (Lady/Armanoïde, Jane, Dominique, Sandra, Kaori Makimura, Saeko Nogami, Miki…).

    Tout à fait, Xanatos ! Pas besoin d’être le docteur Freud pour s’en apercevoir, le néo-puritanisme prend actuellement le masque de l'”anti-sexisme”(en réalité le refoulement de toute sexualité, dont seuls les mâles seraient dotés, et non les femmes !!) et condamme les femmes qui osent se montrer. Heureusement qu’on a les Femen !
    Ce qui rejoint le culte du zizi tringleur de Leiji Matsumoto dans Gun Frontier, en effet incroyablement puant, comme tu le signales Cyril !!
    Je n’avais vu que la bande-annonce de l’animé, laquelle m’a détourné de ce grotesque monde de western de carton-pâte. Une chance, vu le contenu phallocrate insupportable pour moi.
    Même à travers le célèbre Albator 78, comme je le disais, on sent très bien que chez Matsumoto seules les “bouleversantes” et “sublimes” amitiés pleines de larmes entre Toshiro et Harlock ont de la valeur, ainsi que les bonnes bitures au saké entre mecs de l’équipage. Certes Emeraldas se voit parfois, mais elle ne fait pas grand-chose, et bien sûr elle “ne comprend pas le coeur des hommes” (normal, quand il n’y a qu’un zizi dedans !).
    Voilà qui n’arrange guère l’idée que je me faisais (de loin, je connais très peu son oeuvre) de Leiji Matsumoto. C’est d’autant plus étrange que Hojo, Terasawa ou Nagai ont un point de vue opposé, conformément à Maître Osamu Tezuka !

    Xanatos
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    Xanatos le #520662

    D’ailleurs au sujet de Emeraldas, je la préfère très largement dans Albator 84 : elle est présente dans beaucoup plus d’épisodes et a un rôle nettement plus actif.

    Dans Albator 78 on ne la voit que dans deux épisodes. Alors certes, elle coule des jours heureux auprès de Toshiro et ils élèvent ensemble leur fille Stellie. Mais quand Tochiro finit par succomber au mal de l’espace, Emeraldas est tellement ébranlée par le chagrin qu’elle charge Albator de prendre soin de leur fille et elle… préfère se laisser mourir pour être auprès de son bien aimé. Elle n’a pas tant de force de caractère que cela, qu’elle soit bouleversée et éprouvée par le chagrin, c’est normal et compréhensible, mais je trouve aberrant que cela ne lui a jamais traversé l’esprit que sa fille a besoin d’elle, qu’elle l’éduque, qu’elle l’aime…

    Dans Albator 84, Emeraldas y est réellement volontaire, courageuse, forte et déterminée et a déjà sauvé à maintes reprises Albator et son équipage. Et on la voit dans beaucoup plus d’épisodes.

    Un jour le Queen Emeraldas, le célèbre vaisseau de notre intrépide femme pirate est tombé dans un traquenard tendu par monsieur Zon et les Humanoïdes.

    Le seul moyen pour Albator de la secourir est de passer par un tunnel intergalactique… mais dans lequel sévit le mal de l’espace dont les symptômes les plus graves rendent la maladie incurable.

    Emeraldas supplie ses amis de la laisser mourir, ne voulant pas qu’ils meurent pour rien, et, Albator, la mort dans l’âme et profondément triste, accepte de la laisser à son sort (la mort dans l’âme).

    Toshiro ne peut se résoudre à abandonner la femme qu’il aime et traverse le tunnel au péril de sa vie pour sauver Emeraldas. Il y parvient et répare en un clin d’oeil le vaisseau de la jeune femme, émue et touchée par la détermination, la sensibilité et le courage inébranlable du constructeur de l’Atlantis.

    Cependant, comme tu t’en doutes, Toshiro hélas contractera le mal de l’espace, qui plus est, sa forme de maladie la plus grave et incurable. Il se “sauvera” néanmoins en transférant son esprit dans l’ordinateur de l’Atlantis.

