Les comics de Super Héros

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Posté dans : Manga & BD

  • Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500306
    Flash – La Légende
    Tome 1

    Carmine Infantino – Robert Kanigher – John Broome

    Barry Allen, un policier scientifique ordinaire, est touché par un éclair et se retrouve éclaboussé en même temps par les produits chimiques dans son labo. C’est en s’inspirant du héros de comics de son enfance, Jay Garrick, qu’il trouve son alias, Flash.

    Avec Flash la Légende, on va vous parler d’un temps que les moins de quatre fois vingt ans ne peuvent pas connaître, où pas loin en tout cas, sauf si ce sont des personnes de goût, des personnes qui savent reconnaître la qualité au-delà de l’âge affiché. C’était une époque où les titres des épisodes se ponctuaient d’exclamation goguenarde et vous accrochaient en racontant déjà une histoire, une époque où la première page vous promettait une situation ubuesque dans laquelle votre héros était condamné à l’exploit !

    Le nouveau Flash, fan des aventures du Flash originel Jay Garrick, n’est pas uniquement précurseur d’un nouvel âge des comics de super-héros, il est aussi en avance sur son temps par bien des aspects, dont certains ne seront dévoilés que dans le deuxième tome de ce titre, comme la mise en place du multivers de DC Comics. Mais il y a déjà présentement matière à satisfaire son appétit, alors attardons-nous sur ce que nous offre ce premier tome !

    Si le titre a débuté en 1956, il fallut attendre 1959 pour que ce nouveau Flash ait une série régulière, reprenant la numérotation du Flash du Golden Age (Jay Garrick, de 1941 à 1951), à partir du numéro 105.
    Barry Allen, le Flash moderne (l’après Jay Garrick, donc) dans ses premières années, ne se distingue pas par l’originalité de ses histoires, ses dialogues ou la caractérisation de ses personnages. En effet, on retrouve ici ce qui se faisait couramment à l’époque des débuts de l’âge d’argent, à savoir beaucoup de science-fiction (extra-terrestres, dimensions parallèles, la Terre creuse, les savants fous, les singes parlants et autres concepts du même acabit), des voleurs et des catastrophes plus ou moins naturelles. Certaines explications “scientifiques” étaient gentiment loufoques, tout comme les déductions tirées par les cheveux de notre héros pour atteindre un but ou trouver un vilain et qui sentaient bon la facilité.

    Quelques exemples :
    – Barry fabrique une montre lui permettant de recevoir tous les appels radio des polices du monde entier ! On pourrait penser que faire une vraie radio serait plus simple, mais bon, on est déjà tellement surpris de voir qu’il reçoit tous les signaux de toutes les polices du monde, et tous en anglais qui plus est, qu’on fait vite l’impasse sur ce détail ! 😆
    – On apprend également que les pouvoirs de Barry lui permettent de résister aux énormes pressions sous-marines !!
    – Des soucoupes volantes débarquent à Central City, et par un raisonnement des plus… étonnants, Barry comprend qu’elles viennent d’une autre dimension. Il décide d’atteindre cette quatrième dimension en passant le mur du son, le mur de la chaleur (atteint à Mach3) et enfin le “mur du temps” (en gros la vitesse de la lumière) ! Il arrive alors dans un monde où des lilliputiens deviennent des géants en l’espace d’une poignée de secondes et dont l’ambition est de conquérir la troisième dimension.
    – Docteur Alchimie, anciennement Monsieur Element, s’est évadé de prison et change d’alias pour se venger de Flash. Pour cela, quelle chance, il se trouve que Ben Sniper, son voisin de chambrée, lui a parlé d’une pierre qui lui a toujours porté bonheur. Il en a donc logiquement déduit qu’il s’agissait de la Pierre Philosophale. Et c’est le cas, le gars Alchimie s’en sert alors comme d’une télécommande pour changer toute matière en une autre matière, genre le plomb en or.

    Autre habitude, Barry Allen bat ses adversaires en tant que Flash mais se fait périodiquement ridiculiser par cet alter ego aux yeux de sa fiancée bien aimée, Iris West, qui ne cesse de le comparer à l’éclair écarlate, surtout lorsqu’il arrive en retard à leurs rendez-vous (trop occupé à aider son prochain). A noter que si Iris n’est pas très aimable envers Barry, la situation s’améliore par la suite et elle devient moins… obnubilée par Flash.

    Si cela fait également le charme de ces histoires, il faut bien reconnaître qu’une lecture continue et assidue ne joue pas en faveur de ce mode de récit. Mais, fort heureusement, il y a deux facteurs qu’il faut prendre en ligne de compte et qui changent grandement la donne.
    D’abord, passés le héros et sa snobinarde récurrente et agaçante d’Iris, les personnages secondaires sont déjà bien plus captivants, à commencer par la galerie de vilains qui composent déjà cette première fournée du Flash moderne.
    Beaucoup de vilains hauts en couleur (une bonne particularité de l’époque), souvent anonymes (littéralement), mais qui préfiguraient déjà les Lascars, lesquels font d’ailleurs très tôt leur entrée dans la série, tel Captain Cold dès le quatrième épisode, Monsieur Élément (puis plus tard Docteur Alchimie), le Maître des Miroirs, Gorilla Grodd (et la cité des gorilles), le Fifre, le Météo-Mage ou encore le Charlatan.

    Et puis arrivent plus tard les alliés du héros, en la personne de Wally West et Ralph Dibny, alias Kid Flash et Extensiman. Kid Flash a même très vite droit à ses propres histoires en complément des aventures principales.
    Ralph Dibny découvre le secret des contorsionnistes, le Gingold, une boisson dont l’un des ingrédients principaux est un fruit tropical, le Gingo. En buvant une formule de sa composition, il acquiert des pouvoirs élastiques sur son corps et devient Extensiman. Flash le prend au départ pour un vilain, mais finit par réaliser son erreur.

