Vision d'Escaflowne

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Posté dans : Anime & Animation

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277284
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 10
    Aoki Hitomi no Ôji
    Le Prince aux Yeux Bleus

    “Prince Cid, avez-vous jamais cru quelqu'un de tout votre coeur ? parfois, il est plus courageux de faire confiance à quelqu'un que de combattre.”

    En protégeant Hitomi d'une attaque de Zaïbacher, Allen a reçu une blessure très grave. Escortés par les soldats du Duché de Fleid vers Godashim, la capitale, Van, Hitomi et Mirana, qui a rejoint le groupe d'Allen à l'insu de son père, et prodigué les premiers soins à Allen, se retrouvent accueillis par le fils du Duc, le prince Cid.
    Un des hommes de Dilandau ayant été capturé, il est décidé de lui faire subir un interrogatoire afin de connaître les plans de Zaïbacher. Placto, un moine réputé dans les interrogatoires, est envoyé, mais son vaisseau est intercepté par Dilandau et Zongi, un métamorphe aux ordres de Folken, une race capable d'absorber l'essence de leur victime et de prendre leur apparence.
    Van demande à Hitomi de lui enseigner ce don de pré-connaissance dont elle a fait preuve en situant les soldats de Dilandau.

    La carte du jour représente l'Ambition, symbole de… l'ambition. Elle indique quelqu'un capable de pensée rationnelle et méthodique pour atteindre son objectif. Impossible ici de ne pas penser à Folken, dont la méthode pour arriver à ses fins (embrouiller les relations entre Allen et le Duché de Fleid) est assez efficace.

    L'architecture et les habits des soldats de Godashim, la capitale du Duché de Fleid, ainsi que la tenue du Duc et du Prince, rappellent la Turquie du temps des Croisades, tandis que la géographie et le décor naturel rappellent les pays d'Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande ou le Cambodge.
    La politique et la religion sont étroitement liées au Duché. Les moines indiquent une probable parenté avec le bouddhisme, religion dominante en Thaïlande et au Cambodge. Etonnant mélange !

    Une fois de plus, les manipulations de Zaïbacher, et Folken en particulier (comme à Pallas), semblent porter leurs fruits.
    Autrement, Allen est au second plan, Hitomi moins irritante, et Van monte encore en puissance. Tout va bien dans le meilleur des mondes ! 😃

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277285
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 11
    Shi no Yogen
    Prédiction Mortelle

    "Tu es un meurtrier. Tu es un Métamorphe. Tu as mille visages, mais aucun ne t'appartient."

    Hitomi est la première à se faire interroger par Placto, ou plutôt Zongi, le Métamorphe ayant pris l'apparence du moine.
    Mais l'interrogatoire tourne à son désavantage lorsque le pouvoir de la jeune fille se manifeste. Hitomi découvre alors la véritable apparence ainsi que le passé de Zongi, puis elle lui prédit sa mort prochaine, mais finit par faire un arrêt cardiaque.

    La carte du jour représente le Diable, qui symbolise un esprit doté de capacités supérieures à la normale, une personnalité terrifiante, mais dotée de conscience. Il se pourrait bien qu'il soit ici fait référence à… Hitomi ! Devant son pouvoir (qui tend à l'effrayer elle-même), Zongi est terrifié, et fuit même !
    Le Diable invite à se faire face, à affronter ses ombres et ses peurs. La carte symbolise également les excès et la violence, dans son sens négatif. Dilandau est ici une parfaite illustration de cette violence, à travers sa cruauté et son obsession. Et là encore, c'est Zongi qui en fait les frais.

    Plus le temps passe, plus Dilandau s'élève dans les instances de la cruauté. J'ai lu une interview, dans le (sublime) coffret collector de la série, dans laquelle il est révélé que les membres de l'équipe d'animation avaient tenu un concours pendant la production, à celui qui réussira à dessiner le visage le plus déformé par le sadisme de Dilandau. Celui qu'il nous présente dans cet épisode doit bien être dans le peloton de tête !

    La tragédie des Métamorphes, c'est la guerre. N'appartenant à aucun pays, ces mercenaires offrent leurs services au plus offrant. Mais en changeant d'apparence, comment peuvent-ils se reconnaître entre eux ? C'est par exemple ainsi que Zongi a tué un des siens, qu'il semblait très bien connaître même.
    Depuis, Folken l'a rallié à sa cause en lui promettant qu'ils mettront fin aux guerres sur Gaïa. Une proposition qu'il avait également faite à son frère Van. Seulement, cette entreprise est paradoxale, car pour mettre fin aux guerres, l'empire doit imposer sa volonté aux autres pays… par la guerre. Au passage, c'est une thématique également développée dans Naruto.

    C'est l'une des qualités d'Escaflowne, prendre le temps de développer des personnages qui n'ont pourtant qu'un rôle mineur, comme ici avec Zongi.
    Et ce qui rend ces développements intéressants et utiles, c'est le fait qu'ils construisent par la même occasion le background historique mais également culturel de la série, tant son Histoire est riche de diverses influences de notre monde, au même titre que la diversité des races présentes.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #277286

    Un épisode absolument bouleversant, intense et inoubliable.

    La "mort" de Hitomi m'avait vraiment glacé le sang et noué la gorge, je me suis dit "non, non, NON ! Elle ne peut pas mourir ainsi, c'est trop horrible !"

    Heureusement, grâce aux excellentes connaissances médicales de Mirana, Van a pu faire à temps un massage cardiaque à Hitomi. D'ailleurs, le passage ou il fait le maximum pour la sauver et hurle "HITOMI REGARDE MOI, TIENS LE COUP !"
    est franchement poignant !

    Ton analyse de Zongi est excellente Feanor.

    Il est vrai qu'en dépit de son bref passage dans la série, les scénaristes ont réussi à donner de la profondeur à ce métamorphe et l'on se rend compte que ses pouvoirs sont aussi bien un don qu'une malédiction.

    Je dois dire, que, lors de son flash back, quand il s'est rendu compte(trop tard) qu'il a tué l'un de ses amis et congénères, j'ai éprouvé de la compassion envers lui.
    Et on sent que Folken cherchait réellement à l'aider.

    Quant à Dilandau, oui il est particulièrement cruel, ignoble et sadique dans cet épisode, tout en étant revanchard.

    J'avais été aussi marqué par ce dialogue de Hitomi au sujet de Zongi:
    "Peu importe qu'il soit le pire des monstres, il ne mérite pas de mourir !"

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277287
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 12
    Himitsu no Tobira
    La Porte aux Secrets

    "Tout ça n'était qu'un jeu. Alors, ça suffit. Les prédictions et les visions… ça suffit !"