    Emue et très attristée par la mort de Toshiro, Emeraldas prête néanmoins main forte à Albator dans le dernier épisode pour vaincre une fois pour toutes Monsieur Zon et les Humanoïdes et ainsi rendre hommage à la mémoire de l’homme qui a sacrifié héroïquement sa vie pour sauver la sienne…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #520718

    Oui, il paraît qu’Albator 84 développe en effet bien davantage Emeraldas. Mes souvenirs de la série Albator 78 sont très lointains, car je la suivais, diffusée en France peu avant mon premier voyage au Japon en 1980. Le très bon ami originaire de Yokohama que j’avais rencontré en Angleterre m’en avait vanté la qualité psychologique et romantique (au sens littéraire du terme). Il regrettait beaucoup que, par ignorance de la langue anglaise, Leiji Matsumoto ait nommé son héros “Harlock”, car en anglais “harlot” est une prostituée, ce qui faisait bien rigoler ses amis anglais quand il leur chantait les louanges de la série…
    C’est Jean Chalopin qui en France a modifié ce nom parce que la terminaison en “loque” lui semblait péjorative, a t-il raconté ; d’ailleurs la question ne se posait même pas puisqu’à l’époque on rebaptisait tous les personnages des animés japonais. Il a tourné autour d'”Albert”, “Albin”… pas assez S.-F., avant d’imaginer “Albator”, assez bonne trouvaille genre Skeletor, Predator, Terminator… très tendance heroic-fantasy vers 1980. Lointaine influence du dieu Thor (le comic est très ancien) ?
    On a souvent remarqué que notre héros passe son temps à boire ce qui semble bien être du vin, servi par une fille bleue longiligne et harpiste qui n’a pas de bouche, garantie qu’elle ne siffle pas le pinard du seigneur et maître en cachette…
    J’ironise et ce n’est pas gentil, car à l’époque j’étais totalement fan de l’aventure, des personnages, du climat, de la superbe musique…
    Peu après, au Japon, mon ami m’a mené dans des magasins de mangas, monde radicalement novateur pour moi, et m’a montré une maquette magnifique du vaisseau Atlantis ! Hélas trop grand pour le rapporter …

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #520772

    Il regrettait beaucoup que, par ignorance de la langue anglaise, Leiji Matsumoto ait nommé son héros “Harlock”, car en anglais “harlot” est une prostituée, ce qui faisait bien rigoler ses amis anglais quand il leur chantait les louanges de la série…
    C’est Jean Chalopin qui en France a modifié ce nom parce que la terminaison en “loque” lui semblait péjorative, a t-il raconté ; d’ailleurs la question ne se posait même pas puisqu’à l’époque on rebaptisait tous les personnages des animés japonais. Il a tourné autour d’”Albert”, “Albin”… pas assez S.-F., avant d’imaginer “Albator”, assez bonne trouvaille genre Skeletor, Predator, Terminator… très tendance heroic-fantasy vers 1980. Lointaine influence du dieu Thor (le comic est très ancien) ?
    On a souvent remarqué que notre héros passe son temps à boire ce qui semble bien être du vin, servi par une fille bleue longiligne et harpiste qui n’a pas de bouche, garantie qu’elle ne siffle pas le pinard du seigneur et maître en cachette…

    Elle s’appelait Clio, la harpiste, et n’avait que des yeux dorés sans pupille.
    Pour le nom “Albator” j’ai simplement répété ce que disait Jean Chalopin dans une des émissions rétrospectives sur les “années Dorothée”, mais en consultant l’essai de Florence Sandis Nos dessins animés 70 /80 je trouve un autre son de cloche : ce serait le chanteur Eric Charden, travaillant avec Didier Barbelivien sur le générique en français de la série, qui aurait trouvé ce nom car fan de rugby et d’un joueur nommé Balator, il l’aurait mixé avec “albatros”, ce noble oiseau des mers, et va pour :
    Albator, Albator,
    Capitaine au coeur d’or,
    Albator, Albator,
    Bien plus fort que la mort,

    Excellente musique, de Barbelivien sans doute, mais les paroles, euh…

    Internet révèle en effet l’existence dans les années 70 d’un joueur et entraîneur de rugby, Jean-Claude Ballatore…
    Quelle est la bonne version ? Va savoir, dans ce petit monde créatif mais sans prises de tête (et c’est un euphémisme !) peu de choses étaient sérieusement archivées, et les anecdotes de ce genre sont nombreuses, peu vérifiables…

    Veggie11
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    Veggie11 le #520773

    La paternité du nom Albator est un bras de fer depuis des décennies. Jacques Canestrier avait aussi mis son grain de sel à une époque, en racontant être à l’origine du nom Albator pour éviter un procès à cause du capitaine Haddock dans Tintin.