    Le second facteur important, comme les images composant cette revue peuvent l’attester, c’est la modernité du trait, du dessin, des histoires, de la mise en page (les cases sont plus grandes, l’espace est bien géré, on laisse respirer le personnage dans son espace). Rappelez-vous, nous sommes alors au milieu des années 50 ! Ce qu’il y a de vraiment remarquable dans le dessin, en dehors de l’indéniable beauté du trait de Carmine Infantino (moins de dix ans après, Amazing Spider-Man, pourtant croqué par le grand Steve Ditko, ne soutient pas la comparaison), c’est le dynamisme de l’action ! La vitesse de Flash est particulièrement bien rendue, non seulement par les nombreux traits de vitesse mais aussi par l’agencement des cases et de la mise en page en général, ainsi, et surtout, que les nombreuses astuces visuelles de Carmine.
    Cette modernité alliée à une riche variété de vilains et de personnages qui deviennent très vite iconiques de cet univers, mais aussi un environnement urbain très présent et ayant une part importante dans l’histoire et des postures dynamiques rendent ce premier tome indispensable.

    Si Flash – la Légende affiche en gros sur sa couverture le nom du dessinateur Carmine Infantino, ce n’est pas parce que ce nom a plus de résonance que celui des scénaristes John Broome et Robert Kanigher, dont les scénarios et histoires reposant majoritairement sur la science-fiction ont façonné l’âge d’argent. Mais ce qui saute aux yeux de l’amateur de bandes dessinées, c’est l’aspect graphique des premières années d’aventure du Flash moderne, qui devient véritablement l’atout majeur de la série. Non seulement Infantino était en avance sur son époque autant en terme de narration que de mise en scène, mais il a également établi la représentation des trois-quarts de l’entourage de l’éclair écarlate, en particulier du côté des vilains. C’est ce qui fait de cet épais ouvrage un incontournable absolu pour tout fan de Flash comme de l’univers DC dans son ensemble, lequel n’aurait pas du tout le même visage aujourd’hui sans l’apport de ce père fondateur. Indispensable.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500611

    Ah tiens, mes images sur ma revue de Flash la Légende apparaissent enfin ! ^^
    Peut-être que le problème venait de mon ordi cela dit… Enfin tant mieux ! Encore une fois je recommande la lecture de ce superbe livre ! 😀

    Je reviens sur mon post de la page précédente, où je parlais assez maladroitement de l’état actuel de l’industrie des comics aux états-unis. Comme je l’ai déjà dit à Yupa, le message que j’y ai écrit est trop violent, mais il reflète bien ce qu’il se passe là-bas depuis deux-trois ans. Et pour éviter de me voir à nouveau labelliser de misogyne ou d’homophobe, voire raciste (ce que je ne suis dans aucun cas), je poste cette excellente vidéo qui résume la chose de manière bien plus claire et explicite (et surtout moins “passionnée”) que je ne l’ai fait, et qui va surtout à l’encontre de bon nombre d’articles parus sur le sujet sur le net, français ou autre ! 😀
    Qu’est-ce que le ComicsGate ? Cette vidéo résume fort bien le problème.

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500671

    Lu Récit Complet Batman – Europa !

    Je ne dirai pas que c’était inutile d’avoir ce titre en kiosque, mais il est possible que s’il était sorti en version rigide, je l’aurais acheté, et ça m’aurait coûté le double j’imagine. Et au vu de mon ressenti, c’eut été cher payé. ^^
    D’abord, graphiquement, il y a de très belles planches. Jim Lee fait un excellent taf dans le premier chapitre par exemple, et Giuseppe Camuncoli également. Maintenant, dans le troisième chapitre Diego Latorre abuse des couleurs sombres et la plupart des cases sont trop sombres pour qu’on arrive à y distinguer les trois-quarts de ce qu’on nous propose… Un bon moyen de se débarrasser des décors, ce me semble. Et c’est quand même un comble pour un titre censé nous faire ressentir le tourisme du voyage européen de Batman !
    Bref, au niveau tourisme, c’est un peu raté, et ce dans tous les chapitres, parce que le style de dessin à la peinture n’autorise évidemment pas le souci du détail requis pour la chose. L’ensemble est beau, et bravo à Jim Lee pour sa volonté de faire découvrir au public américain des dessinateurs et auteurs européens au talent indéniable.

    Maintenant, c’est surtout au niveau de l’histoire que le bât blesse.
    Une ville européenne par chapitre, mais chaque mention historique de la ville visitée est l’occasion d’un étalage de clichés ou de raccourcis dus à leur histoire qui résument chaque ville à un concept par Batman !
    Berlin, la ville des nazis, c’est fait, Prague, la ville des communistes, OK, Paris la ville des artistes et des gens blasés, très bien, et Rome la ville-archéologique de César et des empereurs (sic)…
    Ce n’est qu’un gadget de plus, il n’y a rien qui justifie réellement le voyage, jusqu’au vilain derrière les soucis de santé de Batou. Tout aurait pu se passer à Gotham, l’histoire aurait été la même.

    Bref, déception pour ma part, et si vous cherchez une histoire de Batman dessinée par un européen, il y a un titre en deux volumes sorti chez Dargaud récemment, dessiné et scénarisé par Enrico Marini, Batman – The Dark Prince Charming, qui livre une histoire honnête et visuellement aguichante !

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500746

    Suicide Squad Rebirth #15 :

    Pour ce dernier recueil de la collec’ SSR, deux grosses fournées de JLA, Deathstroke et les deux habituels numéros de Harley Quinn (+ le back-up), et donc pas de Suicide Squad !

    Justice League of America 14 à 17 :
    L’arc sur le microvers se termine donc ici, toujours bien dessiné par Ivan Reis et Felipe Watanabe.
    Au niveau histoire, on a deux chapitres entiers de flashback pour comprendre qui est le vilain pas beau de l’histoire, avec en sus la révélation sur l’origine des perturbations qui amènent à la destruction du microvers. Comme prévu,

    Spoiler

    on reste sur l’épée de Damoclès qui menace tout le DC Universe depuis Rebirth

    [collapse]

    , mais la chose reste secondaire ici, c’est Aut et Preon qui occupent les pages, surtout Aut. A travers eux, Orlando explore le concept de l’ingérence dans un autre monde régi par ses propres codes, cultures et croyances, et si la morale est assez simpliste, les héros agissent malgré tout pour une cause plus grande : sauver le microvers, c’est aussi sauver le multivers, ou du moins leur propre univers, et c’est la raison principale qui les force à sauver le microvers, leur intérêt premier. Aut prône le pragmatisme pour justifier sa position, mais au bout du compte et malgré toutes leurs belles paroles, c’est aussi ce qui motive les héros ici. Sauver les gens du microvers n’est qu’une conséquence de leur ingérence.
    Bref, Orlando ne semble pas vraiment s’intéresser au conflit et à la résolution du problème, qui sont vite expédiés, et sur le passage de flambeau entre Palmer et Choi (sur le thème maintes fois rabâché du “tu es un meilleur héros que moi” – cela dit, Palmer garde son importance en tant qu’observateur des évènements à venir dans le DC Universe), mais son scénario laisse la porte ouverte à quelques sujets à polémique à venir… ou pas, cela dépend de la façon dont ces choses seront abordées à l’avenir.

