La Japanimanga en chair et en os, en "live" quoi!

20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 151)

Posté dans : Anime & Animation

  • Xanatos
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    Xanatos le #530520

    Une pétition a été mise en ligne par de nombreux fans pour sauver la série live de Cowboy Bebop afin qu’elle ait droit à une deuxième saison qui poursuivrait et conclurait l’histoire.

    Voici le lien si vous souhaitez y participer et la signer :

    https://www.change.org/p/netflix-save-the-live-action-cowboy-bebop

    Cela ne coûte rien d’essayer et qui ne tente rien n’a rien, d’autant plus que certaines pétitions par le passé ont pu sauver certaines séries et les prolonger (Sliders les mondes parallèles, Kim Possible et Le Caméléon eut droit à deux téléfilms faisant suite à la saison 4).

    Pour ma part, je la signerai, ayant beaucoup aimé cette adaptation live qui, comme l’a dit Sharbett, ne méritait absolument pas d’être annulée si abruptement !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #531470

    Bon beh,quand faut y aller… Honnêtement j’avais beau avoir de gros a priori sur cette adaptation (basés sur des interview horripilantes ou des interventions sarcastiques de certains membres de la production et surtout sur le fait que ça venait de Netflix), j’espérais un peu quand même que cette série me donne tort. Alors j’ai regardé les dix épisodes, et j’ai attendu pour donner mon avis de tout avoir vu. Et j’ai vraiment vraiment pas aimé. Je préviens, ça va être acide.
    En sachant que la série a été annulée, j’ai hésité à donner mon avis, parce que ça revient à tirer sur une ambulance, mais merde… et bien sûr, ça va aller à fond sur le sépaleur, z’êtes prévenus.

    Cowboy Bebop Netflix

    Autant commencer avec les personnages principaux, puisque c’est le premier problème de cette adaptation.
    Spike est essentiellement fatigué et n’a ni fougue ni ce côté casse-cou limite suicidaire. Il manque également cruellement de compassion, et j’ai vraiment pas aimé l’aspect assassin qui prend plaisir à tuer. Si le Spike d’origine semble détaché de tout (en apparence), il n’est certainement pas cynique, ni fatigué.
    Faye est très loin de la Faye de l’anime qui disait à Glen qu’elle préférait vivre en solitaire plutôt que de se sentir seule en groupe. Elle n’a aucune profondeur, tout ce qu’elle est est visible dès le premier épisode. Après on lui rajoute des trucs qui l’éloignent encore de sa version animée et qui n’ont aucun intérêt à tous les niveaux. Pire, elle est devenue le personnage du comique de service, avec option bien vulgaire, sinon c’est pas drôle.
    jet est devenu un papa gâteau, et… à part ce changement de situation familiale et de couleur de peau, c’est le perso le plus proche de la version animée. Sauf qu’à la fin de la série il retourne sa veste en un tournemain, et même si je comprends l’intention scénaristique, c’est écrit avec le cul. Et sur ce point, l’épisode 10 est un open-bar.
    Ein, il est trop mignon le chien. UN CYBORG !? O_o
    Ed… Gné ? Finir la série sur ça, c’était vraiment pas la meilleure idée.

    Et tous les antagonistes, du premier au dernier épisode, ne dégagent rien du tout, ils sont fades, inintéressants et sans le moindre charisme, à commencer par ce pseudo-Vicious qui est une honte absolue. Je sais pas si c’est fait exprès ou si c’est un choix conscient de l’acteur, mais à chaque fois qu’il s’apprête à tirer sur quelqu’un il fait les gros yeux et une moue ridicule de la bouche, et on dirait qu’il est constipé les trois-quarts du temps. Exprès ou pas, c’est affreux et grotesque.
    C’est un larbin sans charisme qui essaie d’être effrayant, dépossédé de tout ce qui rendait le vrai Vicious efficace en tant qu’antagoniste. Il se fait ridiculiser par tout le monde, il n’arrête pas de parler, on est trèèès loin du méchant charismatique, taciturne et méthodique de la version d’origine, qui ne causait jamais de ses plans à personne et agissait au lieu de faire les gros yeux et d’être grognon tout le temps.

    Je veux bien qu’on adapte, qu’on change certaines choses d’un univers et de ses personnages pour apporter quelque chose de plus personnel ou d’original, mais défigurer autant les personnages de base ? Pourquoi ne pas juste créer des histoires originales et éviter de réécrire celles qui existent déjà ? Parce que là tout ce que je constate c’est la fainéantise de la production, qui préfère adapter… modeler les perso à leur convenance pour qu’ils s’adaptent à la médiocrité de l’écriture. Comment trouver sympathique un gars comme Spike qui ici prend plaisir à tuer à tout-va ou encore Faye qui débite des gros mots toutes les deux secondes ? Comment éprouver du plaisir à voir des méchants qui n’ont pas un dixième de la classe ou de l’humour de leurs contreparties animées ?

    Et quel est l’intérêt de refaire les mêmes histoires alors que toutes les inspirations de l’oeuvre de base passent à la trappe ou qu’elles sont totalement dénaturées de la raison de leur présence dans la version Netflix ?
    Un exemple avec l’épisode 6, qui réinterprète l’épisode 23 de la série animée, Brain Scratch. À l’origine il s’agit de lier le problème des sectes avec celui de la dépendance à la télé. Dans la version Netflix, ce n’est qu’une société qui lave le cerveau de ses victimes avec un casque VR, mais on retrouve, comme dans l’anime, cette petite montagne de téléviseurs agglomérés qui symbolise l’IA qui prend possession de la personne piégée par le casque VR. Le symbole de l’addiction télévisuelle passe complètement à la trappe, tout ça pour qu’on nous rabâche que Spike, pardon, Fearless (…), recherche Julia et qu’on nous explique bien comme y faut ses tourments intérieurs. Bref, le symbole des télé est totalement vidé de son sens et n’a pas la moindre raison d’être dans la version Netflix.
    Et quand la réalisation ne pique pas des plans directement à la source (la série animée), elle est terriblement fade et insipide (les cadrages pas droits c’est bouleversifiant). Et pourtant, les passages les plus intéressants et captivants de cette série sont ceux qui sont presque directement repris de l’oeuvre de base (moins le dynamisme et la nervosité des combats d’origine, qui sont ici lents et mous, et les gunfights…). C’est dire à quel point le reste est fade et aussi lourd que l’humour redondant et jamais inspiré.

