Topic général Tsukasa Hojo

19 sujets de 41 à 59 (sur un total de 59)

Posté dans : Manga & BD

  • Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #466773

    Cat's Eye dernier tome

    Tiens, Kyô kara City Hunter, ( = City Hunter en partant d’aujourd’hui), faut voir… Pour moi (jugement très subjectif), Tsukasa Hôjo a connu une sorte d’apogée de brillante création (“Cat’s Eye” n’étant pas encore au point, mais presque) ; il a explosé avec City Hunter et F.Compo et autres récits, mais l’idée de “suite” à City Hunter m’a paru mauvaise. Exactement comme Veggie, je me suis arrêté au bout de deux volumes de Angel Heart, cette resucée laborieuse (mêmes critiques que Feanor). Donc : peut-être un autre auteur serait-il un bon repreneur du titre, s’il a des idées ??

    Pour ce qui est de Cat’s Eye mon cher Yupa, je considère cette oeuvre comme l’un des titres majeurs de Hôjô.

    C’est certes son oeuvre de jeunesse, parfois maladroite, son trait sur les deux premiers tomes est laborieux…

    Cat's Eye premiers dessins

    Mais très vite, son trait s’améliore et la série contient déjà ce qui fera le sel de ses futures séries cultes ultérieures: des personnages principaux haut en couleurs, charismatiques et attachants, un humour décapant et délirant, un rythme narratif enlevé, beaucoup d’action et de l’émotion…

    Cat's Eye toute l'équipe

    ,

    Et, personnellement, je trouve que le manga et l’animé de Cat’s Eye sont complémentaires: si la série animée se focalisait surtout sur les vols commis par nos pulpeuses cambrioleuses, le manga à côté de cela s’attardait davantage sur la vie quotidienne et les relations entre les protagonistes et est davantage axé sur l’humour (même si la série animée était déjà très drôle !). Je trouve aussi que dans Cat’s Eye, il y a une fraîcheur, une fantaisie qui contribuent fortement à son attrait, sans oublier le fait que Rui, Hitomi et Aï Kisugi sont des héroïnes tout à fait charmantes ! 😀

    J’ai beaucoup aimé aussi les illustrations que Hôjô a réalisé dans les années 90 rendant hommage à sa première série phare où là, son art est totalement maîtrisé:

    Cat's Eye 1990

    Cat's Eye tableau

     

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #494479

    Angel Heart dernier tome

    Pour information, le tome 16 de la saison 2 de Angel Heart qui est également l’ultime volume de la série est sorti il y a deux mois en France. J’ai l’impression que cette sortie est passée totalement inaperçue !

    Alors que Angel Heart lors de sa sortie officielle en 2004 en France chez Panini avait fait sensation et couler beaucoup d’encre à l’époque, j’ai eu depuis l’impression que les gros défauts du titre furent rédhibitoires pour une bonne partie du public qui a abandonné en cours de route l’oeuvre.

    Pour ma part, même si j’aime bien la série (qui a connu des hauts comme des bas) je la considère malgré tout comme l’oeuvre la plus faible de Tsukasa Hôjô.

    J’espère toutefois que la conclusion des aventures de Ryô Saeba et de sa fille adoptive Xiang Ying sera à la hauteur et surtout que le pauvre Xin Hong ne sera pas trop malmené par l’auteur. J’ai toujours été triste de voir ce personnage, pourtant si sympathique et héroïque au début de la série, se faire au fil de la série perpétuellement ridiculiser et humilier, notamment par son “amie” d’enfance qui se montre particulièrement ingrate envers celui qui lui a sauvé la vie !

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #494528

    Je n’ai pas suivi “Angel Heart” au-delà de 2 volumes, comme je le disais, trouvant l’héroïne artificielle (pourtant j’adore les guerrières). Et Ryô inchangé là où j’espérais un virage. Pourtant sur la couv’ du tome 16, je lui trouve un look “vieilli” assez réussi.
    Comme tu le dis Xan’ il semble que peu de gens aient remarqué l’épilogue. Cela me confirme dans l’idée que Hojô, fleuron des années 90, n’est plus tout à fait ce qu’il fut. Il doit vraiment à présent se remettre en question, sinon !!!….

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #494530

    Encore victime d’un double message !