    Harley Quinn 25-26 :
    C’est l’anniversaire de Harley, et comme cadeau, la mairie lui envoie les 25vincible pour la tuer. C’est en gros le synopsis des deux chapitres de ce mois-ci, prétexte à une orgie sanglante de décapitations et autres joyeusetés pour que la p’tite se défoule.
    Rien de neuf ici, la formule de la série à plein régime. C’est redondant et ça finit par lasser. Surtout ça manque d’inventivité, il ne reste que la folie du personnage qui de plus passe son temps à faire du rentre-dedans dans quelques-uns des perso féminins sans aucune finesse, et qui finit par devenir assez détestable. Si un perso masculin, quelque soit son degré de folie en faisait autant, pas sûr que les retours seraient positifs sur les réseaux sociaux…
    Si la série continue sur ce débit, je ne suis pas sûr de la continuer en format rigide.

    Harley aime Joker, neuvième partie (complément du HQ #25) :
    N’ayant pas suffisamment de quoi payer les travaux de Jenna Duffy pour son “nid d’amour”, Harley doit se dépêcher de trouver les fonds manquant,

    Spoiler

    autrement le nid d’amour en question sera détruit

    [collapse]

    . Problème, le Joker a fini par découvrir le secret de Harley et emménage de suite dans ledit nid d’amour…

    Spoiler

    Dans six jours, tout explosera !

    [collapse]

    C’est déjà plus enthousiasmant que la série principale, et avec le ton et l’ambiance de Batman TAS, difficile de lui trouver des défauts ! Mais une fois de plus, ça mérite vraiment une version album entièrement consacrée à ce titre !

    Deathstroke 23-24-25 :
    Je me demandais où cette histoire de groupe de super-héros dirigé par Slade allait nous mener, et bien que je n’en sois toujours pas sûr, la Société (un conseil de super-vilains dirigé par Vandal Savage) nous apporte au moins la certitude que Deathstroke n’a pas vraiment changé au niveau moral, bien qu’il clame avoir une conscience. Il ne se définit simplement pas comme étant un vilain, mais comme la somme de ses choix (“être mauvais n’est pas un choix (…) ça nous arrive sans qu’on s’en rende compte”). Mais comme le dit aussi sa fille, il pervertit tout.
    Christopher Priest sait habilement jouer sur cette ambiguïté tout au long de son récit, et c’est un plaisir de le suivre sur un personnage aussi fascinant. De plus, c’est assez rare de voir un perso masculin de cette trempe de nos jours dans les comics de super-héros, sûr de ses choix et inébranlable. Un bijou ce titre.
    En tout cas, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une histoire avec un Wally West aussi intéressante ! 😛

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    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500760

    Cher Feanor, pour répondre indirectement à une allusion que tu fais plus haut au débat que nous eûmes avec toi, Sharbett, Akiko et moi, je dirais que tes idées hostiles au politiquement correct et à la mélasse sirupeuse moraliste qui envahit les USA (et notre vieil Hexagone) sont voisines des miennes ; entre autres, on croit rêver de voir ce sénateur candidat juge suprême accusé par une déjà décatie sans humour ni compréhension humaine de lui avoir fait du gringue quand il avait 14 ans (!!). Ce qui n’enlève rien au fait qu’un être masculin ne peut décemment employer certains termes qui sont dégradants envers tout être féminin, c’est une chose bien différente et je ne reviens pas là-dessus puisque tu en as pris conscience.
    Il semble que tu souhaites surtout contrer les accusations de brutalité ou d’immoralité des séries que tu aimes tant, DC en l’occurrence. J’avoue que je n’aime pas plus que les sermons de morale la couverture parfaitement gore de ce “Suicide Squad”, ou même de ce “Batman Europa”. Je suis très intrigué que ce type de récits sanglants te passionne à ce point, avec de très anciens personnages, créés tantôt en 1939 (Superman) tantôt en 1941 (Wonder Woman) etc. Tu me diras que tu n’es pas le seul en France, OK, mais enfin il y a aussi une question d’âge, et le répétitif de ces histoires formatées à l’extrême, vaguement sadiques, dépourvues de tout réalisme (de même que la machine à saucisses DB Super ou Broly) et de toute féerie me semble dégager un énorme ennui pour un adulte.
    Visiblement toi tu adores tout ça, je dirais même que tu le vis de l’intérieur, très bien, un forum est fait pour parler de ce qu’on aime, mais c’est juste pour t’expliquer le fait que pratiquement personne ne vient s’y intéresser sur ce forum, ou sur celui de DD69. Et c’est dommage venant de toi qui écris fort bien de recevoir si peu de répondant, non ? Un peu de recul et de diversification ? Ce n’est qu’une proposition de ma part.
    Je précise qu’à côté de ces moches récits en vieilles BD au dessin mou et aux couleurs saturées, sanguinolents et répétitifs (et je ne fais pas de différence entre DC et Marvel), il existe beaucoup de bonnes séries ANIMEES pour renouveler le genre, que ce soit en thématiques, en héros, en design, en contextes. Tu le sais bien d’ailleurs.

    Xanatos
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    Xanatos le #500771

    Feanor n’est pas le seul membre du forum à être féru de comics de super héros.

    Il y a eu aussi par le passé Kusana, Wizard (qui l’ont hélas quitté depuis), Lord-of-Babylon ainsi que Cyril. Mais pour Lord et Cyril, si ils ne viennent plus ici, c’est avant tout dû aux problèmes actuels de connexion du forum.