    Après les évènements avec le Métamorphe, le Duc de Fleid fait son retour à Godashim. Après une rapide mise au point sur la situation avec Zaïbacher, il demande à Allen de joindre ses forces à son armée. La guerre est aux portes de la capitale.
    Depuis l'épisode du Métamorphe, Dornkirk est maintenant au courant de la présence d'une terrienne qui prédit l'avenir et assiste Escaflowne dans ses combats, lui apportant toujours la victoire.
    Seulement, depuis cette histoire avec le Métamorphe et sa fin tragique, Hitomi n'arrête pas de voir ce dernier mourir dans ses visions, et elle refuse dorénavant d'aider Van.
    Un peu plus tard, Hitomi et Mirana font chacune de leur côté une stupéfiante découverte concernant le prince Cid.

    La carte du jour représente la Papesse, symbolisant la réflexion et la patience, et encourage la sagesse, le recul à prendre pour réussir son objectif. Elle symbolise aussi le secret, la prudence, la réserve.
    Dans son sens positif (réflexion et patience), elle renvoie plutôt à Zaïbacher, qui a réuni ses quatre armées pour envahir Fleid.
    Dans son sens négatif (le secret), il s'agit évidemment de l'évocation du passé de Marlène et Allen.
    Mais on peut aussi penser, pour les deux côtés, à Dornkirk, personnage énigmatique, qui se révèle quelque peu ici, lorsqu'il évoque la Terre, et non la Lune des Illusions comme elle est appelée sur Gaïa. Ses origines restent mystérieuses, autant que ses véritables ambitions. Il souhaite la fin de la guerre, mais veut imposer la paix par la force. Sa machine manipulatrice du Destin symbolise ainsi ses plans à long terme, puisqu'il ne déplace ses pions que selon les prédictions de la machine.

    La vérité éclate donc, concernant Allen et Marlène, soeur décédée de Mirana et femme du Duc de Fleid. Un secret de Polichinelle, cela dit, puisque tout le monde semblait au courant. La chose sera peut-être un peu plus développée dans les prochains épisodes.

    On peut évidemment comprendre la réticence de Hitomi à apporter ses dons récents de divination, au regard du traumatisme subit avec Zongi. La jeune fille qui semblait s'être habituée à la vie sur Gaïa mesure maintenant concrètement la portée de ce pouvoir qui la force à subir la souffrance des futures victimes.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277288
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 13
    Akai Unmei
    Le Fil Rouge du Destin

    "Je suis Mahad Dal Fleid ! Que ceux qui veulent la gloire m'affrontent !"
    Attention chérie, ça va spoiler !!

    Le duché de Fleid est officiellement en guerre contre l'empire Zaïbacher. L'Escadron du Dragon commandé par Dilandau occupe le château après une victoire importante, mais aucune trace d'Escaflowne.
    Boris (chef des armées de Fleid) et ses soldats se sont sacrifiés pour permettre au Duc de fuir la capitale, afin de rejoindre le temple de Fortuna, où se trouve le trésor de Fleid, clé du pouvoir d'Atlantis, responsable de sa propre perte.
    L'empire Zaïbacher est en surnombre, et malgré l'aide apportée par le Schéhérazade et Escaflowne, la victoire est plus qu'incertaine.

    La carte du jour représente l'Empereur, et symbolise la stabilité, la solidité, la raison et la volonté. Ici, elle renvoie autant au Duc de Fleid, homme juste, sage et droit qui se bat pour l'avenir de son fils et de Gaïa, qu'à Van, qui gagne en force et en assurance au combat, grâce au pouvoir acquis grâce à Hitomi.

    Le Duc de Fleid perçoit l'attaque de Zaïbacher comme une volonté divine de ressusciter le pouvoir des Atlantes (la capacité de transformer la volonté humaine en énergie), afin de mettre Gaïa à l'épreuve, avec un résultat qu'il espère cette fois différent.

    Ce pouvoir Atlante, Van semble le maîtriser, grâce à la pierre de Hitomi, ou peut-être le coeur d'Escaflowne, la Drag Energist. Un pouvoir qui se révèle être une grande aide au combat. En ne faisant plus qu'un avec Escaflowne, il surpasse même ainsi les capacités d'Allen avec un Guymelef, là où le Schéhérazade finit gravement endommagé. Cependant, ce pouvoir semble avoir une contrepartie lorsqu'il est utilisé aussi intensément.
    Il y a une grande similarité entre ce pouvoir Atlante redouté et le pouvoir d'Hitomi, puisque la jeune fille semble influer sur le destin, comme je l'ai déjà dit dans un des épisodes précédents, à travers ses doutes et ses espoirs.

    C'est la première fois que la série opère une ellipse dans sa narration présente. Alors qu'à la fin de l'épisode précédent, les quatre armées de Zaïbacher se dirigeaient vers Godashim, cet épisode se passe après les combats, et la victoire de Zaïbacher.
    On peut comprendre qu'il s'agisse d'une histoire de budget, et que les producteurs aient voulu garder les combats spectaculaires pour la seconde moitié de la série. Néanmoins, la transition est un peu brutale.
    Il y a bien des combats retranscrits ici, mais c'est plutôt le minimum syndical. En dehors de Van, Allen et Dilandau, les mêlées entre Guymelef ennemis sont juste une succession de plans fixes.
    Malgré ce léger problème, l'épisode reste agréable à suivre, et termine la première partie de la série avec panache et gravitas ! Sans parler des nouvelles révélations apportées !
    A suivre !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277289
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 14
    Kiken na Kizuato
    La Cicatrice du Danger

    "Selon les anciens récits, les Guymelef d'Ispano consument leur propre pilote jusqu'à la mort."

    Après son combat contre les forces de Zaïbacher, Van est grièvement blessé. Pourtant, seul Escaflowne a pris des coups. En utilisant le pouvoir qu'il a appris grâce à Hitomi, il s'est totalement synchronisé avec le Guymelef d'Ispano, à tel point que les coups portés sur le robot ont été reportés sur son corps.

    Pour Hitomi, le seul moyen de sauver Van est de réparer Escaflowne, et fort heureusement, le vaisseau d'Allen croise la route de Dryden, le fils de Meiden, promis de la princesse Mirana. Son aide sera précieuse pour contacter le clan d'Ispano, seul apte à réparer Escaflowne.
    Le Duché de Fleid a capitulé face à l'empire de Zaïbacher, et lui a livré son trésor, fruit de toutes les convoitises de Dornkirk, la clé vers la puissance d'Atlantis. Quant à Dilandau, il a ignoré les ordres de Folken et s'est lancé à la poursuite du Croisé.

    La carte du jour représente le Bateleur, symbolisant le triomphe et toutes les qualités de la jeunesse, l'énergie créatrice, et le début de toute chose, le commencement d'une action nouvelle, d'une nouvelle direction.