    Xanatos
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    Xanatos le #526087

    Galaxy Express 999

    Galaxy Express 999: Eternal Fantasy

    Réalisation: Konosuke Uda

    Maetel est toujours à bord du Galaxy Express 999. Elle est déterminée à retrouver Testurô resté sur Terre car elle sent qu’il a besoin d’elle. Son intuition a vu juste, le jeune garçon est emprisonné et martyrisé par ses geôliers. Maetel ainsi que le contrôleur volent au secours de Tetsurô et parviennent à le tirer des griffes de ses bourreaux et à l’embarquer à bord du train.

    De nouvelles aventures palpitantes attendent Maetel et Tetsurô. Ils seront toutefois traqués sans relâche par une femme en armure prénommée Hellmazaria…

    17 ans après le magnifique deuxième film de Galaxy Express 999 réalisé par le Grand Rin Taro (qui avait également réalisé le film original) l’une des oeuvres majeures du grand Leiji Matsumoto fit son retour dans les salles obscures japonaise, mais sous la houlette d’un nouveau réalisateur: Konosuke Oda.

    Premier bon point: techniquement, le film est une franche réussite.

    Le character design est réellement très beau et modernise habilement le trait de Mr Matsumoto et l’animation est excellente, fluide et soignée. 🙂

    Maetel et le contrôleur

    J’ai été marqué aussi par les musiques tout bonnement superbes.

    Justement au sujet du design, si Tetsurô était un adolescent dans les deux premiers films, physiquement assez beau et rappelant Johnny/Tadashi de Albator 84, ici, il est un enfant au physique disgracieux mais néanmoins expressif comme dans le manga original et la série télévisée.

    Tetsurô, Maetel et Clair

     

    Ce troisième film ne fait pas suite aux deux premiers.

    Après, je dirai que ce film n’est pas un chef d’oeuvre, contrairement aux deux précédents devenus d’authentiques classiques de l’animation japonaise.

    Et pourtant, j’ai tellement adoré ce troisième film de Galaxy Express 999. 😀

    Il y a déjà le plaisir de retrouver ces inoubliables personnages si humains et attachants ainsi que cet univers ô combien fascinant.

    De plus, j’y ai retrouvé tous les éléments qui me font tant adorer Galaxy Express 999: son ambiance poétique, onirique et mélancolique, son atmosphère très émouvante ne sombrant jamais dans un pathos abusif, des aventures extraordinaires…

    J’ai été heureux de retrouver Maetel, Tetsurô, le contrôleur et même cette chère Clair !

    On revoit aussi certains lieux marquants comme la planète où se trouvent des cercueils emprisonnés dans la glace.

    La planète où Maetel et Tetsurô s’installent quelques temps leur permet de se détendre dans les “Onsen” (bains chauds au Japon).

    Parmi les personnages spécifiquement crées dans le film, nous faisons la connaissance de Iselle, une jeune fille douce, gentille, compréhensive et très attentionnée envers Tetsurô.

    Les moments intimistes où ils interagissent ensemble sont très touchants, on ressent une véritable alchimie, une complicité entre eux. J’ai été particulièrement marqué par le moment où Tetsurô est admiratif devant la beauté des lucioles s’envolant au firmament et où Iselle lui déclare qu’il s’agit d’âmes humaines n’ayant pas encore trouvé de corps dans lesquels s’incarner…

    Hellmazaria quant à elle est une antagoniste redoutable, déterminée, traquant sans relâche Tetsurô et Maetel.

    Dans ce film, nous avons aussi des moments terriblement tragiques touchant le coeur du spectateur côtoyant des scènes d’action dantesques.

    A ce titre, le moment où Albator et son équipage  partent à la rescousse du Galaxy Express à bord du légendaire Arcadia/Atlantis est un vrai morceau d’anthologie…

    Albator

    Et comble du bonheur, le bruitage des coups de canon du célèbre vaisseau spatial du ténébreux balafré sont identiques à ceux de Albator 84 et me firent bondir de joie et éveillèrent en moi une douce nostalgie ! 😀

    Atlantis

    Au chapitre des défauts, on pourra vraiment regretter que le film ne dure que 54 minutes (génériques inclus).  J’ai appris sur Planète Jeunesse d’ailleurs que le film connut bien des problèmes de production. De plus, le dénouement laisse augurer une suite prometteuse qui hélas, ne vit jamais le jour… L’échec au box office japonais ayant annihilé tout espoir de voir la suite de ce troisième film.