    Autre gros problème, cette envie de tout lier. La série animée est réputée pour ses stand-alone plus nombreux que le fil rouge (le passé de Spike et son lien avec Vicious), et qui pourtant définissent parfaitement la personnalité et le vécu de ses perso principaux. Ici, toujours dans ce sentiment que le spectateur doit être constamment tenu par la main, on raccorde les histoires à l’intrigue centrale. Le pire exemple est l’épisode sur Pierrot le Fou, alors qu’il s’agit de mon épisode préféré de l’anime, ce doit être celui qui m’énerve le plus sur Netflix, parce qu’il regroupe tout ce que je reproche à cette adaptation en l’espace de 40 minutes.
    Non seulement on y implique inutilement Vicious, mais on vous fait également bien comprendre comment Pierrot fait ses “tours de passe-passe”, là où l’anime entretient un mystère efficace et un assassin qui ne parle presque pas (et dont on ne perçoit les origines que dans un montage presque épileptique d’images), la version Netflix fait en sorte de bien expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur lui (à sa première scène d’envol, gros plan sur ses godasses anti-gravité). Et il parle le bougre, qu’est-ce qu’il parle (et pourquoi il cite le monologue final en VF de Blade Runner ?!) ! Tout ce qui le rendait effrayant et dérangeant est ici dégagé : le côté enfant attardé du personnage est extrêmement minimisé, tout comme le côté mystique, et donc le côté invincible, bref tous les effets que ces aspects apportaient disparaissent à cause de la sacro-sainte exposition orale… Et ce qu’ils font de Ein dans cet épisode, c’était le pompon. Il fallait absolument donner une raison à sa présence dans le Bebop ? Le lier à Pierrot ? En faire un cyborg ?
    La scène d’intro de l’anime appuyait le côté malchanceux de Spike qui tombait sur Pierrot en plein meurtre alors qu’il sortait d’un bar, un bar à billard qui s’appelait “C’est la Vie”. Là encore on retire ici tout le sens ironique de cette scène de la version originale puisque Pierrot est envoyé pour tuer Spike par Vicious, il n’est pas là par hasard, et pourtant le bar garde le même nom…
    Et le parc d’attraction futuriste qui se met en marche et agrémente l’aspect flippant est remplacé par un parc d’attraction morne et banal, sans vie, parce qu’évidemment le budget de la série ne le permet pas. Et c’est pour cette raison que les scènes qui se déroulent dans l’espace font juste acte de présence dans un ou deux épisodes histoire de rappeler que c’est une série de SF spatiale en premier lieu.

    Adapté, privé de ses inspirations (Lupin III, John Woo, le cinéma de genre des années 60-70, les films noirs), que reste-t-il de Cowboy Bebop ?
    Ses histoires, sans l’inventivité et la richesse de la mise en scène de Watanabe et de son équipe. Ses personnages, la plupart dénaturés et peu reconnaissables. Une écriture insipide qui ne laisse jamais la place aux non-dits, aux temps morts, aux poses, sans les polluer d’explications, de description de plans (Vicious qui explique ses plans, VICIOUS.qui.explique.ses.plans), d’exposition sur exposition. Tout ici doit toujours être expliqué, surligné, alors que l’anime tirait justement sa force de son spleen, de sa mélancolie, de sa retenue (que ce soit dans l’humour ou la tragédie), alors que l’anime comptait (à juste titre) sur son ambiance ainsi que l’implication et l’intelligence du spectateur (qu’il ne prenait jamais par la main) pour saisir les points de déferlement d’émotions fortes de l’histoire, plutôt que de leur montrer où c’est qu’y faut pleurer ou jubiler. Comment peut-on alors espérer de la nuance de la part d’une série qui arrête pas de nous prendre la tête à deux mains et nous montrer où regarder et comment penser ?

    Une direction artistique frileuse qui veut gagner des points Twitter avec ses prises de position, quitte à se contredire, comme avec Faye qui est le SEUL perso récurrent à ne pas avoir ses véritables vêtements. Et si la motivation de ce changement vestimentaire est la recherche d’un pseudo réalisme, pourquoi les perso gardent les mêmes vêtements durant tout le show ? Cette idée de couvrir Faye de cette façon aurait été plus cohérente si cette série avait joué le jeu jusqu’au bout de sa logique et donné des fringues différentes à tous les perso et les aurait fait en changer à chaque épisode. C’est pas le cas, c’est hypocrite et prude, sous couvert d’un pseudo réalisme, parce qu’aujourd’hui une femme ne peut pas être sexy, quand bien même cela fait partie de la nature du personnage de base. À ce compte-là, je ne suis pas très curieux de voir à quoi ressemblerait une éventuelle adaptation de Cobra américaine, si tant est que ça se fasse un jour. Barbarella n’a qu’à bien se tenir !

    Je n’aime pas l’idée que l’on érige la fantaisie et l’évasion en hérésie, sous couvert du sophisme “tout est politique”, et que chaque histoire, choix scénaristique ou vestimentaire doive être le fruit de compromis volontaires de l’équipe de production qui s’érige en gens honnêtes propres à satisfaire les passants honnêtes, comme dirait M’sieur Brassens. Le “Message” passe avant tout le reste maintenant, et c’est d’une tristesse affolante.
    J’aurais pu en dire autant au sujet de Glen, mais il est tellement inutilisé que c’est inutile de revenir dessus. À ce compte-là, ils l’auraient appelé Edgar c’était pareil, et personne n’aurait saisi la référence. Il ne partage avec le Glen d’origine que le nom. Un peu comme Annie d’ailleurs.

    C’est le divertissement tel que les américains le conçoivent aujourd’hui, du moins les grandes majors. Désolé si je parais hors-sujet, mais en fait pas vraiment (ni désolé ni hors-sujet), c’est un problème qui ne touche pas que cette série, une polarisation qui ne me plaît pas. Mais passons.

    Pour moi, ce Cowboy Bebop Netflix n’est qu’une coquille vide, qui reprend des histoires et des perso de l’oeuvre originale vaguement ressemblants de loin, en plissant les yeux, mais retire tout ce qui rendait l’oeuvre unique. C’est une tentative d’adaptation qui n’assume pas l’ADN de l’original, qui n’assume pas sa mélancolie. Cette adaptation a beau me dire et répéter que ses personnages traînent des casseroles et quelques tragédies, je n’y crois pas un instant parce que les intentions, la direction, ne se reflètent pas avec ces propos, que ce soit pour le comportement des perso comme pour la mise en scène. C’est un joli cosplay, les clins d’oeil sont certes sympathiques, l’intérieur du Bebop est réussi, mais ça reste un cosplay adapté, de plus à une sauce qui ne me plaît absolument pas. Et le résultat est visible, c’est aseptisé, affadi. Le meilleur symbole en étant l’absence de cigarette dans le Bebop. Et c’est pas parce que vos personnages parlent de cul et tuent à tout va que ça contrebalance la chose. Au contraire ça l’éloigne plus encore de l’oeuvre originale. Et j’ai à peine abordé les limitations pécuniaires qui empêchent de mettre en avant l’un des aspects principaux les plus clinquants de l’anime, la science-fiction spatiale et les superbes dogfights qu’il nous a servis.
    Le public général, pas le plus au fait de l’oeuvre de base, n’a pas suivi, et les fans purs et durs, dans la majorité, n’ont pas apprécié, du coup pas de saison 2 et perso ça ne m’a pas fait lever un sourcil. Je dirais même que ça m’a soulagé, après avoir vu Ed.