    Le personnage du Bateleur en lui-même, haut en couleur, rappelle énormément celui de Dryden qui fait son apparition ici, jeune héritier excentrique et assez éloigné de ce que son père Meiden nous a montré. Quant au sens du commencement, si on le prend dans son aspect négatif, il représente aussi la malchance et l'annonce d'obstacles à la réalisation de soi. On peut alors penser à Van et à ses problèmes avec Escaflowne au cours de l'épisode.

    On découvre ici le clan d'Ispano, des personnages influencés à la fois par Leiji Matsumoto et Star Wars (les Jawas). Le clan d'Ispano a hérité du savoir des Atlantes. Leurs Guymelef sont liés à un maître par un pacte de sang, jusqu'à sa mort. Et Van en fait ici la douloureuse expérience.
    D'ailleurs, ce n'est pas le seul changement subi. Le jeune roi de Fanelia fait ainsi preuve d'une terrible détermination. Lui qui jusqu'à présent limitait les mises à mort au maximum, en visant uniquement la destruction des Guymelef, ne fait maintenant plus grand cas des vies humaines. Le visage déformé par la haine, il écrase ses adversaires sans aucune pitié, comme s'il avait été contaminé par la guerre et les nombreux combats qu'il a menés jusqu'ici.

    Allen est en retrait depuis quelques épisodes. Néanmoins, une réflexion sur Atlantis et les Hommes-Dragons l'amène à penser à une personne à laquelle il n'a pas envie de penser. La suite sera plus explicite sur le sujet.

    L'animation de cette fin d'épisode est magnifique, au même titre que le chara-design, qui retranscrit brillamment la terreur et la hargne sur les visages des combattants.
    Et la musique accompagnant les derniers instants de l'épisode est tout simplement grandiose, avec des choeurs lyriques de très grande qualité, et une orchestration grandiose !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277290
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 15
    Ushinawareta Rakuen
    Paradis Perdu

    “L'art de l'épée ne repose pas sur la force ou la technique. Ce qui est important vient de l'intérieur. C'est toi-même que tu dois aiguiser.”

    A la fin de son combat contre Dilandau et ses hommes, Van s'est évanoui dans Escaflowne, tandis que le Guymelef d'Ispano s'est entièrement assombri. Hitomi, paniquée, tente de sortir Van de la machine. C'est alors que son esprit s'engouffre en Escaflowne.

    Du côté de Zaïbacher, Dilandau déplore la disparition de ses hommes, puis s'effondre après avoir eu d'étranges visions d'une petite fille, la soeur d'Allen.
    Dornkirk a beau se réjouir de la victoire sur Fleid ainsi que de leur butin, il réclame également la capture du Dragon à Folken, qui lui annonce la mise en marche de son nouveau plan.
    Enfin, alors qu'Hitomi est toujours aussi versatile question sentiments, Dryden continue ses recherches sur Atlantis en cherchant un indice dans les écrits du père d'Allen.

    On comprend ici que la rancune d'Allen exprimée dans l'épisode précédent, était dirigée envers son père. Je l'ai déjà dit, je regrette fortement l'absence de Vargas dans la série, tant j'adore ce genre de personnage. Heureusement, son aura était assez grande pour qu'il eût compté dans la vie de plusieurs personnages de la série, à l'instar d'Allen, dont on découvre ici sa rencontre avec le guerrier. Un très bon point !

    La carte du jour représente l'Etoile, symbole de l'harmonie, la satisfaction, l'amour de la beauté et de l'humain. Elle est ici clairement à prendre à la fois dans le sens positif et négatif. C'est-à-dire qu'elle annonce le bonheur, l'altruisme, voire la réussite, à travers le sauvetage de Van et les recherches de Dryden. Mais du côté des amours, il est plus logique d'observer l'interprétation négative, à savoir une relation amoureuse superficielle, une curiosité malsaine, ou encore la coquetterie. Et là, pas d'ambiguïté, Hitomi est la première visée !

    Une phrase d'Hitomi m'a bien fait rigoler ici, à ce sujet. Après sa déclaration “accidentelle” (les guillemets sont de mise parce qu'elle n'en avait pas l'air, comme l'a également remarqué Allen, qui l'appelle alors “petit démon”), elle se morfond et dit, sérieusement, “je ne suis pourtant pas si superficielle, d'habitude.
    Bah désolé ma belle, mais si, carrément même !
    Et Amano ? Tu sais, le gars pour qui ton coeur battait la chamade dans le premier épisode ? Et que tu as oublié dès l'instant où tu as posé les yeux sur le Chevalier Céleste d'Astria ! Et puis tu as vu Allen et Mirana s'embrasser un peu plus tard, et ensuite, étrangement, tu t'es rapprochée de Van ! Et là, maintenant qu'Allen est à nouveau près de toi, qu'est-ce que tu as dit ? “Je t'aime” ? Superficielle, toi ? Jamais ! 😂

    Et puis arrive Mirana qui demande, d'une façon détournée (en parlant d'une “amie”), des conseils à Hitomi sur sa relation. Doit-elle céder aux avances de Dryden, ou bien aller vers Allen ?
    Sans savoir de qui Mirana parle (elle est un peu lente d'esprit pour le coup, alors que Merle, bien plus jeune, a tout de suite compris), Hitomi lui conseille de suivre ses sentiments, après un laïus absurde, d'un cynisme confondant (“Il a eu des aventures avec d'autres filles ? Laisse-le tomber, il n'en vaut pas le coup ! L'autre a la beauté et l'argent, choisis-le donc !“), alors qu'elle, de son côté, ne suit même pas ses propres conseils, connaissant parfaitement la réputation d'Allen.
    C'est à ce moment que Merle, excédée (comme moi, d'ailleurs), finit par intervenir et demande à Hitomi de jouer cartes sur table, et de dire enfin qui elle préfère entre Van et Allen (bien sûr, les autres filles ne connaissent pas Amano).
    Elle a beau affirmer que c'est Allen qu'elle aime, elle continue de douter de ses sentiments. Ne s'agit-il que d'amitié pour Van ?
    Bref, cet épisode fait partie de ceux qui me font détester Hitomi sur ce point en particulier. Elle affirme ne pas être superficielle, mais tout dans son comportement hurle le contraire.

    Sans être immonde (loin de là, même), cet épisode ne fait pas partie des plus beaux à voir de la série.
    Il introduit néanmoins les deux soeurs femmes-chats, fidèles de Folken, et annonce un tournant dans la série, avec la recherche d'Atlantis par Dryden, ainsi qu'un début de prise de conscience d'Hitomi quant à sa relation avec les hommes de la série. C'est vraiment pas un mal d'ailleurs, parce que là, la Miss me donne envie de me cogner la tête contre les murs !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277291
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 16
    Michibikareshi Mono
    Les Guides

    "Est-ce vraiment le destin qui a réuni tous les gens liés entre eux par la Vallée des Illusions ?"
    Attention chérie, ça va spoiler !!