    Et puis il y a moi aussi qui suis un grand fan de comics de super héros, après tout, c’est moi qui avait initialement crée ce topic ! 😉

    Je sais aussi que Sharbett en aime quelques uns: elle adore par exemple la série actuelle de Harley Quinn qui la fait rire. 🙂

    Après pour ma part, je suis pour que Feanor continue à faire ses critiques, surtout qu’elles sont utiles: il m’a évité de faire un achat inutile via sa critique incendiaire de “Bird of Prey” (un hors série Batman dédié à des super héroïnes de Gotham City).

    Au sujet de la couverture de Suicide Squad je t’accorde en effet Yupa qu’elle est glauque et franchement peu ragoûtante.

    Mais c’est parce qu’à la base, la Suicide Squad est un groupe composé de criminels ou de psychopathes travaillant pour le gouvernement et accomplissant des missions dangereuses: si ils réussissent, ils peuvent bénéficier de remises de peine. C’est une série assez sombre où le suspense est omniprésent, la mort pouvant frapper n’importe quel membre de cet escadron.

    Après, si l’on veut chercher une série mettant en valeur des héros nobles et chevaleresques, ce n’est pas vers cette oeuvre qu’il faut se tourner, les personnages principaux étant pour la plupart des individus peu recommandables.

    Et la série Suicide Squad, dans les années 80, est très intéressante et est un vrai brûlot contestataire, l’oeuvre dénonçant sans concession les pires travers de la politique de Ronald Reagan, c’est loin d’être de la violence gratuite.

     

    Rassure toi Yupa, les comics actuels de super héros ne sont pas tous dans le même style que ce titre, loin s’en faut.

    Dernièrement, Urban a réédité le run de John Byrne sur Superman et la série est excellente: graphiquement magnifique et axé sur un héros altruiste, généreux, noble et profondément humain. 🙂

    Après, si tu es éventuellement intéressé par des séries du genre, je pense que certains vieux comics t’intéresseraient plus.

    Feanor avait parlé de Flash la légende de Carmine Infantino, qui, dans les années 50, était un titre phare mais aussi une série lumineuse, positive, très inventive et prenante.

    C’est un classique qui a bien vieilli. 🙂

    Les premiers comics de Wonder Woman et Batman sont aussi très bons.

    Après, dans le domaine des super héros, je pense que chaque lecteur/lectrice peut y trouver son compte: il y’a des séries s’apparentant davantage au polar urbain (Daredevil, Punisher, Batman sur certaines séries), d’autres à la mythologie (Thor) d’autres encore à la science fiction (Les Quatre Fantastiques, Superman).

    Ce n’est pas un genre aussi limité qu’on pourrait le croire. 😉

    Ceci dit, ce que tu dis est juste: il serait dommage que Feanor soit le seul à alimenter ce topic avec ses bonnes critiques.

    Je devrais m’y remettre moi aussi, d’autant plus qu’à l’heure actuelle, je lis plus de comics que de manga.

    Dernièrement, j’avais adoré l’album Daredevil de Ann Nocenti et John Romita Jr ainsi que Superman de John Byrne.

    Je devrais moi aussi en faire des critiques, cela me manque d’en faire pour ces BDs là.

    Jusqu’ici, j’avais surtout écrit des critiques dédiées à des séries animées, films d’animation séries live (Daredevil) et manga.

    Il faut jusque que je trouve le temps de le faire, sache en tout cas mon cher Yupa que ton message m’a motivé d’ écrire de nouvelles critiques sur les comics ! 😉

    Il faudra aussi que je donne mon avis développé sur Saga que Sharbett m’a fortement conseillé et dont j’ai lu le premier tome qui m’a épaté ! Mais pour ce titre ce sera dans le topic des comics sans super héros ! 😉

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500786

    Désolé mais pour moi tout ça est illisible, politiquement simpliste, flashy-arrache-l’oeil, de dessin mou (je peux expliquer, mais ce serait trop long) et surtout d’un complet irréalisme par le concept même de “super-héros”.
    Je l’ai dit ailleurs, le seul que je tolère c’est Batman, justement parce qu’il est un humain sans super-pouvoir. Wonder Woman est admissible aussi. Harley Quinn m’amuse bien. Voilà à peu près tout.
    Mais bon, c’est la mode actuelle, donc je ferais mieux de fermer ma grande gu… Il est vain d’aller contre, et c’est en définitive affaire de goûts. Je lisais “Thor” et “Superman” à 14 ans (on avait des mags de super-héros à l’époque), et pour moi c’est donc de la vieille histoire d’ado.
    Mais en série animée, ça me fait passer un moment pas désagréable parfois, si c’est autre chose que de la castagne.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500829

    Cher Yupa, sur ce forum j’ai parlé de tout ici, ne viens pas me dire que je reste confiné à Dragon Ball et les super-héros, nom d’une crotte de nez ! Fais un pitit tour dans les différentes sections du forum et regarde les topics sur les séries, le cinéma, la musique, les jeux vidéo, les différents genre de BD dans le monde.
    Tu sais très bien que le peu d’intervenants ici ou sur le forum de ce cher DD ne permet pas de discuter, surtout en ce qui me concerne. Je ne joue pas les victimes, hein, c’est juste un fait, c’est comme ça, je n’y peux rien. ^^
    Ce n’est même pas une question de me diversifier : quand je parle cinéma, dessins animés ou films tirés d’anime (dans ton topic sur la japanim’ en live) le résultat est le même. Que veux-tu que j’y fasse ?