    Et j’ai du mal à comprendre les intentions à travers cette adaptation : refaire les mêmes histoires et changer les caractérisations de manière aussi drastique… pourquoi ne pas avoir fait l’inverse, créer de nouvelles histoires et garder ce qui fait la force et l’essence des personnages à la base ? Les gens auraient alors été bien plus indulgents. Moi j’aurais été plus indulgent en tout cas. J’ai pu m’en assurer avec l’épisode 9 qui a certes repris pour base les quelques séquences de flash-back sur la relation Spike-Vicious-Julia de l’original, mais qui pour le reste a évité de refaire un épisode de l’anime et a véritablement essayé de sortir quelque chose de neuf à partir de ce postulat. Alors certes, Vicious est toujours aussi malmené et ridiculisé, et certains choix sont très discutables (comme avancer que Vicious et “Fearless” sont des amis d’enfance… vu le rapide revers de Vicious à son encontre, je n’y crois pas du tout, c’était vraiment l’info en trop), et ça faisait très fan fiction, mais c’est la seule fois dans cette adaptation où à aucun moment je n’ai eu l’impression de voir un rip-off du vrai Cowboy Bebop. Les choix y sont entièrement assumés, et avec cette base ils auraient très bien pu faire quelque chose de plus intéressant. S’ils avaient essayé, seulement essayé…

    On pourra me rétorquer que c’était pareil avec l’épisode 10, rapport à Julia et son pétage de plomb, mais hors de question d’excuser une écriture des personnages et des retournements de situation sortis du trou d’balle d’un babouin, sous couvert d’un choix, éculé ces dernières années du côté d’Hollywood, d’aller à contre-courant des attentes. Ce genre de procédé exige des talents d’écriture que je ne reconnais pas à cette série.
    Et c’est même pas une mauvaise série, elle est médiocre voire moyenne par moments, mais c’est une mauvaise adaptation qui fait tout de travers, et pas un truc agréable à voir.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Xanatos
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    Xanatos le #531480

    Et ben…

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette adaptation live de Cowboy Bebop ne t’a absolument pas convaincu, même si tu lui reconnais quelques réelles qualités, néanmoins, ses défauts ont en effet rendu ton visionnage de celle-ci assez difficile.

    En tout cas, je reconnais deux grandes qualités à ta critique :

    1 – Tu argumentes très bien les raisons pour lesquelles tu n’as pas aimé cette série, contrairement à certains Youtubers qui torchaient leurs critiques n’importe comment, comme un Youtuber américain qui était scandalisé que l’on passe d’un épisode sombre et sérieux à un autre totalement comique à la “Looney Tunes”. Or, on en vient à se demander si il connaissait vraiment l’animé dont il était sois disant fan car c’était déjà le cas de celui-ci, un épisode sombre, dur et violent comme Black Dog Serenade explorant le passé tragique de Jet Black a été suivi ensuite de l’hilarant et déjanté Mushroom Samba qui est complètement loufoque et farfelu.

    2 – Toi au moins, tu respectes celles et ceux ayant aimé ou adoré cette adaptation live de Cowboy Bebop.

    Car Yvan West Laurence m’a fait découvrir la vidéo Youtube de Nexus VI où lui et son invitée descendaient en flamme la série live de Netflix, et, non contente d’être excessivement vulgaire (toi qui te plaignait du fait que Faye est devenue vulgaire et grossière, Nexus et son invitée ont été encore pires, et à côté le langage fleuri de Eric Cartman est aussi châtié et soutenu que celui de Cyrano de Bergerac) et il a eu le culot de dire que “quelqu’un d’intelligent ne peut pas aimer cette série live de Cowboy Bebop”.

    Là, je me suis dit “Ah oui ? et bien je ne perdrai plus mon temps à regarder tes vidéos, hors de question de suivre les vidéos d’un individu ne respectant les goûts des gens qui diffèrent des siens !”

    C’est dommage, j’avais pourtant aimé le partenariat qu’il avait fait avec le Fossoyeur de film où ils critiquaient (positivement) la série animée originale et le film d’animation, mais là, il est allé trop loin et a perdu l’un de ses spectateurs.

    Oui pour Ein, je n’ai pas trop compris ce qui s’est passé avec lui : C’était vraiment un cyborg ou bien Pierrot lui a implanté des yeux cybernétiques ? Mais dans ce cas là, comment aurait il pu approcher de lui, étant donné qu’il a une peur panique des chiens ?

    Pour Ed, j’ai surtout de la peine pour l’actrice l’ayant interprété en chair et en os, elle n’aura en fin de compte pu l’interpréter qu’une toute petite minute sur la totalité de la série. C’est vraiment casse gueule d’interpréter un tel personnage aussi exubérant et survolté sans sombrer dans le cabotinage éhonté. Sa prestation ne m’a pas spécialement dérangé mais j’aurai bien aimé savoir comment elle allait s’approprier notre hackeuse de génie.

    Mais je dois dire que l’annulation (pour moi injuste) de cette série live de Cowboy Bebop m’a bien énervé d’autant plus qu’elle n’est pas la seule à en avoir fait les frais, ce fut le cas aussi de la série de super héros Jupiter Legacy tiré des comics de Mark Millar annulée à peine un mois après son lancement.

    Cela ne me motivera plus à voir leurs futures séries live si on a pas la certitude que chacune d’entre elles sera menée à son terme par les créateurs sans avoir la crainte qu’elles seront annulées en cours de route.

    Je préfère autant me focaliser sur les séries d’animation télévisées qu’ils produisent, les annulations pour ces dernières étant beaucoup plus rares.

    Après pour ce qui est de l’accueil de la série Cowboy Bebop, je pense que nous ne sommes pas dans le même cas de figure que le film live de Death Note quasi unanimement incendié par les fans, là, je dirai que l’accueil a été “mitigé”.

    Certains l’ont aimé voire adoré, tandis que d’autres l’ont trouvé médiocre ou nulle.

    Mais je ne pense pas qu’elle ait autant de détracteurs qu’on le pense, sinon la pétition soumise à Netflix pour poursuivre la série n’aurait pas recueillie des milliers de “voix”.

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #531483

    De ce que j’ai compris, la série a été annulée pour deux raisons, son audience et son budget. J’imagine que les deux sont liés et qu’il n’y avait pas assez de spectateurs pour pallier au coût d’une saison 2 (et au vu des effets spéciaux de la saison 1, le nombre de spectateurs requis devait être assez élevé), mais je ne suis pas dans les bureaux de Netflix ! ^^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #531484

    Et pour Ein, il me semble que ce soit bel et bien un cyborg à la base, qui viendrait du même labo que Pierrot. Du moins c’est ce que j’ai compris.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #531594

    Je n’ai pas d’opinion bien valable sur la version live de Cow-Boy Be-Bop, ne l’ayant pas vue sauf quelques photos des personnages, mais je trouve tes arguments solidement étayés, Feanor. Et comme toi, je me demande “à quoi bon voir une resucée des épisodes d’une excellente série animée, même si leur qualité est acceptable ?” Je comprendrais mieux une suite ou une préquelle. Mon impression est celle d’un discours implicite : “Voilà une série à succès, vous l’aimez ? Ouais mais c’est un dessin animé, une connerie pour les gosses quoi, nous on va vous faire un truc vrai, avec des vrais acteurs, pour les grandes personnes. D’autant que cette Faye Valentine, là, elle a un short trop court, c’est une salope impudique selon la “Sensitivity”, on va la rhabiller. Mais elle dira plein de gros mots, comme ça vous serez contents, hein ?”

