Les comics de Super Héros

20 sujets de 541 à 560 (sur un total de 635)

Posté dans : Manga & BD

  • Akiko_12
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    Akiko_12 le #503101

    La Splendeur du Pingouin

    Je profite d’être dans le coin pour dire quelques mots sur ce comic qui, croyez-le ou pas, est le premier que je lis de ma vie ! Et j’ai franchement bien aimé l’expérience. Ça m’a donné envie de lire un jour des ouvrages un peu référence dans le domaine. Je crois qu’il y a Watchmen déjà, et pour le reste, je note si vous avez des recommandations.

    Alors, sur La Splendeur du Pingouin, que dire ?

    D’abord, j’ai pris le bouquin car, si j’ai bien compris, il est le seul à proposer une version du passé d’Oswald Cobblepot en détaillé (pas la séquence de 4 minutes, toute grandiose qu’elle soit, de Batman Forever). Cette histoire m’intéressait car ce personnage me passionne dans la série Gotham !

    J’ai vraiment accroché à toute la première partie du comic, qui met en parallèle le présent d’Oswald et des flashbacks de son enfance. On y découvre sa famille pas franchement aimante, le harcèlement qu’il a subi du fait d’une simple différence physique (son nez), mais aussi comment à travers ces épreuves il a su découvrir son intelligence prodigieuse et “rebondir” dans la voie où on l’avait finalement poussé (traiter le mal par le mal pour survivre).

    J’ai aussi beaucoup aimé toute l’explication autour de l’oiseau symbolique, notamment la notion d’adaptabilité des pingouins et le fait que, bien qu’incapable de voler, il soit parfaitement à l’aise sous l’eau, jusqu’aux profondeurs les plus noires. La métaphore fait son effet.

    Enfin, j’ai trouvé certains passages très intéressants sur la façon dont il analyse son rapport aux autres et la “mascarade” (sic) qu’est sa vie. Même si la réalité est dure, son regard est extrêmement lucide. Instaurer un ascendant par le pouvoir, les armes et l’argent est son seul moyen d’obtenir de la considération, un respect de façade. Il sait que lorsque l’illusion se craquèle, les gens se révèlent sous leur vrai jour : moqueurs, méprisants et cruels, voyant seulement en lui un personnage grotesque. Je l’ai trouvé touchant lorsqu’il se hisse devant un miroir, contemple sa silhouette ronde, et se demande comment peut être la vie dans la peau d’un homme grand et fort comme Batman.

    J’ai un peu moins accroché à la deuxième partie de l’histoire, où Oswald se lie à une femme aveugle et décide d’éradiquer le sourire de la bouche des Gothamites. Autant la première moitié était psychologique, autant on s’oriente là dans une direction moins réaliste, avec l’intervention des robots pingouins et compagnie.

    Ce côté un peu cartoon ne m’a pas gênée dans la dernière histoire, en revanche. J’ai au contraire bien aimé cette version du Pingouin plus ancienne, assez bonhomme. Même si son geste final était cruel (mais logique), il apparaissait sous un jour sympathique, voire plutôt comique. Je crois que c’est le mélange entre psychologie sombre et aspect cartoon qui, pour moi, ne faisait pas parfaitement bon ménage dans la précédente histoire.

    Au travers de ces deux récits au ton très différent, j’ai trouvé qu’on pouvait reconstituer une sorte d’essence primaire du personnage. Au final, c’est sans doute ce qui m’a le plus intéressée ! Retrouver la racine, ce qui survit malgré les changements de la forme. Cela m’a permis de comprendre davantage certains choix qu’ont fait Bruno Heller et les scénaristes de Gotham, ainsi que les sources de Robin Lord Tailor pour son interprétation.

    Merci Feanor de m’avoir si bien conseillée ! 😀

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503113

    De rien, Akiko ! 😀
    j’ai à peu près le même avis que toi (et Xanatos) sur ce titre, la première partie est la meilleure (de souvenir, parce que ça doit bien faire quatre ans que je ne l’ai pas relu), mais l’ensemble est vraiment intéressant, surtout que des titres uniquement centrés sur le Pingouin, ça court pas les rues. :/
    Pour les récits essentiels, ça dépend de ce que tu aimes personnellement. Même les chefs-d’oeuvre avérés par la majorité peuvent ne pas te parler.
    Mais Watchmen est une valeur sûre, un récit qui a plusieurs couches (rien que certains chapitres par leur pagination, la mise en case, racontent déjà quelque chose, comme le chapitre “Effroyable Symétrie”, c’est fascinant) et qu’on prend plaisir à relire chaque année et à en retirer quelque chose de neuf.
    En ce qui me concerne, les lectures que je recommande le plus :
    All-Star Superman : La quintessence du premier super-héros, jamais aussi bien écrit que sous la plume de Grant Morrison. Dans ce récit est condensé tout ce qui définit l’Homme d’Acier. Sa bonté infinie, son altruisme, ses ennemis, ses prouesses, sa relation avec Lois Lane, sa solitude, sa générosité. Même quand on ne connaît rien du personnage, de ses aventures, même si on ne reconnaît pas les perso qu’il rencontre (en dehors des récurrents), on s’en fiche, on se laisse porter par l’histoire de ses dernières aventures.
    Dark Knight Returns : J’aime moins sa suite (DK Strikes Again), assez dégueulasse niveau choix de couleurs, mais elle donne néanmoins un aperçu de l’état d’esprit de son auteur, Frank Miller, au moment du 11 septembre. J’aime beaucoup la récente troisième partie (DK III – The Master Race), qui elle aussi montre le nouvel état d’esprit de Miller, semble-t-il débarrassé de ses démons, mais toujours aussi incisif concernant le monde actuel.

    Mais il est inutile de lire ces deux suites pour comprendre et apprécier le premier DKR, qui dépeint un Bruce Wayne vieillissant et retiré du monde, mais qui par la force des choses “retourne aux affaires” ! C’est l’oeuvre qui établit le Batman moderne, encore aujourd’hui alors qu’elle date de la fin des années 80. C’est beau, c’est sombre, c’est un gros pavé qu’on lit en une traite tellement on est happé dedans !

    Killing Joke, Par Alan Moore et Brian Bolland, est un récit très court (48 pages, si je me souviens bien), mais intense concernant le Joker et sa relation avec Batman. Une excellente maîtrise de l’art séquentiel par le trop rare Brian Bolland. Peut-être que le film Joker à venir s’en inspire de plus ou moins loin !
    Il y a aussi Batman – Année Un, qui a inspiré beaucoup de scènes au Batman Begins de Nolan.

    Mais en plus récent, je recommande l’excellentissime White Knight de Sean Murphy !