    Toujours est-il que, malgré ses faiblesses, j’ai été enthousiasmé par les nombreux atouts de ce film, tant au niveau de sa belle réalisation technique que de son ton, respectant à la perfection l’esprit et l’âme du chef d’oeuvre de Leiji Matsumoto.

    Ma préférence demeure pour les deux premiers long métrages qui sont des joyaux (et qui bénéficient de subîmes scènes contemplatives), mais ce troisième film de <b>Galaxy Express 999</b> a valu le coup d’être vu 😀 .

    Le film est sorti en DVD et en Blu-Ray aux Etats Unis chez l’éditeur Discotek. L’image est magnifique et le son impeccable, l’éditeur ayant accompli un travail d’orfèvre comme à l’accoutumée ! 😀

     

    Mauser91
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    Mauser91 le #526100

    Ta critique élogieuse me donne envie de voir ce film, ayant toujours apprécié l’univers d’Harlock et de Matsumoto ^^

    Veggie11
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    Veggie11 le #526103

    Que de souvenirs ta critique d’Eternal Fantasy m’évoque, Xanatos ! 🙂 C’était du temps où je commençais à importer des DVD depuis les États-Unis et la fameuse année 2014, où j’ai regardé tant d’anime adaptés du Leijiverse ! Je garde des souvenirs partagés pour Eternal Fantasy, j’ai trouvé le film sympathique et j’ai apprécié de retrouver une adaptation beaucoup plus proche du manga, mais je trouvais que la durée plus courte la pénalisait un peu. J’ai d’ailleurs pu retrouver ma critique postée le 6 novembre 2014 (ça ne nous rajeunit pas…) :

     

    <b>Galaxy Express 999 – Eternal Fantasy…</b>

    Cette nouvelle adaptation sortie 17 ans après ”Adieu Galaxy Express 999” n’est jamais sortie en France. Il faut dire que ce troisième film a complètement changé le staff des précédents films, ne conservant que le casting vocal (en revanche, Makio Inoue sur Harlock fait place à… Koichi Yamadera ! Mais oui, celui qui fait désormais Zenigata dans Lupin III), et n’apporte finalement pas grand-chose à l’œuvre de Matsumoto. Je verrai plutôt ce film comme un hommage respectueux au manga d’origine, car on se rapproche ici davantage du Galaxy Express 999 version papier que des films de Rintarô.

    Tout d’abord, le chara-design colle davantage au manga : Tetsurô n’est plus un jeune adolescent rappelant Tadashi/Ramis d’Albator 78, mais un enfant au physique ingrat, court sur pattes, voire caricatural. Maetel en revanche n’a pas tant changé, comme c’était déjà le cas dans les précédents films.

    On y retrouve aussi la trame principale de GE999 qui apparaît également dans la série TV : un voyage à bord du GE999 avec escale sur une planète inconnue, une rencontre entre un habitant et Tetsurô puis une confrontation avec un ennemi avec à la fin la morale de l’histoire. L’humour, quasi absent des films de Rintarô, est ici davantage présent et l’on retrouve le personnage de Mii, le chaton que recueille Tetsurô dans la seconde partie du manga.

    Mais de quoi parle donc ”Eternal Fantasy” ? Un an après s’être quittés, Maetel et Tetsurô se retrouvent sur Terre alors que ce dernier est emprisonné, battu et torturé par les sbires du nouveau gouverneur en chef de la Terre, désormais reconstruite. Sauvé à la dernière minute, Tetsurô retrouve avec joie Maetel, le conducteur du Galaxy Express mais aussi Claire, qui a retrouvé son corps de verre. Ils entament alors un nouveau voyage en direction d’une planète inconnue ressemblant étrangement à la Terre lorsque la nature était encore préservée.

    Basé sur un chapitre de la nouvelle série de Galaxy Express 999, ce film trop court (54 minutes ne sont pas suffisantes !) fait le lien entre les deux précédents films et la série Tv ”Galaxy Railways”. En effet, même si le film ressemble davantage au manga, certaines pistes nous indiquent qu’il s’agit tout de même d’une suite à ”Adieu Galaxy Express 999”. L’histoire bénéficie heureusement d’une fin assez acceptable bien que restant ouverte, ainsi que de certains passages marquants. Il est néanmoins dommage que sa courte dure empêche un réel développement de l’antagoniste du film alors qu’il commençait à devenir intéressant. De plus, si Harlock/Albator fait son apparition un moment de l’histoire, il en est réduit au simple caméo digne d’un deus-ex-machina (a ne vous rappelle rien… ?) et l’on n’aperçoit peine son équipe. A noter qu’on aperçoit aussi le vaisseau d’Emeraldas et surtout le Yamato vers la fin du film ! Un clin d’œil sympathique.