    Ceci dit, j’ai confiance dans ton goût, Xanatos, donc je suppose que ce live n’est pas dénué de valeur. De vrais acteurs se sont sans doute donnés à fond pour assurer, bien jouer, et certains points ont peut-être été un peu approfondis (?). Mais je n’ai jamais réussi à goûter les remakes live des BONS animés. C’est comme refaire Vaiana avec Halle Berry et Morgan Freeman : pas forcément de la bouse, mais eueueuhhhh… Comment accrocher ? Pas surprenante, l’annulation qui a suivi.

    Xanatos
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    Xanatos le #531608

    Ah mon cher Yupa, je dirai que parmi les remakes de bons animés, il y en a un qui a réellement trouvé grâce à tes yeux et que tu as sincèrement aimé : Ghost in The Shell de Rupert Sanders, remake live du film d’animation Ghost in The Shell de Mamoru Oshii ! 😀

    Tu en avais fait une critique très élogieuse sur le forum de Animeland si ma mémoire ne me trahit pas, et je me souviens que ce fut aussi le cas de Gexian !

    Après, personnellement, je pense sincèrement que les scénaristes derrière le projet live de Cowboy Bebop sont sincèrement fans de l’oeuvre culte de Shin’ichiro Watanabe et ne la méprisent aucunement.

    Après, bien que, certes, je préfère largement l’animé, certains éléments de l’adaptation live m’ont franchement satisfait et je les ai même préféré à certains moments des récits de l’animé d’origine !

    Par exemple, dans la série live, Faye Valentine avait retrouvé une piste pour élucider le mystère de son passé, mais elle a du temporairement y renoncer car des machines contenant un virus mortel se dirigeaient droit vers Spike Spiegel et Jet Black et elle leur a sauvé héroïquement la vie avec son vaisseau en risquant la sienne !

    Suite à cet acte de bravoure et reconnaissant, Jet a accepté de l’accueillir au sein du Bebop et c’est ainsi qu’elle est devenue membre de l’équipage.

    Dans la série animée, dans le troisième épisode Honky Tonk Woman, elle était présenté comme une hors la loi et une reine de l’arnaque et le récit n’explique jamais pourquoi du jour au lendemain, elle est passée du statut de voleuse à celui de chasseuse de primes. Spike et Jet, l’ont-elle livré à la police entre les épisodes Gateway Shuffle et Ballad of Fallen Angels, elle a purgé sa peine et s’est reconvertie ensuite en chasseuse de primes ?

    Quant au 7e épisode où elle découvre une VHS la montrant quand elle était enfant ce qui l’émeut aux larmes, dès le début de l’épisode suivant, Spike et Jet s’efforcent de la réconforter, de la consoler et l’amènent jouer dans une salle de bowling pour l’aider à se changer les idées et lui remonter le moral.

    Dans l’animé, c’était différent, à la fin du 18e épisode Speak like a <b>Child </b>, Faye découvre cette VHS qui la bouleverse et l’émeut et dans le 19e épisode Wild Horses on y fait plus du tout allusion et il faut attendre le 24e épisode Hard Luck Woman pour qu’on revoit la fameuse cassette et que Faye tente à nouveau de remonter la piste de son passé disparu.

    Je me souviens que ma soeur avait été très touchée par la fin du 18e épisode et qu’elle a été déçue et passablement énervée qu’à l’épisode suivant, on ne fasse plus allusion à ce qui est arrivé à Faye et qu’on y mentionne aucunement la fameuse cassette.

    J’avais d’ailleurs constaté que dans sa série animée suivante Samurai Champloo, Watanabe avait un peu corrigé le tir, car, malgré la présence de beaucoup d’épisodes indépendants, il y avait une plus forte continuité narrative entre les épisodes.

    Pour l’annulation de la série live de Cowboy Bebop , je ne peux m’empêcher de ressentir de la frustration et de l’agacement, Netflix ne lui a même pas laissé le temps de faire ses preuves.

    Tous les abonnés de Netflix ne sont pas nécessairement adeptes du “bing watching” et même moi qui ait franchement accroché à cette adaptation live, je me contentais de regarder un épisode par jour, deux au grand maximum.

    Et même si j’ai adoré d’autres séries live produites par Netflix l’an passé telles que Lupin dans l’ombre d’Arsène ainsi que Squid Game, l’annulation de Cowboy Bebop m’a échaudé et je me focaliserai davantage sur leurs séries d’animation qui subissent plus rarement les affres de l’annulation…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #531618

    Ah mon cher Yupa, je dirai que parmi les remakes de bons animés, il y en a un qui a réellement trouvé grâce à tes yeux et que tu as sincèrement aimé : Ghost in The Shell de Rupert Sanders, remake live du film d’animation Ghost in The Shell de Mamoru Oshii ! 😀 Tu en avais fait une critique très élogieuse sur le forum de Animeland si ma mémoire ne me trahit pas

    Certes, cher Xanatos, ta mémoire est bonne, toutefois je préfère de beaucoup au film de Oshii (vu mais pas acheté) la série animée TV “Stand Alone Complex”, et le film live, que j’adore et possède, n’en est pas du tout un remake. Mais ne pinaillons pas, je veux bien admettre qu’on peut faire un bon travail en adaptant en live un animé (réussites rares), et que peut-être personne des responsables de ce Cow-Boy Be Bop ne s’est tenu un discours intérieur de dévalorisation de l’animé… tout en cherchant à le “perfectionner”. C’est évidemment là où les gens l’ayant applaudi sans réserve sont forcément mécontents. De là sans doute campagne de dénigrement, probablement injuste, et annulation. C’est dommage, oui, par rapport aux espoirs des acteurs (métier aventureux et ardu !). Je suis loin de me souvenir aussi bien que toi et Feanor du Cow-Boy Be Bop animé !! Ce qui me donne envie de le revoir.

    Xanatos
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    Xanatos le #537429

    D’après le journal “Le Parisien”, TF1 plancherait sur une adaptation en prises de vue réelle de Signé Cat’s Eyes. Ce sera une série live:

    https://www-leparisien-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.leparisien.fr/amp/culture-loisirs/tv/tf1-travaille-a-ladaptation-de-signe-cats-eyes-en-serie-09-03-2023-T6NKE46TWZFLHIONYGFLH5SNLE.php?fbclid=IwAR0GXvaBRri0hiXJgaDY8MGG3ln-fOWAWv_rDdTOWOPyMyalT62RT6Zra3Q

     

    Marrant alors que lors de l’avant première de l’excellent Alibi.com 2 (super comédie, foncez la voir si vous aimez la Bande à Fifi ! 😀 ), j’avais demandé à Philippe Lacheau si il prévoyait de réaliser un film sur Cat’s Eye dans le futur, il m’a dit oui, mais qu’il préférait en faire un cross over avec City Hunter/Nicky Larson !