    C’est un récit hors-continuité qui dépeint un Joker qui a été guéri et un Batman qui aurait pété les plombs et serait devenu ingérable et un danger à arrêter absolument.
    Il y a énormément de références à l’univers de Batman, que ce soit les versions cinéma, animées ou comics, mais même sans les connaître, le récit est lisible et passionnant du début à la fin. Personnellement, j’ai pas aimé la direction que l’histoire prenait dans la première moitié, mais plus j’approchais de la fin, plus je prenais un pied énorme à la lecture. Tout se goupille parfaitement, on commence à voir où l’auteur veut aller, on saisit tout-à-coup le propos, et ça donne au bout du compte un récit génial. Un exemple de maîtrise de la narration, du début à la fin.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #503229

    Wow, merci pour toutes ces recommandations !! 😀 (je suis refaite pour les 4 années à venir au rythme où je lis xD).

    Au passage, tu n’aurais tu une petite recommandation avec notre ami Riddler en grande forme dedans ? 😀

    White Knight a l’air fort sympathique, je crois que c’est celui qui m’attire le plus, là tout de suite, dans ta liste !

    Pour Killing Joke, hélas, je me suis spoilée en regardant la version animée… Et je dois dire que je ne l’ai pas trouvé formidable – et ce pas spécifiquement à cause de la partie Killing Joke en fait, mais de ce qui précède avec Batgirl. J’ai trouvé tout ça angoissant et pas pour les bonnes raisons… Mais je crois que j’en avais déjà parlé ailleurs, non ? L’environnement 100% masculin autour d’elle, le fait qu’on lui parle sans arrêt d’hommes (même à son travail où son collègue lui fout la pression pour qu’elle se case), tout le monde ne semble se préoccuper que de son c*l… Sans compter que dans les rares initiatives qu’elle prend, elle se fait casser, est priée d’obéir et de rentrer sagement à la maison, par un Bat qui lui parle comme à un chien. On dirait qu’elle est tout le temps en danger de viol, prisonnière, rabaissée, et quoi qu’elle fasse au final on en revient toujours à sa vulve ! Perso je me suis sentie étouffée, angoissée, bref j’ai trouvé cette première partie terrible et la suite n’est finalement qu’une suite logique presque soft (elle aurait pu se prendre une tournante tant qu’à faire. Mais bon, on s’en fout au fond de ce qu’elle subit, parce que ce qui est censé nous intéresser ce sont les réactions d’encore un homme, son père. Avec toute l’affection que j’ai pour Jim Gordon, ce que peut éprouver la femme et tout le public féminin qui n’a d’autre choix que de s’identifier à elle, who cares ?).
    Je suppose (j’espère) que, dans le comic, on ressent moins cette oppression horrible, vu que d’après ce que j’en ai lu, la première partie de l’anime n’existe pas !

    Concernant Superman, cela me fait penser : as-tu vu le trailer du film Brightburn ?? J’ai super hâte, j’adore le concept ! *_*

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503260

    Je vais répondre dans l’ordre ! ^^
    Pour le Sphinx en comics, tu trouveras des choses chouettes dans les parutions actuelles. Même si ce sont des séries à suivre et que celles-ci font beaucoup de numéros, tu n’auras pas vraiment besoin de tout suivre, ça reste très lisible même sans avoir lu ce qui a été écrit avant. C’est pas comme si tu commençais Saint Seiya à partir du tome 6, alors pas de panique ! 😆
    D’abord, il y a l’arc l’An Zéro de Batman période Renaissance (ou New52), disponible en deux tomes (les 4 et 5 de la collection Batman Renaissance)

    Spoiler


    [collapse]

    Comme son nom l’indique, c’est un retour aux origines de Batman, sans renier totalement ce que Année Un de Miller et Mazzucchelli a établi, mais en prenant en compte le reboot de 2011. Mais le plus important c’est que le grand vilain est le Sphinx et qu’il pose beaucoup de problèmes à la police de Gotham en plongeant la ville dans le black-out total avant l’arrivée d’un ouragan. Des énigmes, de l’aventure et de l’action, et en plus c’est dessiné par Capullo ! 😀

    Ensuite, plus récemment, il y a eu La Guerre des Rires et des Enigmes, qui se déroule chronologiquement peu après l’An Zéro. Bruce Wayne raconte à Selina son combat contre le Joker et le Sphinx, alors en pleine guerre de territoire.

    Pareil, pas besoin d’avoir lu les tomes précédents (c’est le Batman tome 4 collection Rebirth) pour comprendre l’histoire. C’est un Sphinx très sombre et détestable qui y est dépeint, assez proche de la version Gotham par son côté psychopathe.

    Pour Killing Joke, même en ayant vu l’adaptation animée, le comic reste indispensable !
    Pour ce qui concerne Barbara, tout ce qui est montré dans le film avant l’arrivée de Batman à Arkham n’existe pas dans le comic. C’est une invention de Brian Azzarello (auteur de comics) pour le film. Je n’en suis pas fan du tout également (de cette invention, pas d’Azzarello), et s’il voulait vraiment mettre Batgirl en avant, il aurait eu meilleur jeu d’adapter l’excellent Batgirl Année Un (que je te conseille, sorti chez Urban aussi), montrant ainsi sa première année en tant que Batgirl et la fin de sa carrière (qui la fera devenir Oracle) causée par le Joker.

    A la place on nous livre une histoire plutôt glauque sur une relation entre Barbara et Bruce sans aucun sens et remplie de clichés.
    Pourtant, Azzarello est l’auteur d’un de mes run préférés sur Wonder Woman (en six tomes, je crois, dans la collection Renaissance chez Urban), plein d’action et de rebondissements épiques !

    Oui, j’ai vu le trailer de Brightburn, j’ai adoré aussi ! Cette réappropriation des origines de Superman pour en faire un film d’horreur (?), c’est très intéressant ! 😀

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 ans et 4 mois par Feanor-Curufinwe Feanor-Curufinwe.

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #503314

    Wow super, merci pour tous ces tuyaux Feanor !!
    Je suis refaite pour 4 ans au carré maintenant. 😆
    Je sens que toutes ces petites histoire d’énigmes, Joker en prime, et ce petit Batgirl année 1 vont beaucoup m’intéresser !
    J’attendrai sûrement la fin de Gotham (hélas T_T) avant de piocher dans tout le large choix que tu m’as donné ici. Je préfère éviter d’éventuels effets de déjà-vu en visionnant la série ! Je me dis que si je n’avais jamais vu The Dark Knight Rises par exemple, j’aurais été encore plus impressionnée par certaines images du dernier épisode de la S4 (même si ça restait très impressionnant *_*). Passer sur les comics me permettra de rendre le “deuil” moins difficile, et de prolonger un peu l’exploration de cet univers vaste !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503357

    De rien ! ^^
    Juste une petite précision :
    En me relisant, je me suis rendu compte que le passage où je parle du comic Batgirl Année Un peut prêter à confusion.
    Quand je dis :
    il aurait eu meilleur jeu d’adapter l’excellent Batgirl Année Un, montrant ainsi sa première année en tant que Batgirl et la fin de sa carrière (qui la fera devenir Oracle) causée par le Joker.
    Je voulais bien dire que Batgirl Année Un dépeint la première année de Batgirl. Quant à ce que le Joker lui fait et qui met fin à sa carrière de Batgirl, c’est dans Killing Joke qu’on le trouve. Je voulais dire que le film animé Killing Joke aurait ainsi montré les débuts de Batgirl ET la fin de Batgirl (et ça aurait bien mieux rendu honneur au personnage, même si Cassandra Cain est pour moi la meilleure Batgirl, mais c’est un autre débat).
    Je sais pas si c’était bien clair alors je précise maintenant. 😀

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #503364

    Ah oui, tu fais bien de le préciser ! 😉
    Car j’avais effectivement compris que Batgirl Année Un retraçait sa carrière du début à la fin. Ce qui aurait été moche, une carrière pliée en un an, mais bon malheureusement ça peut arriver ! ^^°

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503555

    Lu Récit Complet Justice League #10 !