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #501553

    Pour info, Tsukasa Hojo était invité au Comic Con parisien de cette fin octobre. Bien sûr il était là pour la promotion du film live de Lacheau “City Hunter”, et donc en France.
    L’ami Xanatos a suivi la conférence sur le film où il était présent. Je l’avais déjà aperçu en photo, et il reste un beau mec au look jeune, avec les lunettes noires réservées au Japon aux “artistes”… et aux yakuza !!
    Mais Xanatos va sans doute mieux que moi vous parler de lui 🙂

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #501555

    Tout à fait mon cher Yupa, j’ai parlé en détail de cette conférence et de ce cher Tsukasa Hôjô dans un topic dédié dans la section conventions 😉 :

    Comic Con 2018

    J’ai été en tout cas très ému de rencontrer mon auteur de manga préféré, d’autant plus qu’il est passé à quelques centimètres de moi via l’escalier qu’il a emprunté !

    Il demeure comme tu le soulignes un bel homme, qui paraît bien plus jeune que son âge (il a 59 ans et paraît en avoir 40 !) et on voyait en tout cas qu’il était très touché par les gentils compliments que lui faisaient ses innombrables fans ! 😀

    Il m’a donné l’impression d’être un homme et artiste humble, modeste, mais néanmoins plein d’humour et fort sympathique ! 😀

     

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #504749

    City Hunter Rebirth

    City Hunter Rebirth tome 1

    Scénario et dessins: Sokura Nishiki

    Kaori est une Japonaise quadragénaire célibataire et se morfondant dans son travail d’intérimaire ne lui permettant de s’épanouir. Elle demeure une fan inconditionnelle de City Hunter qui demeure son manga culte et elle n’a jamais trouvé au cours de sa vie l’homme idéal comme le serait Ryô Saeba qui est son idole.

    Un jour elle se fait bousculer par un homme et est sur le point d’être percutée par un train !

    A son réveil, elle se rend compte qu’elle est à nouveau dans son corps d’adolescente et se retrouve… en 1988 !

    Elle se demande si elle n’a pas voyagé dans le temps et s’interroge sur le moyen de revenir à son époque. C’est alors qu’elle a l’idée d’écrire le code XYZ sur le tableau de la gare de Shinjuku… et elle a l’heureuse surprise de voir Ryô !

    Elle s’évanouit sous le choc et se retrouve alors avec Ryô et Kaori dans leur appartement.

    Elle leur déclare qu’elle est amnésique et que d’ici à ce qu’elle retrouve la mémoire, elle fera tout pour les aider dans leur vie quotidienne.

    Le synopsis est pour le moins surprenant et n’est pas sans rappeler le manga Yamcha spin off de Dragon Ball qui rendait ses lettres de noblesse au personnage.

    Au sujet de City Hunter Rebirth j’ai beaucoup aimé. Le trait de Sokura Nishiki est très bon et est fidèle au graphisme de Tsukasa Hôjô dans les années 80 et plusieurs cases sont vraiment très belles.

    Les moments les plus intéressants étant ceux où Kaori (qui se rebaptise Saori pour ne pas prêter confusion avec Kaori) interagit avec ses deux héros.

    Ryô est très soupçonneux envers la jeune fille et il est intrigué que celle si en sache autant à leur sujet, montrant bien son intelligence, sa perspicacité et son sens de l’observation.

    Quant à Kaori, outre son légendaire tempérament colérique, elle se montre également douce, gentille, attentionnée et compréhensive envers Saori, donnant lieu à des moments vraiment attendrissants et touchants entre elles.

    L’histoire principale revisite la première apparition de Miki, la future fiancée de Umibozu.

    On retrouve certaines scènes identiques à l’oeuvre originale tandis que d’autres prennent un tournant différent.

    En tout cas, on retrouve bien l’ambiance City Hunter: ce savant mélange d’humour délirant et loufoque, de scènes d’action percutantes et d’émotion subtile.

    Saori l’héroïne est en tout cas très attachante, elle est pleine de bonne volonté, et tout comme elle, on est attendri par la belle histoire d’amour de Ryô et Kaori. Elle s’efforce d’ailleurs de les rapprocher ce qui lui fait causer quelques gaffes monumentales !

    J’espère toutefois que dans les prochains tomes, on ne verra pas uniquement des versions alternatives des aventures classiques de nos héros mais que l’on découvrira aussi des récits inédits.

    Et j’espère aussi que Saori en saura davantage sur sa situation: est elle dans un univers parallèle, est elle à l’intérieur du manga qu’elle aime plus que tout au monde ?