    Je l’ai d’ailleurs félicité pour son magnifique film Nicky Larson et le parfum de Cupidon qui m’a comblé de joie en tant que fan inconditionnel de City Hunter et il fut très touché par mes compliments… ^_^

    Pour en revenir à Cat’s Eye, je suis méfiant, TF1 étant rarement synonyme de qualité selon moi…

    Mais j’attends de voir avant de juger, wait and see !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #537620

    Houlà, Signé Cat’s Eyes en live par TF1, j’ai des doutes… Seul Philippe Lacheau en effet aurait le talent et les reins assez solides pour risquer le coup, et lui non plus ne semble pas très partant. C’est une sorte de féerie où il faut oublier la vraisemblance, en DA ça passe, mais sinon…

    La Maison des Maiko est un charmant manga d’Aiko Koyama traduit par noeve, et on a déjà le tome 2 : la vie d’une yakata (maison d’apprentissage des geiko /geisha à Kyoto), centrée sur la jeune Kiyo et sa meilleure amie, Sumire, toutes deux venues du Nord extrême de Honshu à 16 ans pour tenter de devenir maiko, apprenties geiko. Mais Kiyo est recalée. Or la cuisinière / gestionnaire (makanai) tombant malade, Kiyo se montre si parfaite remplaçante qu’elle obtient le poste définitif ! Sumire en revanche est très douée.

    Netflix simultanément diffuse la série adaptant ce manga (plein de recettes de cuisine !) dans une vraie yakata de Kyoto, sous le nom de Makanai. J’adore, ne serait-ce que parce que j’y retrouve bien des sites de Kyoto, où j’ai passé 4 séjours de 3 semaines chaque !  Les jeunes actrices sont convaincantes et leur petite vie très innocente (comme celle des geisha en réalité, malgré les clichés libertins) est très bien dépeinte. Dans la série aussi, pas mal de recettes de cuisine sans trop d’exotisme, réalisables donc !

    Xanatos
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    Xanatos le #538400

    J-1 avant la sortie nationale du film live Les Chevaliers du Zodiaque adaptation en prises de vue réelles du mythique manga original de Masami Kurumada et de la série animée légendaire de 1986.

    Je sais qu’actuellement, le film fait un four dans les divers pays où il fut projeté. Si son bide était prévisible aux États Unis où la série originale est mésestimée et méconnue (elle est arrivée tardivement sur Cartoon Network et les censures exercées par la chaîne n’ont rien fait pour arranger les choses), son échec commercial en Amérique du Sud est pour le moins étonnant, Saint Seiya étant une véritable institution là bas, cette oeuvre phare étant adulée et vénérée là bas.

    On sera également étonné de la promotion discrète et maladroite de Sony le distributeur du long métrage chez nous, surtout que Les Chevaliers du Zodiaque est une oeuvre qui a remporté un succès foudroyant en France et qui a exalté et ému plusieurs générations. C’est réellement une série culte au même titre que Goldorak, Albator, Candy, Dragon Ball, Dragon Ball Z ou encore City Hunter/Nicky Larson.

    Si je parle de promotion maladroite, c’est que sur Facebook, Sony emploie des slogans très infantiles et puérils alors que les fans de la première heure de Saint Seiya sont pour la plupart des quadragénaires qui ont passé l’âge de ce genre de blagues pour ados prépubères…

    Après, je suis lucide sur le fait que le film adaptera très librement le manga et la série animée, et que, vraisemblablement, il n’y aura pas tous nos héros préférés.

    Mais j’ai tout de même envie de lui laisser sa chance: l’acteur choisi pour incarner Seiya semble bien choisi et investi dans son rôle de chevalier Pégase, on a des acteurs et actrices célèbres et talentueux(ses) comme Sean Bean et Famke Jansen…

    J’ai quand même envie d’y croire un peu…

    Après, certes, le récit est basé sur la déplorable série animée 3D de Netflix…

    Mais l’espoir peut être permis.

    Après tout Spider-Man into the Spider Verse était inspiré d’un story arc des comics écrit par Dan Slott qui était catastrophique et laborieux, or, le film d’animation s’est avéré être un chef d’oeuvre.

    Je suis adepte du “wait and see”. Pas question pour moi de descendre ce film si je ne l’ai pas vu, je préfère me faire mon propre avis.

    Saint Seiya a une immense valeur affective et sentimentale pour moi: c’était MA série animée japonaise préférée parmi celles que je suivais dans Le Club Dorothée, j’y pensais le jour, j’en rêvais la nuit…

    Elle m’a tellement ému, passionné et fait rêver.

    Et elle prônait des valeurs qui m’ont touché en lesquelles je croyais étant enfant et en lesquelles je crois toujours en tant qu’adulte tels que le courage, l’abnégation, l’amitié, la solidarité, les vertus de l’effort…

    Pour moi, c’était beaucoup plus qu’une série d’action, c’est une saga épique à la fois belle et émouvante…

    Et j’en serai éternellement reconnaissant envers Masami Kurumada ainsi qu’envers le staff prestigieux de la Toei Animation.

    Je prendrai les choses ainsi: si le film me plaît, tant mieux, sinon, ce n’est pas grave, le manga et l’animé original que j’aime tant existeront toujours et je pourrai toujours les relire et revoir quand je veux. 🙂

    Je pense voir ce film dimanche ou lundi (les jours où je suis en week end), je vous donnerai mon avis développé dans ce topic 🙂 .

     

    Xanatos
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    Xanatos le #538429

    J’ai donc vu le film live Les Chevaliers du Zodiaque hier au cinéma…

    Alors sans être une innommable purge (on est loin de la catastrophe et il y a eu largement pire en matière d’adaptation cinématographique de manga et d’animé) le film est hélas assez médiocre, malgré quelques belles qualités.

    Le temps hélas me manque aujourd’hui, mais j’en ferai une critique beaucoup plus développée demain matin pour donner mon point de vue détaillé sur ce long métrage, car il y a beaucoup à dire à son sujet, en bien comme en mal.

    En revanche, le film semble souffrir étonnamment d’une distribution limitée et catastrophique (il n’est même pas projeté dans la ville de Akiko !).

    Que le long métrage souffre d’une petite distribution aux USA, ce n’est pas étonnant, Saint Seiya étant très méconnu et mésestimé là bas…

    Mais pas en France où c’est une série MYTHIQUE dont les fans se comptent par millions au même titre que Goldorak, Albator ou encore Dragon Ball/Dragon Ball Z !

    Je ne comprends vraiment pas la stratégie commerciale de Sony… Surtout que leur promotion du film sur les réseaux sociaux est aux fraises.

     

    Xanatos
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    Xanatos le #538446

    Chevaliers du Zodiaque 2023

    Les Chevaliers du Zodiaque

    Réalisation: <span style=”caret-color: #202122; color: #202122; font-family: sans-serif; font-size: 14px;”> </span>Tomasz Bagiński

    Voici donc la fameuse adaptation en prises de vue réelles du manga culte de Masami Kurumada et la série animée mythique de 1986…

    Je cacherai les plus gros spoilers mais il faudra malgré tout que je fasse quelques révélations minimes.

    J’emploierai aussi les noms japonais/français, ne me faisant pas à la plupart des noms américains.