    Justice League of America #18 à 20 :
    Frappe Chirurgicale (Surgical Strike) oppose la JLA sans Batman à une attaque de l’intérieur par Afterthought et Prometheus, qui parvient à installer le doute et la dissension au sein du groupe. C’était convenu, chiant et bien trop blablateux. Les gars devraient se rappeler qu’une fois qu’ils portent le costume, c’est pour devenir meilleur, pas pour se plaindre parce que Batman fait bande à part et qu’il n’écoute pas nos sentiments… -_-
    J’ai rien contre les apitoiements de temps en temps, mais il y a un moment pour le faire, surtout dans un récit de super-héros. Et quand ça prend les trois-quarts de l’histoire, c’est définitivement exagéré. Et tout est cliché ici, convenu jusqu’au final.
    C’est dommage parce que toute l’installation dans les épisodes précédents avec Afterthought qui testait les pouvoirs des membres de la JLA promettait quelque chose de plus intéressant que le résultat.
    Reste malgré tout un bon travail graphique, Hugo Petrus fait dans l’académique, mais il a bon trait et les couleurs presque flashy de Hi-Fi donnent un bon cachet à l’ensemble.

    Justice League of America #21 :
    La Lumière et la Guerrière (The Light and the Warrior) se concentre sur le Rayon qui boude et a quitté la JLA, à cause que Batman il est pas gentil et qu’il “le considère pas en tant que tel”. Du coup il est revenu dans sa ville de Vanity pour se sentir plus utile. Dommage pour lui, pendant son absence une nouvelle super-héroïne a pris le relais, Aztek, et celle-ci n’a pas envie d’aller contre les traditions en attaquant directement le RayRay par strangulation pour lui faire comprendre que, bien évidemment, elle contrôle la situation et qu’elle a pô besoin de lui. Finalement ils s’y mettent à deux pour affronter les Fils de la Terre, un groupe de gangsters masqués adeptes de Tezcatlipoca, un dieu aztèque (évidemment), opposé à un groupe de flics. Petit coup de théâtre sur place, mais ça reste peu folichon. La morale de l’empathie, de l’espoir, blablabla et toutes ces sortes de choses qui viennent parasiter l’action. Bref on s’emmerde.

    Justice League of America Annual #1 :
    Qu’est-ce que c’est laid, mais laid. Et en même temps qu’est-ce que j’ai aimé cette histoire ! Tout le contraire des épisodes de JLA avec Prometheus en fait.
    Ici, Lobo et Black Canary font équipe dans une aventure spatiale à base de retour aux sources pour le Mec plus Ultra, qui va devoir affronter un sacré Tribb qui s’amuse à génocider la race des dauphins de l’espace que Lobo aime tant, juste pour faire rager celui-ci, et surtout se venger du génocide des Czarniens perpétré par le Lobo en question.
    Un vrai récit d’action-aventure, avec des combats qui tachent et un duo qui marche plutôt bien. De bons dialogues aussi, de bonnes répliques, et une excellente utilisation des origines de Lobo racontées en partie ici. Mais il faut vraiment faire l’impasse sur le dessin de Kelley Jones, dont je n’ai jamais été fan. En particulier sa Black Canary qui a parfois un visage… surprenant.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #503972

    Lu Batman Rebirth #19 !

    Batman 37 et 38 :
    Le 37, toujours consacré à la relation Batman / Superman, ou plutôt Batman-Catwoman / Superman-Lois Lane, est… pas intéressant. J’aurais bien dit chiant, mais même pas. Juste pas intéressant. Les dialogues de Tom King sortent faux, pas très inspirés (les “miaou” de Selina… -_- ), et y a même une double page où les perso restent figés devant leur glace pour se dire comment qu’y gèrent leur vie de couple…
    A côté, le numéro 38 est plus prenant, mais en fin de compte, cette histoire de meurtre avec un orphelin riche qui veut s’inspirer de Bruce Wayne pour devenir meilleur, mais avec des résultats différents, c’était pas non plus folichon. Mais au moins, c’est du Batman, avec une enquête, et qui vient vous dire que Batman, c’est plus qu’un “gosse perturbé dont les parents sont morts”. Donc, c’est quand même bon. ^^

    Detective Comics 973 et 974 :
    Ah bah du coup je l’aurais peut-être mon trio Batman-Tim-Cassandra ! Bon, y aura peut-être aussi Spoiler dans le lot (encore que, vu ce qui se passe à la fin, c’est même pas sûr), mais c’est un bon début ! 😀
    Ces deux numéro relèvent le niveau de la série, avec un drame en moitié de parcours et une division au sein de l’équipe, ce qui est une bonne chose. Reste à voir où tout ça va mener, et comment ça va se passer au niveau de Gueule d’Argile.

    Je fais l’impasse sur les numéro 30 et 31 de Justice League vu qu’ils ont déjà été édités dans les précédents kiosques.

    Action Comics 991 et 992 :
    Deux numéros d’exposition, ça peut vite être barbant, mais comme j’aime beaucoup l’écriture de Jurgens, pour moi ça passe.
    le premier conclut l’histoire sur Mr Oz de manière assez convenue, avec un Superman assez désenchanté, mais toujours prêt à aller de l’avant. Et le 992, ce sont les retombées, Clark essayant de comprendre et de s’assurer que Jor-El était bel et bien Jor-El. C’est l’occasion de faire intervenir d’autres super-héros, et le plus intéressant arrive à la fin ! A suivre ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504365

    Lu Batman Rebirth #20.

    Batman 39-40 :
    L’histoire avec Wonder Woman et le héros coincés dans une autre dimension où ils passent des années à se battre sans arrêt pour survivre, ça aurait peut-être été intéressant si ça n’avait pas déjà été fait, avec Superman à la place de Batman…
    Et les dialogues de Tom King, ça ne m’aide pas des masses à apprécier l’histoire. Sinon, je suis agréablement surpris de constater qu’on peut encore faire dire des remarques sexistes aux personnages (en l’occurrence Wonder Woman ici), en cette période extrêmement régressive de politiquement correct qui touche l’occident et les états-unis en particulier. Cela dit, si ça n’a pas déchaîné l’ire des justiciers de twitter, c’est sûrement parce que c’est de la misandrie, et que la misandrie ça passe mieux sous le radar des outragés à emporter. -_-
    Et pour finir sur ce cycle actuel de Tom King que j’ai du mal à apprécier, je ne comprends pas cette lubie récurrente de l’auteur de se moquer de son héros.