    Un manga qui n’est certes pas très original mais qui est très marrant et émouvant, et franchement, c’est touchant de revoir Ryô, Kaori, Umibozu, Miki et Saeko 20 ans après la fin de la publication française de J’ai Lu.

    J’ai en tout cas hâte de lire la suite !

    L’affaire suivante avec Sarah Nishikujo capable de lire dans le coeur des gens sera prometteuse, on se demande comment elle réagira face à la vraie nature de Saori…

     

     

     

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #505212

    Hôjô sensei

    Tsukasa Hôjô

    Hôjô the City Hunter

    Joyeux Anniversaire à Tsukasa Hôjô qui fête aujourd’hui ses 60 ans ! 😀

    Longue vie à ce grand mangaka dont les oeuvres majeures nous ont tant ému, fait rire, vibrer et rêver… 😀

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #505785

    F. Compo :

    Je viens enfin de boucler la série, ayant trouvé d’occasion les ultimes tomes 13 et 14 qui me manquaient. J’avais volontairement naguère stoppé mes achats au tome 12, un peu lassé.
    Partant d’une bonne idée et de bons gags, la série finissait par s’engluer dans les éternels quiproquos garçon-ou-fille, allusions érotiques, questionnements de Masahiko continuellement roulé dans la farine par Shion, et grosses-cuites-je-ne-me-souviens-de-rien (encore une au tome 13 !!). Ce dernier gag, très japonais et très employé par Hojo (dans City Hunter aussi, et chez bien d’autres mangaka) est irréel et donc un cliché très irritant par sa répétition. Il m’est arrivé comme à bien des gens des abus de boissons dans des fiestas ; mes deux pires cuites étaient à la Fac, car chacun apportant son alcool, cela aboutissait à des mélanges “mortels”! Mais quel que soit mon état le lendemain, jamais il ne m’est arrivé d’en oublier les événements de la soirée précédente (au contraire !).
    Il existe au Japon des dogmes sur l’alcool très différents des nôtres, même si le temps des années 90 n’est plus, où un conducteur ayant brûlé un feu rouge était excusé par le flic s’il affirmait être en état d’ivresse, donc privé de bons réflexes ! Tout au contraire des pays latins (Italie, Espagne, France) où le vin est gastronomie et où il est humiliant de montrer de l’ivresse, tout spécialement au cours d’un repas, occasion de causerie où l’on se doit de rester lucide, au Japon et dans le Nord de l’Europe on boit pour être saoûl, s’éclater, tituber dans les rues (spectacle rare en France) et s’écrouler devant sa porte ; le lendemain, on est au Japon censé avoir “tout oublié” des insanités proférées envers le système, le boss, les collègues, les amis… On est donc excusé par tout le monde, ce qui préserve l’harmonie avec autrui si chère au coeur de tout Nippon. De nos jours c’est valable aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
    Pour revenir à F. Compo, ce cliché fatigue, mais aussi la nullité de Masahiko ne parvenant pas à s’assurer que Shion est bien une fille malgré toutes les évidences, les situations-limites, et les moyens dont il dispose en vivant dans sa maison.
    Si au moins Shion ressemblait aux nombreuses jeunes et moins jeunes Japonaises extrêmement plates et aux hanches étroites qui font parfois hésiter sur leur sexe même quand elles se promènent en T-shirt (pourvu de porter un pantalon), on pourrait comprendre, mais Hojo préfère de loin dessiner ses jeunes filles favorites bien pourvues en courbes féminines, c’est clair.
    Bref, il y a plus à dire sur ce final, mais le sur-place n’y échappe pas, c’est un peu dommage.