    Dilandau est emmené par les sorciers afin qu'ils le guérissent de la folie qui le tient depuis son combat contre Van.
    Dryden décide d'aller à la Vallée des Illusions localisée sur l'île d'Asgard, et berceau des Hommes-Dragons.
    Au cours du voyage, il lit l'histoire du père d'Allen contenue dans ses écrits, racontant sa recherche, autant obnubilé par Atlantis que par cette jeune femme de la Lune des Illusions qu'il a rencontrée.

    La carte du jour représente la Roue de Fortune, symbole d'effroi… ou d'espoir !
    Il s'agit ni plus ni moins que du hasard, du destin, du changement. Impossible ici d'appliquer cet arcane à une personne en particulier. Le Destin est le thème par excellence de la série. Plutôt qu'à une personne, il faudrait relier cette carte au pendentif d'Hitomi, ainsi qu'à Escaflowne, instruments qui semblent jouer un rôle décisif ici.

    Il semble une fois de plus que Hitomi, ou plutôt ici tous les occupants du Croisé, aient forcé le destin, tous souhaitant si ardemment trouver Atlantis.
    Le pendentif, confié à Hitomi par sa grand-mère, ainsi qu'Escaflowne, ont ainsi répondu à leur désir commun.
    La série envoie ainsi toujours le même message, même si pour l'instant il reste de l'ordre du sous-entendu : Le destin n'est forgé que par les aspirations, les espoirs et les craintes. Il est en constante incertitude, n'est jamais prédéfini.
    Mais depuis le début de la série, c'est Hitomi qui, sans le savoir, influe à elle seule sur son cours, ses craintes apportant le malheur, et ses espoirs comme sa foi apportent le bonheur. Et tout ça grâce à un instrument qui a causé la perte des Atlantes. Manipuler ainsi le destin ne risque-t-il pas d'avoir des conséquences à long terme ?
    D'ailleurs, cette histoire de manipulation du destin est aussi au coeur du personnage de Dilandau ici.
    Adelfoss est le commandant de Dilandau. Mais ce dernier lui a été confié par les Sorciers (dont Folken faisait jadis partie), qui déclarent avoir modifié son destin. Une phrase assez obscure pour l'instant, mais ce qui est certain, c'est que ces Sorciers donnent plutôt l'impression d'être des savants fous que des magiciens. Ils inspirent ainsi l'effroi que peut représenter la Roue de Fortune.

    En même temps que le destin, se joue ici les jeux d'amour et de ressentiment coutumiers de la série !
    On apprend ainsi de Dryden que le père d'Allen a abandonné sa maison, sa fortune et sa famille pour trouver la Vallée des Illusions, d'où le fort ressentiment d'Allen.
    Dornkirk est le Isaac rencontré par le père du Chevalier Céleste. Tous deux recherchaient la Vallée des Illusions. C'est donc officiel, Dornkirk vient de la Terre, comme l'épisode 12 le sous-entendait.

    Autrement, j'ai été étonné de voir Allen reprocher à son père d'avoir abandonné sa famille pour une femme. Pourtant, lui ne s'en prive pas. Les trois filles de son roi lui sont pourtant toutes passées entre les bras (même si pour Elise, ce n'est que sous-entendu), et il drague ouvertement Hitomi !
    C'est d'ailleurs la première fois que Van réagit aussi ostensiblement au jeu auquel se livrent Hitomi et Allen. On sent que depuis quelques épisodes, le jeune homme ressent quelque chose de différent pour elle.

    La narration de cet épisode alterne entre le monde de Gaïa (l'histoire du père d'Allen) et la Lune des Illusions (l'histoire de la grand-mère d'Hitomi), et au fur et à mesure des histoires racontées, on comprend le pourquoi de cette démarche. C'est une excellente méthode qui permet une introduction en douceur, et fluide, du lien qui unit la Terre à Gaïa.

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    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #277292

    Citation (feanor curufinwe @ 15/03/2015 11:57)
    Autrement, j'ai été étonné de voir Allen reprocher à son père d'avoir abandonné sa famille pour une femme. Pourtant, lui ne s'en prive pas. Les trois filles de son roi lui sont pourtant toutes passées entre les bras (même si pour Elise, ce n'est que sous-entendu), et il drague ouvertement Hitomi !

    La thématique du personnage qui répète les erreurs qu'il reproche à son père est assez courante, ça ne m'étonnerait pas que la psychanalyse ait une explication à fournir à cela.

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
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    Veggie11
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    Veggie11 le #277293

    Oh pour ça pas besoin de psychanalyse, c'est quelque chose de très commun : je connais personnellement un cas dans ma propre famille.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277294
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 17
    Kono Yo no Hate
    Jusqu'au Bout du Monde

    "Si la guerre est inévitable, j'en porterai le fardeau. Je le porterai, et avec lui, la peine de tous ceux qui sont morts."
    Attention chérie, ça va spoiler !!

    Le Croisé est finalement parvenu à atteindre la Vallée des Illusions. Aussitôt arrivés dans ce nouveau monde, Hitomi, Van et Allen disparaissent du vaisseau.
    Si Hitomi se retrouve bien dans la Vallée, Van et Allen se trouvent quant à eux sur le lieu de leur enfance, où chacun fait face à ses doutes, ses peurs et son passé. Allen se retrouve ainsi face à son père à Astria, et Van face à Vargas à Fanelia, qui l'exhorte à combattre pour mettre un terme à la guerre.

    La carte du jour représente l'Impératrice, et symbolise l'intelligence, la communication, l'observation. L'Impératrice encourage à être direct et décidé dans nos actions, à avoir confiance en soi.
    Elle représente également une protection divine suprême. La mère de Van donne effectivement cette impression. Avec la grand-mère d'Hitomi, elle encourage Van et Hitomi à croire en un futur radieux.

    Cet épisode met fin à la plupart des spéculations et propose du concret. Ce qui n'était que suggéré (le pouvoir du pendentif, certaines origines) est ici clairement expliqué… aux personnages ! Parce que, pour les spectateurs, certaines informations ne sont plus des scoops ! Et c'est assez plaisant, finalement, d'avoir un petit train d'avance sur les personnages !
    Tout est à ce point expliqué que même les choix artistiques de la série trouvent une raison liée au background, ce qui renforce énormément ses qualités, car rien n'a été fait par hasard, dès le départ.
    Ainsi, les références culturelles de chaque pays de Gaïa qui nous est montré trouvent leur explication dans l'origine de la création de Gaïa !

    C'est un peu le grand déballage de printemps dans cet épisode ! Arrivés sur la Vallée des Illusions, nos héros apprennent tout ce qu'il y a à savoir sur Atlantis : Son origine, son lien avec la Lune des Illusions, et même la naissance de Gaïa.
    Ainsi, les Atlantes sont à la base des terriens qui, pour s'opposer au pouvoir divin, ont créé une machine capable de modifier l'avenir à leur convenance. Afin de faire prendre un nouveau départ à l'Humanité, ils créèrent grâce à leur volonté une nouvelle planète qu'ils nommèrent Gaïa.