    Detective Comics Annual #1 :
    Un annual consacré à l’origine de Gueule d’Argile, avec des éléments empruntés à Batman TAS, je dis oui ! 😀
    L’histoire est passionnante, même en connaissant le déroulement et la fin. Mention spéciale à la Veronica St Clair qui vient au chevet d’un mec défiguré et au trente-sixième dessous pour lui dire que c’est une pauvre merde tout en se sentant dans son bon droit (en concluant, qui plus est, par un vertueux “et comprends bien que ça n’a rien à voir avec ton apparence“… elle devait être fière d’elle à sa sortie de l’hôpital et l’a sûrement signalé sur twitter ! 😆 ) ! C’était magistral.
    J’ai beaucoup aimé les paroles du père de Basil Karlo, sur les monstres et le milieu du divertissement audio-visuel. Et Batman est impérial ici, malgré le peu d’apparence !

    Justice League 34-35 :
    Christopher Priest s’occupe de la JL à partir de ces numéros, et on sent bien la montée de niveau et surtout d’intérêt des histoires ! 😀
    L’histoire, cela dit, est assez anecdotique ici. On passe sur plusieurs missions dirigées en même temps par un Batman qui manque clairement de sommeil, et son manque de concentration entraîne quelques erreurs, dont une fatale, lors d’une prise d’otage de religieuses par des djihadistes. Et puis l’arrivée d’un parasite extra-terrestre sur Terre.
    Mais l’intérêt ici se situe surtout sur les relations entre personnages, en particulier sur Wonder Woman et Batman. L’une devant gérer le semi-échec (autant dire à ses yeux un échec complet) de son intervention sur les islamistes, l’autre se reprochant ses erreurs de décisions stratégiques.
    Pas étonnant, en même temps, on est dans une histoire longue dont le titre est “le Procés de la Ligue de Justice“.
    Si déjà il y a matière à prendre plaisir juste à la lecture des problèmes de Diana et Bruce, Priest prend aussi le temps de développer les autres héros par petites touches, humoristiques ou non, comme avec Jessica Cruz, surprise en pleine séance de détente musicale dans les latrines de la Tour de Guet ! 😆

    Action Comics 993-994 :
    Suite aux évènements précédents, Superman décide de retourner dans le temps avec le tapis cosmique de Flash, à l’époque où sa planète natale Krypton n’a pas encore explosé, afin de vérifier si l’homme qu’il a rencontré était bel et bien son père. Mais lorsqu’il arrive à destination, l’histoire commence à se chambouler et Superman voit des images montrant qu’il n’est plus le seul à avoir échappé au cataclysme. En fait c’est toute l’histoire de Krypton qui change.
    Venu l’empêcher de faire ce saut temporel, Booster Gold arrive cependant trop tard, et doit se confronter à Flash qui veut l’empêcher de jouer avec le temps. De son côté Lois Lane apprend que son père est retenu en otage au Logamba. Jon surprend la conversation.
    Dan Jurgens s’occupe ici autant de l’histoire que du dessin, et ça coïncide justement avec l’arrivée de sa création, Booster Gold. ^^
    J’aime bien son style rétro, mais parfois ça grince un peu, comme Jon avec ses lunettes ou Lois.
    Une histoire avec des rebondissements intéressants, le duo formé par Booster et Supes fait le café, mais difficile de donner un avis tout de suite. Est-ce que ces changements vont rester ? J’attends de lire la suite pour me faire un meilleure idée du truc.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #504963

    Lu Récit Complet Justice League #11.

    (Green Lanterns #27 à #32)

    J’aurais bien dit que ça se termine mieux que ça n’a commencé (dans ce fascicule, parce que j’avais bien aimé les précédents chapitres), mais comme ça se termine avec le chapitre 32… Mais en tout cas, la fin de l’arc Out of Time (chapitre #31) se termine bien.
    Je ne vais pas m’appesantir dessus, aussi je passe directement sur ce qui m’a déplu. Quand il n’a pas son anneau, Simon passe pour un gosse qui ne sait pas quoi faire de ses dix doigts et que Jessica n’arrête pas de sur-materner, pendant qu’il se fait bolosser par les premiers Green Lantern, en particulier Tyran’r qui a semble-t-il décidé de le martyriser pour un oui ou pour un non. Il faut attendre que Simon retrouve un anneau pour retrouver également sa dignité. Affligeant.
    D’une manière générale, et disons à part le martien Z’Kran et le robot Brill de Grenda, tous les premiers GL sont à baffer. On sent bien la volonté de Sam Humphries de montrer une évolution, de les faire passer de connards à héros, mais ils sont insupportables. Heureusement,

    Spoiler

    la plupart ne survit pas à l’histoire, et c’est pas un mal, même si Kaja Dox, la plus insupportable, a survécu.

    [collapse]

    Mais le truc le plus con de cette histoire c’est de nous faire croire que la Terre était là il y a dix milliards d’années ! Et en plus avec de la vie dessus ! Des reptiles et des mammifères vivant ensemble sur le super continent ! Je veux bien faire l’impasse sur la forme de la Pangée, mais oser dire que la Terre existait il y a dix milliards d’années, faut le faire… j’ai d’abord pensé à une coquille de la trad française, mais non, la vo dit la même chose.

    Maintenant, cette conclusion de l’arc n’est pas totalement mauvaise, la seconde partie du fascicule est bien plus captivante dès lors que le combat contre Volthoom est engagé, et que Simon retrouve un semblant de dignité, avec un final surprenant et un Volthoom plus intéressant.
    Et puis le chapitre 32, House Party, qui voit Simon et son meilleur pote tenter de se réconcilier chez sa soeur pendant qu’elle fait une fête et qu’on nous balance tous les clichés sur ce genre de situations. Chiant, pas drôle et plutôt moche en plus.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #505140

    Lu Batman Rebirth #21 !