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #505828

    Pour terminer mon commentaire sur F. Compo, la série mélange à plaisir les identités sexuelles, avec Sora femme-homme, Yukari homme-femme, Masahiko garçon-fille, Shion fille-garçon de même que Kaoru, les assistants de Sora tous travestis, les nombreuses scènes en bars gays, c’est le meltibg-pot !
    Mais il ne faut pas oublier les grandes qualités de la série :
    D’abord au Japon, dans les manga comme dans le réel, on ne condamne pas du tout le “switch of genre”, et il y a des stars travesties dans la chanson, le théâtre, la littérature ; ce qui est assez distinct de l’homosexualité, d’ailleurs seulement effleurée au passage dans “F. Compo”.
    Puis l’essentiel du récit, ce sont des intrications psychologiques subtiles, des pressions familiales ou sociales, des défis à relever, et toutes les souffrances et incertitudes de la jeunesse pour se cerner et s’assumer, de façon moins banale que si ces personnages décalés étaient conformistes et parfaitement normalisés.
    De plus on peut parler d’une série féministe, car on s’aperçoit assez rapidement que Masahiko n’est pas du tout le héros : on vit l’histoire par ses yeux, mais Shion est l’héroïne, et de loin. Elle a toujours une longueur d’avance, déjoue non seulement les petites ruses de Masahiko, mais aussi les pièges aux intentions plus ou moins libidineuses de toute la gent masculine. C’est elle qui résout les questions épineuses. Elle gagne toujours, tellement intelligente et retorse qu’au fil de la série malgré sa beauté on risque de ne plus la trouver si attachante que cela. Heureusement, la fin la sauve, en avouant à Masahiko qu’elle n’attend que celui qui “lui donnera envie d’être une fille” et que donc c’est bien de lui qu’elle l’attend. Il ne leur reste plus qu’à s’assumer, et j’ai beaucoup admiré cette fin, simultanée à une naissance, celle d’une fille comme de bien entendu !
    Dernier point positif, évidemment, Hojo dessine comme un dieu et rend un culte à la grâce, à la beauté, à la jeunesse à travers la série F. Compo.

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #507267

    City Hunter Rebirth tome 2

    Scénario et dessins: Sokura Nishiki

     

    Ce volume conclue donc l’histoire ayant introduit Miki et embraye avec le récit marquant l’arrivée de Sara Nishikujo et de sa nourrice.

    Si j’avais énormément aimé le premier tome en dépit de son manque d’originalité, j’ai un peu moins accroché à ce deuxième volume: c’est surtout dû au fait qu’il y a nettement moins de situations inédites par rapport à l’oeuvre originale de Tsukasa Hôjô.

     

    Toutefois, j’ai beaucoup aimé la scène du duel entre Ryô et Falcon, la tension qui en émanait était palpable, d’autant plus 

    Spoiler

    qu’à cause d’une gaffe de Saori, Falcon a percé à jour la ruse de notre héros, enleva les balles de peinture et ils utilisèrent tous deux de vraies balles pour se tirer dessus !

    [collapse]

     

    Un des passages les plus intéressants étant l’angoisse qu’éprouve Saori envers Sara: si bien sûr elle a beaucoup de tendresse et d’affection pour cet enfant, elle est terrorisée à l’idée que celle ci lise dans son esprit et dans son coeur et perce à jour sa véritable identité…

    On a aussi quelques moments attendrissants et amusants entre Ryô et Saori…

     

    Et évidemment la pauvre Saori a tenté de convaincre Kaori que celui n’a pas de maîtresse, mais comme on pouvait s’en douter, ça n’a pas marché ! ^^

    J’aime toujours beaucoup ce titre, mais je regrette un peu le manque d’audace de Sokura Nishiki: j’aurai aimé que la mangaka crée de véritables histoires originales de City Hunter qui auraient rendu cette oeuvre bien plus exaltante.

    C’est dommage parce que la plupart des passages inédits du premier tome étaient excellents, tantôt désopilants, tantôt émouvants…

    En revanche, son graphisme demeure toujours aussi bon, sur certaines cases, on croirait à s’y méprendre qu’il s’agit bel et bien du trait de Hôjô à la fin des années 80.

     

    Ce volume n’en demeure pas moins plaisant, mais j’espère que le suivant sera meilleur.

     

    Enfin, au sujet de tes passionnantes critiques sur Family Compo, je prévois d’y répondre ce week end mon cher Yupa, au plus tard la semaine prochaine durant mes petites vacances. 😉

     

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #508642

    City Hunter Rebirth tome 3

    City Hunter Rebirth tome 3

    Après un second tome mitigé et en demi teinte, ce troisième volume s’avère beaucoup plus convaincant. En effet, celui ci ne se contente pas de revisiter l’histoire de Sara Nishikujô et offre de nombreux moments inédits très intéressants.

    Les déboires de Saori qui travaille en tant que serveuse au café Cat’s Eye sont assez cocasses et amusants.