    Techniquement, le film est au poil : le dessin particulier de Matsumoto est respecté, les décors très bien travaillés et la caméra se permet quelques plans retravaillés par ordinateur pour leur donner un aspect assez proche du relief (comme par exemple lorsque le train se rapproche d’une planète). Les musiques sont toujours très agréables, interprétées par l’orchestre philharmonique de Moscou.

    En résumé, un film qui souffre de sa courte dure (tout se précipite un peu trop vite…), mais sympathique voir sans pour autant être indispensable. Plus proche d’un film transitoire, je conseillerai ce film principalement aux fans hardcore de Galaxy Express 999 et surtout surtout ceux ayant déjà lu le manga au complet, au risque sinon d’être largué dès les premières minutes.

    Concernant l’édition Discotek, comme d’habitude son et image sont de très bonne qualité, de même pour le sous-titrage. A noter que ce film n’étant pas sorti aux USA l’époque, il n’a donc pas bénéficié d’un doublage et est proposé uniquement en VOST. En effet, Discotek étant un petit éditeur, ils ne proposent de doublage que lorsque celui-ci a été réalisé avant leur propre édition, quitte à restaurer d’anciens doublages proposés en VHS à l’époque (Discotek, j’attends avec impatience votre édition de ”Ringing Bell” !).

    Veggie11
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    Veggie11 le #526104

    *Erratum* : C’était entre 2013 et 2014 plus exactement, ce qui correspond à 2 années de visionnage leijiverse, et j’ai donc vu Eternal Fantasy le 6 novembre 2013 et non 2014.

    Xanatos
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    Xanatos le #526106

    Merci beaucoup Mauser91 et Veggie11, je suis ravi que ma critique de Galaxy Express 999: Eternal Fantasy vous ait plu ! 😀

    J’ai éprouvé aussi beaucoup de plaisir à relire ta critique du film Veggie, nos avis étant assez proches.

    Je pense aussi que l’antagoniste, très intéressante de surcroît, aurait mérité d’être davantage creusée, surtout qu’elle a évoqué un membre de sa famille lors d’un moment clé du récit.

    Alors au sujet de l’édition physique que je possède, c’est le Blu-Ray (toujours édité par Discotek), et, contrairement à l’édition DVD, il dispose d’un doublage américain !

    Peut être que les finances de l’éditeurs sont au beau fixe à présent: en effet le téléfilm de Lupin III: Good bye Partner bénéficie d’une VOSTA mais aussi d’un doublage américain, contrairement à d’autres téléfilms du roi de la Cambriole tel que Lupin III: Hemingway Papers sorti uniquement en VOSTA.

    Pour en revenir à Galaxy Express 999: Eternal Fantasy je fais partie des spectateurs ayant lu l’intégralité du manga original de Leiji Matsumoto et qui a été plus qu’heureux de replonger dans cet univers si poétique et émouvant ! 😀

    En tout cas, bien que ne valant pas les deux premiers films, j’ai été très satisfait de ce troisième film ! ^_^

     

    Xanatos
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    Xanatos le #537271

    Galaxy Express 999 film 3

    Pour honorer la mémoire du très regretté Leiji Matsumoto, Arachnée a publié aujourd’hui une fiche pour Planète Jeunesse consacrée au troisième film d’animation cinématographique de Galaxy Express 999 :

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3407-galaxy-express-999-eternal-fantasy.html

    Bonne lecture à toutes et à tous !

    Xanatos
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    Xanatos le #537298

    Dan Guard premier film

    Bonsoir tout le monde !

    Notre ami Arachnée a publié aujourd’hui une nouvelle fiche pour Planète Jeunesse consacrée au premier film d’animation de Dan Guard.

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3413-wakusei-robot-danguard-a-film-1.html

     

    Bonne lecture à toutes et à tous ! 😀

    Xanatos
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    Xanatos le #541487

    Albator

    Yupa et moi nous sommes allés hier après midi au musée Guimet qui rendait hommage à Leiji Matsumoto et c’était passionnant !