    Concernant les comics de super-héros, tu serais surpris d’apprendre qu’ils intéressent un public aussi large et diversifié que les manga.
    J’ai par exemple régulièrement discuté sur un autre forum (DC Planet) avec un québécois soixantenaire fan et collectionneur absolu de Superman depuis son enfance ! Au passage, Don Rosa n’a lui-même jamais caché son amour pour le fils de Krypton (même s’il préfère la version des trente premières années).
    Et je t’assure que toi-même, si tu cherchais à en savoir plus sur le sujet, tu trouverais des titres qui parviendraient à te fasciner. Tu me demandes de me diversifier, moi je te demande d’en faire autant, cher Yupa ! Abandonne tes idées reçues, on est plusieurs ici à t’avoir déjà recommandé la lecture de comics de super-héros de haute qualité, comme le génial Watchmen, le sublime Dark Knight Returns, l’époustouflant Killing Joke ou encore l’inquiétant Arkham Asylum ! Note bien que les trois derniers titres sont consacrés à Batman (et ses ennemis).
    Si tu t’intéresses à ces titres, tu changeras d’avis sur le genre. On prend les paris ? 😀

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    Geoff34
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    geoff34 le #500854

    Un comics de Superman sur l’abus de violence sur les enfants

    https://mattystarry.tumblr.com/post/178665343692/wearewatchman-whelmxd-sherlockisntgay

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500885

    Oui, excuse moi Feanor, je le reconnais, tu n’es pas du tout fermé à pas mal de rubriques, en réalité, et mes mots ont dépassé ma pensée ; mais en ce moment je suis assez irrité, non pas tant par les comics à super-héros (quelques-uns trouvent grâce à mes yeux, surtout en animation, comme Young Justice) mais par ce rouleau compresseur de surnaturel du fond de nos greniers mentaux, si souvent régressif au lieu de créatif. Tous ces mutants, zombies, vampires, monstres, démons, qui font fureur. Retour au Moyen-Age. Et ce n’est pas un hasard si l’école française historique cherche depuis plus de dix ans à réhabiliter cette période. Les amateurs du genre n’y voient pas de problème car ils distinguent encore la fiction du réel, mais qui nous dit que dans une ou deux décennies les enfants d’aujourd’hui ne se remettront pas à mourir de peur à la perspective de l’Enfer, comme Saint Louis et tous ses sujets ? J’aime le vrai, beau, imaginatif, original fantastique, Dorohedoro par exemple, mais cela n’a rien à voir.
    Bref, ne faites pas attention à mes petites hantises de trop bavard, je sors >>>.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500928

    Personnellement, je pense que c’est une question de cycle ! On est actuellement dans une période qui ne me plaît pas non plus, mais en ce qui me concerne, c’est pour une autre raison, à cause de cette “surpolitisation” de tout et surtout des médias de divertissement, et on t’explique la chose en affirmant à chaque fois “mais tout est politique ma bonne dame !”
    Ben moi je n’y crois pas une seconde à cette idée, et je préfère la réplique de Michel Galabru : “Non, tout est théâtre, surtout la politique.”

    Tout est affaire de dosage, et surtout de diversité de pensée. Et actuellement, c’est une seule et unique idéologie qui prédomine, que Tim Pool (un vidéaste youtube politique avec qui je partage nombre d’opinions) résume assez bien en parlant d’autoritarisme des libéraux. Mais c’est un sujet pour un autre topic, et dans le domaine du divertissement, la sanction immédiate, c’est la chute des revenus. Quoi de plus normal ? Quand on insulte une partie de son public (je parle spécifiquement des comics ici avec les déclarations d’auteurs réputés qui suffisent à couler des petits éditeurs [salut Mark Waid !], mais ça se voit aussi dans l’industrie du jeu vidéo et du cinéma, notamment), celui-ci va voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

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    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #500930

    Juste pour te faire plaisir, Feanor, et après je sors pour de bon :
    Un jour Balzac rencontre un ami sur les grands boulevards, et lui dit : “Vous savez, j’ai eu une idée pour mes romans”. L’ami enchaîne, et se met à s’exciter, à commenter toute la situation en France, du point de vue politique. Au bout de vingt minutes, Balzac lui dit : “Revenons aux réalités.” Et il se remet à parler de ses romans. 🙂
    Allez, à plus !

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500941

    Un très bon exemple, en effet ! 😀

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500958

    Lu (avec du retard) Batman Rebirth #16 :

    Batman 31-32 :
    Bah voilà, c’est le truc que j’attendais, la pitite révélation qui change le jeu, qui va au-delà du prévisible (Kite Man), le très beau jeu de manche de Tom King qui vous agite l’évident sous le nez d’une main pour vous surprendre là où vous fûtes distrait ! 😀
    Deux très bonnes choses ici ! Batman confronté à l’extrême qu’implique sa nature, poussé à bout par deux psychopathes qui ne pensent qu’à utiliser les autres sans états d’âme pour arriver à leurs fins, allant jusqu’à

    Spoiler

    tuer un gamin

    [collapse]

    pour prouver leur point de vue, et qui atteint ses limites, aux débuts de sa carrière. Cette mise en scène de l’échec de Batman sert-elle le chevalier noir ou sa Némésis, le Joker, qui finit par retrouver sa “splendeur” grâce à lui ?
    Et puis la débilité assumée du conflit Sphinx / Joker. Le Sphinx dont la finalité était une blague (aussi morbide soit-elle), et le Joker qui finit par poser un mystère au Batman. Quelle est la différence entre une blague et une énigme ? On s’en fout, dira Catwoman.
    Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette histoire. Il y a des choses non développées et qui laissent songeur (les motivations des autres vilains qui ont suivi le Sphinx ou le Joker par exemple), mais si on se concentre sur le sujet principal, c’était bien fichu. Et Janin fait du bon boulot dans la mise en scène, quoi que ça manquait peut-être de dynamisme dans les scènes d’action. Et j’ai quand même tendance à préférer le style de Clay Mann dans l’ensemble.

    Detective Comics 966 à 968 :
    On est dans quelque chose de plus intéressant dès qu’on s’intéresse plus à Tim Drake, alors forcément on est gâté ici ! 😀
    Bon c’est pas ultra original non plus, mais au moins il se passe quelque chose, avec des retrouvailles, une menace à venir, des révélations, un choix cornélien, des explosions, bref un bon blockbuster qui fait son boulot. Et comme une bonne partie des blockbuster actuels, il sert aussi de teaser pour sa suite. Mais au moins ici, l’histoire se suffit à elle-même, elle n’est pas frustrante.

    All-Star Batman 14 :
    Fin de la série, ce dernier chapitre reste à l’image de toute cette histoire centrée sur le majordome Alfred Pennyworth. Il y a toujours des dialogues qui me font sortir du truc (les fois où Alfred se met à imiter un pirate… ?) et c’est difficile d’apprécier le dessin de Rafael Albuquerque avec des textes aussi lourds et envahissants.
    C’est dommage parce que j’ai bien aimé les dernières pages.