    De plus un personnage complètement inédit fait son apparition: 

    Spoiler

    il s’agit d’une jeune fille prénommée Yurika qui est en fait une femme quadragénaire réincarnée dans le corps d’une écolière et qui est elle aussi issue du monde réel comme Saori. Ses interactions avec Saori sont très ludiques et bien traitées et on sent une vraie alchimie entre elles, tant en tant que dans de “City Hunter” que sur leurs situations actuelles

    [collapse]

    .

    Umibozu est bien plus mit en avant dans cette aventure et le moment où il fait passer Saori pour une brute sanguinaire ne jurant que par sa batte auprès de bandits terrifiés était vraiment tordant ! 😆

    Ce qui est intéressant aussi, c’est que le passé de l’antagoniste du récit est bien plus creusé que dans le récit originel de Hôjô, notamment sur la rancoeur qu’il éprouvait envers le père de Sara.

    Sara quant à elle demeure toujours aussi attachante et touchante et la détermination dont elle fait preuve pour faire face à son oncle machiavélique (et grâce au soutien de Ryô, Kaori, Akiko et Saori) reste un moment toujours aussi fort et intense.

    Le récit met aussi bien en valeur la bienveillance et l’empathie de Umibozu envers Ryô et Kaori. 🙂

    Enfin, fait hautement appréciable, l’histoire suivante n’est pas tirée du manga original de Hôjô et est totalement inédite et son début s’annonce prometteur.

    Un excellent tome donc, qui relance bien la série et est à ce jour le meilleur volume de cette série. 🙂

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #519198

    Tsukasa Hôjô biographie

    L’éditeur Pix’n Love sortira un ouvrage qui sera une biographie du grand Tsukasa Hôjô ! 😀

    Sa sortie en librairies est prévue pour le 3 Juillet 2020. Achat indispensable pour moi, cela va sans dire ! ^_^

    L’auteur est Pierre-William Fregonese.

    Vous noterez d’ailleurs que le titre du livre est Forever Tsukasa Hôjô qui est un clin d’oeil fait au titre du dernier tome de City Hunter: “Forever City Hunter“. 😉

     

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #527115

    City Hunter Rebirth tome 7

    City Hunter Rebirth tome 08

    City Hunter Rebirth tomes 07, 08

    Dans le tome 7 nous assistons à la suite et fin de l’histoire où Kaori fait la connaissance de sa soeur aînée Sayuri Tachiki et ignore qui elle est vraiment (même si le dénouement du récit laisse supposer qu’elle n’est pas dupe sur son identité). Toutefois ce récit donne lieu à de nombreux passages inédits étant donné que Ryô doit affronter un nettoyeur très dangereux: le redoutable Python, frère cadet du non moins dangereux Cobra (que J.J combat dans un duel). C’est un passage assez haletant, le colosse donnant un peu de fil à retordre à notre héros, surtout qu’il est dopé par la poussière d’ange, cette drogue conférant une force incommensurable à ceux qui l’utilisent. On voit par ailleurs dans un flash back non seulement Shin Kaibara, chef de l’organisation Union Teope et père adoptif de Ryô, mais également le commanditaire de l’assassinat de Hideyuki Makimura.

    Toutefois, bien que les frères Snake soient des ennemis féroces et dangereux, Sokura Nishiki parvient à les humaniser et nous faire éprouver de l’empathie envers eux, notamment via leur amour fraternel et leurs liens indéfectibles, leur ayant permis de surmonter les pires dangers au cours de leurs existences. Ces “méchants” ne sont pas unidimensionnels.

    Quant à la relation sororale entre Kaori et Sayuri, elle demeure aussi belle et émouvante que dans le manga original: leur séparation à l’aéroport demeure un moment extrêmement touchant.

    Dans l’histoire suivante, Saori se rend à une cruelle évidence: depuis qu’elle vit au jour le jour avec ses héros, ceux-ci ont de plus en plus de mal à régler leurs fins de mois et son cauchemar est qu’ils finissent sur la paille et à la rue !

    Elle se démène alors comme un beau diable pour les aider et les soutenir financièrement afin qu’elle ne soit pas une charge pour eux, démontrant bien son caractère altruiste.

    Nous avons droit plus tard à un joli moment attendrissant dévoilant le caractère chaleureux, gentil et attentionné de Ryô, Kaori, Falcon et Miki envers elle… 🙂

    On enchaîne ensuite avec un récit capital de l’oeuvre originale: l’arrivée de Rosemary Moon alias Bloody Mary, qui dévoilera à Kaori le sombre passé de Ryô…

    Cependant nous avons droit aussi à bien des passages inédits mettant en lumière Falcon et où on découvre son énigmatique indic !