    Aussi, toutes les révélations sont liées à l'origine des Atlantes, que ce soit l'histoire de Léon, le père d'Allen, celle de la grand-mère et du pendentif de Hitomi, et pour finir l'apparition de la défunte mère de Van.
    D'ailleurs, cette dernière, ainsi que la grand-mère de Hitomi, renseignent la jeune adolescente sur les propriétés du pendentif, et ainsi sur sa responsabilité dans l'histoire.

    Avec ces révélations, la série connaît un tournant. Les héros ont fait quelques pas en avant au niveau personnel, et leur mission s'est révélée. Le destin de Gaïa, fruit des aspirations Atlantes, doit se tourner vers quelque-chose de positif. L'empire Zaïbacher a étonnamment la même ambition, mais c'est le moyen d'y parvenir qui diffère.
    La série se pose depuis trois épisodes, s'attardant consciencieusement sur chaque personnage et leur apportant plus d'épaisseur !
    A suivre !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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    Feanor-Curufinwe le #277295
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 18
    Unmei no Inryoku
    La Puissance du Destin

    "Changez le Destin !"

    La mère de Van est apparue devant lui, annonçant que ses désirs décideront du destin de Gaïa, et lui a confié une Energist verte.
    C'est alors qu'une lumière emporte Van et Hitomi, suivis d'Allen, ainsi qu'Escaflowne, face à Dornkirk en personne.
    L'homme se révèle alors devant ses hôtes, expliquant les raisons de l'attaque de Fleid, ainsi que sa recherche du dragon, Escaflowne.

    La carte du jour représente le Monde, symbolisant la fin du chemin initiatique, un accomplissement, une réussite complète. Elle désigne également un état d'âme, les pensées et les sentiments qui relient les êtres les uns aux autres. Ainsi présentée, on pense à Hitomi et Van, qui parviennent à eux deux à contrôler Escaflowne par leurs volontés réunies.
    Présage d'un avenir affectif radieux, elle semble annoncer le destin des deux jeunes adolescents.
    Dans son sens négatif, elle s'appliquerait plutôt à Dornkirk. En effet, le Monde annonce une dépendance aux influences extérieures (ici Van et Hitomi), des ambitions démesurées et l'échec.

    Après un épisode 17 plutôt centré sur les héros, c'est cette fois au tour de Dornkirk de nous faire connaître son histoire.
    Face à Hitomi, il lui parle de la loi de l'attraction universelle d'Isaac (…) Newton. En l'appliquant aux relations entre les hommes, le fait qu'ils s'attirent entre eux et finissent toujours par se tuer (selon les paroles de Dornkirk), la loi de la gravité devient alors, selon lui, celle du destin. C'est d'ailleurs lui qui a construit la machine manipulatrice du destin.
    Il est arrivé sur Gaïa en souhaitant ardemment connaître le fonctionnement du destin. Il atterrit à Zaïbacher, un pays en ruine, déchiré par la guerre. En enseignant la science à ses habitants et en leur apprenant à lutter contre la destinée, contre leurs envahisseurs, il leur apporta la paix et la technologie.
    Visuellement, la capitale de Zaïbacher dénote avec tout ce qui nous a été montré de Gaïa jusqu'ici, aucune verdure, des couleurs sombres et froides, un ciel noir.

    Dornkirk est partisan d'un monde en paix. Mais il estime que pour arriver à un tel résultat, il faut sacrifier une partie de ce monde, arguant qu'un "petit malheur peut donner naissance à un plus grand bonheur".
    Grand ennemi désigné de nos héros, Dornkirk fait ici état de ses motivations, doté d'une personnalité travaillée et complexe. Loin de n'être que le grand satan que les actions de son empire pourraient laisser penser, il est néanmoins gangrené par son obsession du destin qui le pousse à mal agir pour ce qu'il croit être de bonnes raisons, aussi prisonnier de ses certitudes qu'il semble l'être de sa machine du destin.
    C'est même paradoxalement l'évolution qui lui fait défaut. Alors que de son côté, Hitomi suit les conseils de mamie en apprenant à faire confiance à Van (ce qui semble rendre Allen jaloux), et fait l'expérience de ses erreurs passées. Quant aux sentiments de la jeune femme, la chose est encore floue à ce stade du récit !
    A suivre !

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    Feanor-Curufinwe le #277296
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 19
    Koi no Ôgonritsu Sakusen
    La Stratégie de la Règle d'Or de l'Amour

    “- Plutôt que d'envenimer les choses, il suffit d'appliquer une autre force d'attraction sur la fille de la Lune des Illusions.
    – Une autre force d'attraction ?
    – Oui, ce pouvoir qui attire les hommes vers les femmes. Son nom est…”

    Trois semaines ont passé depuis l'échappée de Zaïbacher. Le Croisé et ses occupants sot retournés à Astria.
    La nouvelle est officielle, Dryden va épouser Mirana. Malgré ses sentiments pour Allen, Hitomi encourage presque Mirana à ne pas se marier, par respect pour Dryden, et aussi surtout à cause des sentiments de la princesse pour Allen.
    Le Manipulateur du Destin a prédit que “les dragons se réuniront et envahiront Zaïbacher”. Ayant compris que lorsque Van et Hitomi sont réunis, le futur devient illisible pour sa machine, Dornkirk, alias le plus grand voyeur de tout Gaïa, décide de manipuler directement le destin afin de les séparer, avec l'aide de Folken et des femmes-chats, Eriya et Naria.

    La carte du jour représente le Fou, symbole de l'inconnu, d'une nouvelle étape, de l'errant, de la liberté, la marginalité.
    A mes yeux, le Fou peut représenter l'épisode en lui-même, puisqu'il dénote de tout le reste de la série, par la manipulation effectuée par Zaïbacher.
    Il peut aussi s'agir d'Allen, qui donne ici l'impression d'être perdu depuis l'annonce du mariage de Mirana, et qui, à l'instar du Fou, semble errer sans but. Tout comme Van d'ailleurs, à travers sa maladresse à exprimer ses sentiments face à Hitomi.
    Enfin, le Fou peut aussi symboliser le futur mariage, la nouvelle étape, ainsi que Hitomi et Mirana, à travers leurs hésitations exprimées ici.

    Ce que j'adore avec cet épisode, c'est qu'après tous ces épisodes denses en révélations, on se retrouve face à rien moins qu'une simple comédie sentimentale observée à la loupe par un vieux pervers (1) ! Mais le tout est retranscrit dans un univers d'Heroic Fantasy, où l'enjeu de ces histoires d'amour n'est ni plus ni moins que l'avenir du monde de Gaïa !
    Et le contexte rend cette chose à la base très légère extrêmement sérieuse, comme le montre la couverture musicale, aussi somptueuse que dramatique !