    Batman 41-42 :
    Nouvel arc, Tout le Monde Aime Ivy, et je reste toujours indécis face au travail de Tom King. J’aimais bien son travail sur Nightwing, j’aimais bien ses premiers arcs sur Batman, mais depuis l’histoire avec Catwoman, je suis largué, pas motivé, pas emballé.
    J’aime bien l’idée de base, Poison Ivy qui parvient à manipuler le monde entier, sauf Batman qui se retrouve seul contre le reste du monde… avec Catwoman. Je me demande si il n’utilise pas Catwoman juste pour que Batman puisse parler à quelqu’un dans le récit, et pas soliloquer. Il a pas envie de faire dans le dialogue du héros avec le lecteur ? C’est juste une remarque, ça me gêne pas plus que ça.
    Reste à savoir où toute cette histoire mènera en fin de compte, mais si c’est encore pour faire une histoire Batman / Catwoman pour qu’ils se fassent des mamours et que Bruce se fasse encore ridiculiser (gnagnagna les super-héros en costumes, gnagnagna Bruce t’es mignon mais t’es con, gnagnagna les hommes et leurs jouets…), ça devient vite soûlant ces dialogues.
    Et puis le coup de Catwoman qui met à terre trois Flash en trois coups, j’y crois moyen, et ça porte un coup à la réputation des bolides… mais en même temps, je me dis que comme les gars sont manipulés, ils ne peuvent pas donner la pleine mesure de leurs capacités, et Ivy ne peut pas les contrôler tous les trois en même temps de manière plus efficace. On va dire qu’ils étaient en mode téléguidé, et c’est ce qui fait que Selina a pu les mettre hors-jeu. Vaut mieux penser ça, en fait.
    Dans les bons points, en revanche, le coup de poing de Superman, chapeau ! Je l’avais pas vu venir celui-là ! L’effet est saisissant, voire effrayant sur le coup !

    Detective Comics 975-976 :
    Le Procès de Batwoman, beaucoup de blabla autour de Kate Kane et de son acte des précédents numéros dans la bat famille, les pour, les contre sur ce qu’il convient de faire au sujet de sa place dans l’équipe. Sauf qu’en fait, on sait déjà qu’elle a pris sa décision et qu’elle s’est éloignée du groupe pour former le sien. Tout ça n’a pas grand intérêt, si ce n’est qu’on remet en question une fois de plus Batman et ses choix.
    Après, Batmen Eternal, c’est plus agréable à suivre, surtout quand il se penche sur Cassandra et qu’il opère une rencontre entre Tim Drake, bien ébranlé dans ces derniers numéros (entre Batgirl qui le prend de haut avec son projet pour le futur de l’équipe et Batman qui le traite comme un gosse), et un personnage secondaire qui revient sur le devant de la scène. A suivre, pour savoir si c’est intéressant.

    Justice League #36-37 :
    La Ligue est remise en question par le public et les autorités après l’incident des précédents numéros, de plus un désaxé commence à tuer ceux qui doutent de la Ligue en prenant l’apparence des super. Ces deux chapitres prennent le temps de présenter le tueur en question avec un léger rebondissement qui apporte un peu de sel à l’ensemble !
    Et c’est toujours bien de débattre de la portée des actions de la Ligue au niveau international, de leur ingérence dans les affaires d’autres pays, ou sur leurs territoires. L’écriture de Christophe Priest enjolive le tout, c’est agréable, notamment concernant Aquaman. Et puis des petites scènes qui appuient les particularités des super, comme les attentions de Superman ou le jeu de cache-cache de Batman, qui fait tourner Jessica en bourrique. J’adore !
    De l’excellentissime Justice League.
    Niveau graphisme, Pete Wood (dans le 36) livre de belles planches dynamiques dans les scènes d’action, même si j’ai parfois un peu de mal avec ses visages, et ses couleurs ne font pas vraiment honneur à l’ensemble, c’est dommage.
    C’est un peu le même constat avec Philippe Briones dans le 37, sauf que les couleurs de Gabe Eltaeb sont plus appréciables.

    Action Comics #995-996 :
    Booster Shot parties 3 et 4. Voyages dans le temps et grosses bastons, c’est un peu le programme pour cet arc. Lois Lane suit sa propre aventure, avec des scènes assez mal fichues (elle se débarrasse sans problème de soldats armés et prêts à tirer, sans que Jon n’ait à intervenir, on n’est pas loin de Catwoman contre les trois Flash, là…) qui donnent l’impression de voir une pub tampax des années 90. Le problème, en dehors de ces scènes cliché, c’est que son histoire n’a donc aucun rapport avec l’intrigue en cours et qu’elle donne juste l’impression de vouloir caser Lois à tout prix dans un style très proche du fameux “pendant ce temps, à Vera Cruz” de la Cité de la Peur.
    Du côté de Superman et Booster Gold, on est dans le pur actioner, et c’est loin de me gêner (avec une bonne utilisation du dessin de Brett Booth dans la première partie), un gros boost d’action ça fait toujours du bien. On sent bien que toute cette histoire prépare surtout le terrain pour un pitit antagonisme des familles entre les El et les Zod, mais je suis content de voir Booster Gold mis en avant, et il sait se rendre utile et apporte une certaine chaleur et un certain relief à l’histoire de Clark.
    Pas mon histoire préférée de Jurgens, mais son utilisation de Booster Gold sauve le truc à mes yeux.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe le #505348

    Lu Récit Complet Batman #11 !

    Teen Titans 16 à 19 (Seule Contre le Monde Entier / Alone Against the World et En Vert et Contre Tout / It Ain’t Easy Being Green parties 1 à 3) :
    La première histoire est consacrée à Starfire et scénarisée par Marv Wolfman (co-créateur, avec George Pérez, du personnage ainsi que de Cyborg et Raven) et revient sur ses origines, tout en mettant en avant le sentiment de solitude de l’héroïne et son décalage avec le reste de l’équipe, plus jeune qu’elle. C’est très sympathique, avec en plus un dessin de Tom Derenick qui rend honneur à la plastique de la tamaranienne.

    La seconde histoire, écrite par Benjamin Percy et dessinée par Scot Eaton, place Beast Boy au premier plan, mal à l’aise dans l’équipe depuis la destruction de la Tour des Titans par Superboy (Super Sons #3), et visiblement à la recherche d’une nouvelle figure familiale, ce qui l’amène à faire la rencontre de Joran, une jeune femme ayant conçu un implant bio-technologique permettant de “rêver les yeux ouverts”, de vivre dans un monde virtuel. Tandis qu’il se lie d’amitié avec Joran, le reste de l’équipe des Teen Titans enquête sur le même produit ayant failli entraîner la mort d’un car entier de gosses.
    Une histoire pas mauvaise, mettant l’accent sur le danger de l’isolation, le côté identitaire du groupe formé par Joran rassemblant les jeunes paumés présente également une certaine parabole sur les sectes et l’utilisation de drogues pour les formater. Une bonne histoire, même, très proche dans l’esprit de l’ère Wolfman / Pérez !