    Saori quant à elle en a assez d’être une simple spectatrice des aventures de ses idoles et est déterminée à les aider… et y parviendra !

    Cependant, Falcon, tout comme Ryô se doutent que l’adolescente n’est pas une jeune fille ordinaire pour en savoir autant sur leurs vies, mais sont également conscients qu’elle n’est aucunement malintentionné.

    Enfin, dans la fin du tome, nous avons droit cette fois-ci à une aventure totalement inédite où Ryô et Kaori doivent faire face à une nouvelle organisation criminelle faisant du trafic de drogue.

    City Hunter Rebirth continue donc son bonhomme de chemin et a trouvé son rythme de croisière, le manga arrivant à alterner des aventures cultes bien connues des fans avec des récits inédits tout aussi exaltants.

    La série demeure excellente et ne s’essouffle plus, pour notre plus grand bonheur. 🙂

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #527688

    En 1993 / 1994 Hojo publiait Le temps des cerisiers (one-shot) et Sous un rayon de soleil (3 volumes). Grâce à un prêt de l’ami Xanatos, j’ai enfin lu ces oeuvres de Hôjô, et ce fut bien agréable, merci Xan’ ! Dans les deux récits on retrouve le personnage très affectionné par Hôjô du bon géant d’allure terrifiante mais en fait très timide et tout à fait gentil, sosie d’Umibozu / Mammouth ; ici c’est un fleuriste ambulant en camping-car, père d’une gamine appelée Sarah. L’effroi qu’il inspire aux clientes est un running-gag assez drôle, un peu répétitif tout de même. Quant à Sarah et à quelques autres filles, comme de juste elles dominent largement des garçons simplets et vantards,  entre autres Kazuki, dont le seul moteur semble les hormones, au point là aussi de tourner au cliché un peu lassant. On retrouve avec Sarah le personnage hyperlucide et retors de Shion, notamment par rapport au pauvre niais Masahiko. J’aime bien le féminisme mais chez notre auteur ça semble un peu autre chose… Pour continuer dans mes critiques, la magie affective mystique autour des arbres et fleurs touche à la mièvrerie parfois, bien qu’elle fournisse des issues aux problèmes habilement introduits par notre auteur. L’obsédé sexuel sosie de Ryô n’est pas absent, avec le professeur Ôki : son culte “lolicon” des petites filles avec collection de photos est plutôt gênant, même si Hôjô se raccroche aux branches en faisant de Sarah qui l’excite tant une “adulte” qui magiquement n’a jamais vieilli depuis ses 11/ 12 ans. Autre aspect gênant, Ôki qu’elle excite tant est un sosie de Hôjô années 90, avec son catogan ! Humour sans doute, mais limite… Notre auteur heureusement prend bien garde à ne jamais dénuder les gamines (au moins trois dans la série) ; plus tard il ne se le permettra qu’avec les collants ultra-moulants des Cat’s Eyes (qui suffisaient à scandaliser des gens) ou avec les bimbos adultes harcelées sous la douche par Ryô. Pour en venir aux qualités, la dimension empathie et compassion reste quand même le fil rouge de ces 4 volumes, donnant corps à des récits très bien conçus et émouvants. Hôjô défend (et fort bien) une éthique très humaniste, à travers toutes ses oeuvres sans exception, et notamment à travers le “Ryô du second temps” dans chaque épisode de City Hunter, qui restera son oeuvre majeure.

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #527689

    Ah, rectification : En fait Le Temps des Cerisiers n’est pas un one-shot, car c’est le volume 2 que j’ai lu. J’y ai bien aimé l’histoire du gentil vampire.

    Répétition dans mon commentaire de Sous un rayon de soleil : “qui l’excite tant” (faut dire que ce prof Ôki m’a choqué !). Je ne me suis pas risqué à éditer pour corriger, risquant l’effacement de tout mon texte. Enfin, il faut applaudir au dessin virtuose de Hôjô, qui sait jouer d’angles de vue variés et efficaces.

    Xanatos
    Participant
    • Offline
      • Grand maitre
      • ★★★★★
    Xanatos le #527707

    Ravi que Le Temps des Cerisiers et Sous un Rayon de Soleil t’aient plu mon cher Yupa ! 😀

    Personnellement, j’ai énormément de tendresse et d’affection pour Sous un Rayon de Soleil que je considère comme l’une des oeuvres majeures de Tsukasa Hôjô.