    Depuis cinq épisodes, la série est davantage concentrée sur les personnages que sur l'action, et cet épisode en constitue l'apogée.
    Une série de SF / Heroic Fantasy qui consacre un épisode tout entier à ce genre de chose ne devrait jamais être prise à la légère ! 😃

    (1) Comme le dit Kawamori Shôji lui-même, d'ailleurs : “Escaflowne est une histoire où un scientifique de génie de 200 ans prend son énorme télescope – l'appareil pour modifier le destin – pour observer sérieusement une jeune fille donner un baiser.

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    Feanor-Curufinwe le #277297
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 20
    Itsuwari no Chigiri
    Le Serment du Mensonge

    "Quoi que disent les cartes, je les croirai."

    Hitomi est chamboulée après la scène du pont. Partagée entre ce qu'elle ressent pour Allen et sa réaction face à la présence de Van, elle ne sait plus où elle en est.
    Alors que son mariage approche à grands pas, Mirana demande à la jeune adolescente de lui tirer les cartes, afin de savoir si elle sera heureuse avec Dryden. Toujours sous le coup de ses égarements, Hitomi force le destin afin d'attirer la chance sur l'avenir du futur couple.
    La contre-attaque se prépare du côté de Zaïbacher. Folken, lui aussi, force le destin en injectant à ses protégées femmes-chats du "sang de la chance", afin d'accroître leur réussite dans la mission qu'il s'apprête à leur donner, enlever Kanzaki Hitomi.

    La carte du jour représente la Lune, qui symbolise l'angoisse, l'inquiétude, l'intuition. Elle met en lumière tout le côté obscur et négatif de l'inconscient, révèle les troubles psychiques et mentaux, et nous encourage à les éliminer. La Lune annonce des conflits, des déceptions, des désillusions, dont l'origine se situe dans nos faiblesses et nos erreurs.
    Est-il vraiment utile de le souligner ? C'est ici Hitomi qui est concernée. Même si c'est dans cet épisode que Mirana épouse Dryden, tout est ici consacré à Hitomi, à ses hésitations, son côté obscur, qui amènent une fois de plus la catastrophe sur Gaïa. Elle a beau souhaiter le bonheur pour son entourage, elle ne reste q'une adolescente très (trop) sensible pour pouvoir contrôler ses pulsions, et même ses sentiments.

    Change-t-elle les cartes en espérant apporter un avenir heureux pour Mirana, ou s'agit-il simplement de jalousie, d'éviter qu'Allen et la princesse finissent ensemble ?
    Le seul espoir de salut pour Gaïa est finalement qu'elle connaît elle-même la réponse, mais cela sera-t-il suffisant ?

    Présentes depuis quelques épisodes, Eriya et Naria sont enfin un peu plus développées ici, à travers leur relation avec Folken. A noter qu'elles ont été créées quasiment sur un coup de tête de Kawamori Shôji (1), lors d'une de ses nombreuses discussions passionnées avec Kazuki Akane, au moment de la production de la série. Ce dernier a alors passé quelques nuits blanches à leur trouver une place dans la série, et on le ressent bien dans l'histoire des deux femmes-chats, sauvées par Folken alors qu'elles étaient rejetées de tous.

    La fin de l'épisode redonne la priorité à l'action ! ça part en sucette, c'est plein de symbolismes (beaucoup de cartes sont représentées dans la scène du mariage, entre autres comme la Tour, le Pape, l'Empereur, la Papesse…), et c'est surtout très bôôôô ! Le tout servi par une OST toujours aussi envoûtante !
    La suite !

    (1) Pour l'anecdote, il s'agit du seul épisode "story-boardé" par Kawamori Shôji.

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    Tenkû no Escaflowne
    Episode 21
    Kôun no Hansayô
    Les Revers du Destin

    "- Pourquoi ne t'enfuis-tu pas ? Tu aurais pu t'échapper si tu l'avais voulu. Tout à l'heure, et même maintenant.
    – C'est parce que j'ai confiance en toi. Je me fie à mon instinct. Tu n'es pas quelqu'un de mauvais."

    La tentative d'enlèvement de Hitomi par Eriya et Naria échoue et la chance joue maintenant contre elles. Alors que les deux soeurs s'échappent, le Guymelef de Naria tombe en panne.
    Elle se réfugie alors dans la capitale d'Astria et finit par réussir à enlever Hitomi, même si elle est grièvement blessée.
    Puisqu'il est impossible d'approcher ces "soldats de la chance", Van décide d'aller directement s'attaquer à celui qui les a envoyées, son frère, Folken Lacour de Fanel.

    La carte du jour représente le Pape, symbolisant l'écoute bienveillante, la compréhension, la sagesse, la protection, la nécessité de prendre du recul sur les situations en usant de discernement. Le Pape ici représente Folken qui ouvre les yeux sur Dornkirk qui, lui, représente de son côté l'aspect négatif du Pape, à savoir le manque d'éthique et l'intolérance.

    Ici, Hitomi fait montre de ce côté de sa personnalité qui ne me donne pas envie de m'arracher les cheveux, sa gentillesse et sa bonté de coeur. Elle se sent coupable des évènements qui sont arrivés, à cause de sa divination. Mais Mirana et Dryden lui assurent qu'elle n'y est pour rien et la princesse s'excuse même de lui avoir demandé de lui tirer les cartes.
    Plus tard, face à sa kidnappeuse blessée, elle ne pense qu'à lui soigner le bras, sachant qu'elle pourrait pourtant s'échapper quand elle le veut.

    En parlant des femmes-chats, on découvre ici, à travers les visions de Hitomi, un peu plus du passé des deux soeurs jumelles, le meurtre de leurs parents par des humains. Mais à travers ces deux personnages tragiques, c'est Folken qui nous est surtout révélé. De même, il finit par comprendre que Dornkirk et lui sont en désaccord sur l'idéal qu'ils partagent. L'empereur ne voit ses subordonnés, du moins Eriya et Naria, que comme des outils lui permettant d'arriver à ses fins, des outils pour lesquels il ne ressent aucune pitié ni compassion, là où Folken est un être bien plus bienveillant et compatissant.

    Cet épisode constitue la première partie d'un dyptique consacré entièrement au frère de Van. La suite promet une "confrontation" entre les deux frères sur les ruines de Fanelia !
    C'est brillant, intelligent, tragique et épique ! A suivre !

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    Tenkû no Escaflowne
    Episode 22
    Kuroki Tsubasa no Tenshi
    L'Ange aux Ailes Ténébreuses

    "Je changerai le destin des hommes pour leur ôter peur et colère et créer un nouveau monde en paix."