    Contrairement au nanar en images de synthèses très rigolo de 2015 (qui nous a valu de belles crises de fou rire à Akiko, Tom et moi en salle ! 😆 ) le film live ne commet heureusement pas la sottise de tenter d’adapter les 73 premiers épisodes en 1H30 et adapte le débute de l’histoire…

    En revanche ce qui est étonnant et désolant, c’est que le récit se base en partie sur la déplorable série animée 3D de 2019, même si heureusement le long métrage s’en tire un peu mieux.

    Nous allons débuter par les bons points.

    Il y a tout d’abord l’acteur Mackenyu qui interprète Seiya: je l’ai trouvé pour ma part très convaincant 🙂 .

    J’ai bien retrouvé le héros impulsif, fougueux et déterminé du manga et de l’animé et on sent qu’il s’est réellement investi dans le rôle. De plus, je trouve qu’il sait le rendre très touchant à multiples reprises au cours du récit et je me suis attaché à lui. Sean Bean qui interprète Mitsumasa Kidô est quant à lui très bon: il ne cabotine absolument pas et insuffle beaucoup de charisme au personnage et sait faire ressortir à travers son jeu l’ambivalence de celui-ci.

    Maidson Iseman ma foi est assez correcte dans le rôle de Saori: même si on ressent le côté “peste” de la jeune fille au début du film, sa prestation ne se cantonne pas à cela et, durant l’histoire, elle montre aussi des facettes plus fragiles de sa personnalité.

    Caitlin Hutson joue également très bien Marine la mentor de Seiya, certainement le personnage le plus proche du manga et de l’animé et les phases d’entrainement où elle apprend à notre héros à devenir le chevalier de Pégase sont de loin les meilleures scènes du film.

    On a le bonheur d’ailleurs de réentendre le thème musical Pegasus Ryuseiken culte de la série animée quand Seiya revêt son armure.

    Mark Dacascos qui interprète Mylok le majordome de Kido est impeccable et il nous gratifie de plusieurs scènes de combat épatantes démontrant que son talent martial ne s’est nullement émoussé au fil des années !

    Enfin Famke Janssen est pas mal du tout dans le rôle de Gurad l’antagoniste de l’intrigue et plus intéressante que l’insipide méchant éponyme de la série 3D.

    Soulignons aussi que le ton du film est très sérieux, on y retrouve aucun humour balourd qui aurait pu plomber la tension dramatique du récit, ce qui est un soulagement !

    Au vu de mes propos, on pourrait croire que ce film n’est pas si mal que cela en fin de compte… Hélas, certains gros défauts le nivellent par le bas.

    Il y a d’abord les effets spéciaux: si certains sont corrects, d’autres sont en revanche déplorables et rendent certains affrontement à la fois risibles, kitsch et peu impressionnants.

    Shiryû, Hyôga et Shun sont absents de l’histoire ce qui constitue l’un des plus grands points faibles du long métrage, tant ce sont des héros majeurs et capitaux du manga et de l’animé 🙁 .

    Ikki le chevalier du Phénix est devenu un méchant basique et sans nuances, loin du personnage torturé et classe de l’oeuvre d’origine et du DA et son illusion du phénix manque singulièrement d’envergure et de panache.

    Enfin, j’ai été un peu choqué par la nature de Athéna: 

    Spoiler

    la réincarnation de la Déesse de la Guerre et de la Sagesse est en fait une véritable bombe à retardement, car, si Saori la laisse s’éveiller, elle peut perdre le contrôle et détruire le monde ! C’est tellement éloigné du manga et de l’animé alors qu’au contraire dans ceux-ci, Athéna non seulement maîtrise ses pouvoirs mais emploie ceux-ci pour protéger l’humanité des forces du Mal.On peut y voir aussi une pâle copie de la saga du Phénix, épopée majeure des X-Men des comics de Chris Claremont et John Byrne

    [collapse]

    .

    Et je trouve dommage que les couleurs du film soient si ternes et obscurs, loin des couleurs chatoyantes de l’animé… Cela rend le film plus austère.

    Les Chevaliers du Zodiaque est un film d’action médiocre/moyen lambda pour les spectateurs néophytes ne connaissant rien de la licence, quant aux fans inconditionnels du manga et/ou de l’animé, beaucoup d’entre eux ne risquent pas d’accrocher au ton de l’histoire et des libertés que prend le film vis à vis du matériel original.

    On sera aussi étonné de la distribution très limitée du film (alors que Saint Seiya compte des millions de fans et/ou de nostalgiques en France !) et la promotion désastreuse de Sony qui a recours à des blagues vaseuses dans ses publicités sur Facebook, loin du ton grave et solennel du film.

    En bref, je n’ai pas détesté Les Chevaliers du Zodiaque (il y a eu largement pire comme adaptation), cependant, si j’ai regardé le film sans ennui, je l’ai vu aussi sans entrain.

    Mais ne vous attendez pas en tout cas à une remarquable réussite comme l’on été Ghost in the Shell de Rupert Sanders et Nicky Larson et le parfum de Cupidon , adaptations cinématographiques magistrales des manga originaux de Masamune Shirow et Tsukasa Hôjô !

    Faites vous votre propre avis, en tout cas, je ne vous dissuaderai pas de le voir… ou pas !

    Xanatos
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    Xanatos le #538447

    Nouvelle vidéo de Sharnalk de la chaîne Nébulaire se livrant à une analyse intéressante, nuancée et sans haine du film live de Saint Seiya.

    On apprend notamment que Masami Kurumada s’est bien impliqué dans le long métrage.

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #539536

    Une adaptation live de ”Golden Kamui”, sous la forme d’un long-métrage, est prévue dans les salles japonaises dès le 19 janvier 2024. Vu son format, il adaptera sûrement la première partie, qui se passe essentiellement au Japon. Puis bon, ce n’est pas trop le moment de commencer à adapter la partie se déroulant en Russie ^^ Par contre, ils n’ont pas jugé nécessaire de faire appel à des acteurs/actrices aïnous pour les rôles aïnous justement. Le maquillage et les lentilles d’Anna Yamada (Ashirpa) sont franchement laids et factices. Le manga est justement consacré à la défense et la mise en valeur de la culture aïnoue, était-ce si compliqué de faire appel à des Japonais/Japonaises d’ascendance aïnoue pour certains rôles ?

    J’espère que s’ils adaptent ensuite les parties suivantes, ils ne vont pas commencer à maquiller des Japonais pour les Russes et les populations sibériennes ! Sinon on risque de tomber dans le nanar ^^

    https://twitter.com/i/status/1696630694280122673

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 4 semaines par Veggie11 Veggie11.
    Benjamin
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    benjamin le #539538

    en parlant de serie live xanatos feanor est-ce que l’un de vous deux va jeter un oeil a la série live de one piece disponible demain je serais curieux de connaitre vos avis sur la série.