    A titre personnel, je trouve que les ultimes volumes de City Hunter et cette série constituent l’apogée artistique de l’auteur où ses dessins sont tout bonnement magnifiques et parfaits.

    Je pense notamment aux passages où Sarah et ses amis se baladent dans des forêts et où l’on voit des rayons de lumière passer à travers les branche: c’est un enchantement perpétuel pour les yeux et on sent que la protection de l’environnement et de la nature sont des sujets qui tiennent très à coeur le mangaka.

    Oui, Hayato Nishikujô est le sosie de ce bon vieux Hayato Ijuin/Falcon/Umibozû , qui, derrière sa carrure impressionnante, cache un coeur d’or !

    J’ai d’ailleurs particulièrement aimé la scène où il veillait au chevet du professeur stagiaire Masaaki (qui était un enfant dans Le Temps des Cerisiers !) et ce dernier le remercie gentiment… Et ensuite le père de Sarah verse des torrents de larmes de joie et de gratitude, heureux de voir ENFIN quelqu’un qui n’a pas peur de lui ! 😆 (alors qu’il avait déjà rencontré Masaaki autrefois, mais il ne l’avait pas reconnu sur le coup ! ^^ ).

    Au sujet de la psychologie des protagonistes, je ne trouve pas vraiment que Sarah ressemble tant que cela à Shion Wakanae: Shion est une fille très intelligente, mais également pourrie gâtée par ses parents qui avait la fâcheuse manie d’être très prétentieuse.

    Sarah s’énerve parfois après Tatsuya quand celui-ci prend à la légère l’état d’esprit des arbres et des végétaux, certes, elle est parfois sarcastique, mais je la trouve bien moins vantarde que la fille unique des Wakanae…

    Ce qui est surtout intéressant, c’est de voir l’entourage de Sarah changer à son contact: alors que Tatsuya considérait les arbres et les arbustes comme des “tas de bois” inertes, il prendra peu à peu conscience que ceux-ci sont de véritables êtres vivants éprouvant des sentiments et qui sont fondamentaux à l’équilibre de l’écosystème.

    Et cette évolution psychologique des amis de Sarah est habilement menée.

    Aaah oui, le fameux professeur Genichiro Ooki, le photographe lolicon…

    Oui c’est sûr que ce personnage là est assez glauque  en raison de son penchant… Mais le récit ne glorifie jamais ce qu’il fait: tout le monde, les enfants comme ses confrères estiment qu’il est bizarre et pas net pour un sou.

    De plus il est présenté à la fois comme un antagoniste (il veut dévoiler le secret de Sarah à tout le monde, persuadé qu’elle est une sorcière) et un bouffon qui se fait perpétuellement avoir (je me souviens notamment de ses photos où il pensait avoir pris Sarah sur le fait qui n’ont pas marché du tout !).

    Ceci dit, l’histoire axée sur lui où il tombe cette fois-ci amoureux d’une belle jeune femme adulte était amusante et sympathique, même si la chute de celle-ci (elle est horrifiée d’avoir réalisé que c’était le Lolicon ayant pris des photos dans une expo !) était prévisible ! ^^

    Tiens puisque tu évoques Hôjô, je me souviens très bien d’un petit coup de gueule qu’il avait poussé contre ses lecteurs dans la préface d’un tome de Family Compo.

    Il disait qu’à l’époque de la prépublication de City Hunter une partie de son lectorat pensait qu’il était aussi obsédé que son héros, et que dans Sous un Rayon de Soleil certains lecteurs le prenaient pour un Lolicon !

    Puis quand est venu le tour de Family Compo, plusieurs lecteurs en sont venus à croire qu’il est une femme travestie en homme ! 😆

    Il leur avait dit de se calmer et de ne pas prendre au pied de la lettre certains de ses personnages !

    J’ai aussi beaucoup aimé le récit où on apprend que l’arbre à proximité de la maison de Tatsuya a sauvé la vie de sa petite soeur…

    Et je te rejoins tout à fait sur le fait que l’un des atouts maîtres de Sous un Rayon de Soleil, c’est l’empathie, la compassion et la bienveillance dont font preuve Sarah, son père et Tatsuya envers autrui qui insufflent beaucoup d’émotion et d’humanité aux histoires de la série. 🙂

    Et + 1 pour toi avec l’excellente histoire Taxi Driver où on fait la connaissance de Akira le chauffeur de taxi vampire, personnage ô combien sympathique et attachant.