    All-Star Batman 14 (back-up) :
    “Voici donc la reine-tueuse. Chef du clan Miasnik.”
    Pffff… un pet silencieux. Rooooh Pingouin… -_-

    Nightwing 28 :
    Ce que j’ai dit sur Shawn Tsang dans le précédent numéro de Batman Rebirth tient toujours. Aussi, lorsque j’ai lu son monologue dans sa scène finale, j’avais atteint un certain point, du genre

    Spoiler
    [collapse]

    Mais pour le dénouement de cette même scène c’était plutôt…

    Spoiler
    [collapse]

    Pour le reste de l’histoire, Spyral toussa toussa, je n’étais pas très emballé à la base, et ça n’a pas changé.

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #500999

    Justice League Rebirth #16 :

    Action Comics 986 :
    Conclusion de l’arc “Un humain comme les autres”, que j’ai beaucoup aimé ! La relation entre Luthor et Superman, le fait que chacun repose sur l’autre pour évoluer, d’une façon ou d’une autre, est intéressante et bien écrite ici. Et le dénouement… Est-ce que ce sera suffisant pour de nouveau changer Luthor ou est-ce qu’il amorce un arc qui aura à coeur d’aller dans ce sens ? Quel que soit le résultat, j’ai hâte de voir ça !
    Quelques fulgurances de beauté dans le dessin de Guillem March ici, comme lorsque Luthor se retrouve face à la Terre avant de “rejoindre” Superman… *____*
    Je reconnais que j’ai un peu de mal avec la façon dont il dessine le visage de Kal-El, mais niveau poses, le gars s’impose, et son trait hachuré “à l’ancienne” pour les ombres, ça marche du tonnerre sur Supes ! :-O

    Flash 30 à 32 :
    Montrer un Barry Allen qui arrête de se laisser marcher sur les pieds, OK, je suis à fond pour, pas de souci, ça me plaît même beaucoup. Mais cette histoire de force véloce négative, beaucoup moins. Et si la finalité de ce pouvoir était, en partie, de l’amener à être muté à Iron Heights, tout comme de le rapprocher du jeune Wally West, dans l’ensemble il y avait d’autres moyens de le faire. Le faire travailler à Iron Heights, c’est pas mal comme idée en soi, ça le rapproche des lascars, ça peut faire de bonnes histoires. Niveau textes, ça s’améliore par rapport aux deux précédents chapitres, mais c’est toujours très envahissant. Bah, au moins, il s’est passé des trucs dans ces trois numéros. Le vilain Bloodwork, bof, il fait très caricature des vilains des années 90, rien que dans son nom déjà, mais aussi dans son apparence.
    Niveau dessin, Neil Googe a un trait simple et rend les visages très expressifs, mais des fois ça passe moins bien. Le problème c’est qu’il contraste fortement avec celui de Gus Vazquez, dans le même chapitre (le 31), dont les visages ont deux fois trop de traits et… ils sont pas beaux…
    Dans le chapitre 32, Christian Duce utilise un style plus réaliste, une mise en scène plus agréable et surtout de plus beaux visages. C’est tout de suite plus attrayant !

    Hal Jordan and the Green Lantern Corps 26 à 29 :
    Rafa Sandoval ! Le nouveau dessinateur qui remplace Ethan Van Sciver va beaucoup m’aider à supporter le départ d’EVS du titre. Des poses et une mise en scène éclatantes et dynamiques. Les couleurs de Tomeu Morey et la finesse de l’encrage de Jordi Tarragona… ce trio fait des miracles ! 😀

    Spoiler
    [collapse]

    Quant à l’histoire, j’aime beaucoup aussi ! L’utilisation des Néo-Dieux est bien plus engageante que la dernière fois, et y a-t-il un rapport avec Batman Metal ?
    Bref, le corps est bien utilisé ici, chacun participant à l’intrigue livrant le meilleur de lui-même, il y a de bonnes interactions (Hal / Kyle, Guy / John, Hal / le Haut-Père), de l’action, du danger, du suspense, de la bravoure, ça va à cent à l’heure et ça se permet même d’instiller un chouïa d’émotion en pleine course-poursuite (dans le chapitre 28), et cette classe d’Orion, jusqu’à la toute dernière case du chapitre 29, j’ai eu de ces frissons !! *_____*

    … Et je sais que je l’ai déjà bien signalé, mais qu’est-ce que c’est beau…

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #501282

    En temps normal j’évite de m’appesantir sur mes mauvaises lectures, mais comme depuis cet été je m’efforce à rattraper mon retard dans mes secondes lectures (deux ans de retard à rattraper, ça demande du temps), je suis fatalement tombé sur de douloureux souvenirs. En général, les mauvaises expériences peuvent être dues à votre environnement proche ou à votre état d’esprit sur le moment de votre lecture, plus encore quand il s’agit de gros pavés.
    Par exemple ma première lecture de Planetary était très laborieuse et du coup j’en avais pas gardé un bon souvenir. Mais quand je l’ai relu cet été, ça s’est bien mieux passé. Un excellent titre, bien construit et passionnant, pour moi la meilleure oeuvre de Warren Ellis.
    Mais le parfait contre-exemple c’est Earth-2 – World’s End.

    J’aimais bien Earth-2, c’était sympa et pas prise de tête, facile à lire. World’s End, c’est insupportable, c’est écrit avec les pieds, y a pas un perso que j’avais pas envie de voir mourir tellement ils étaient tous énervants (la romance Val-Zod Kara, les répliques qu’ils se lancent en pleine mission, mais étouffe-toi avec ton Dom Pérignon… Helena et son papy, “t’es trop pas ma famille”… Dick Grayson qu’a jamais aussi bien porté son prénom et Barbara “j’ai pas besoin qu’on m’aide”… et j’en passe). 99% des personnages masculins sont tout sauf admirables. Des loques, des lâches, des suiveurs indécis infoutus de prendre leurs propres décisions. C’est consternant de misandrie.
    Et y a des ellipses horribles, des retournements de situation ridicules… le pire c’est le chapitre onze avec

    Spoiler

    la trahison de Barda

    [collapse]

    que tu reviens trois fois au début pour bien t’assurer que tu n’as pas sauté deux pages. -_-
    Ah, c’est sale…
    Et j’en suis qu’à la moitié… encore treize chapitres à supporter. Après je revends ce titre, ça me fera de la place. Et je me lave les mains tiens.