    Xanatos
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    Xanatos le #539539

    Une adaptation live de ”Golden Kamui”, sous la forme d’un long-métrage, est prévue dans les salles japonaises dès le 19 janvier 2024. Vu son format, il adaptera sûrement la première partie, qui se passe essentiellement au Japon. Puis bon, ce n’est pas trop le moment de commencer à adapter la partie se déroulant en Russie ^^ Par contre, ils n’ont pas jugé nécessaire de faire appel à des acteurs/actrices aïnous pour les rôles aïnous justement. Le maquillage et les lentilles d’Anna Yamada (Ashirpa) sont franchement laids et factices. Le manga est justement consacré à la défense et la mise en valeur de la culture aïnoue, était-ce si compliqué de faire appel à des Japonais/Japonaises d’ascendance aïnoue pour certains rôles ? J’espère que s’ils adaptent ensuite les parties suivantes, ils ne vont pas commencer à maquiller des Japonais pour les Russes et les populations sibériennes ! Sinon on risque de tomber dans le nanar ^^ https://twitter.com/i/status/1696630694280122673

    Je partage ton avis Veggie11, ils auraient pu tout de même prendre une vraie Aïnou pour interpréter Ashirpa ou bien en effet une japonaise d’ascendance Aïnoue. Et je trouve que l’acteur interprétant Sugimoto l’immortel n’est pas assez musclé et baraqué.

    Benjamin, au moment où tu as posté ton message on était pas du tout en mesure de te dire si Feanor, Veggie11, moi même ou d’autres pingouins abonnés à Netflix nous pouvions te dire ce que l’on pense de la série live de One Piece ! Elle n’était même pas encore disponible au moment où tu as écrit ton message ! Elle arrive aujourd’hui à 9H01 du matin.

    Prends ton mal en patience ! Je compte pour ma part bien lui laisser sa chance et la regarder et je le ferait dès que j’aurai le temps.

     

    Xanatos
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    Xanatos le #539548

    Oh punaise, j’ai vu que le premier épisode de la série live de One Piece dure 1H4 !

    Qu’est ce que c’est long !

    J’attendrai lundi d’être en week end pour découvrir le premier épisode, je ne vais pas pouvoir mater la série durant mes jours de travail, vu la longueur de certains épisodes !

    Benjamin
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    benjamin le #539623

    Après one piece et cat,s eyes au tour des mystérieuses cités d,or d,avoir une série live. En effet c2 production viens d,annoncer qu,elle développe une série live pour cette anime culte https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/les-mysterieuses-cites-d-or-vont-avoir-droit-a-une-serie-en-live-action_222617 .html sinon xanatos j,ai laissé récemment un avis sur un anime dans le Topic fan des années 2020 au bout des reins que je t,invite à consulter

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 3 semaines par Benjamin benjamin.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 3 semaines par Benjamin benjamin.
    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #539725

    Une adaptation de One Piece en série américaine en prises de vue réelles ? Produite par Netflix ?

    J’avais un très mauvais a priori dès l’annonce, en particulier au vu du passif de la chaîne en matière d’adaptation de manga ou d’anime. Mais aussi parce que franchement, adapter un titre aussi délirant autant dans ses choix esthétiques que dans son univers défiant toutes les lois de la physique, sans parler de sa galerie de personnages et de monstres de foire tous plus extravagants les uns que les autres, c’est définitivement casse-gueule.

    Et puis j’ai vu les huit épisodes de la première saison, et j’ai repensé à mes a priori…

    Et en fait, c’est pas mal dans l’ensemble.

    Mais quand même.
    La réalisation manque singulièrement de nervosité. Il ne s’agit pas de reproduire à 100% l’ambiance du manga, mais de faire preuve d’inventivité et de dynamisme dans la mise en scène ou les situations. Sauf que les réal de la série n’ont pas le talent, l’inventivité ou l’ambition d’un Tarantino, d’un Snyder, des Wachowski ou d’un Stephen Chow, et certainement pas non plus le temps suffisant pour être à la hauteur d’un titre qui repose énormément sur son ambiance et son rythme maîtrisés. Et honnêtement, si j’avais dû donner un avis arrivé à la moitié de cette première saison, il aurait été majoritairement négatif, parce que J’ai trouvé les quatre premiers épisodes plats et sans saveur, plutôt ennuyants. Dans One Piece on passe souvent du rire aux larmes, en partie grâce au dynamisme dans la mise en scène et à l’expressivité excessive de ses personnages, deux choses qui manquent trop souvent à cette adaptation. Du coup quand on essaie de vous faire rire et pleurer ici, c’est plus compliqué…
    Quant aux scènes de baston, ce n’est pas le pire aspect de la série, mais on est quand même loin de la force et de l’impact du manga ou de l’anime, et ce n’est pas le côté accélération des évènements qui arrangera les choses (tout l’arc East Blue condensé en huit épisodes d’environ une heure chacun, on y perd forcément). Malgré tout, certains combats font le café, notamment sur le Baratie et à Arlong Park.
    Et à partir de l’épisode 5 la sauce commence à prendre et ça commence à bouger. La réalisation n’est toujours pas à la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre, ça reste générique, mais de bonnes idées se font jour, et si l’humour n’est pas le point fort de cette adaptation, on se surprend tout de même à sourire à certaines occasions. Je pense que cela est dû à la dynamique du groupe qui se forme réellement à partir de l’épisode 5 et l’arrivée de Sanji, qui par ailleurs est à mes yeux la meilleure introduction d’un membre de l’équipage du Chapeau de Paille dans cette version.

    Luffy, principale victime de cette réalisation en demi-teinte, est au mieux excentrique, et donc très loin du Luffy d’origine hyperactif et excessif. Zoro est de son côté l’un des plus fidèles copiés-collés, aussi taciturne, laconique et porté sur la bibine que son homologue papier. C’est clairement le portage le mieux réussi.
    Nami et Usopp s’en tirent pas mal eux aussi, même si la chapardeuse semble avoir mis son côté charmeuse en sommeil et que le Roi Dutir soit plus roublard que trouillard (même s’il reste légèrement anxieux). Quant à Sanji, il n’a droit qu’à une scène de clope (qui s’attendait à autre chose ?), et s’il reste faible face à la gent féminine et qu’il se prend la tête avec Zoro, je le trouve en revanche plus sympa et souriant avec les mecs qu’il ne l’est à la base. Néanmoins J’ai beaucoup apprécié son introduction ainsi que ses scènes avec Zeff. Et je trouve que l’acteur campe parfaitement le personnage.
    Plus rapidement, J’ai aussi bien apprécié Shanks le Roux et Mihawk, et Baggy, malgré sa prestation comique foireuse (tout le passage dans le cirque que j’ai trouvé raté), reste assez proche de l’original. Et j’ai pas du tout aimé Kuro.
    En ce qui concerne les hommes-poissons, je suis encore moins convaincu. Ils font la même taille que les humains et ne dégagent absolument pas l’aura de danger qui émanait d’eux dans le manga ou l’anime (des bonshommes de 2m50 en moyenne capables de retourner littéralement une maison, ça impressionne). Et Octy, il était où ?
    Pareil pour Garp, gentil pépé de taille normale, loin du colosse imposant d’origine qui balance des boulets de canon à mains nues et qu’on imagine sans mal avoir semé la terreur parmi les plus grands pirates du monde. Il livre cependant une bonne prestation dans le dernier épisode. Et il a balancé un boulet de canon à main nue. Cinquante points pour Gryffondor.