    D’ailleurs sa cliente est une ancienne cliente de Ryô et Kaori car il s’agit de la chanteuse Nagisa ! ^_^

    On aperçoit même Ryô et Kaori dans cette histoire, le temps d’une case, où, après avoir assommé à coup de marteau notre coureur de jupons préférés, Kaori s’étonnait que ses voisins soient si bruyants !

     

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #527747

    Je comprends très bien, cher Xan’, que tu places très haut Sous un rayon de soleil sur le plan artistique (j’y ai admiré en particulier le jeu des points de vue en plus de la sûreté du trait anatomique). Puis, il y a de bonnes idées, tel le contraste très drôle entre l’allure de Nishikujô et son métier ! Au passage, je rappelle que les lunettes de soleil analogues de celles de Falcon / Umibozû sont au Japon un attribut très fréquent des yakuza, et donc assez mal vues (sauf celles à dégradé moins noir), contribuant à effrayer les gens. J’aime beaucoup les arrière-plans très humains traités avec une grande empathie par Hôjô dans la série. Toutefois ils m’évoquent vraiment, avec moins de force, la face cachée de Ryô dans City Hunter où notre héros non seulement triomphe sans magie aucune de vrais dangers dignes de polars de bon niveau mais obtient des déblocages et des révélations vitales chez ses clientes, respectées avec noblesse (contre toute attente !). Akira le gentil vampire en est une eébauche. Je dois dire que la magie de Sarah et sa dimension de “fée des arbres” me gênent, et cette gamine qui sait tout et roule dans la farine Kazuki, roi des simplets, ne m’émeut guère, et lui non plus. Comme tu le remarques Xan’, c’est le père le personnage le plus émouvant. On nous a rebattu les oreilles il y a 3 ans avec des livres sur l'”intelligence” et la “sensibilité” des arbres, ce qui fait de Hôjô ici un précurseur ! Mais au risque de déplaire aux fidèles de la jeune Greta Thunberg je n’y crois pas du tout. Autant croire que ma feuille de laitue crie de souffrance et ne comprend pas pourquoi je la croque… C’est pourquoi malgré les mérites de Sous un rayon de soleil je préfère de loin les récits où ne règne aucune mystique ou magie, City Hunter ou F. Compo.

    Bien sûr Hôjô a pleinement raison de vouloir rejeter toute ressemblance entre lui et ses personnages de fiction (mais il a pris des risques avec le prof Ooki). C’est le problème de très nombreuses personnalités, stars ou acteurs : la confusion entre le rôle et la personne pour le grand public. On prend Stallone pour Rambo, Mylène Farmer pour une libertine ou un garçon, Vin Diesel pour un mercenaire aguerri, etc. Tout ce qu’on peut tirer de F. Compo c’est que l’auteur n’a aucun mépris envers les travestis des deux genres, ni même envers l’homosexualité ; ce qui en faisait là aussi un précurseur pour l’Occident au moment où il créait la série.

    Lord-Yupa
    Participant
    • Offline
      • Ancien
      • ★★★★
    Lord Yupa le #527773

    Zut, j’ai encore confondu Tatsuya et Kazuki ! Et oublié de dire que c’est évidemment la petite paralysée Satsuki le personnage le plus émouvant, d’autant qu’elle finit par réussir à marcher petit à petit. Le moment où elle fait sortir en fauteuil roulant le petit paralysé plus définitif (Kazuki, justement !) qui redécouvre enfin ainsi le monde et la nature est très prenant. Au total, une très bonne série, ne vous laissez pas impressionner par mon incrédulité viscérale…

19 sujets de 41 à 59 (sur un total de 59)

Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.

Members Currently Active: 4
Josephine Lemercier, Thomas AnimeLand, Dareen, Bruno
Membres en ligne pendant les dernières 24 heures : 9
Josephine Lemercier, Thomas AnimeLand, Dareen, Bruno, Xanatos, Lord-Yupa, dekamaster2, geoff34, Matthieu Pinon
Keymaster | Moderator | Participant | Spectator | Blocked
Additional Forum Statistics
Threads: 10, Posts: 168, Members: 48
Welcome to our newest member, 234
Most users ever online was 8 on 6 June 2016 17 h 13 min