    Révolté par le comportement de Dornkirk à l'égard d'Eriya et Naria, Folken décide de déserter l'empire Zaïbacher. Il retourne à Fanelia, qui n'est plus que ruines, et y donne rendez-vous à Van. Hitomi l'accompagne.
    Du côté d'Astria, les dirigeants, voulant éviter d'entrer en guerre contre Zaïbacher, songent à livrer Hitomi à l'empire. Mais Dryden, suppléant le roi Aston, toujours alité depuis la fugue de Mirana avec Allen, Van et Hitomi, décide plutôt de lancer des sanctions économiques contre l'empire, pour avoir détruit une partie de la capitale.

    La carte du jour représente le Soleil, symbole de bonheur, de chaleur et de joie. Il apporte la réalisation de soi, la chance et le progrès en toute chose. Il symbolise également la fraternité et l'entraide.
    Il s'agit bien évidemment ici de Van et Folken dans leur jeunesse, mais aussi dans le présent. Ils ont fini par se retrouver, se comprendre, du moins c'est ici le but de Folken, lorsqu'il invite son frère à partir vaincre Dornkirk à ses côtés.

    Si l'épisode précédent se rapportait à Folken à travers Eriya et Naria, ici c'est sans détour entièrement de Folken qu'il s'agit.
    Son passé, son rite avec le dragon, sa rencontre avec Dornkirk, et finalement ses motivations, et surtout ses intentions. La rencontre avec Van à Fanelia ainsi que l'apparition des dragons éclairent sous un jour nouveau ce personnage, mais aussi le premier épisode d'Escaflowne, en apportant une révélation sur le destin des habitants de Gaïa. Comment changer un monde où la guerre est le lot quotidien ?
    Folken le dit lui-même, l'idéal de Dornkirk est bon, mais quel est le meilleur moyen d'y parvenir ? La machine à modifier le destin ? Le pouvoir des Atlantes ?
    A suivre !

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    Feanor-Curufinwe le #277300
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 23
    Arashi no Yokan
    Prélude à la Tempête

    "Je déteste la guerre, je déteste ce monde !"

    En échange d'informations importantes sur Zaïbacher, Folken s'est vu accorder l'asile à Astria, mais Van reste sceptique.
    L'arrivée de Folken a néanmoins changé la donne, et tous les pays voisins d'Astria rejoignent maintenant le royaume afin de former une alliance contre Zaïbacher.

    Avant de partir avec Van à Rampant, lieu du rassemblement de l'Alliance, Allen décide de se confier entièrement à Hitomi. En lui avouant son amour pour elle, il lui révèle également que le prince Cid de Fleid est son fils.
    Une nouvelle qui déstabilise Hitomi, toujours balancée entre Van et le chevalier céleste, sans qu'elle ne s'en rende pourtant vraiment compte.

    Zaïbacher ne reste pour autant pas inactif, et le retour en forme de Dilandau, accompagné de son seul homme restant, Jajuka (un homme-chien), n'est pas bon signe pour Rampant.
    C'est un nouveau combat entre Van, Allen et Dilandau qui se profile !

    La carte du jour représente la Terre / La Loi, arcane mineur équivalent de l'As de Denier au Tarot de Marseille, symbolisant la confiance, le renouveau, la croissance, de nouvelles opportunités.
    Une fois de plus, on constate que Hitomi applique à la lettre les conseils de sa grand-mère, en accordant une confiance presque aveugle en son entourage, dont Folken fait dorénavant partie. C'est visiblement à cette nouvelle donne que la carte fait allusion, Folken apportant un atout stratégique non négligeable aux ennemis de Zaibacher.

    Un épisode sans fil directeur, sans thème ni personnage principal. Il se contente de faire avancer l'histoire en faisant avancer la plupart des personnages.
    Ce n'est pas un défaut, mais ça donne juste l'impression d'une précipitation. Et l'impression est assez justifiée, puisque la série devait à la base faire 39 épisodes, comme on peut le constater dans certains passages (comme la guerre Fleid / Zaïbacher, qui est balayée d'une ellipse brutale, entre deux épisodes).
    Cela étant dit, ça reste un très bon épisode, avec un combat final bien calibré et prenant, bien qu'un peu trop court à mon goût.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #277301
    Tenkû no Escaflowne
    Episode 24
    Unmei no Sentaku
    Le Choix du Destin

    "Est-ce un rêve ? Ou bien suis-je rentrée chez moi ?"
    Attention chérie, ça va spoiler !!

    Pendant les combats de Van contre Dilandau et les Guymelef de Zaïbacher, Hitomi entendait les pensées du roi de Fanelia, tuant ses ennemis en ne cessant de penser qu'il protégerait Hitomi. Ne supportant plus d'être la source de la rage au combat de Van, Hitomi souhaite ardemment quitter Gaïa. Et c'est ce qui arrive.
    Revenue sur Terre, elle revit la journée avant son départ sur Gaïa, tout en sachant ce qui va se passer.
    Sur Gaïa, Zaïbacher entoure les frontières d'Astria. Quant à Dilandau, après sa soudaine téléportation, il se retrouve près de Pallas, errant et plus vraiment "lui-même".

    Cette fois, l'ambiguïté n'est plus de mise, Dilandau est bel et bien Serena, modifiée par les Sorciers / savants fous de Zaïbacher. Allen, alors qu'il souhaitait revoir sa soeur, s'est vu exaucer son voeu, mais il a aussi fini par découvrir la vérité sur Dilandau.

    La carte du jour représente l'Hermite (ou Ermite), symbolisant la lumière guidant les voyageurs, la prudence alliée à la réflexion. Il s'agit d'introspection, de sagesse et d’intériorité.
    Allen, Van et Hitomi se cherchent intérieurement ici, et ils trouvent cette lumière, cette lueur qui les guide chacun vers la vérité. Cette lueur, c'est Serena pour Allen, Merle pour Van et Yukari pour Hitomi.

    L'absence de Hitomi force à la fois Allen et Van à se recentrer, se remettre en question, et le retour sur Terre fait de même pour Hitomi. Chacun d'entre eux trouve en lui-même la réponse à ses errements, ses questions, et surtout ses sentiments.
    Allen comprend ainsi que ce qu'il croyait être de l'amour pour Hitomi n'était que l'expression de sa volonté de retrouver sa soeur, Serena.

    Van, grâce à Merle (certainement l'un des personnages les plus clairvoyants de la série), ne se voile plus la face. C'est de l'amour qu'il ressent pour Hitomi.
    Enfin, Hitomi évolue aussi. Elle est plus attentive et comprend que son amie Yukari est amoureuse d'Amano. Et elle parvient enfin à saisir ses véritables sentiments.

    Voilà le dernier virage avant la dernière ligne droite !
    La guerre frappe à la porte d'Astria, les personnages ont finalement terminé leur évolution, et sont arrivés à maturité. Fin de l'introspection, début du dénouement !
    A suivre !