    Tales of the New Teen Titans 3 et 4 (Changelin et Starfire) :
    Très bons compléments aux deux histoires du numéro, également consacrées aux deux jeunes Titans, on est justement ici dans l’ère Wolfman / Pérez, au début des années 80.
    Chacun des deux chapitres est consacré aux origines des deux personnages. Forcément à lire, même si le chapitre consacré à l’origine de Changelin est un peu entaché par une traduction parfois moderne des références pop culture de Garfield Logan, à côté d’autres bien datées. C’est dommage parce que d’habitude Urban évite ce genre d’erreur. Limite, que Ryan Potter soit évoqué (qui interprète actuellement Changelin dans la série Titans), ça passe (même si à l’époque il n’est pas encore là d’être né), mais le bonhomme Cétélem, Voldemort ou encore Qui veut Gagner des Millions, dans une série des années 80, bof.
    Mais c’est un léger défaut en comparaison du plaisir procuré par la lecture générale, et ça n’aurait pas été un mal de publier l’album complet de la mini-série Tales of the New Teen Titans. Un jour peut-être ! 😀

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #505621

    Lu Batman Rebirth #22 !

    Batman 43-44 :
    Fin du petit arc Tout le Monde Aime Ivy (43) et une petite rétrospective de la relation Batman / Catwoman à travers les différentes époques (Voleuse de mon Coeur / Bride or Burglar).
    Le premier chapitre met fin à la thérapie de Poison Ivy, en gros, puisqu’il s’agit bien de ça en fait. Culpabilité, réaction défensive, dépression, Batman fait en sorte de guérir les angoisses de la beauté vénéneuse en utilisant les bons outils et les bons pions. Et la finalité, c’était que Bat et Cat chantent “c’est toi et moi contre le monde entier” ? :/
    Le second chapitre, y a pas grand chose à en dire, en fait. C’est un peu Selina qui va essayer une robe de mariée tout en se rappelant sa vie de Catwoman à chaque étape de son évolution. On apprécie, ou on s’en tape. C’est selon.

    Detective Comics 977-978 :
    Rooooh, je vais pas m’attarder sur l’histoire (Ulysses Armstrong qui essaie de monter Batman contre Batwoman et qui devient le méchant de l’histoire, alias “le Général”, blablabla), juste sur le trait magnifique de Javier Fernandez (en particulier dans le chapitre 978, sur lequel il a travaillé seul) ! Il y a des pleines-pages de toute beauté dans ces deux chapitres, comme celui où Batman entre dans le manoir des Kane ! J’en frisssssssonne ! *____*

    Justice League 38-39 :
    Christopher Priest rend Flash incompréhensible avec son dialecte de scientifique, mais on s’en fiche totalement, en particulier parce que ses actions dans ces deux chapitres parlent d’elles-mêmes. Sa course dans le vide galactique est particulièrement bien rendue, angoissante et exaltante !
    L’auteur s’évertue surtout à opposer la Ligue à l’opinion publique, prompte aux raccourcis faciles sur twitter, sans le moindre recul ou les bonnes info sur les évènements. Batman est également au centre des attentions, toujours en surmenage, sur plusieurs postes en même temps, il délègue sa place de chef de la Ligue à un coéquipier.
    L’histoire se positionne sur plusieurs fronts, avec toujours la menace du “Fan”, ancien ouvrier sur la Tour de Garde qui en sait beaucoup trop sur les héros et s’amuse à les harceler l’un après l’autre. Mention spéciale au dialogue avec Aquaman, mené par un Fan déguisé comme le héros et ressemblant étrangement à Jason Momoa ! 😆
    Toujours un très bon arc, bien écrit, avec beaucoup de choses qui se passent sans que cela soit confus.

    Action Comics 997-998 :
    Superman et Booster Gold affrontent Zod, son fils Lor-Zod et l’Eradicateur dans le futur, tandis que Lois a retrouvé son père, aidée de Jon, mais les deux groupes sont dans la cagade. Surtout celui de Lois en fait.
    Conclusion de l’arc Virée avec Booster (Booster Shot), cette histoire se finit presque en queue de poisson. Pas de réelle résolution dans la partie consacrée à Superman et un twist pour la partie sur Lois, la morale est en gros que le futur n’est pas gravé dans le marbre, que le présent peut être modifié, tant qu’il est encore “chaud” et que le passé, on ne doit jamais y toucher (sauf si on en a les capacités et qu’on est une entité omnipotente et omnisciente et qu’on vient d’une autre dimension ?).
    C’était chouette de retrouver Booster Gold en tout cas, de creuser un peu le perso et… de lui rendre un peu d’importance à l’avenir ?

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    Feanor-Curufinwe le #506052

    Lu Récit Complet Justice League #12

    Trois histoires viennent “conclure” la série (avec évidemment, comme d’habitude une conclusion en forme de nouveau départ pour la prochaine série).
    La première, Fable Mortelle (Deadly Fable) est centrée sur Killer Frost et la Reine des Fables, responsable des souhaits exaucés dans les dernières histoires, notamment la guérison de Caitlin Snow (sa “faim” de chaleur humaine), qui du coup trahit ses camarades qui essaient de stopper la Reine des Fables de diriger le monde sous sa poigne de glace.
    La deuxième, Reconstruire un Monde (New Life and Death) voit le retour de Batman, accompagné de Dreamslayer avec lequel ils vont tenter de sauver sa planète, Angor, de la destruction provoquée par une entité divine, l’Arbitre, qui juge que ce monde a eu sa chance et ne mérite pas de ressusciter (suite à un voeu de Havok à la Reine des Fables). Batman, Black Canary et Dreamslayer vont devoir convaincre l’Arbitre du contraire.
    Enfin, la dernière histoire, A l’Aube des Temps (Dawn of Time), confronte Chronos à Atom et la JLA pour la sauvegarde de la dynastie des super-héros, commencée à l’aube des temps avec l’arrivée du “Dieu des super-héros”, Ahl, que Chronos cherche à éradiquer en le tuant.

    Steve Orlando a coeur à faire revenir des concepts et des personnages plus ou moins anciens de l’univers DC (la Reine des Fables, Promethea, les Extrémistes d’Angor, Ahl), mais ses histoires sont guère folichonnes, peu dynamiques et pas très fouillées au niveau de la mise en scène. Ce qui est vraiment dommage parce qu’il a une écriture assez respectueuse vis-à-vis des personnages, quoiqu’il lui arrive par moments de verser dans l’excès de “cirage de pompe” entre héros, ce qui donne l’impression d’assister à des séances de motivation de groupe, de “management d’équipes commerciales” plus qu’à une alliance entre héros.
    On ajoute au tout la sous-utilisation de Lobo (un personnage plus versé dans l’action que dans l’apitoiement, dans cette Ligue qui a malheureusement tendance à soit se flageller soit s’autocongratuler, forcément ça coince) et surtout de Batman, et ça vous donne trois histoires peu engageantes, malgré de bonnes idées à la base.

    Niveau dessins, dans la première histoire, Neil Edwards fait dans le style Bryan Hitch (peu étonnant, les deux hommes ont souvent travaillé ensemble, chez DC comme chez Marvel), et c’est pas dégueu. Miguel Mendonça reste passable dans l’ensemble et pour la dernière histoire, Hugo Petrus, dont je n’ai jamais été fan, je vais pas le cacher, passe du médiocre au très médiocre (peu de détails, décors quasi inexistants, anatomies aléatoires, entre autres). C’est quand même dommage de terminer une série sur son trait, ça donne une dernière impression pas terrible.