    Il y avait les 3 premiers épisodes de Albator 78 et Albator 84 qui furent projetés sur un écran de cinéma, les trois premiers épisodes de la première série et celui de la deuxième furent diffusés en VF, puis les deux épisodes suivants de celle-ci en VOSTFR.

    Jérome Alquié et  Etienne Pasquier-Parize (Webmaster de Tokinowa web français sur les oeuvres de Leiji Matsumoto) nous ont donné des informations passionnantes.

    Ainsi le personnage de Mayu/Stellie n’a pas été créée par la Toei Animation mais bien par Matsumoto lui même. Il n’avait pas eu le temps de l’intégrer à son manga mais a demandé à la Toei de l’ajouter à la série animée Albator 78 qui adapterait son oeuvre.

    Alquié avait d’ailleurs demandé au mangaka d’employer ce personnage pour sa BD Albator mémoires de l’Arcadia ce qu’il accepta.

    Albator devait même apparaitre initialement en tant que personnage secondaire dans une autre série de science fiction, mais la Toei comme Matsumoto estimaient qu’il avait le charisme et les épaules suffisamment solides pour être le héros de sa propre série.

    C’était assez plaisant de revoir les premiers épisodes de Albator 78 après ces nombreuses années. Certes l’animation est minimaliste, mais la mise en scène inspirée de Rintaro rattrape le tout et la série bénéficie d’une ambiance ensorcelante, empreint de poésie et de mélancolie…

    Yupa, trouvait que le fait Stellie soit malmenée à l’orphelinat faisait écho aux malheurs de Cosette dans Les Misérables de Victor Hugo.

    Il trouvait aussi que le premier ministre est tellement stupide et incompétent que dans “notre monde”, il ne resterait pas un quart d’heure à son poste ! ^^

    Les Sylivdres demeurent des ennemies angoissantes et mémorables : à ce titre le fait que l’une d’entre elles tue le pauvre professeur Valente le père de Ramis demeure une scène glaçante et inoubliable.

    Enfin, le caractère rebelle de Albator, son tempérament impitoyable envers ses ennemis, son sens de l’honneur et sa bienveillance et gentillesse envers Stellie en font toujours un héros extraordinaire.

    Albator 84 quant à elle n’a absolument pas vieillie. Kazuo Komatsubara le character designer qui avait déjà oeuvré sur la précédente série du capitaine au coeur d’or est ici à l’apogée de son art et l’animation demeure excellente et fluide et n’a pas pris une ride 😀

    La série demeure d’ailleurs toujours aussi passionnante, épique et émouvante. Albator y est un véritable héros digne de ce nom, prêt à défendre la veuve et l’orphelin et demeure fidèle à ses principes et ses convictions. La présence beaucoup plus importante de Tochirô et Emeraldas confèrent beaucoup de force à la série de même que les musiques absolument grandioses composées de main de maître par le grand Shunsuke Kikuchi.

    Les humanoïdes quant à eux sont toujours aussi sinistres, perfides et cruels. Même si la série est plus manichéenne que la précédente (celle-ci mettait aussi en avant des Sylvidres gentilles et sympathiques ne partageant pas le point de vue de la reine Sylvidra) elle n’en demeure pas moins captivante à souhait et extrêmement émouvante.

    Alquié a par ailleurs fait un concert de louanges sur les épisodes dont la direction de l’animation fut confiée à Shingo Araki qui sont les plus beaux de toute la série et estiment que les épisodes axés sur Tochiro et Emeraldas sont les meilleurs.

    J’avais même appris avec stupeur qu’il existerait un pilote de Albator 84 plus proche de l’ambiance mélancolique de Albator 78 mais qui n’aurait jamais été diffusée.

    Et tous deux ont mis les choses au point : Albator 84 n’est ni une suite, ni une préquelle de Albator 78 c’est davantage un reboot.

    Yupa a en tout cas beaucoup aimé les deux premiers épisodes de Albator 84 qu’il n’avait pas vu à l’époque (contrairement à Albator 78 qu’il a suivi passionnément qui lui laissa un souvenir impérissable 😀 ) et il a beaucoup aimé les deux premiers épisodes de celle-ci 😀 .

    En tout cas, cela valait le coup d’y aller !

    Et redécouvrir les premiers épisodes de cette série culte sur un écran de cinéma, c’était une expérience merveilleuse et vraiment marquante ! 😀

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