    Mais avec ce problème des tailles non respectées abordé, je ne peux m’empêcher de craindre le résultat pour la suite. Au vu du travail visible dans cette première partie, j’anticipe par avance ce que donneront des personnages comme Chopper, Crocodile, Barbe Blanche, les Amiraux, les Géants (!), et s’ils arrivent jusque-là, Doflamingo, Moria, Brook, Big Mom ou Kaido, entre autres ! C’est un aspect de la réalisation qui en amène beaucoup à dire qu’il s’agit ici plus de cosplay que de véritables incarnations, et si on peut encore penser après avoir vu ces huit épisodes que “ça passe” (et je ne suis pas du tout de cet avis concernant les hommes-poissons), difficile de ne pas penser à l’éventuelle suite (qui semble être sur les rails) qui sera bien plus exigeante en terme d’échelle, ne serait-ce qu’avec Laboon, si la baleine n’est pas zappée par le scénario bien sûr, parce que des coupes, il y en a déjà eu pas mal dans la première saison !

    Je ne vais pas faire une liste complète, c’est compréhensible qu’on ne puisse pas faire exactement une adaptation à la case près, tant les médium sont différents. Mais quand même, dans l’ensemble j’ai eu au pire l’impression de regarder un résumé de l’arc East Blue, au mieux une version “One Piece Abridged” (si tant est que cela existe)…
    Si l’essentiel des relations entre les perso principaux est conservé, des perso secondaires plus ou moins importants sont ainsi soit minimisés soit carrément absents et des pans de l’histoire sont mis de côté. Ainsi, par exemple, l’intrigue autour d’Usopp et de Kaya est trop vite expédiée, confinée et restreinte à un combat dans le manoir de Kaya qui tenait plus du film d’horreur amateur qu’autre chose. Pas de Jango, et en fait tout l’équipage du Chat Noir se résume à Buchi et Sham (qui devient ici une femme, *hrm* bref… je vais aussi éviter de parler des changements de couleur de peau parce que je risque de m’étendre inutilement, et j’ai déjà suffisamment de griefs contre Nojiko et le reste des villageois de Kokoyashi pour me permettre de ne pas m’apesantir sur ce détail). L’arc d’Usopp est vraiment celui qui a le plus pris cher en matière de raccourcis pour expédier l’histoire, on nous a même privé de Piment, Oignon et Carotte, les trois gosses qui suivaient Usopp dans ses délires ! Un vrai gâchis.

    Dans l’arc d’Arlong, Genzo qui dans le manga est considéré par Nami et Nojiko comme leur père, est au mieux une connaissance du village. C’est aussi lui qui est à l’origine des moulins à vent en papier qui redonnaient le sourire à Nami enfant et qui l’ont amenée à se faire tatouer le motif représentant un moulin et une mandarine (symbolisant autant sa jeunesse que ses père et mère d’adoption) sur son épaule à la place de l’emblème d’Arlong. De même, j’ai trouvé extrêmement maladroit et stupide que

    Spoiler

    les villageois et même Nojiko aient vraiment cru que Nami avait rejoint la bande d’Arlong par pure avidité et opportunisme, alors que dans le manga ils savaient pertinemment qu’elle avait pour but de libérer Kokoyashi de l’emprise des hommes-poissons, et qu’ils ne lui disaient rien pour éviter de faire peser sur les épaules de la jeune fille la responsabilité de leurs espoirs et de lui laisser ainsi l’opportunité de fuir éventuellement

    [collapse]

    . Du coup, ces omissions volontaires retirent beaucoup de l’aspect dramatique de l’arc d’Arlong, et une fois de plus la vitesse à laquelle se déroule l’intrigue n’arrange rien. On n’a pas passé suffisamment de temps avec ces perso dans ce village pour vraiment ressentir toute la tragédie et le désespoir de leur situation et de celle de Nami.
    Sur une note plus superficielle (mais qui trouvera son importance bien plus tard dans la série) l’absence d’Octy est incompréhensible, hormis pour des raisons techniques (un homme-poulpe avec six bras doit représenter un défi trop gourmand en temps et en coût pour une série Netflix), et je regrette également celle de Johnny et Yosaku, bien que dans le cas de ces deux-là ce soit moins répréhensible (les deux ne sont d’ailleurs toujours pas reparus depuis).

    Et c’est là qu’est le problème central de cette adaptation, la précipitation des évènements. En dehors de l’intrigue autour de Nami et forcément d’Arlong, toute l’histoire avance bien trop vite, au point qu’on sent bien que la production voulait plus que tout réunir les cinq membres de l’équipage du Chapeau de Paille pour vraiment commencer à faire quelque chose d’intéressant.

    Je me rends compte que je parais totalement négatif et que pour quelqu’un qui a trouvé cette série pas mal du tout, je passe beaucoup de temps sur ses défauts, ce qui peut laisser penser qu’en fait j’ai détesté cette version Netflix, et pourtant ce n’est pas le cas. Arrivé au bout de ces huit épisodes, je me suis rendu compte que j’étais très loin de l’état d’esprit dans lequel j’étais avec des adaptations du calibre de Cowboy Bebop, Death Note, Fullmetal Alchemist, Devilman ou encore Dragon Ball Evolution. La direction artistique est plutôt réussie, les costumes et surtout les décors (notamment les navires) transpirent le respect à l’oeuvre d’Oda. Et il serait très hypocrite d’avancer que malgré les réserves que j’ai émises sur la caractérisation des perso principaux ceux-ci soient des trahisons de la version d’origine, et je ne parle même pas de leur apparence physique (réussie pour la grande majorité). Ils se sont même permis d’aborder le sujet du racisme et de l’esclavage des hommes-poissons de manière organique et non forcée ([mauvaise foi]une occasion qu’on aurait quand même eu du mal à imaginer Netflix ne pas saisir en plein vol[/mauvaise foi]) alors qu’il n’est traité que des dizaines de volumes plus tard dans l’oeuvre originale ! Bref, concernant le respect à l’oeuvre de base, on est des kilomètres devant tout ce que les États-Unis ont produit en terme d’adaptations de manga, oui c’est de la bonne.

    En définitive, la nature très abrégée de cette adaptation me pousse à penser que le public visé en priorité par cette série est justement celui qui ne connaît de One Piece que sa réputation et qui est trop intimidé par le nombre de tomes ou d’épisodes de la série animée existant pour se lancer dans l’aventure sans avoir la garantie que l’oeuvre leur plaira. La fidélité aux thèmes traités et à l’univers développé démarquent clairement cette série des autres adaptations du même type sur Netflix, et si après avoir vu ces huit épisodes le fond vous intrigue malgré la forme maladroite, ou plus simplement si ça vous a plu, vous vous jetterez sur le manga et / ou l’anime de toute façon (quoique je conseillerais plutôt le manga, même si l’anime est plus que sympathique) !
    Et je pense que cette série a suffisamment de qualités pour faire naître cette révélation chez les spectateurs de Netflix. Sur ce point, c’est un pari réussi.

    Edith : Oui, je n’ai pas choisi les gif au zazard. -_-

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