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    Feanor-Curufinwe le #506483

    La collection Giant Comics, c’est une initiative associant DC au géant distributeur américain Walmart (des centres commerciaux, en gros) qui permet à ce dernier de sortir des rééditions exclusives d’anciens numéros de Batman, Justice League, Superman, etc. et ce depuis juillet 2018.
    Les numéros 9 et 10 de Superman de 2006 ont connu cette réédition récemment, avec quelques “retouches graphiques” particulières, du genre Mortal Kombat 11, ou Devil May Cry 5 sur PS4, issues d’une volonté évidente de… censurer tout ce qui a trait de près ou de loin à l’anatomie féminine par trop visible. Je mentionne les récents cas Mortal Kombat et Devil May Cry, histoire de démontrer que ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis (notamment du côté de la politique de Sony America) est de plus en plus généralisé.
    Bref, les “retouches” du travail de feu Michael Turner :

    L’originale

    La retouche

    Finalement, Rucka était un précurseur avec Frank Cho !

    Source : One Angry Gamer

    DC Comics And Walmart Censor Butts And Thighs In Michael Turner’s Artwork Of Superman Reprints

    De plus en plus inquiétant.

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    Feanor-Curufinwe le #506500

    Lu Batman Rebirth #23 !

    Batman 45-46 :
    Ben merde… j’espère que la suite de l’histoire aura une bonne explication, parce que la différence de traitement de Booster Gold entre cette histoire et celle de Jurgens sur Action Comics, c’est le jour et la nuit ! O_o
    Et j’arrive toujours pas à m’y faire à ces dialogues. Et Catwoman qui dit rien d’autre que “Miaou”, c’est pas terrible comme effet de gag.

    Detective Comics 979-980 :
    Tim Drake est à son tour manipulé par Ulysses, qui en fait un instrument de sa technologie de l’Oeil. S’il n’a pas réussi à monter Batman contre Batwoman, il semble bien qu’il a eu plus de facilité à persuader le Chevalier Noir que Tim est à l’origine des OMAC qui envahissent la ville, même si lui est convaincu que Tim n’est pas maître de ses actes.
    Niveau récit, c’est du classique, même si c’est pas mal d’inclure des éléments de l’ancienne continuité (pré-2011). Niveau dessin, entre un Briones au trait franc et dynamique (bien que j’aie un peu de mal avec ses perso féminins) et un Eaton classique mais efficace, y a pas de quoi crier à l’arnaque.
    Mais j’arrive pas à m’investir dans cette histoire. Et je ne supporte pas Spoiler à chacune de ses apparitions, ses piques inutiles envers Batman en pleine enquête… on dirait une adolescente en constante rébellion avec son pôpa. C’est pas agréable, ça alourdit inutilement le récit, c’est chiant.

    Justice League 40-41 :
    Le dessin de Pete Woods pour l’épisode 40, c’est bien le seul défaut que je peux trouver à ces deux nouveaux chapitres.
    La séquence de sauvetage de la Tour de Garde qui tombe sur Terre, la façon dont chacun des héros présents sur place sont utilisés, c’est du caviar. C’est très technique, mais ça passe tellement bien tout en servant le thème de la Justice League (l’importance égale de chacun de ses membres), et Batman et Superman y sont de vrais tauliers, ça fait énormément plaisir.
    L’épisode 41 traite des conséquences de ce crash sur Terre, dans un pays africain dont les dirigeants tentent de s’emparer des ressources de la Tour de Garde. Là encore, l’écriture de Christophe Priest, jamais partisane, toujours objective sur la nature humaine (sans qu’aucune leçon ne soit donnée sur tel ou tel groupe particulier, politique ou ethnique, c’est juste exceptionnel en cette époque); c’est là encore du caviar dont je me régale en sachant que c’est pas tous les jours que je pourrais en profiter !
    Et les dernières pages savent donner dans le cliffhanger ! C’est percutant et inattendu. Une perle ce Priest.

    Action Comics 999-1000 :
    On arrive au 1000ème numéro du premier super-héros de l’histoire des comics, forcément on va pas débuter un nouvel arc tout de suite, c’est l’heure des célébrations !
    Le chapitre 999 dépeint un Superman et un Clark Kent faisant chacun preuve de recul sur une situation problématique. Superman avec la zone fantôme, Clark avec la relation entre Lois et son père. Des deux côtés, notre héros montre qu’il sait changer de perspective, se remettre en question et croit en la rédemption. C’est classique mais ça marche toujours.
    Le chapitre 1000 est particulier. Il y a en fait plusieurs chapitres 1000 qui rendent hommage à Superman, et en plus de cette histoire, le mois prochain d’autres seront publiées. Ici, la ville de Metropolis rend hommage à l’Homme d’Acier, mais l’Homme d’Acier n’est pas du genre à attendre qu’on lui décerne des lauriers pour ce qu’il fait, alors il fait tout pour éviter de faire une apparition publique. C’est sans compter sur l’opiniâtreté de la femme de l’Homme d’Acier.
    J’aime bien cette histoire, là encore classique, qui recense des témoignages de citoyens inspirés par les actes du super-héros, mais je suis un peu gêné par le retour du slip rouge de Superman. Pas par sa présence en elle-même, mais par le fait qu’il soit de retour sans aucun contexte, et on le voit même dans les récits d’actes passés. Un épisode avant il n’était pas là, et maintenant on nous montre que le calbut carmin est présent depuis des années.
    C’est compréhensible, cela dit, que pour le millième épisode on prenne des libertés avec la continuité, mais si j’ai bien compris il sera toujours là dans les épisodes suivants, et toujours sans explication.
    Bref, on s’en fout, joyeux anniversaire Superman, et à dans 1000 numéros ! 😀

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    Feanor-Curufinwe le #506987

    Lu Batman Rebirth #24 !

    Batman 47 – DC Nation #0Batman 48-49 :
    B47, fin du Cadeau (the Gift), et… c’était quoi l’intérêt ? Nous faire comprendre que Batman ne peut pas être heureux, donc le mariage à venir, c’est raté d’avance ? Mais tout le monde sait ça. Et en dehors de faire passer Booster Gold pour un débile pendant trois chapitres, c’était utiliser beaucoup de papier pour pas raconter grand-chose.