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    Tenkû no Escaflowne
    Episode 25
    Zettai Kôun Ken
    La Sphère du Bonheur Absolu

    "Mon association avec Dornkirk, c'est de ma vie que je la payerai. Tel est mon destin"

    La dernière bataille pour le destin de Gaïa va débuter.
    Revenue sur Gaïa grâce à Van, les deux jeunes adolescents découvrent un monde dévasté. Fort de ses 40000 hommes, Zaïbacher à détruit une bonne partie de l'Alliance. Devant les suppliques des soldats survivants, Van accepte d'apporter l'aide d'Escaflowne, mais il refuse d'utiliser le pouvoir de Hitomi pour faire la guerre. Cette dernière est ainsi emmenée à Astria.
    Dornkirk a pourtant ordonné à ses troupes de cesser le feu. Il semble attendre quelque chose, et ce quelque chose, c'est Hitomi, dernier rouage dans son plan de mise en marche de la "sphère du bonheur absolu".
    D'ailleurs, Hitomi finit par souhaiter voir Dornkirk, pour lui demander de mettre un terme à la guerre, accompagnée de Folken.

    La carte du jour représente la Force, symbolisant l'énergie, la maîtrise, la volonté, le courage. Surmonter les difficultés par la détermination et la résistance. Lutter pour une juste cause. Ici, cependant, il faut prendre la Force dans son sens négatif, la faiblesse, la violence, la cruauté, l'impulsivité et l'égocentrisme. Elle fait référence à la guerre, aux émotions négatives qu'elle suscite (un célèbre général Jedi a d'ailleurs dit : "Personne par la guerre ne devient grand"), comme Folken face à Dornkirk, ou le général de Basram qui, dépassé par les évènements, lance une réaction en chaîne qui ne s'arrêtera pas avec la défaite de Zaïbacher. Il décide d'utiliser l'arme ultime de son pays (un semblant de Prusse, selon les vêtements du général), une espèce de bombe atomique.

    Dans la série, la guerre est toujours illustrée en arrière-plan de l'histoire principale, quand elle n'est pas purement et simplement réduite à une ellipse. Cependant ici, la fin de la série approchant à grands pas, elle est quasiment au centre des attentions, et sert même à appuyer les arguments de Dornkirk pour mettre en marche son plan. Les Hommes ne sont-ils que des chiens de guerre ? Faut-il une force supérieure pour leur apporter le bonheur ? Le bonheur pour les Hommes se trouve-t-il cependant ailleurs, ou faire la guerre est-il une source de bonheur ? Ces questions que semble se poser Dornkirk trouveront peut-être leur réponse dans le dernier épisode.

    Bien que l'épisode se centre sur ce thème la majeure partie du temps, de la place est aussi accordée à l'autre thème de cette série !
    Afin d'être "l'homme qui mérite l'amour de Mirana", Dryden décide de rompre son mariage avec elle et de s'occuper du peuple. C'est à ses yeux la seule manière d'atteindre le coeur de la princesse. Comme on le verra dans le dernier épisode, il est des dénouements qui ne se feront pas face à la caméra, pour ainsi dire, sans que cela ne soit frustrant, et c'est l'une des grandes qualités de Tenkû no Escaflowne, mais j'y reviendrai !

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    Tenkû no Escaflowne
    Episode 26
    Eien no Omoi
    Un souvenir éternel

    "Comme un coeur en rage attire les dragons, la haine et la peur n'engendrent que la guerre"

    L'armée de Basram a utilisé son arme secrète, annihilant presque entièrement l'armée de Zaïbacher.
    Au même moment, le plan de Dornkirk atteint finalement son but à travers le dernier acte de Folken : La sphère du bonheur absolu s'est mise en route. Une lumière verte se répand sur tout Gaïa, censée exaucer les voeux de chacun des habitants de Gaïa et procurant le bonheur absolu.

    Le résultat est chaotique. L'Alliance se défait, et les alliés se retournent les uns contre les autres. Van et Allen s'affrontent.
    S'il s'agissait au départ de protéger sa soeur Serena / Dilandau, les deux guerriers le font ensuite sous l'influence de la sphère, par fierté et rage du combat.

    La dernière carte de la série représente l'Amoureux, symbolisant le sérieux, la confiance et l'honnêteté. L'Amoureux conseille dans les périodes de doute et d'hésitation de toujours garder confiance, d'écouter sa voix intérieure. Il désigne également un choix impossible et des décisions douloureuses. Dans tous les cas, il s'agit bien évidemment de Van et Hitomi, de leur amour naissant, mais aussi de leur séparation, et de leur promesse de ne jamais s'oublier.

    Ce final de la série a ceci d'exceptionnel qu'il n'apporte pas véritablement de conclusion, et pourtant il n'a rien de frustrant.
    La vie continue, que ce soit sur Terre ou Gaïa. On ne sait pas ce qu'il en est d'Allen et de Serena, de Mirana, de Van et des autres. On ne sait pas qui finira avec qui. Mirana et Allen ? Mirana et Dryden ? Et Van, que devient son royaume ?
    Tout au long de ces 26 épisodes, une vraie mythologie s'est développée. L'envie de connaître chaque recoin de Gaïa se fait sentir, d'autant qu'on nous montre de si beaux paysages, qu'on nous parle de pays sans qu'on en ait vu la moindre parcelle de terre. La religion aussi est évoquée, mais c'est si succinct là aussi, qu'on a l'impression que tout est mis en oeuvre pour titiller la curiosité du spectateur, comme une excellente pub touristique.
    Le monde de Gaïa semble si riche qu'une série mettant en scène de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues, de nouveaux endroits, voire même une autre époque, pourrait très bien exister !
    Et c'est pareil pour la fin d'Escaflowne. Il y avait tant de choses à dire, mais tant de choses ont déjà été montrées et dites que l'imagination prend facilement le dessus, sans laisser naître la moindre sensation de frustration.
    C'est ce qui fait la force de Tenkû no Escaflowne. C'est une histoire de romances et d'Heroic-Fantasy dans un univers si vaste, qu'elle donne l'impression d'être un conte parmi ceux des 1001 nuits de Schéhérazade ! On en pourrait écouter, voir ou lire des centaines d'autres situées dans le même univers sans s'en lasser une seconde.
    Et c'est ce genre de choses qui nous donnent un "souvenir éternel" !

    L'univers de Gaïa est si vaste, si riche, qu'il invite le spectateur à la rêverie et à l'imaginaire. Tenkû no Escaflowne, c'est un conte parmi les 1001 du Gaïa de Schéhérazade. Rien que pour ça, c'est un bonheur !
    On a toutes les cartes en main, le monde de Gaïa est là, incroyablement vivant, impossible de ressentir la moindre frustration !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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