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    Xanatos
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    Xanatos le #501452

    Une vidéo rendant un bel hommage à la mémoire de Bill Finger, l’un des créateurs du personnage et que l’on peut considérer comme le véritable père de Batman puisque c’est lui qui a conçu son design et fondé toute sa mythologie.

    Il est vraiment désolant que ce scénariste de génie soit mort dans la misère alors que c’est lui qui a permis à Batman de devenir l’un des, si ce n’est LE super héros le plus populaire de tous les temps.

    Enfin, heureusement que depuis 2016 il est enfin crédité systématiquement en tant que créateur du personnage dans toutes les adaptations cinématographiques et télévisées du personnage.

    A noter aussi que l’épisode Legends of the Dark Knight de la série animée The New Batman Adventures l’avait cité avec Dick Sprang et Frank Miller et il me semble aussi que le générique de fin de The Dark Knight Rises de Christopher Nolan l’avait cité.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #501785

    Lu Batman Rebirth #17 !

    Batman 33-34 :
    C’est bien la première fois depuis l’arrivée de Tom King sur le titre que je n’aime pas du tout ce qu’il propose. Hormis le dessin de Joëlle Jones qui a un certain charme (notamment la façon dont est dessinée Catwoman), même si ce n’est pas du niveau de Janin ou Mann, et la reprise du design du Knightmare Batman de Batman V Superman, c’était tout sauf une bonne lecture.
    Des dialogues surréalistes et débiles, surtout entre Batman et Catwoman (“Cat ?” / “Oui, Bat ?” / “Tu es adorable” / “Oh Bat” / “Oh Cat”…), une mise en scène plate et des situations sans intérêt. Quelle est l’utilité de l’intro avec le cheval au début, simplement pour justifier le fait que Bat et Cat se retrouvent avec un cheval pour deux et les voir se faire des mamours ? Et Catwoman qui étale sans problème un garde qui fait deux fois sa taille en hauteur comme en largeur, qui a été choisi par la Ligue de Justice, donc qui devrait avoir une certaine légitimité à son poste… -_-
    Bref, le père King est visiblement en mode écriture automatique ici, ça ne vole pas plus haut qu’un blockbuster d’été lambda, pas crédible pour un sou du début à la fin.

    Detective Comics 969-970 :
    Là pareil, rien de palpitant. Le côté teaser pour la suite dont je parlais dans le précédent numéro est encore plus prononcé, mais c’est surtout parce que les histoires ici, je m’en tape. On attend juste que Gueule d’Argile soit utilisé contre la clique de Batman parce que c’est forcément ce qui va arriver. Et pour meubler, il faut supporter la crise existentielle de Spoiler ainsi que sa relation avec Tim Drake (retrouvailles joyeuses et émues, amour, trois semaines plus tard : “j’en ai bien marre de ta tronche”… ben voyons… ça valait le coup de nous tenir la jambe autour de sa rébellion àlacon en mémoire de Tim, pour finir sur ça… j’ai eu tout-à-coup une réminiscence de The Fastest Man Alive avec une certaine Valérie Perez de sinistre mémoire). Et la mairie de Gotham qui veut pas d’une ligue de Batmen passque vous comprenez, un Batman ça va, mais un groupe de justiciers vous n’y pensez pas ! Les gens ne sont pas prêts ma bonne dame ! -_-

    Justice League 30-31 : Pas encore lue (Urban s’est trompé dans la numérotation et a livré les deux derniers chapitres au lieu des deux premiers de cette histoire). J’attends de lire le début dans le prochain numéro.

    Action Comics 987-988 :
    Ah bah là, c’est déjà mieux, pas transcendant mais quand même agréable à lire, et à voir ! Viktor Bogdanovic s’inspirant beaucoup de Capullo dans son trait, surtout au niveau des visages.
    Oz se dévoile enfin à Superman et lui révèle son histoire. Et en vrai bon vilain, il a attendu que son plan se déroule sans accroc pour le faire, mettant Supes au pied du mur. De plus il est persuadé du bien-fondé de son oeuvre. Hum, ça me rappelle un certain personnage d’un certain comic d’Alan Moore et Dave Gibbons, dont le nom commence aussi par Oz, tout ça ! Je me demande pourquoi… 😀
    C’est d’ailleurs sans doute pour cette même ressemblance avec le “vilain” de Watchmen que Dan Jurgens a choisi ce personnage de Oz en particulier, pétri des meilleures intentions à la base. Sauf que dans ce contexte la force supérieure responsable de sa présence n’est pas manipulée, c’est elle qui cette fois tire les ficelles. Désirs revanchards ? Y a vraiment quelque chose à exploiter pour plus tard, là !

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Xanatos
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    Xanatos le #502367

    Je suis Stan Lee

    Panini sortira le 12 décembre une anthologie dédiée à Stan Lee répertoriant ses histoires les plus marquantes et importantes.

    Il ne s’agit nullement d’un livre opportuniste “surfant” sur la mort de ce grand scénariste, il était déjà prévu de longue date par l’éditeur et ce, bien avant son décès.

    L’ouvrage rendra aussi hommage aux grands dessinateurs de la maison des idées (dont bon nombre ont aussi écrit les intrigues) comme Jack Kirby, Steve Ditko, Bill Everett, John Buscema ou encore Jim Steranko…

     

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #502820

    Lu Récit Complet Batman #9 consacré aux Teen Titans #9 à #14 (sans le #12, présent en librairie dans Batman Métaaaaal) !

    C’est du Benjamin Percy, et perso le gars ne m’a jamais réellement déçu (à part quelques frayeurs dans les volumes 2 et 3 de Green Arrow, dont j’ai parlé il y a quelques temps). Et ces numéros ne vont pas me faire changer d’avis !
    Un peu plus de mal avec le trait de Khoi Pham, surtout lors des gros plans sur les têtes. Par contre la colorisation de Jim Charalampidis rend super bien !