    Spoiler
    [collapse]

    DC Nation #0 et les deux autres chapitres de Batman mettent en scène le Joker définitivement décidé à assister au mariage de Bat et Cat, ou plutôt à l’empêcher parce que… Batman ne peut pas être heureux, donc le mariage détruirait Batman et le Joker ne veut pas perdre son batounet. En gros, le même message que l’histoire précédente.
    Le Joker est fidèle à lui-même, c’est bien quelque chose qu’on ne peut pas reprocher à Tom King. Après, le Batman dans le chapitre 48, c’est une autre histoire. Et le dernier chapitre met en scène Catwoman contre le Joker dans un combat qui tourne vite à la discussion, dans une position pourtant pas très confortable pour les deux antagonistes. Et la conclusion est un peu à l’image de ce chapitre…

    Spoiler
    [collapse]

    Detective Comics 981 :
    Fin de l’arc Batmen Eternal. En gros une fin joyeuse où tout le monde s’embrasse, trouve sa voie, se réconcilie et se caresse la tête, et Batman repart en mission. Donc, fin du groupe ou début d’un nouveau qui va se mettre en place au fur et à mesure, pour finalement à nouveau se dessouder ?
    Personnellement je préfère quand dans Detective Comics le Batman se contente d’enquêter sur des meurtres mystérieux ou juste d’affronter un adversaire retors. C’est cyclique, ça reviendra bien à un moment ou un autre.

    Justice League 42-43 :
    Fin du run de Christopher Priest. Pour résumer, le seul défaut, c’est le dessin de Pete Woods qui ne fait pas honneur à l’histoire de Priest. Une fine analyse géopolitique sur le rôle de la Ligue de Justice dans le monde, qui ne pourra jamais être le gendarme du monde et qui en est tout à fait consciente. Le discours de Deathstroke est parfaitement éclairant et évocateur sur ce fait. Du grand Priest, du début à la fin.

    Action Comics 1000 :
    Lutte sans Fin (Never Ending Battle) de Peter J Tomasi et Patrick Gleason, est une autre histoire spéciale pour le numéro 1000 du premier super-héros de l’histoire. Superman arrive en retard à un rendez-vous particulier, et il raconte ce qui l’a retenu, un combat avec Vandal Savage, bon prétexte pour revenir sur 80 ans d’aventures et d’évènements marquants à travers une vingtaine de pages illustrant chacune un moment de cette longue épopée de l’homme d’acier, avec également des clins d’oeil aux adaptations cinéma et animées.
    C’est sympathique et très bien illustré (Patrick Gleason, forcément), un bel hommage à Superman.

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    Feanor-Curufinwe le #507291

    Lu Mr Miracle de Tom King et Mitch Gerads

    J’attendais beaucoup de ce titre dont j’avais entendu de bons retours, et de plus j’adore tout l’univers du Quatrième Monde et surtout Mr Miracle.
    En le lisant, j’ai vite retrouvé le style de Tom King, en particulier celui que j’ai de plus en plus de mal à supporter dans Batman.

    J’espérais vraiment un retournement de situation à la fin, une révélation qui changerait le point de vue du lecteur (un truc à la White Knight peut-être), mais non, c’est juste l’histoire déprimante de la dépression dépressive de Scott Free, et la destruction en bonne et due forme de tout ce qui fait la force du Quatrième Monde. Darkseid a gagné, Darkseid est. Déprimant.
    En soi il y a du bon dans cette histoire, comme la vision apocalyptique de la fin de la guerre entre Néo Genesis et Apokolips, et c’est cet aspect qui m’a fait tenir la lecture jusqu’au bout, et qui pourrait dans une seconde lecture me faire pardonner cette horrible ambiance efferalganesque que King tient à faire perdurer dans toutes ses oeuvres, à ce qu’il me semble en tout cas.

    Mais je crois que ce que je lui pardonne le moins c’est l’apparence que Mitch Gerads donne à Big Barda. Kirby l’a toujours dessinée comme une beauté, carrée et grande mais également gracieuse et svelte, sur le modèle de Lainie Kazan (et le caractère de sa propre femme, Roz Kirby). Cette Barda ici présente est très loin de la véritable Barda, c’est juste un homme avec des cheveux longs. La différence entre la façon dont elle est représentée sur les couvertures (par Nick Derington) et dans l’histoire est suffisamment éloquente.
    Pour le reste, Gerads fait un superbe boulot de mise en page et de recherche graphique, les effets rendus sont superbes et participent à merveille à l’ambiance déstabilisante.

    Je suis ressorti de cette lecture sans la moindre émotion. Pas de dégoût à la Batgirl and the Birds of Prey des Benson, ni de joie à la Justice League de Christopher Priest ou à la Batman : White Knight (qui d’ailleurs m’a fait passer de la colère à la félicité en un temps record) de Sean Murphy, juste un étrange sentiment de vide. Je crois que j’ai juste pété par la bouche… Prrrt… C’est sympa de parler de la dépression, et j’imagine que c’est même le meilleur choix si tu veux remporter un ou deux Eisner, mais douze épisodes de Scott Free qui déprime, est-ce vraiment nécessaire ?

    J’espère juste que King ne va pas influencer l’écriture du film annoncé (New Gods de Duvernay, dans lequel il a été appelé pour écrire le scénario) pour aller dans ce sens.

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    Feanor-Curufinwe le #507464

    Après la douche froide Mister Miracle du même auteur, j’ai cette fois entamé Omega Men avec une forte appréhension.
    Pour résumer, j’ai été un peu perdu dans la première partie du récit, le développement des personnages n’est pas la priorité numéro un du titre. On s’intéresse en revanche beaucoup à l’atmosphère de guérilla qui touche le système Véga, loin de la juridiction des Gardiens de l’Univers (les patrons des Green Lantern, les flics de l’espace), et dont on découvre peu à peu la vie de chaque planète de la coalition, menées par la Citadelle, point central du commandement, avide d’une source d’énergie dont dépendent les planètes.
    Kyle Rayner est au centre des attentions, essayant de faire le pont entre le gouvernement et les Omega Men qui veulent renverser le pouvoir en place.

    Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié le récit cette fois. C’est même pour moi le meilleur récit de Tom King que j’ai pu lire.
    Kyle nous sert de point de repère dans l’histoire, de boussole morale à laquelle on peut se raccrocher, autrement il n’y a aucun personnage auquel on puisse réellement s’attacher, et c’est bien entendu voulu par l’auteur. L’aspect mondes en guerre, la sauvagerie des êtres vivants quels qu’ils soient, les alliances forcées, les calculs politiques, l’art de la rhétorique, les secrets, tout est parfaitement retranscrit. Il n’y a pas de héros ici, tous ont les mains sales et on ne perd jamais de temps en sentimentalisme ou en leçons de morale. Au milieu de tout ça, Kyle est presque impuissant (on le sépare même de son anneau), suit le cours des choses sans pour autant se laisser manipuler. Il survit et tente tant que faire se peut de modérer les uns comme les autres, sans être dupe de la nature de ses “collègues”.
    Et la dernière page est parfaitement révélatrice de sa perspicacité (sa dernière réflexion est une des meilleures répliques écrites de King), le gars est même un peu trop conscient de la réalité ! 😆

    Un récit finalement extrêmement captivant donc, avec un excellent travail graphique de Barnaby Bagenda, et qui prouve qu’en dehors de parler de dépression, Tom King sait aussi raconter des histoires prenantes et mettre en scène des héros qui savent aller de l’avant et faire autre chose que monologuer.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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