    Niveau histoire, la première partie, Blood of the Manta, place Kaldur’ahm, pardon, Jackson Hyde au premier plan à travers sa place au sein de l’équipe de Robin mais également dans sa relation familiale, entre une mère surprotectrice et un père qu’il n’a jamais connu (la famille américaine typique de ces dernières années, quoi) et qui s’avère être Black Manta. Cela dit, c’était pas ça le plus intéressant dans l’ensemble mais plutôt tout ce qui concernait Damian Wayne.
    Ce sale gosse s’amuse à faire tourner en bourrique l’équipe, ce qui créé de nombreuses tensions en son sein, et je dois dire que c’est assez jubilatoire de le voir rembarrer les autres membres avec des répliques qui tapent toujours là où ça fait mal ! 😆
    Et pourtant, quand c’est nécessaire il sait mener l’équipe, j’aime beaucoup cette ambiance !

    Ensuite, The Return of Kid Flash en deux numéros. Toujours la même dynamique, mais en mettant en avant… Kid Flash ET Emiko, alias Red Arrow, la demi-soeur de Oliver Queen. Et là je jubile, parce que depuis son apparition j’ai toujours voulu la voir rencontrer Damian. Ces deux-là sont la même sale graine de petite teigne ! 😆

    Du bon TT à mes yeux, même si par moment l’humour est raté, pas naturel, comme les répliques de Starfire qui n’arrive pas à utiliser les expressions correctement. Elles arrivent au mauvais moment, ça sonne vraiment faux (pareil pour le semblant de relation romantique entre Wally et Raven d’ailleurs), là où la série Teen Titans Go ! le fait à merveille, histoire de faire une comparaison foireuse.

    Et lu Batman Rebirth #18 !

    Batman #35 et 36 :
    Bon… le 35… une discussion entre Talia et Selina entre deux coups de cimeterre, pendant que Dick et Damian discutent aussi, et que Batman se relève, c’était… épique de chiantitude.
    Même face à Talia, reine des salopes manipulatrices, Selina m’a paru insupportable, chose qui m’arrive rarement avec le personnage. Et puis toujours ce sempiternel “Bruce et sa promesse de gamin”… de la part d’une gonzesse qui se déguise en chatte pour cambrioler ou d’une fille à papa, c’est assez risible de les entendre critiquer le comportement et les choix d’un gosse qui a perdu ses parents et est resté à côté de leurs cadavres pendant des plombes, et qui en est pourtant ressorti meilleur et plus noble qu’elles ne le seront jamais.
    Du côté de Damian et Dick qui parlent aussi de “papa”, ça se passe un peu mieux, les deux jeunes hommes étant plus proches de Bruce, c’est peut-être voulu par l’auteur. J’ai bien aimé le passage sur la tristesse inhérente à Batman et sa quête vouée à l’échec du bonheur (Damian : “Es-tu heureux ?” Bruce : “J’y travaille”…). Tellement juste.
    Mais l’humour dans les dialogues tombe à plat. Est-ce à cause du rythme ou de l’adaptation française ? Personnellement j’ai rarement eu à me plaindre du travail de Jérôme Wicky, alors je mettrai ça sur le compte de l’écriture de King.
    Quant au 36, consacré à l’amitié entre Batman et Superman, ça aurait peut-être marché si Lois et Selina n’avaient pas servi d’intermédiaires, du moins tout du long. ça commençait bien, leur présence était justifiée, mais du début à la fin du numéro, c’était lourd.
    Et deux choses m’ont fait rire, mais pas dans le bon sens.

    Spoiler

    – Selina qui sait que Clark Kent est Superman, parce que c’est une voleuse et qu’elle aime fouiner ? Mais du coup ça fait quoi de Lois, qui est une journaliste qui a côtoyé Clark depuis son arrivée à Metropolis et qui n’a jamais su ?

    [collapse]

    Une très mauvaise idée d’écriture, ça.
    – Et Lois qui dit à Clark qu’elle n’a pas besoin de protection. 😆 😆 😆
    Le bon point de l’épisode : La façon dont Clark et Bruce s’estiment l’un l’autre, ça c’était vachement bien écrit et les parallèles efficaces.

    Detective Comics #971-972 :
    Bon, comme prévu. Gueule d’Argile.
    Trop de personnages autour de Batman, et du coup pas assez de Batman, c’est un peu ce que je retiens de cette nouvelle formule de DC. J’aime beaucoup ce qui tourne autour de Cassandra, et de chacune de ses interventions, elle me fait tenir la lecture. Spoiler m’énerve, Batwoman est assez inexistante depuis un bon moment, et c’est encore pire pour Batwing et Azrael ! Y aurait de l’élagage à faire dans cette série pour la rendre plus digeste ! Je dirais pas non à un trio Batman-Robin-Cassandra, ce serait largement suffisant. Et du coup je commence à partager l’avis du maire de Gotham, mais pas pour les mêmes raisons. Une réduction de l’équipe serait pas un mal finalement.

    Justice League #24 à 29 :
    J’ai enfin lu toute cette partie. Legacy. Dans l’ensemble, c’est pas si mal, l’intrigue se dévoile peu à peu sur l’identité du méchant, sur le rôle d’Aquaman et des enfants des super-héros du futur, mais dans les détails ça coince. Les petites histoires de famille me gonflent, surtout quand ces gosses pas encore nés reprochent des trucs pas encore faits à leurs pas encore parents, sans compter qu’il y a de grandes chances pour que certains desdits parents ne finissent jamais ensemble, ou alors dans une autre réalité. Bref, c’est du domaine de l’anecdotique, et surtout ça manque d’épique cette histoire. Et en quoi être le fils ou la fille d’un Green Lantern te donne naturellement les pouvoirs de Lantern ?!

    Action Comics #989-990 :
    J’aime bien la façon dont Bogdanovic insère le titre de l’épisode en cours dans le décor, façon Francis Manapul, même si c’est bien moins stylé.
    C’est vraiment une bonne histoire, bien rythmée, et en sachant ce que Bendis a fait récemment dans le titre, je sens que je vais vraiment regretter le départ de Jurgens. AC est une de mes lectures DC préférées actuellement.
    L’utilisation de Jor-El, si elle n’est pas totalement inédite, reste très intéressante, et elle est bien justifiée par la dynamique de famille qui entoure Superman. J’aime bien le final du numéro 990, toute cette partie sent la manipulation, mais en même temps il est difficile de ne pas se dire qu’il y a également du vrai dans le discours de Jor-El (ce qui est d’ailleurs le fondement de la manipulation, ne pas s’éloigner de la vérité, mais juste en modifier la perception).

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